Bon, je le dis tranquillement, mais.... On s'est chiés dessus !!!! 0_0
Ctrl+z, CTRL+Z X-|

Merci à Marie d'être venu poser avec moi son doigt sur cette page qui brûle.

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Clic, un click, et tout s'emballe.
Click, un click, et c'est la vague finale.

Une pluie, peut-être, de tête nucléaire et d'obus.
Un vent, peut-être, de gaz qui tue.
De faim, peut-être, rien ne poussera jamais plus.
De malchance, peut-être, Une ogive perdue.

Pour notre sécurité, on n'a rien trouvé de mieux que de faire Des armes.
Mais on a oublié, que les méchants savent tirer.
Quels cons.

Le doigt posé sur la détente,
A chaque conflit à chaque rancune.
Braqué sur 8 milliards de tempes.
Dès qu'un homme n'aime pas la formule.
Grace à l'atome, un tyran impose sa loi.
On reste atone, les gros yeux ça suffira.

[Refrain]
Puis, qu'est-ce qu'il se passe !?!
On plie sous la Menace.
Chacun reprend sