Three Four I Love U Even More

Suite des chansons en provenance de l'Ouganda, la Perle de l'Afrique !

- Trois Soleils Jaunes (3'47)
20 ans, Lise, Christiania, trois soleils jaunes sur un fond rouge...

- La Clave (2'45)
Lorsque la musique est faite de mathématiques.

- Tristesse Et Colère À Murchison Falls National Park (3'39)
Incompréhension face à la destruction. Ecolo d'abord, écolo toujours !

- Intro Alliance Française 21 Mai 2021 (Pour Se Sentir Moins Vieux) (2'08)
Une chanson spécialement créée pour un court passage sur scène. Avec un intéressant changement de rythme au milieu.

- Sans Le Piano De Pietro (3'46)
Le meilleur musicien avec qui j'ai jamais joué dans ma vie me manque beaucoup...

- S'Il Vous Plait Rendez Cette Chanson Virale ! (0'55)
Pour une fois que j'écris une chanson de moins d'une minute, merci de la diffuser à vos proches !

- Mon Sac Ketna Patel (2'02)
J'adore le travail de mon amie Ketna Patel, rencontrée à Singapour et qui vit maintenant à Londres, et j'adore faire du shopping en utilisant un sac en toile avec un de ses tableaux imprimé dessus, surtout ici en Afrique !

- J'Ai Parlé À Mick Jagger ! (2'46)
Encore un souvenir de jeunesse, à 18 ans, Île Saint-Louis.

- Les Aigrettes Sont Arrivées (3'05)
Tout d'un coup, le superbe arbre en face de chez nous s'est couvert d'aigrettes, que je n'avais jamais vu avant. Elles sont arrivées d'un coup, annonçant l'été ougandais.

- La Poudre D'Escampette (2'01)
Une petite chansonnette écrite en pensant à Melati Fillon...

- Game Drive (3'22)
Encore un peu d'Afrique en chanson, avec le son de pianos à pouce imposants. Souvenir d'une folle matinée à pister un lion dans le Delta du Nil (celui du Lac Albert, pas celui d'Egypte).

- Three Four I Love U Even More (3'08)
Il existe quelque part sur cette planète une personne qui me manque plus que tout, et j'en ai assez de ne plus la voir. La pandémie n'arrange pas les plans de retrouvailles.

Bonne écoute !

Three Four I Love U Even More (Kampala, Uganda, 2021)

Congo & Nigéria, Best Of 2017 - 2020

Une sélection de 13 chansons enregistrées pendant ces belles années au Congo et au Nigéria, les plus représentatives.

1) On Est Ensemble Papa ! (3'50)
2) Un Mundele Dans La gombe (4'11)
3) Je Suis Ton Miroir (2'40)
4) La Chorale Ne Bouge Pas (5'40)
5) Non Mais Parc'Que Moi Je (2'48)
6) Le Gardien Du Temple Inutile (4'10)
7) Pour L'Éternité (2'15)
8) Le Cirque Est En Ville (3'02)
9) Je Ne Veux Pas De Vos Compliments (3'22)

Covid-19 suite :
10) Touristes Bloqués (5'35)
11) Retour Au Mauvais Moment (4'54)
12) À La Caisse, Au Supermarché (3'59)

13) Nitiprayan (À Mon Fils Valentin) (3'22)

Congo & Nigéria, Best Of 2017 - 2020

Six Sept I Love U Sunrise & Sunset
(Kampala, Uganda, 2022)

- Avec Le Cœur D'Un Enfant (4'28)
Toujours jeune, à jamais jeune...

- Qatar Airways Doha - Singapore Juin 2008 (2'56)
Le souvenir d'un merveilleux vol en avion, en charmante compagnie.

- On S'Aime (3'03)
Une chanson dédiée à mon ami handicapé Iqbal en Indonésie, et à la folle qui s'occupe de lui avec tellement d'amour.

- Vingt-Cinq Ans Aujourd'hui (3'20)
Happy birthday dear Humayra!

- Alertez Les Pépés ! (2'28)
Pas facile de vieillir hein ! Faut le dire à tout le monde !

- En Renault Twingo (3'24)
Souvenir de l'été 2020, juste avant de venir en Ouganda.

- Six Sept I Love U Sunrise & Sunset (3'35)
Ha notre belle terrasse sur le toit à Coral Crescent, Kololo, Kampala !

- Télétravail (2'17)
Une chanson à se faire virer de mon boulot !

- Le Plus Beau Silence Qui Soit (2'45)
Une belle chanson, qui s'est écrite toute seule !

- Papa Ibrahima (2'50)
Merci Ibrahima, merci pour tout !

- Kinshasa Me Manque (3'34)
Retour temporaire de Miryador dans nos vies !

- Alors C'Était Ça La Vie ? (4'35)
Pour finir, une belle chanson un peu spéciale, assez space, en cinq parties très différentes les unes des autres.

Six Sept I Love U Sunrise & Sunset (Kampala, Uganda, 2022)

Uganda, Best Of 2020 - 2022

Une sélection de 13 chansons (sur 36) enregistrées pendant mon séjour en Ouganda, les plus belles et les plus intéressantes.

1) Make Me Picture Make Me Photo (3'49)
2) Marabout Jazz (2'17)
3) Les Jeunes De 20 Ans Ont Raison Par Définition (Reviens Papy) (4'17)
4) Sur Scène (4'46)
5) Trois Soleils Jaunes (3'47)
6) La Clave (2'45)
7) S'Il Vous Plait Rendez Cette Chanson Virale ! (0'55)
8) Game Drive (3'22)
9)Three Four I Love U Even More (3'08)
10) Avec Le Cœur D'Un Enfant (4'28)
11) Qatar Airways Doha - Singapore Juin 2008 (2'56)
12) Le Plus Beau Silence Qui Soit (2'45)
13) Alors C'Était Ça La Vie ? (4'35)

Uganda, Best Of 2020 - 2022

Asiania
(Tashkent, Uzbekistan, 2023-2024)
Les chansons de ma dernière mission, entre l'Ouzbékistan et l'Afghanistan, après un petit tour aux Philippines

- Asiania (3'41)
Le tube de l'album, mon amour de l'Asie.

- La Barbe ! (3'07)
Ras-le-bol, changement de tête !

- Manila (3'01)
Souvenir d'une grande ville très peuplée. Dédiée à Julien Berda.

- J'Me Souviens Plus C'Que C'Était Bien (2'43)
Quand les souvenirs s'estompent... Dédiée à Laurent Fillon.

- Je Reprends (3'54)
Envie de recommencer à zéro...

- La Petite Princesse Orientale (3'41)
Utilisation d'une gamme klesmer/juive, pour chanter Samarkand et Bukhara.

- Dix-Huit Ans, De San-Francisco À New-York (5'20)
Le plus beau des voyages, à 18 ans. Dédiée à Isabelle Limon et Laurent Suzanne.

- Kemiri (3'07)
Là où j'habite en Indonésie. Dédiée à Puji et Valentin.

- Oh Le Chat (2'40)
Blues félin.

- Qui Va À Khiva (1'53)
Petit délire inspiré par une vieille citadelle merveilleuse. Dédiée à Liza Finelli.

- Soixante Ans, de Tashkent À Kabul (2'26)
Juste voix et guitare, pour chanter la différence entre deux pays se touchant.

- Je Ne Suis Plus Avec Vous (4'43)
Bossa-nova, fin de parcours après 17 ans de travail humanitaire.

Asiania

Sur Scène (4'46)
Kampala, Mars 2021

Commande spéciale de Laurent et Melati Fillon
En conséquence, une chanson qui leur est dédiée !

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitare, arrangement sax alto et violoncelle

J’arrive comme d’habitude beaucoup trop en avance
J’ai un peu d’inquiétude, ça risque d’être intense
Ce soir la salle est pleine, je passe sur scène

Au moins cinq cent personnes vont venir m’écouter
D’y penser je frissonne, va falloir assurer
Avec ma guitare yeah man, je passe sur scène
  
Je me suis bien préparé, le plus sérieus’ment possible 
Pour bien interpréter, à en être irrésistible  
Mes chansons, au moins deux douzaines, je passe sur scène
                                                                            
Les gens se mettent à s’installer, je les entends des coulisses                                                                         
Ou je me suis isolé, tout seul dans la loge d’artiste	     
J’essaie de me concentrer, de me dire que ça ira bien
Ma manière à moi de me motiver, oui c’est de ça dont j’ai besoin, oh
D’avoir confiance en moi, et surtout que ma diction
Soit à la hauteur de ce que j’attends d’elle lorsqu’il s’agit de mes chansons 
Et que ma voix soit sereine, je passe sur scène

Les gens ne savent pas qu’en fait je suis un grand timide 
Qui se cache derrière ses textes, à essayer d’en être invisible
Même seul au centre de l’arène, de la scène 
  
Je n’sais pas quoi faire de mes mains, heureus’ment y’a ma guitare oh !
Pour les occuper ça tombe bien, pas besoin qu’elles racontent des histoires  
Qu’elles expriment de la gêne, sur scène

Les chansons c’est comme les couplets, faut qu’ça défile sans trop s’arrêter
Arriver à capter l’attention, que je vous remercie de m’avoir prêté
En écoutant ce blues, cette rengaine, ce soir sur scène

Ce blues jazzy que je dédie, à mon ami Lolo, oh Lolo yeargh
Et sa fille Melati, sa femme Siti son fils Yanto
Et à l’année prochaine les amis, sur scène !

Sur Scène

Tristesse Et Colère À Murchison Falls National Park (3'39)
Avril 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, arrangements
Esther Bahati, Merveille Balume : choeurs
Duncan Silverlake : batterie
Finn Shop : ganza, chékéré

Vous avez vu ce qu’ils sont en train de faire au milieu du Murchison Falls National Park ? Un méga projet d’extraction pétrolifère parmi les lions, les éléphants, les buffles, les girafes, oui les girafes

A l’Ambassade, j’ai entendu un gars qui disait : « quitte à devoir faire ce projet destructeur, autant que ça soit nous les Français ; par rapport aux autres on sera meilleurs, plus respectueux de l’environnement ». 
Je n’aime pas trop ce genre de raisonnement. On pourrait alors déboiser l’Amazonie plus proprement que les Brésiliens, ou avoir Bouygues justifiant avoir construit le fucking mur de Trump en l’ayant fait mieux que les autres, hein !

Ces routes bitumées qui coupent les parcs nationaux en deux, me font déjà gerber
Alors ne me parlez pas d’un pipeline chauffé traversant le Nil
En plein milieu du joyau soi-disant protégé

Les gens de Total disent, ces peignes-cul, que moins d’un pour cent du parc sera touché. Mais si vous introduisez un putois qui pète et qui pue dans la garden-party de l’Elysée, c’n’est pas en terme de superficie utilisée par le putois que vous allez mesurer les dégâts occasionnés, n’est-ce pas ?

Ces routes bitumées qui coupent les parcs nationaux en deux, me font déjà gerber
Alors ne me parlez pas d’un pipeline chauffé traversant le Nil
En plein milieu du joyau soi-disant protégé

On dit que l’argent n’a pas d’odeur, mais ici il pue l’essence, le pétrole        
Le mépris du vivant, de la splendeur, c’est un viol !  

Ces routes bitumées qui coupent les parcs nationaux en deux, me font déjà gerber
Alors ne me parlez pas d’un pipeline chauffé traversant le Nil
En plein milieu du joyau soi-disant protégé

Vous avez vu ce qu’ils sont en train de faire au milieu du Murchison Falls National Park ? Un méga projet d’extraction pétrolifère parmi les lions, les éléphants, les buffle,s les girafes, oh les girafes

Tristesse Et Colère À Murchison Falls National Park

La Clave (2'45)
Kampala, Mai 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, arrangements cuivres et claves (blocks et claps)
Esther Bahati et Merveille Balume : choeurs
Isabela Latin : congas, timbales

C’est la clave qui donne le tempo, que l’on doive suivre  comme il faut 
Sur un rythme d’Amérique latine, mais venu d’Afrique à    l’origine
C’est la clave qui dicte le tempo, que l’on doive se bouger comme il faut
Sur les lois de la ma-thématique, un deux trois c’est ça la rythmique
C’est la clave qui donne le tempo, que l’on doive suivre comme il faut
Sur un rythme d’Amérique latine, mais venu d’Afrique à l’origine

Viens danser avec moi ce soir, je t’emmène
Je connais un petit bar, où il y a une soirée afro-cubaine

C’est la clave qui donne le tempo, que l’on doive suivre comme il faut
Sur un rythme d’Amérique latine, mais venu d’Afrique à l’origine
C’est la clave qui dicte le tempo, que l’on doive se bouger comme il faut
Sur les lois de la ma-thématique, un deux trois c’est ça la rythmique

Viens danser avec moi ce soir, je t’emmène oh !         
Je t’ai dit je connais un petit bar, où il y a une soirée afro-cubaine

C’est la clave qui dicte le tempo, que l’on doive se bouger comme il faut
Sur les lois de la ma-thématique, un deux trois c’est ça la rythmique

La Clave

Trois Soleils Jaunes (3'47)
Kampala, Mai 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, harmonica, arrangements cordes et synthés
Bahiga Josué Bahati : choeurs
Tyrell Speakeasy : batterie

Pour Lise Molgard-Fransen

Trois soleils jaunes sur un fond rouge
Flottent dans le ciel à mon arrivée
Je viens de faire mille trois cent bornes en autostop
Paris Copenhague, ça m’a pris deux journées

Trois soleils jaunes sur un fond rouge
On est en fin d’après-midi
Mon sac-à-dos et ma guitare en bandoulière
J’ai hâte de voir Lise, ma petite amie

Les lumières ont un peu changé depuis Paris
Il fait jour plus longtemps en Juin en Scandinavie
Un dernier gars m’a déposé, au centre-ville
Et puis un bus m’a emmené là où je vais

Christiania, à jamais dans mon cœur
Quelques étés chez toi, Lise et sa douceur
Dans la chaleur d’Autogena, à jamais dans mon cœur
Quelques étés chez toi, Lise et sa douceur
Dans la chaleur d’Autogena, jeunes et beaux, rappelle-toi
    
Paris, Valenciennes, Liège, Aix-la-Chapelle, Hanovre, Hambourg, Lubeck
Le ferry à Puttgarden, et puis tout au bout, Copenhagen

Trois soleils jaunes sur un fond rouge
Le souvenir de l’utopie
Et de nos jeunesses débridées et amoureuses
Dans la communauté hippie

Christiania, à jamais dans mon cœur
Quelques étés chez toi, Lise et sa douceur
Dans la chaleur d’Autogena, à jamais dans mon cœur                     
Quelques étés chez toi, Lise et sa douceur
Dans la chaleur d’Autogena

(from Bob Dylan:
Hey Mister Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey Mister Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come following you)



Translation in English:

Three yellow suns on a red background
Are floating in the sky upon my arrival
I've just hitchhiked one thousand three hundred kilometers
Paris Copenhagen, it took me two days

Three yellow suns on a red background
It's late in the afternoon
With my backpack and my guitar
I can't wait until I see my girl-friend Lise

The lights have slightly changed since Paris
Days last longer in June in Scandinavia
A last lift dropped me downtown
Then a bus took me where I'm heading to

Christiania, forever in my heart, a few summers within you
Lise and her softness, inside Autogena's warmth
Forever in my heart, a few summers within you
Lise and her softness, inside Autogena's warmth
Young and beautiful, remember

Paris, Valenciennes, Liège, Aachen, Hanover, Hambourg, Lubeck
The ferry at Puttgarden, and then at the end, Copenhagen

Three yellow suns on a red background
The memory of utopia
And of our wild and loving youths
Inside the hippie community

Christiania, forever in my heart, a few summers within you
Lise and her softness, inside Autogena's warmth
Forever in my heart, a few summers within you
Lise and her softness, inside Autogena's warmth

Trois Soleils Jaunes

Sans Le Piano De Pietro (3'46)
Kampala, Juin 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, piano, arrangements violon et violoncelle
Bahiga Josué Bahati : choeurs

Pour Pietro Tilli, en souvenir de son merveilleux piano qui manque tellement, et aussi de la forme, des répétitions, conversations, modestie et humilité, et plaisir d'apprendre en sa bienveillante compagnie.

Ma guitare n’est pas contente, elle n’est plus accompagnée par son ami le piano
Le beau piano italien qui la prenait par la main, l’entrainait dans son tempo
L’amenait sur des terrains, des terrains de jeux nouveaux
Et qui simplement l’aidait, à ce que ça soit beau
La musique qu’ensemble ils jouaient
Les chansons et les morceaux comme deux jeunes tourtereaux

Ma guitare est fatiguée, elle est partie se coucher, elle est partie se cacher         
Me laissant à ce clavier, moi qui n’sait que pianoter, ou du moins just’ essayer
Pas assez pour atténuer, son moral à zéro
Ma guitare est déprimée, éloignée de son piano
La musique qu’ensemble ils jouaient
Les chansons et les morceaux comme deux jeunes tourtereaux

Pas assez pour atténuer, son moral à zéro
Ma guitare est déprimée, éloignée de son piano
La musique qu’ensemble ils jouaient
Les chansons et les morceaux, et le talent de Pietro

Sans Le Piano De Pietro

Intro Alliance Française 21 Mai 2021 (Pour Se Sentir Moins Vieux)(2'08)
Kampala, Mai / Juin 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitare, basse, harmonica, arrangements
Austin Blueridge : batterie
Isabela Latin : percussions

Je suis content de me trouver ici, à chanter pour vous ce soir les amis
Avec cette guitare pour m'accompagner
La plus belle guitare sur laquelle j'ai jamais joué
Je me sens en sécurité car je sais que mes chansons
Vont pouvoir s'appuyer sur un superbe son

Je me sens en sécurité car je sais que mes chansons
Vont pouvoir s'appuyer sur un superbe son
Je me sens en sécurité car je sais que mes chansons
Vont pouvoir s'appuyer...

C'n'est pas si simple que ça, c'n'est pas qu'une histoire d'instrument
Mais aussi d'envie d'aller s'exposer un peu
Mettre son coeur sur une table, et sa voix dans un micro
Pour se sentir moins vieux

Dire aux gens qu'on les aime de manière détournée
Essayer ensemble de se tenir chaud
Avec quelques poèmes, chansons à partager
Et que nous rassemble la magie des mots

C'n'est pas si simple que ça, c'n'est pas qu'une histoire d'instrument
Mais aussi d'envie d'aller se bouger un peu
Sortir d'son p'tit chez-soi, allez se frotter aux gens
Pour se sentir moins vieux

Intro Alliance Française 21 Mai 2021 (Pour Se Sentir Moins Vieux)

S'Il Vous Plait Rendez Cette Chanson Virale ! (0'55)
Kampala, Juin 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, synthés, basse, arrangements
Esther Bahati et Merveille Balume : choeurs
Magnus Bigroo : batterie

S’il vous plait, rendez cette chanson virale
Envoyez là à plein de gens dès que vous l’aurez écouté
A au moins trois personnes qui feront pareil, et ainsi de suite
Faisant de moi un gars connu, même pendant just’ une minute
Mais par des millions de gens, et oui c’est ça le but !

Une boule de neige en mouv’ment, une vague se tsunamisant
Déferlant tout azimut sur des millions de gens
Une chanson virale dont on parle dont on discute
Le méga évén’ment, le scoop musical qui se répercute indéfiniment

Le truc qui percute sur les six continents 
Et qui fasse la culbute, des millions de gens
Un coup sur l’occiput puissant, brut de chez brut, hallucinant !
Des millions de gens en un rien de temps arrrgh !

Une boule de neige en mouv’ment, une vague se tsunamisant
Déferlant tout azimut sur des millions de gens
Une chanson virale dont on parle dont on discute
Le méga évén’ment, le scoop musical qui se répercute indéfiniment

S’il vous plait, rendez cette chanson virale
Envoyez là à plein de gens dès que vous l’aurez écouté
A au moins trois personnes qui feront pareil et ainsi de suite
Trois personnes au moins, merci !

S'Il Vous Plait Rendez Cette Chanson Virale !

Game Drive (3'22)
Mai / Juillet 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, pianos à pouce (basse et medium), guitare, basse, claviers, arrangements cuivres et synthés
Esther Bahati, Merveille Balume : choeurs
Isabela Latin, Finn Shop : percussions

C’est l’Afrique de la forêt et de la brousse, des bêtes sauvages, de l’aventure
Dans les maisons rondes des villages on joue du piano à pouce
Autour, les beaux paysages de mère nature

Ce matin on va faire un tour dans le bush, essayer de voir des animaux
Des prédateurs qui foutent la frousse, comme des lions, des léopards, des hippos
On prend la land-cruiser on ouvre le toit, on fait monter à bord un ranger
Qui connait bien les lieux et qui nous dira où sont les animaux à cette heure
Où l’on peut les observer        
De loin les photographier

Regarde les kobs là-bas le petit troupeau, on dirait qu’ils ont tous peur de quelque chose
Doit y avoir un lion qui rôde dans le coin, si on pouvait le voir ce serait grandiose
Sors de la piste et va dans leur direction, fonce fonce tu vois là-bas les arbres, là, derrière
Et oui, j’le sentais, j’avais raison, un gros lion et sa belle crinière
Prend en chasse de quoi manger       
Un jeune kob à dévorer, oh !

Quelques heures plus tard, de retour au lodge nous attendent nos petits déjeuners (les nôtres)
Une belle tranche de lard, des œufs au bacon, et puis bien-sûr des toasts et du thé (à l’anglaise)
Je repense au gros lion et au kob de ce matin, à ce que ça implique de bouffer
Finalement, je préfère être un être humain, un poil plus civilisé
Enfin, pour le petit déjeuner
Car pour le reste, j’sais plus quoi penser

Game Drive

Three Four I Love U Even More (3'08)
Kampala, Juillet 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitare, arrangements trompette

Ça fait quelques années qu’on s’est perdu de vue
Qu’on ne s’est plus parlé pour de vrai, de visu
Et qu’on ne se voit plus que par écran interposé
Devenant encore plus éloignés, déconnectés

Au début ça allait, on sortait
Ensemble d’un vécu sur lequel on s’appuyait
Pour se raconter les choses du quotidien
Mais la distance et le temps qui passe ont mis fin à tout ça
Et c’est pas bien

J’en ai assez de n’plus être à côté de toi
J’ai envie d’te serrer très fort
One two three four, I love you even more

J’aimerais sentir ton parfum, savoir si tu mets toujours le même
Pouvoir te tenir les deux mains, comme si je voulais dire « je t’aime »
J’en eux plus de cette pandémie, et que les frontières soient fermées
D’ce virus qui gâche la vie, je voudrais juste te retrouver

Pour mieux penser à toi je fais silence en moi
J’entends mon cœur battre très fort
One two three four, I love you even more

Ça fait quelques années qu’on s’est perdu de vue
Qu’on ne s’est plus parlé pour de vrai, de visu
Et qu’on ne se voit plus que par écran interposé
Devenant encore plus éloignés, déconnectés

J’en ai assez de n’plus être à côté de toi
J’ai envie d’te serrer très fort
One two three four, I love you even more
J’en ai assez de n’plus être à côté de toi
J’ai envie d’te serrer très fort
One two three four, I love you even more

Three Four I Love U Even More

Avec Le Cœur D'Un Enfant (4'28)
Kampala, Août 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, chœurs, guitare, basse, arrangements cuivres, cordes et synthés
Esther Bahati, Merveille Balume, Magaly Losange, Puji Winarti : chœurs
Levi Sunset : batterie
Isabela Latin : percussions
Finn Shop : chekeré 

Mon père rentre du travail, il allume la télé
Quand il est l’heure de regarder son journal il n’veut surtout pas être dérangé
Je suis debout près de la porte du couloir, je sens mon cœur se gonfler
Il va certain’ment y avoir encore ce soir des nouvelles qui vont me faire pleurer, oh oh oh oh oh 

Le présentateur explique, effectiv’ment qu’une forêt a brulé
Mon père n’a pas l’air de trouver ça tragique, il se serre un verre dans son canapé
Sans faire de bruit je me retire et vais dans ma chambre m’effondrer
Je pense à cette forêt n’arrête pas de me dire que je n’pourrais plus m’y cacher, oh oh oh oh oh

Avec le cœur d’un enfant, d’un adolescent      
Qui n’veut pas forcément devenir grand

J’aimerais voir ma série culte, sur les animaux la nature
Malheureus’ment je suis entouré d’adultes qui voudraient que je sois un peu plus mature
Et que je m’intéresse comme eux à tout ce qui les passionne
L’actualité, les guerres, ce qui rend malheureux et qui fait d’eux de grandes personnes, oh oh oh oh oh

Un budget bien géré, penser à sa retraite
Et puis surtout ne surtout pas écouter les rêves que l’on a dans sa tête
L’appel de la liberté, le besoin d’insouciance
Et puis aussi l’envie de continuer à rester le plus longtemps possible dans l’enfance, oh oh oh oh oh

Avec le cœur d’un enfant, d’un adolescent      
Qui n’veut pas forcément devenir grand

Je n’ai pas du tout l’intention d’intégrer
Ce monde odieux de petits vieux qui parait semé d’embuches, pas question !
Je préfère fermer les yeux, les oreilles ça me va mieux, faire l’autruche, voici mon ambition

J’ai le cœur d’un enfant, d’un adolescent  
Qui n’veut pas forcément devenir grand
Avec le cœur d’un enfant, d’un adolescent      
Qui n’veut pas forcément devenir grand

Mon père rentre du travail, il allume la télé
Quand il est l’heure de regarder son journal il n’veut surtout pas être dérangé
Je suis debout près de la porte du couloir, je sens mon cœur se gonfler
Il va certain’ment y avoir encore ce soir des nouvelles qui vont me faire pleurer, oh oh oh oh oh
 
Avec le cœur d’un enfant, d’un adolescent      
Qui n’veut pas forcément devenir grand, oh oh oh oh oh         
Avec le cœur d’un enfant, d’un adolescent      
Qui n’veut pas forcément…

Avec Le Cœur D'Un Enfant

Qatar Airways Doha - Singapore Juin 2008 (2'56)
Kampala, Août / Septembre 2021
En souvenir d'un beau voyage à côté de Ms Salam Al Amin

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitares, basse
Austin Ridge : batterie
Finn Shop : percussions

Bonjour Mad’moiselle permettez, que je m’installe à vos côtés
Ma carte d’embarquement indique 73H vous êtes en 73G
Au dernier rang de l’appareil, tout au fond de l’avion, permettez que je m’asseye

Bonjour Mad’moiselle laissez-moi, me glisser jusqu’à mon siège
Je ne veux pas de vous à moi, vous embêter, ce serait un sacrilège
Simplement me faire oublier, regarder par le hublot, la planète défiler

Maint’nant c’est vous qui me parlez, vous êtes docteur et vous allez
A Singapour passer un examen (pour vos études)
Et moi j’arrive de Jordanie, je retourne en Indonésie  
Et tout va bien, tout va bien
L’avion a décollé et l’on est bien  
Vous êtes assurément la plus charmante compagnie
Que j’ai eu en voyageant en avion jusqu’ici

Et c’est parti, on se raconte nos vies, de plus en plus même en entrant dans la nuit
Tutoyons-nous, le voulez-vous ? Allez c’est tout vu je vous dis tout, je vous dis « tu »

Bonjour Mad’moiselle tu permets ? Je me réveille à tes côtés
Enfin se réveiller est un grand mot, tellement nous avons discuté
J’n’ai pas r’gardé par le hublot,  j’n’y ai même pas pensé, bien trop accaparé

Bonjour Mad’moiselle tu permets que je te demande ton email
Continuer cette conversation, ma très chère, très chère mademoiselle          
Que je raconterai, pas ici ce s’rait trop long, la suite je la chanterai dans une autre chanson

Approximate translation in English:

Hello Miss, please let me sit next to you
My boarding pass says 73H and you are sitted in 73G
On the plane's last row

Hello Miss, please let me pass to my seat 
To be honest I don't want to disturb you, that would be such an offense
You won't notice me, I'll just be looking at the planet through the plane's window 

Now it is you who is talking to me, you're a doctor and you are going to Singapore to pass an exam for your studies 
On my side I arrive from Jordania, am going back to Indonesia, and all is well, all is well
The plane took off, we are both feeling good
You are for sure the most charming person I've ever met on a plane so far

And here it starts, we tell each other our lives
More and more, while entering into the night
Let's be informal if it's OK with you
I'll tell you everything and I'll call you "tu" (difference in French language between the formal "vous" and the informal "tu" to say "you") 

Hello Miss, I'm waking up by your side
Well, "waking up" isn't that true as we've been talking so much
I haven't looked though the window, didn't even think of it, too busy

Hello Miss do you mind if I ask you your email address? 
So to continue this conversation, dear dear Miss 
I'll write about it but not here, it would be too long
What follows this encounter I will sing in another song



Qatar Airways Doha - Singapore Juin 2008

Vingt-Cinq Ans Aujourd'hui (3'20)
Kampala, 18 Octobre 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, synthétiseur, harmonica
Quincy Stud: percussions, claps

Pour Humayra Jahan

J’ai vingt-cinq ans aujourd’hui, un repère dans ma vie
Vingt-cinq ans aujourd’hui, qu’est-c’que j’ai appris ?
Que les hommes sont bons malgré leur folie    
Et que la vie sent bon, vingt-cinq ans aujourd’hui

J’ai vingt-cinq ans ce matin, j’en d’mandais pas tant
Pas de peur de chagrin dans mon cœur dans mon sang
Vingt-cinq ans de bonheur à être sur la terre
Depuis le dix-huit Octobre mille neuf cent quatre-vingt seize

J’ai vingt-cinq ans pour toujours, le compteur s’est bloqué
Coincé sur plein d’amour pour l’humanité
J’ai vingt-cinq ans à mon tour, le temps s’est arrêté
A partir de ce jour, c’n’est plus la peine de compter

J’ai vingt-cinq ans aujourd’hui, une nouvelle tranche de vie
Vingt-cinq ans aujourd’hui, qu’est-c’que j’ai compris ?
Que les hommes sont fous, qu’ils manquent de sagesse
Mais quelque part je m’en fous, chacun ses faiblesses

J’ai vingt-cinq ans pour toujours, le compteur s’est bloqué
Coincé sur plein d’amour pour l’éternité
J’ai vingt-cinq ans à mon tour, le temps s’est arrêté
A partir de ce jour, c’n’est plus la peine de compter
A partir de ce jour, c’n’est plus la peine de compter

Approximate English translation:

I'm turning 25 today, a milestone in my life
25 years today, what did I learn?
That people are great despite their craziness
And that life smells good, 25 years today

I'm turning 25 this morning, I didn't asked for so much
No fear nor sadness in my heart or my blood
25 years of happiness living on Earth
Since October 18, 1996

I'm 25 forever, the timer is blocked
On the "full of love for humanity" position
It's my turn to be 25, time has stopped
Starting today, no need to count anymore

I'm turning 25 today, a new slice of life
25 years today, what have I understood?
That people are crazy and lack wiseness
But somehow I don't care, we all have our weaknesses

I'm 25 forever, the timer is blocked
On the "eternal full of love" position
It's my turn to be 25, time has stopped
Starting today, no need to count anymore
Starting today, no need to count anymore

Vingt-Cinq Ans Aujourd'hui

On S'Aime (3'03)
Kampala, Novembre 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, arrangements cuivres et synthés
Esther Bahati, Merveille Balume, Valentin Meyer, Puji Winarti : choeurs
Kyle S. Pop : batterie
Isabela Latin : percussions

Vous pouvez dire c’que vous voulez, nous détester, on s’aime
Vous pouvez ne pas êt’ d’accord, que l’on s’adore, qu’on s’aime                        
Vous pouvez ne pas comprendre
Ce qu’il y a de beau dans notre histoire ce qu’il y a de tendre

Toutes les journées toutes les soirées, que le temps fait, on s’aime
C’est comme ça, faut pas chercher, et c’est parfait, qu’on s’aime
Quand bien même nos différences
La religion l’âge ou le fait de ne pas être né en France, pour l’un des deux, oh oh

Ou encore un problème de genre ou d’opinion 
Qui maintenant nous vaut vos condamnations, oh oh oh oh !
On s’aime, j’vous dis qu’on s’aime

Cet amour qui respire en nous, il est partout, on s’aime
Il irradie autour de nous, comme des cailloux qu’on sème
Et que l’on peut suivre à la trace
Facilement car il est grand, qu’il se répand dans tout l’espace, oh oh !

On ne vous autorise pas à nous juger, mais si vous y tenez vraiment allez-y ! oh oh oh oh !

Ca n’chang’ra rien, on s’aime                           
On y peut rien, on s’aime
Comme des cailloux, qu’on sème                  
Un peu partout, on s’aime

On ne vous autorise pas à nous juger, mais si vous y tenez vraiment allez-y ! oh oh oh oh !

Ca n’chang’ra rien, on s’aime                           
On y peut rien, on s’aime
Comme des cailloux, qu’on sème                  
Un peu partout, on s’aime

Vous pouvez dire c’que vous voulez, nous détester, on s’aime

On S'Aime

Alertez Les Pépés ! (2'28)
Kampala, Nov 2021 / Jan 2022

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, claviers, arrangements cuivres
Austin Ridge : batterie

Tu t’réveilles au petit matin, te regarde dans le miroir 
Te demande qui donc est ce mec, ce gars qu’tu vois, sa tronche de cake
Bientôt la soixantaine, beaucoup de mal à te reconnaitre
A comprendre c’qui t’est arrivé depuis tes 20 ans envolés ?            Alertez les pépés !

Non seulement c’est passé trop vite mais il ne s’est rien vraiment passé
Qui ne vaille la peine d’être signalé : du travail pendant des années
Du chômage aussi, du laisser-aller, rien de bien exceptionnel oh !
Une petite vie à te faire fourrer par un système de merde             
Alertez les pépés !

Une petite vie à planifier, à cotiser, à additionner et à soustraire
A te faire chier sur cette terre, à compter, à économiser
Enfin, à essayer d’économiser mais ne jamais y arriver
Arnaqué de tous les côtés, par les salauds, les soucis de santé            Alertez les pépés !

Higelin avait raison de chanter que l’homme est un loup pour son frère
Un loup d’inhumanité, l’ami qui devient l’adversaire, oh !
Le voyage en sa compagnie et quand tu t’y attends le moins
C’est là qu’il attente à ta vie, et qu’il te fait le coup de poing      Alertez les pépés !

On s’est fait complèt’ment baiser, on s’est fait dire n’importe quoi
Que la retraite est bien méritée, qu’on peut en jouir comme il se doit
Que tout ira bien à la fin, jusqu’au moment de s’envoler ?
Tu parles Charles ! Bien-sûr c’est bien d’essayer de positiver mais            Alertez les pépés !

On n’a rien réussi ni laissé derrière nous de bien vraiment folichon
Une planète déboussolée, par notre génération à la con
Et plus on vieillit et plus le temps, nous nargue sans considération
On peut le dire autrement : mec, ça débande sec dans nos pantalons      Alertez les pépés !

Alertez les pépés ! Alertez les pépés !      
Alertez les pépés ! Alertez... les pépés !

Alertez Les Pépés !

Le Plus Beau Silence Qui Soit (2'45)
Kampala, Février 2022

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitares, basse, piano électrique, arrangements cordes et cuivres
Miryador Lute et Esther Bahati : choeurs
Tyrell Speasy : batterie

C’est le plus beau silence qui soit, celui qui n’veut ne pas faire de mal
On s’retient pour ne pas blesser, parce que l’on n’a pas envie 
D’être cassant, d’être méchant, en livrant ses pensées
On préfère ne rien dire, ne rien écrire, et l’on garde au fond de soi 
Ce qui ne va plus, ce qui n’va pas, c’est le plus beau silence qui soit

On n’veut pas faire couler de larmes, rendre triste, faire un drame
Parce qu’on a beaucoup aimé, et qu’on n’peut pas oublier 
D’un seul coup son propre passé, alors on se tait

Autant pour ne pas heurter l’autre, que pour se protéger soi-même
Une manière de continuer, en silence, à dire je t’aime
Sans utiliser sa voix, en secret, même si c’n’est plus vrai
On cache sa peine, son désarroi, c’est le plus beau silence qui soit 

Solo

On n’veut pas faire couler de larmes, rendre triste, faire un drame
Parce qu’on a beaucoup aimé, et qu’on n’peut pas oublier 
D’un seul coup son propre passé, alors on se tait

Autant pour ne pas heurter l’autre, que pour se protéger soi-même
Une manière de continuer, en silence, à dire je t’aime
Sans utiliser sa voix, en secret, même si c’n’est plus vrai
On cache sa peine, son désarroi, c’est le plus beau silence qui soit

Le Plus Beau Silence Qui Soit

Alors C'Était Ça La Vie ? (4'35)
Kampala, Juin - Septembre 2022

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, keyboards, chime
Esther Bahati, Josué Bahati, Merveille Balumé, Magaly Losange, Laurent Fillon (dit Lolo de Kololo) : choeurs

Alors c’était ça la vie ? 
Cette espèce de tapis roulant, de tapis volant, de radeau flottant
Au fil de l’eau au gré du vent, sur lequel on s’était installé, bébé, d’abord sans y penser
En se laissant porter, puis en voulant progressiv’ment le contrôler
Enfin, en essayant, le plus souvent sans y arriver

Alors c’était ça la vie ? 
Ce jeu de dés ou de hasard, tell’ment bizarre, tell’ment puissant
Dès le départ étourdissant que l’on aurait aimé bien-sûr sans queue ni tête une longue fête
Pour tous les âges, sans s’arrêter, mais tout d’un coup on est flippé
Que le voyage puisse un jour se terminer

De plus en plus le radeau tangue, j’ai comme un goût d’inachevé
Sur le bout de la langue     alors c’était ça la vie

Je ne sais pas vraiment ce que je fais là
A tourner en rond comme un con sur cette petite planète
A me poser bien des questions dans la tête
Je ne comprends pas grand-chose à mon existence
J’ai beau bouffer péter roter et me gratter là où j’pense
Je n’arrive pas bien à en saisir le sens

Alors c’était ça                la vie ?

Cet espace-temps non demandé non désiré mais tant aimé tant apprécié
Que l’on ne sait pas comment on va s’en passer, s’en séparer
Et je n’sais pas exactement si ce jour-là on comprendra
Quoi que ce soit de vraiment bien intéressant
D’explicatif, de concluant

Alors c’était ça la vie ? 
Cette manière de voir les choses, parfois en noir parfois en rose
A faire des vers ou de la prose, parfois anxieux souvent heureux sur cette terre à rigoler
En attendant tranquillement et patiemment que pointe son nez
L’ultime instant de vérité, le moment de s’en aller

De plus en plus le radeau tangue, j’ai comme un goût d’inachevé
Sur le bout de la langue     alors c’était ça la vie

C’était ça la vie ? Et oui, c’était ça, et j’n’ai pas compris grand-chose
En plus, comme j’suis pas vraiment croyant, j’n’ai pas la clé, j’n’ai pas les codes
Ça complique un peu, mais c’n’est pas bien grave
Je continue à faire ce que j’ai toujours fait, depuis qu’je suis tout petit
À savoir, tout simplement, prendre ma guitare, jouer, seul ou avec des amis, et juste me faire plaisir
En essayant que ça sonne bien, que ce soit joli
Tout simplement, et oui, c’était ça la vie

Alors c’était ça la vie ??

Alors C'Était Ça La Vie ?

Asiania (3'41)
Tashkent, Février 2024

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitare, basse, orgue
Magnus Big : batterie
Isabela Latin : percussions

A l’automne de ma vie, le continent chéri, des tropiques aux déserts, des montagnes à la mer
Océans déchaînés, oasis oubliées, et les villes qui expliquent comment les hommes vivent
Comment ils se démerdent et comment ils se perdent

Des époques reculées dont on n’sait pas grand-chose, une aube originelle que les écrits imposent
Un présent fatigant regardant droit devant, un futur déroutant malgré tout souriant
En fonction de l’endroit, en fonction de la foi

Asiania, je me plais à imaginer, l’universelle fraternité
Asiania, tous les humains enfin unis, autour du pain autour du riz

Asiania, je me plais à imaginer, l’universelle fraternité
Asiania, tous les humains enfin unis, autour du pain autour du riz

Il me reste peu de temps à aimer les vivants, de l’immense territoire que je chante ce soir
A contempler les femmes de l’Orient de l’Islam, ou du catholicisme, bouddhisme ou hindouisme
Et les hommes qui les aiment, quelque soit le système
Ou bien la religion, d’une affection suprême, oh oh oh 

Asiania, je me plais à imaginer, l’Asie dans un temps éloigné
Asiania, tous les humains enfin unis, autour du pain autour du riz
Asiania, je me plais à imaginer, l’universelle fraternité
Asiania, tous les humains enfin unis, autour du pain autour du riz
Asiania, je me plais à imaginer, l’Asie dans un temps éloigné
Asiania, tous les humains enfin unis, autour du pain autour du riz                        ad lib……….

La Barbe ! (3'07)
Tashkent, Septembre 2023

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, piano électrique
Perrine Sacré : choeurs
Logan Rock : batterie

Puisque mes cheveux ne poussent plus sur le haut mon crâne, faisons-les plutôt pendouiller au  bas de mon visage
J’en ai marre de ma tête qui m’fait ressembler à un âne : avec une grande barbe j’aurai l’air d’un vieux sage
La barbe ! Ras-l’-bol total de tell’ment de choses 
La barbe ! Putain de monde, je me métamorphose
La barbe ! Des poils pour exprimer à quel point j’n’en peux plus
La barbe ! Des cons qui me font chier, de tous ces trous-du cul

Les oppresseurs sur cette terre, tous les conservateurs, les policiers, les militaires, il devrait y‘en avoir aucun
Le parlement Indonésien, notre ministre de l’Intérieur, sans oublier Trump bien-sûr, la plupart des Républicains
La barbe ! Ras-l’-bol total de tell’ment de choses
La barbe ! Putain de monde, je me métamorphose
La barbe ! Des poils pour exprimer à quel point j’n’en peux plus
La barbe ! Des poils pour me cacher, alors donc je deviens barbu

A bas le fumier Xi Jinping, à bas le dictateur Poutine, à bas tous les destructeurs de la forêt tropicale
A bas les imbéciles qui tuent, qui pillent et assassinent : pour marquer mon indignité je vous offre mes poils
La barbe ! Ras-l’-bol total de tell’ment de choses
La barbe ! Putain de monde, je me métamorphose
La barbe ! Des poils pour exprimer à quel point j’n’en peux plus
La barbe ! Des cons qui me font chier, de tous ces trous du cul

La barbe ! Ras-l’-bol total de tell’ment de choses
La barbe ! Putain de monde, je me métamorphose
La barbe ! Des poils pour exprimer à quel point j’n’en peux plus
La barbe ! Des cons qui me font chier, de tous ces trous du cul

Dire que c’est en Afghanistan, à Kabul pour être précis, que je prends cet’ grande décision de me transformer la tête 
Pour amadouer les Talibans, les pires ordures qui soient en vie, je te tiens tu me tiens salopard, par la barbichette
La barbe ! Ras-l’-bol total de tell’ment de choses
La barbe ! Putain de monde, je me métamorphose
La barbe ! Des poils pour exprimer à quel point j’n’en peux plus
La barbe ! Des poils pour vous faire chier, vois-tu des poils de trous du cul !
La barbe ! Ras-l’-bol total de tell’ment de choses
La barbe ! Putain de monde, je me métamorphose
La barbe ! Des poils pour exprimer à quel point j’n’en peux plus
La barbe ! Des poils pour vous faire chier, des poils de trous du cul !

La Barbe !

Manila (3'01)
Manille - Tashkent, Mars - Septembre 2023

Dédiée à Julien Berda

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, cuivres, synthétiseur

J’habite dans les faubourgs de la grande ville, tous les jours j’y vais pour travailler
Chercher de quoi survivre et de quoi manger, dans cette folie urbaine c’n’est pas si facile
Les transports en commun sont vraiment désastreux, on s’y entasse il y fait super chaud
Ça sent la crasse la transpiration la peau, mais bon on est habitués, donc pas trop malheureux
                                         
J’n’ai pas l’embarras du choix, je n’sais pas habiter ailleurs
J’ai toujours vécu ici avec mes frères et mes sœurs

Souvent j’aim’rais partir de la grande ville, quitter le béton et le monde partout
Changer de quotidien et de domicile, de style de maison, de style de trou

J’n’ai pas l’embarras du choix, je n’sais pas habiter ailleurs
J’ai toujours vécu ici avec mes frères et mes sœurs
J’n’ai pas l’embarras du choix, je n’sais pas habiter ailleurs
J’ai toujours vécu ici avec mes frères et mes sœurs

A la périphérie de la grande ville, avec les gratte-ciel au loin en guise de décor
Dans mon petit taudis la vie difficile, qui sera la mienne jusqu’à ma mort     

J’n’ai pas l’embarras du choix, je n’sais pas habiter ailleurs
J’ai toujours vécu ici avec mes frères et mes sœurs
J’n’ai pas l’embarras du choix, je n’sais pas habiter ailleurs
J’ai toujours vécu ici avec mes frères et mes sœurs

Manila

J'Me Souviens Plus C'Que C'Était Bien (2'43)
Tashkent, Octobre 2023

Dédiée à Laurent Fillon

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitares, basse
Tyrell Speakeasy : batterie

Tout était forcément plus mignon plus charmant
C’était le bon vieux temps comme on dit, le printemps de la vie
Tout était forcément plus joli et plus frais
Un demi-siècle avant, vu d’un demi-siècle après

J’me souviens plus c’que c’était bien, j’me rappelle plus, plus trop plus trop plus trop plus trop rien
Mes souvenirs me laissent tomber, ou devrais-je plutôt dire, j’ai oublié ?

Que c’était forcément une toute autre énergie
Enfant, adolescent, nostalgie, temps béni de la vie
Oui c’était forcément plus léger et plus gai
Un demi-siècle avant, un demi-siècle après

J’ai beau fouiller dans ma mémoire, pour me remémorer le début le début le début de l’histoire
Mes souvenirs se font la malle, à force de vieillir c’est plutôt normal

Tout était forcément plus mignon plus charmant
C’était le bon vieux temps comme on dit, le printemps de la vie
Tout était forcément plus joli et plus frais
Un demi-siècle avant, un demi-siècle après

J’ai beau chercher dans ma mémoire, j’ai beau m’interroger j’ai un trou j’ai un trou j’ai un trou un trou noir
C’était super, c’était génial, mais j’me rappelle guère, plus trop tous les détails

J’me souviens plus c’que c’était bien, j’me rappelle plus, plus trop plus trop plus trop plus trop rien
Mes souvenirs  me laissent tomber, ha ben non tout d’un coup, vois-tu oh ça me revient
He ben non tout d’un coup, ça revient (c’était génial, c’était fantastique hahahaha)

J'Me Souviens Plus C'Que C'Était Bien

Je Reprends (3'54)
Tashkent, Kabul, Octobre 2023

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitares, basse, synthétiseur
Darcy Bluebird : batterie
Isabela Latin : percussions

Je reprends mes papiers, je reprends mes affaires
Je reprends mon passé que je t’avais laissé et dont j’étais si fier
Je reprends ma quiétude, et puis mon innocence
Mes vieilles habitudes mes études mes vacances dans le Sud de la France

Je reprends ma jeunesse, et sa belle insouciance
Je reprends mes ivresses mes bonheurs mes tristesses et même mes silences
Je reprends mes chansons, ma musique et mon art
Je reprends l’abandon dans les mots et les sons des pianos des guitares

Je reprends mes papiers d’identité, mes pass’ports et mes visas
Tous ces bidules tous ces papiers qui m’ont fait avancer, et être moi, ici et là
Je reprends mes voyages, je reprends mon parcours
Mes partances mes mirages, mes errances mes détours, et mes histoires d’amour

Je reprends ma jeunesse, et sa belle insouciance
Je reprends mes ivresses mes bonheurs mes tristesses et même mes silences
Toutes ces villes adorées, Kinshasa Kampala
Montréal en été, Tashkent Dhaka Abuja, et bien-sûr Yogyakarta

Je reprends mes papiers d’identité, mes pass’ports et mes visas
Tous ces bidules tous ces papiers qui m’ont fait avancer, et être moi, ici et là
Je reprends mes voyages, je reprends mon parcours
Mes partances mes mirages, mes errances mes détours, et mes histoires d’amour

Je reprends tout cela et je m’en vais, et oui, rendez-moi tout ça, ha Madame il en reste un peu là, rendez-moi donc ça, je reprends tout, allez allez… Merci… Merci…

Je Reprends

La Petite Princesse Orientale (3'41)
Tashkent, Janvier 2024

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitares, oud, flûte, trompette, synthétiseur

La petite princesse orientale, un peu juive un peu gitane
Un peu bouddhiste un peu musulmane, regarde par la fenêtre du palais
Passer les chevaux de son père, qui reviennent du désert
Chargés d’encens, de soie, de myrrhe, ram’nés des confins de l’empire
Elle n’aime pas la guerre

La petite princesse solitaire, joue souvent de la musique
Sur sa cithare à corde unique, quelques variations mélodiques
Pour oublier qu’elle est cloitrée, une grande partie de la journée 
Sa dame de compagnie n’a pas de solution pour qu’elle soit
Heureuse d’être ainsi enfermée

A quoi ça sert d’être une princesse de Boukhara ou Samarkand
Pour rester pendant sa jeunesse coincée dans un coin de sa chambre ?
Pendant que son père pille et tue et ripaille avec ses soldats
Et qu’elle ne peut même pas aller étudier à la madrasa ?

La petite princesse adorable, rêve de comprendre l’astronomie
L’algèbre et la géométrie, d’avoir des livres dans un cartable
Mais la madrasa ne reçoit que des garçons et c’est comme ça   
Il n’y a pas de place pour les filles, même si toujours le soleil brille
Sur les routes de la soie

A quoi ça sert d’être une princesse de Boukhara ou Samarkand
Pour rester pendant sa jeunesse coincée dans un coin de sa chambre ?
Sans pouvoir monter à cheval ou à chameau si elle le veut
Sans avoir même une seule rivale et bien-sûr aucun amoureux ?

La Petite Princesse Orientale

Dix-Huit Ans, De San-Francisco À New-York (5'20)
Kampala - Tashkent, Avril 2022 - Janvier 2024

Dédiée à Isabelle Limon et à Laurent Suzanne

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse
Levi Sunset : batterie

Dans un premier temps, en bus Greyhound
De San-Diego à San-Francisco
On voulait continuer ainsi jusqu’à New-York
Mais à San-Francisco les billets d’bus coûtaient trop cher
Ce fut final’ment moins cher de se faire un joli cadeau  
Une Oldsmobile mille neuf cent soixante-douze
Pas d’papiers en règle ni de plaques à jour
Ach’tée 200 dollars à un touriste français qui en venait lui, de New-York
Rencontré dans notre petit hôtel archi crasseux archi miteux
Plutôt qu’en bus le voyage en voiture ça sera beaucoup mieux
18 ans de San-Francisco à New-York
La radio FM à fond, du super rock
18 ans avec Isabelle la vie était belle
On s’apprêtait à traverser un continent

La voiture était immense, elle dépassait toutes les autres, d’un bon mètre lorsqu’on se garait en épi
Elle avait d’la gueule cette Oldsmobile surtout pour deux jeunes arrivant d’Paris
Quand on ouvrait l’capot avant il montait tellement haut qu’on ne pouvait plus l’attraper
Fallait grimper d’ssus et puis sauter pour le refermer
L’Océan Pacifique dans l’rétroviseur à l’assaut des premières montagnes
La liberté en guise de carburant
Yosemite Park et la vallée d’la Mort, et après une longue nuit à rouler
C’est Las Vegas au Nevada qui nous attendait
18 ans de San-Francisco à New-York
La radio FM à fond, du super rock
18 ans avec Isabelle la vie était belle
On commençait à traverser un continent

A Las Vegas ça coûtait vingt dollars de s’marier
On s’était dit qu’on l’ferait si au casino on gagnait
Heureus’ment on avait plutôt perdu !
Un ami d’mon frère, Laurent, retrouvé sur place
Avait voulu se joindre à nous
C’est donc à trois qu’on avait continué notre traversée
L’Arizona le Grand Canyon, et l’Utah avec Bryce Canyon
Sur les traces de Butch Cassidy et Sundance Kid
Les déserts, les décors de western, et puis une fois à Durango
Le franchiss’ment des Montagnes Rocheuses du Colorado     
18 ans de San-Francisco à New-York
La radio FM à fond, du super rock
18 ans avec Isabelle la vie était belle
On s’amusait à traverser un continent

Après Denver le Nebraska, l’Iowa et l’Illinois
Tout droit et tout plat jusqu’à Chicago
A travers les champs de maïs, de l’Amérique conservatrice
Tout étonnée de nous voir passer dans cette vieille auto 
C’est après Chicago je crois oui j’me souviens en Indiana
Qu’on s’était fait arrêter par deux shérifs
Sans papier en règle ni plaque à jour, ils auraient dû nous enfermer
Mais coup de chance ils nous laissèrent continuer
18 ans de San-Francisco à New-York
La radio FM à fond, du super rock
18 ans avec Isabelle la vie était belle
On parvenait à traverser un continent

L’Ohio fut avalé, et la Pennsylvanie, le New-Jersey
Jusqu’ à New-York sans souci et sans panne
Et fous de joie nous arrivâmes au George Washington Bridge
Et à la fin de notre périple, à Manhattan
La voiture fut vite revendue, sans papiers bien-sûr à des Suisses inconnus
300 dollars, avec donc un p’tit profit
Des touristes comme nous qui voulaient aller
À San-Francisco en Californie
Et donc retraverser dans l’autre sens les Etats-Unis 
18 ans de San-Francisco à New-York
La radio FM à fond, du super rock
18 ans avec Isabelle la vie était belle
On avait réussi notre pari archi délirant   

Des voyages j’en ai fait depuis, j’y ai même consacré toute ma vie 
Mais celui-ci restera comme le plus beau
Le plus fou le plus insensé, un hymne à la jeunesse à la liberté
Merci la vie de m’avoir fait un tel cadeau 
18 ans de San-Francisco à New-York
La radio FM à fond, du super rock
18 ans avec Isabelle la vie était belle
On avait fait la traversée d’un continent
18 ans de San-Francisco à New-York
La radio FM à fond, du super rock
18 ans avec Isabelle la vie était belle
On avait fait la traversée d’un continent  x2

Dix-Huit Ans, De San-Francisco À New-York

Kemiri (3'07)
Tashkent, Janvier 2024

Dédiée à Puji et Valentin

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitares, cordes, synthétiseur

Jamais je n’écrirai une chanson aussi belle, que ces deux maisonnettes bâties au fil du temps
Conçues comme il me plait et auxquelles je m’attelle, à en perdre la tête depuis déjà 20 ans
J’y ai mis mon savoir et mon sens du détail, pendant toutes ces années, et, petit à petit
Sans s’en apercevoir, à force de travail, nous nous sommes retrouvés avec un paradis

Deux petites structures absolument charmantes, en vieux bois et en pierre, aux douces proportions
Un nid pour le futur, une beauté désarmante, et je suis vraiment fier de ma composition
Une harmonie classique, qui s’inscrit dans l’espace, pour une fois agencée juste comme il le faut
Pas une note de musique, la mélodie se passe, de parole à chanter, n’a pas besoin de mot

Jamais je n’écrirai une chanson aussi belle, que ces deux maisonnettes bâties au fil du temps
Conçues comme il me plait et auxquelles je m’attelle, à en perdre la tête depuis déjà 20 ans
J’y ai mis mon argent, toute mon énergie, et ça vaut largement le plus beau des poèmes                                                                                                                                                      Grâce à ça maintenant Valentin et Puji, possèdent - et pour longtemps – une résidence qu’ils aiment

Jamais je n’écrirai une chanson aussi belle que ces deux bungalows ouverts à tous les vents
Dans le plus grand respect des lignes parallèles à la rivière dont l’eau nous arrive du volcan
Si vous voulez les voir, venir nous y trouver, nous sommes installés à, l’entrée de Kemiri
Et aimons recevoir, vous nourrir, vous gâter, près de Yogyakarta, au pied du Merapi 
          
Jamais je n’écrirai une chanson aussi belle, que ces deux maisonnettes bâties au fil du temps
Conçues comme il me plait et auxquelles je m’attelle, à en perdre la tête depuis déjà 20 ans
J’y ai mis mon savoir et mon sens du détail, pendant toutes ces années, et, petit à petit
Sans s’en apercevoir, à force de travail, nous avons contemplé l’œuvre de ma vie

Kemiri

Oh Le Chat (2'40)
Tashkent, Janvier 2024

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse
Austin Ridge : batterie

Tu ne me dis pas vraiment ce que tu penses
Tu gardes pour toi tes sentiments en silence
Tout ce que tu pourrais ressentir, que ce soit le meilleur ou bien le pire
Que ça ait ou non de l’importance
                                           
Tu ronronnes doucement en plissant les yeux
Me dévisage comme si on était amoureux
Mais tu me laisses deviner tes idées, tes manières de voir les choses sans les exprimer
Et ton regard reste mystérieux

Oh le chat, oh le chat, roulé en boule et puis collé à mon estomac
Oh le chat, oh le chat, tu ne te révèles pas

Oh le chat, oh le chat, je connais des personnes qui font la même chose que toi
Oh le chat, oh le chat, tu ne te révèles pas

En fait je n’ai jamais eu de chat à moi
J'écris cette petite chanson en pensant à toi
Qui reste paisiblement dans ton coin, qui ne parle pas, qui ne montre rien
Ni le bonheur, ni le désarroi

Oh le chat, oh le chat, je connais des personnes qui font la même chose que toi
Oh le chat, oh le chat, tu ne te révèles pas
Oh le chat, oh le chat, roulé en boule et puis collé à mon estomac                    
Oh le chat, oh le chat, tu ne te révèles pas

Oh Le Chat

Qui Va À Khiva (1'52)
Tashkent, Février 2024

Dédiée à Liza Finelli

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitares, basse, vendeur d'esclave
Liza Finelli : acheteuse d'esclave

Qui va à Khiva verra Itchan Qala
La fière citadelle à deux pas du désert
Kyzyl Kum où jadis, se tenait tous les jours
Le marché aux esclaves de la route de la soie

Qui va à Khiva verra Itchan Qala
Le minaret Khoja et la mosquée Juma
Des beautés sans pareil au milieu des remparts
De la plus noble perle de la route de la soie

Qui va à Khiva verra Itchan Qala
Les autres citadelles, la belle Ayaz Qala
L’oasis de Khorezm depuis la nuit des temps
Accueillant les brigands de la route de la soie

Qui va à Khiva verra Itchan Qala
Les luxueuses madrasas et le palais du Roi
De Sayid Abdullah, dernier Khan de Khiva
Et du Khwarezmia, sur la route de la soie

Qui va à Khiva n’en croira pas ses yeux
Tellement tout est beau, magnifique et somptueux
Située sur la rive gauche du fleuve Amu Darya
La ville apothéose de la route de la soie
La ville apothéose de la route de la soie

Qui Va À Khiva

Soixante Ans, De Tashkent À Kabul (2'25)
Tashkent, Février 2024

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitare

Je n’crois pas qu’il y ait sur terre deux pays se touchant aussi différents
D’un côté la vie, de l’autre la misère, rien à voir entre l’Ouzbékistan et l’Afghanistan
Je vais du premier au deuxième en petit avion, survolant des montagnes hostiles et froides
En r’gardant par le hublot je pense à cette opposition, entre un pays normal et un pays malade

Je n’crois pas qu’il y ait au monde deux gentes féminines aussi dissemblables
D’un côté des femmes un peu russes, brunes ou blondes, épanouies, heureuses, adorables
De l’autre la folie talibane, les femmes supprimées des villages et des villes
C’est à peine si l’on en voit une, et encore dans son habit bleu, sa prison de textile
Soixante ans, de Tashkent à Kabul, le contraste le plus total
A en donner la chair de poule, tell’ment c’est fou, tell’ment c’est brutal

A chaque fois je repère la frontière, marquée par le cours d’eau Amu Darya
Le Pont de l’Amitié à l’Est de Termez, que j’avais déjà, à pied, traversé deux fois
Ce pont que l’Armée Rouge emprunta, lors de sa débandade en 1989
Et son retrait d’Afghanistan, pour rentrer chez elle et franchir à nouveau le fleuve
Soixante ans, de Tashkent à Kabul, qu’est-c’que je fais dans cet avion
A me déplacer au-dessus des foules, à me poser toutes ces questions ?

Il n’y a pas sur cette planète, deux territoires aussi distincts
Et cette divergence me monte à la tête, à vrai dire je ne comprends pas bien
Comment, à quelques centaines de kilomètres près, les choses peuvent être aussi inégales
Je laisse derrière moi le beau et la bonté, et devant moi m’attendent les forces du Mal
Soixante ans, de Tashkent à Kabul, quelle étrange vie quand même
Passionnante à en perdre la boule, déconcertante à l’extrême

Je n’crois pas qu’il y ait sur terre deux pays se touchant aussi différents
D’un côté la vie, de l’autre la misère, rien à voir entre l’Ouzbékistan et l’Afghanistan
Je vais du premier au deuxième en petit avion, survolant des montagnes hostiles et froides
En r’gardant par le hublot je pense à cette opposition, entre un pays normal et un pays malade
Soixante ans, de Tashkent à Kabul, le contraste le plus total
A en donner la chair de poule, tell’ment c’est fou, tell’ment c’est brutal
Soixante ans, de Tashkent à Kabul, le contraste le plus total
A en donner la chair de poule, tell’ment c’est fou, tell’ment c’est brutal

Soixante Ans, De Tashkent À Kabul

Je Ne Suis Plus Avec Vous (4'43)
Tashkent, Février 2024

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, trompette
Isabela Latin : percussions

Je ne suis plus avec vous, vous ne vous en rendez pas compte ?
Je ne vous écoute plus du tout, ni ce que vos amis racontent
Le bla-bla-bla humanitaire, le discours institutionnel
Et tous les malheurs de la Terre, voire même de l’enfer ou du ciel, j’ai donné

Je ne suis plus avec vous, votre arrogance et vos névroses
Votre manière si propre à vous, et sans nuance de voir les choses
De croire que tout le monde vous aime, vous écoute avec attention
Et bien-sûr respecte votre emblème, ça je n’en ai pas l’impression, excusez

Je ne suis plus avec vous, ni sur le fond ni sur la forme
J’en deviens même contre vous, il vaut mieux que je vous informe
Et que je dise la vérité, car j’ai perdu toute mon envie
Mon enthousiasme et ma fierté, noyés sous la bureaucratie, les mesquin’ries

Je ne suis plus avec vous, je suis parti en voyage
Pris ma décision tout d’un coup, j’ai préféré tourner la page
Quitter les courbettes nécessaires à faire pour être respecté
L’impolitesse élémentaire, et les règles de stupidité, quel bonheur !

Je ne suis plus avec vous, je suis monté dans un bateau
Qui m’attendait tout au bout, de la plage où y’a des oiseaux
On a filé vers l’horizon, sans rien demander à personne
Et puis chanté cette chanson, la liberté maint’nant résonne, dans mon cœur

Je Ne Suis Plus Avec Vous

The Unknown Bird

(3'55, adaptation of Fakir Lalon Shah song ("Khachar Vitor Ochin Pakhi Kemne Ashe Jay"), music Vincent Meyer)
Dhaka, Bangladesh, December 2015
Back-up vocals: Humayra Jahan, Sri Puji Winari, Enza Romano, Julia Zhavoronkova, Fabrizio Fleri

How does the Unknown Bird go into the cage
And then fly out again? Could I but seize it?
I would put the fetters of my heart around its feet
             
The cage has eight rooms, and nine closed doors
From time to time fire flares out
Above, there is the main room, the mirror chamber

Ô my heart, you are set on the affairs of the cage
Yet the cage was made by you
And the cage may fall apart any day
As it was made with green bamboo

Lalon says: “the Bird may work his way out and fly off somewhere”
Lalon says: “for sure the Unknown Bird behaves in this manner”                                            
Lalon asks: “if he flies away, for which forest would he leave his cage?"
Lalon asks: “if he flies away?” Lalon asks: “if he leaves the cage?”
Lalon says: “the Unknown Bird will find his way” oh oh oh Lalon asks, Lalon says

How does the Unknown Bird go into the cage
And then fly out again? Could I but seize it?
I would put the fetters of my heart around its feet
I would put the fetters of my heart around its feet

Khachar vitor ochin, pakhi kemne ashe jay
Khachar vitor ochin, pakhi kemne ashe jay

I would put the fetters of my heart around its feet
I would put the fetters of my heart around its feet

The Unknown Bird (Khachar Vitor Ochin Pakhi)

Au Dessus Du Fleuve Congo (3'41)
Octobre 2017

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitare, arrangements
Sri Puji Winarti : choeurs
Toussaint Kimbembi : basse

J’aime regarder le soleil se lever, de l’appartement où nous sommes logés
Devant nous de l’autre côté du fleuve, Brazzaville a chaud, il faudrait qu’il pleuve 
J’aime regarder le soleil se lever, les oiseaux se mettre à batifoler
A étirer leurs ailes et puis à s’envoler, un peu, juste comme ça, pour se réveiller

Et dans un nouveau ciel, le matin faire peau neuve
Offrir une kyrielle de couleur sur le fleuve
Ce monument vivant, filant vers l’Atlantique
Ce monstre impressionnant, géant de l’Afrique
La vie chante tout autour, symbolisée par ces oiseaux
Qui saluent le nouveau jour en allant faire un tour sur l’eau 
Au-dessus du fleuve Congo

J’aime regarder le soleil se lever, de l’appartement où nous sommes logés
Devant nous de l’autre côté du fleuve, Brazzaville a chaud, il faudrait qu’il pleuve 
J’aime regarder le soleil se lever, les oiseaux se mettre à batifoler
On a d’la chance je sais, on est privilégiés d’être logés comme ça, ici à Kinshasa

Et dans un nouveau ciel, le matin fait peau neuve
Offre une kyrielle de couleur sur le fleuve
Ce monument cette œuvre, majeure, emblématique
Ce monstre sacré, seigneur de l’Afrique
La vie reprend son cours, symbolisée par ces oiseaux
Qui saluent le nouveau jour en allant faire un tour sur l’eau
Au-dessus du fleuve Congo
La vie reprend son cours, symbolisée par ces oiseaux
Qui saluent le nouveau jour en allant faire un tour sur l’eau 
Au-dessus du fleuve Congo, au-dessus du fleuve Congo 
Au-dessus du fleuve Congo, au-dessus du fleuve Congo

On Est Ensemble Papa !

Au Dessus du Fleuve Congo

Au Dessus Du Fleuve Congo

Si J'Avais (Au Bord Du Fleuve)(4'58)
Juin 2017
Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitare, arrangements
Toussaint Kimbembi : basse

Si j’avais un peu de temps, un peu d’argent, pour aller m’amuser
Je pourrais aller en ville, voir cette ville dont on m’a tant parlé
Si j'avais de quoi me payer, le bateau
Prendre un billet pour remonter le fleuve
Aller voir de mes propres yeux, la richesse la foule 
Et toutes les maisons neuves

Si J’avais un bel habit mon bel ami un joli costume
Un chapeau pour m’abriter, et décoré d’une longue plume                                              
Si j’avais de quoi me payer de vrais souliers à mes pieds
De beaux souliers qui brillent
Et marcher, dans les rues qu’on m’a dit
Y flâner et puis y regarder les filles
                                     
Si j’avais dans ma besace un peu d’audace pour aller vers le port               
Je pourrais, je pourrais alors faire de ma vie ce qu’il me plaît 
Plutôt que d’en subir le sort, plutôt que d’attendre la mort
                            
Si j’avais dans ma besace un peu d’audace pour aller vers le port    
Je pourrais, je pourrais alors faire de ma vie ce qu’il me plaît 
Plutôt que d’en subir le sort, plutôt que d’attendre la mort

Si J'Avais (Au Bord Du Fleuve)

On Est Ensemble Papa ! (3'50)
Décembre 2017

Vincent Meyer : musique et paroles, voix, guitare acoustique, claviers, arrangements
Miryador Lute : paroles en Lingala, deuxième voix, choeurs
Jeanne Lokomo : xylophone, choeurs
Toussaint Kimbembi : basse, choeurs
Shak Shakito : guitare électrique "congolaise", choeurs
Puji Winarti, Nana Nsimba Talamaku : choeurs
Isabela Latin : percussions

Un autre pays, un autre continent, tout est ici complèt’ment différent
Les odeurs du ciel sous l’équateur, les couleurs du soleil de cinq à six heures 
Et la musique, surtout la rythmique, pas toujours facile à comprendre

Une nouvelle ville, un nouveau décor, tout autour de moi, ce que je vois, j’adore
Et le plus important j’y ai de nouveaux amis, ça n’a pas pris longtemps pour s’en faire ici 
Mais la musique, les rythmes exotiques, tell’ment difficile à apprendre
Ca fait rien, comme on dit 
« Qui ne se ressemble pas s’assemble », on est ensemble Papa, on est ensemble        

J’adore cette expression alors j’en fais une chanson
Vous me connaissez bien j’vais pas rater l’occasion
De chanter le pays où je vis maintenant
Et ce que j’ai appris comme jolie formule récemment 
Mais la musique, ah mon Dieu la musique, superbe mais si dure à apprendre
C’est pas grave, comme on dit 
« Qui ne se ressemble pas s’assemble », on est ensemble Papa, on est ensemble        
« Qui ne se ressemble pas s’assemble » tout l’monde me dit 
Qu’on est ensemble Papa on est ensemble       

Kinshasa merci, merci pour tout ça, merci pour tout ça

« Qui ne se ressemble pas s’assemble », on est ensemble Papa, on est ensemble        
« Qui ne se ressemble pas s’assemble », on est ensemble Papa on est ensemble        
« Qui ne se ressemble pas s’assemble » tout l’monde me dit 
Qu’on est ensemble Papa on est ensemble

Hommage À Roland Dyens Et Jean-Luc Ceddaha(6'57)
Décembre 2017

Vincent Meyer : paroles et musique; voix, guitares, claviers, arrangements
Isabela Latin : percussions

Quand j’avais vingt ans, que je travaillais mon instrument
J’avais rencontré un professeur pour m’enseigner                         
La guitare, me faire progresser

Je ne savais pas, je ne savais pas à ce moment-là 
A quel point j’étais bien tombé, j’avais eu de la chance              
D’avoir rencontré un géant

Roland je t’entends encore me dire, que la guitare vit et respire
Quand on la… respecte comme il faut
Que l’on est tendre et attentionné, et que l’on a bien travaillé
Ses études, ses gammes, ses morceaux 
 
Il y’avait Jean-Luc, ton ami Jean-Luc et ses congas
Vous jouiez ensemble, sur la scène vous étiez superbes
Inspirés, par les rythmes envoutés

Roland je t’entends encore me dire, que la guitare vit et respire
Quand on la… cajole comme il faut
Quand on est gentil, attentionné, et que l’on a bien travaillé
Ses études, ses gammes, ses morceaux 
Ses gammes ses morceaux, ses gammes ses morceaux

Roland et Jean-Luc mes deux amis de cette époque
Je pense à vous aujourd’hui et je vous salue
Roland et Jean-Luc mes deux copains au paradis
Des musiciens encore une fois je vous salue 
    
Dans chacune de vos notes
On entendait le bonheur, l’amour de la vie qui rayonnaient
Vous y mettiez tout le cœur, et l’âme pour que votre musique
Nous charme, nous emporte, nous désarme

Roland je t’entends encore me dire, que la guitare vit et respire
Quand on la… caresse comme il faut                         
Qu’on l’aime comme une maîtresse vénérée
Et que l’on a bien travaillé ses études, ses gammes, ses morceaux

Roland et Jean-Luc mes deux amis de cette époque
Je pense à vous aujourd’hui et je vous salue
Roland et Jean-Luc mes deux copains au paradis
Des musiciens encore une fois je vous salue 
                  
Quand j’avais vingt ans… j’avais rencontré… je ne savais pas… j’avais de la chance… il y’avait Jean-Luc… vous jouiez ensemble…   vous étiez superbes… par les rythmes envoutés…

Hommage à Roland Dyens et Jean-Luc Ceddaha

Hommage À Roland Dyens Et Jean-Luc Ceddaha

Je Suis Ton Miroir (2'40)
Janvier 2018        Pour Pierre Klein (chanson écrite en Novembre 2014)

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitares, arrangements
Jeanne Lokomo : xylophone
Miryador Lute, Nana Nsimba Talamaku : choeurs
Toussaint Kimbembi : basse
Isabela Latin : percussions 

Je suis ton miroir ma chérie, je suis le reflet de ta vie
Je suis ton miroir ma chérie, que tu sois vilaine ou jolie    
Que tu sois vilaine ou jolie, viens donc te voir si t’as envie
Et si je n’ai aucun avis, par contre tu sais je réfléchis

Je suis ton miroir mon amour, je ne te raconte pas d’histoire
Je suis ton miroir tous les jours, depuis toujours matin et soir
Quelque soient ton nom et ton âge, en accord avec ton image
Même si tu joues un personnage, je suis ton corps et ton visage

Tu me regardes dans les yeux, alors on bavarde tous les deux
Tu me regardes droit dans les yeux, je te réponds ce que je peux
Et peu à peu tu m’interroges, tu veux que je fasse ton éloge
Pourtant je te l’ai déjà dit, je ne donne jamais mon avis

Dans la société du paraître, de la sur-médiatisation
Je prends mon pied à dire « peut-être
Peut-être t’es belle, peut-être que non »
Je n’suis qu’une vitre argentée, silencieuse et introvertie
Fais-toi ta propre vérité, moi j’essaie juste d’être poli

Je suis ton miroir ma chérie, je suis le reflet de ta vie
Je suis ton miroir ma chérie, que tu sois vilaine ou jolie
Que tu sois vilaine ou jolie, viens donc me voir si t’as envie
Et si tu n’en as pas envie, ben va donc te prendre un selfie
Va donc te prendre un selfie, va donc te prendre un selfie

Je Suis Ton Miroir

La Chorale Ne Bouge Pas (5'40)
Février/Mars 2018

Vincent Meyer : musique, guitare, voix, arrangements
Chorale "La Persévérance", Lisala, Province de la Mongala, RDC, enregistrement 15.02.2018

Il y a des endroits où le temps s'écoule différemment, autrement

Des endroits à part, où les heures et minutes semblent flotter dans les airs

La chorale ne bouge pas, la chorale ne s'en va pas
La chorale ne bouge pas, la chorale est toujours là 

La chorale ne bouge pas, la chorale ne s'en va pas
La chorale ne bouge pas, la chorale est toujours là

Il y a des endroits où les gens n'ont pas le choix, alors le chant a une importance plus significative qu'ailleurs

La chorale ne bouge pas, la chorale ne s'en va pas

La chorale ne bouge pas, la chorale ne s'en va pas
La chorale ne bouge pas, la chorale est toujours là

La chorale ne bouge pas, la chorale ne s'en va pas
La chorale ne bouge pas, la chorale est toujours là

La chorale ne bouge pas, la chorale ne s'en va pas
La chorale ne bouge pas, la chorale est toujours là
La chorale ne bouge pas, la chorale est toujours là

La Chorale Ne Bouge Pas

Un Mundele Dans La Gombe (4'11)
Avril / Juillet 2018

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitare, arrangements
Miryador Lute : paroles en Lingala, deuxième voix, choeurs
Puji Winarti : choeurs
Toussaint Kimbembi : basse
Naboth Wasala : keyboards

Vincent, Puji... Toyemba eee

Mon téléphone fait bip-bip, un WhatsApp, c’est Miryador qui m’invite à chanter
Je lis « Papa viens vite, rejoins-moi avec Puji, prépare deux trois de tes hits à jouer
On Est Ensemble Papa, ou Sa Re Ga Ma Pa, viens chanter »

Esalaka nga bien, koyemba elongo na bino
Puji ee, Vincent ee, toyamba tobina oo oo

On Est Ensemble Papa, ou Sa Re Ga Ma Pa, les amis vont t’accompagner
Rejoins-moi sur scène, ça en vaut la peine, viens te montrer

On saute dans la voiture, et puis on démarre, on part à l’aventure sur le boul’vard 
La guitare dans sa boite, et quelques percussions, direction le spectacle, les chansons 
On Est Ensemble Papa, ou Sa Re Ga Ma Pa, tout ce qu’on a de plus rythmé
Faut que ça bouge, un mundele dans la Gombe

Na lisanga, na bokasi, na boyokani
Pe to koyemba elongo, pe to kobina elongo
To bina, to yemba, escalada nga, mua dikidiki 

Dans la Gombe    Un mundele    dans la Gombe    Un mundele    dans la Gombe  

On Est Ensemble Papa, ou Sa Re Ga Ma Pa, tout ce qu’on a de plus rythmé
Faut que ça bouge, un mundele dans la Gombe
Un mundele    dans la Gombe    Un mundele    dans la Gombe  

Solo keyboard     
  
Dans la Gombe   Un mundele    dans la Gombe 

On Est Ensemble Papa, ou Sa Re Ga Ma Pa, tout ce qu’on a de plus rythmé 
Faut que ça bouge, un mundele dans la Gombe
Un mundele    dans la Gombe    Un mundele    dans la Gombe

Un Mundele Dans La Gombe

Sa Re Ga Ma Pa (4’02)
Vincent Meyer - 2012
  
Sa re ga ma pa, sa  ni  dha pa  dha ma  pa ga, re ga sa  dha ni, pa dha pa  ma pa  ga sa         x 2
Sa re ga ma pa, sa re ga ma pa, sa  ni  dha pa  dha ma  pa ga, sa ni dha  pa ma  ga sa, sa ni dha  pa ma  ga sa

Sa re ga ma pa, je t’écris mon amour, d’un pays où je suis depuis dix jours
Sa re ga ma pa, après la route le temple, je fais une pause, je m'y repose, j’écoute et je contemple
Sa re ga ma pa, la beauté orientale, les femmes et leurs colliers de fleurs, la jolie carte postale, la nuit
Sa re ga ma pa, clignotent les lampions, les musiciens,chantent en refrain les notes et leur nom

Sa re ga ma pa, sa  ni  dha pa  dha ma  pa ga, re ga sa  dha ni, pa dha pa  ma pa  ga sa         x 2
Sa re ga ma pa, sa re ga ma pa, sa  ni  dha pa  dha ma  pa ga, sa ni dha  pa ma  ga sa, sa ni dha  pa ma  ga sa

Sa re ga ma pa, tu verras mon amour, cet endroit quand tu viendras à ton tour
Sa re ga ma pa, dans ce temple qui envoute, fumées d’encens, prêtres dansants, je contemple et j’écoute
Sa re ga ma pa, quand les joueurs de sitars, de tablas, de vinas, d’harmoniums et de guitares, en Inde
Sa re ga ma pa, se mettent à chantonner, ni dha ma sa, ni dha ma sa, les notes enchantées
De l’Inde, de l’Inde, ni dha ma sa, ni dha ma sa, les notes enchantées    x 2
De l’Inde, de l’Inde, ni dha ma sa, ni dha ma sa, les notes de l’Inde

Sa re ga ma pa, sa  ni  dha pa  dha ma  pa ga, re ga sa  dha ni, pa dha pa  ma pa  ga sa         x 2
Sa re ga ma pa, sa re ga ma pa, sa  ni  dha pa  dha ma  pa ga, sa ni dha  pa ma  ga sa, sa ni dha  pa ma  ga sa

Sa Re Ga Ma Pa

Pirouette Cacahuète Blues (3’54)
Traditionnel - 2012

Au numéro trois de la rue Saint-Nicolas, la maison est en carton, l'escalier est en papier, le locataire en fil de fer, le propriétaire en pomme de terre

Il était un petit homme, Pirouette, Cacahuète, il était un petit homme, qui avait une drôle de maison (x 2)

Sa maison est en carton, Pirouette, Cacahuète, sa maison est en carton, les escaliers sont en papier (x 2)

Si vous voulez y monter, Pirouette, Cacahuète, si vous voulez y monter, vous vous casserez le bout du nez (x 2)

Bon, jusqu'à là l’histoire est assez simple, on vous prévient à l’avance, on vous dit « la maison est en carton les escaliers sont en papier si vous voulez y monter vous vous casserez le bout du nez », mais, évidemment, y’en a toujours qui font n’importe quoi, qui n’écoutent pas c’qu’on leur dit, hein, on ne peut pas empêcher les imbéciles de se conduire comme des imbéciles ! Alors voilà, l’histoire continue avec un imbécile dans le premier rôle

Le facteur (c’est lui l’imbécile) y est monté, Pirouette, Cacahuète
Le facteur y est monté, il s'est cassé le bout du nez (x 2) (c'est bien fait pour lui)

On lui a raccommodé, Pirouette, Cacahuète, on lui a raccommodé, avec du joli fil doré (x 2)

Ensuite qu’est-ce qui s’passe ? Ha oui, le fil se casse, Pirouette Cacahouète, puis il s'envole, pas le fil, enfin, je veux dire le bout du nez, le bout du nez s'envole, arrive l’avion à réaction, Pirouette Cacahouète, l’avion à réaction qui rattrape le bout du nez, ce qui est quand même assez phénoménal vu qu’à l’époque de cette chanson les avions volaient plutôt grâce à des hélices, mais enfin, là n’est pas le propos, je m’éloigne, reprenons où j’en étais…

Mais le fil, il s'est cassé (non c'est vrai c'est important d'avoir toutes les paroles), Pirouette, Cacahuète 
Mais le fil, il s'est cassé, le bout du nez s'est envolé (x 2) 

Un avion à réaction (le voilà, le fameux) Pirouette, Cacahuète, un avion à réaction, a rattrapé le bout du nez (x 2)

Hop ! Il l'a eu, du premier coup, vous avez vu ? Un as, ce pilote ! Bien plus futé que l'imbécile de facteur de tout à l'heure ! C'est pas le facteur qui aurait réussi à faire une telle manœuvre, un piqué plané retourné serré sur l'aile gauche, chute de deux mille pieds d'altitude pour récupérer le bout du nez, le bras tendu hors du hublot, un exploit ! Mais bon, là n'est pas l'important, l'important c'est que

Mon histoire est terminée, Pirouette, Cacahouète
Mon histoire est terminée, Mesdames, Messieurs, applaudissez (x 3)

Pirouette Cacahuète Blues

Non Mais Parce Que Moi Je (2'48)
Mai / Juillet 2019

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, guitare, basse, choeurs, arrangements
Pietro Tilli : Steinway grand piano
Riana Nkene, Puji Winarti : choeurs
Austin Roots : batterie

Je voudrais dire ceci, je voudrais dire cela
Mais il me faut l’avouer je n’y arrive pas
C’est ainsi, c’est comme ça, non mais parc’que moi je

Je balbutie ma phrase, je ne trouve pas mes mots
Pour exprimer ce que j’ai dans le ciboulot
Parce que, parce que, non mais parc’que moi je 

Il faudrait, regardez-moi Messieurs    
Je le sais, écoutez-moi Messieurs
Il faudrait que je dise que
S’il vous plait, c’est sérieux, non mais parc’que moi je  

Solo 

Il faudrait, regardez-moi Messieurs    
Je le sais, écoutez-moi Messieurs
Il faudrait que je dise que
S’il vous plait, c’est sérieux, non mais parc’que moi je  

Je balbutie ma phrase, je ne trouve pas mes mots
Mais ce n’est pas bien grave, c’est même plutôt rigolo
Parce que, parce que, non mais parc’que moi je

Solo 

Il faudrait, regardez-moi Messieurs    
Je le sais, écoutez-moi Messieurs
Il faudrait que je dise que
S’il vous plait, c’est sérieux, non mais parc’que moi je  

Il faudrait, regardez-moi Messieurs    
Je le sais, écoutez-moi Messieurs
Il faudrait que je dise que
S’il vous plait, c’est sérieux, non mais parc’que moi je

Non Mais Parc'Que Moi Je

Make Me Picture Make Me Photo (3'49)
Pour Puji
Octobre 2020

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, xylophone, arrangements
Puji Winarti, Esther Bahati : choeurs
Isabela Latin, Leah Tech : percussions

T’as été en Bretagne, vu la Manche à l’île de Batz
Ou était-ce déjà l’Atlantique, un des deux au choix en tout cas
T’es passé ensuite en Belgique, vu la mer du Nord à Ostende
Flâné sur les canaux de Bruges, un joli bout de Flandre
Make me picture, make me photo, or even better make me video

T’as visité Marseille, vu la Méditerranée
Bleu azur, une merveille, ses calanques et ses voiliers
Puis t’es allé dans les Alpes, pris plein de remontées mécaniques
Val d’Isère, Megève, et à l’aiguille du Midi, le plus fou des téléphériques       
Make me picture, make me photo, or even better make me video
Make me picture, make me photo, or even better make me a music video

T’as dansé dans un pré devant des vaches savoyardes, la salsa dans un télécabine
Ou face à la mer, dans les rochers ou dans le sable
Sur des musiques bien-sûr d’Amérique latine
Sur un voilier, dans le port de Cherbourg, ou dans la campagne de Provence
Une vidéo, quasiment une fois par jour, se filmer à danser partout, partout en France        
Make me picture, make me photo, or even better make me video

T’as vu l’château d’Versailles, et puis la Tour Eiffel
La rocaille de Rocamadour et le Mont Saint-Michel
Tu t’es baigné au pont du Gard et dans des lacs au Cantal
A Saint-Malo vu les remparts, mangé des huitres à Cancale         
Make me picture, make me photo, or even better make me video     
Make me picture, make me photo, or even better make me video      
Make me picture, make me photo, or even better make me video       
Make me picture, make me photo, or even better make me a dancing video
Or even better make me a dancing video

Make Me Picture Make Me Photo

Marabout Jazz (2'17)
Novembre 2020

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitare, grand piano Steinway, basse, arrangements sax et cordes
Tyrell Brush : batterie

J’ai bien vu que mon sandwich t’intéressait, et les frites autour, vieux filou
Que c’était pour lui que tu te rapprochais, en faisant semblant que pas du tout
Tu croyais que je n’avais pas remarqué, ton numéro de petit voyou
De vieille cigogne dégénérée, enfoiré de marabout

Ou bien que ton habit, plumage couleur smoking, te rendrait d’un coup respectable
Assez, en tout cas, pour qu’on te laisse passer et t’installer, brigand, à ma table 
Tu pensais sans doute qu’avec ton allure, de grand seigneur que rien n’inquiète
Tu pourrais sans aucun doute, sale ordure, venir piquer dans mon assiette, oh

Tu aurais pu me charmer avec ton look de rock star aristocrate dégingandé
Avec ta dégaine décalquée, ta tronche de vieux bachibouzouk
Comme auraient pu si bien le dire Haddock et Hergé
Si je n’avais pas su ta déplorable habitude d’aller souvent plonger ton cou
Dans les entrailles, la « pourritude » (oui, la « pourritude » !), charognard de marabout

Inutile de t’avancer plus que ça vers moi, je t’ai à l’œil espèce de fripouille
Va plutôt fouiller les poubelles qu’on voit là-bas et t’avaler en passant une ou deux grenouilles
Mais mon sandwich et mes frites pas question, que tu en aies le moindre bout, oh non !
Je suis sur mes gardes, fais bien attention, mon salaud de marabout

Marabout Jazz

Les Jeunes De 20 Ans Ont Raison Par Définition (Reviens Papy) (4'17)
Kampala, Janvier 2021

Vincent Meyer : paroles et musique, voix, choeurs, guitares, basse, arrangements divers
Magnus Bigroo : percussions, boite à rythmes

Oh ! Tu peux mettre moins fort, on s’entend plus là ! Met moins fort, on s’entend plus dans cette maison ! Non mais attend, c’est du n’importe quoi, toute la journée boum boum boum boum, vraiment une musique de sauvage ce truc-là !

Ma musique de sauvage elle te dit merde !
Elle s’en fout que tu enrages ou que tu te perdes
Dans des considérations à la con, de vieux crouton
Moi j’aime ma beat music, ma techno, mon son
C’est tout le pulse de ma génération
Les jeunes de 20 ans ont raison par définition, écoute-bien c’que j’ai à t’dire, les jeunes de 20 ans ont raison par définition, les jeunes de 20 ans ont raison par définition

Ouais ben faut pas exagérer quand même hein, « t’as raison par définition, les jeunes de 20 ans », ouais mais nous tu vois mon p’tit gars, à notre époque on avait du rock, et le rock c’était aut’ chose, on avait des guitar-hero, on avait Hendrix, Clapton, Gilmour, Keith Richards ! Tu vois, écoute-ça mon p’tit gars, comment ça sonnait, hein, c’tait pas ton boum boum boum boum, hein ! Y’avait de l’harmonie, et puis surtout, ça représentait la politique, toute une époque, l’après-guerre, on y croyait, le soleil, « let the sun shine in ! », l’amour fraternel, « let the sun shine in ! », la musique qui allait tout révolutionner. Hein, c’est pas comme maintenant là, internet, vous êtes tous sur les réseaux sociaux à écouter du boum boum boum, y’a plus rien, plus d’Woodstock, tu vois. Woodstock, à notre époque, c’est remplacé par des foules de gars d’extrême-droite qui attaquent le Capitole des Etats-Unis, ha ! « Peace and love ! » Vous avez pas vraiment progressé. Alors écoute ton boum boum boum « Peace and love ! »

Ca y est, t’as fini ta crise mon Papy ?
Ta séquence émotion nostalgie ?
Reviens sur terre, on est en 2021, y’a plus de rock, y’a plus de guitar-hero, y’a plus d’Woodstock, y’a plus d’« Be bop a Lula she’s my baby !», d’«I can’t get no satisfaction !», plus de «Sergeant Peppers Lonely Heart Club Band» («I read the news today oh boy», y’a plus de «Rock around the clock tonight !», y’a plus de “We don’t need no education (another brick in the wall)”, reviens Papy, reviens Papy     ad lib…

Les jeunes de 20 ans ont raison par definition  x 6

Les Jeunes De 20 Ans Ont Raison Par Définition (Reviens Papy)

Chansons d'amour ou de voyages, d'Indonésie, de Papouasie-Nouvelle Guinée ou du Québec, d'Afghanistan, d'Ouzbékistan, du Bangladesh ou du Congo, du Nigeria, d'Ouganda ou même de France, chansons d'amitié, chansons pour me souvenir ou me balader, chansons parce que je ne sais pas faire autrement et que finalement c'est ainsi que ma vie passe, dans cet espace parallèle fait de textes mis en harmonies et en rythmes, et enrobés de textures sonores...
Vive la vie en chansons ! Bonne écoute.
Si vous voulez communiquer avec moi : vincentmeyer64@gmail.com

Meyer Vincent

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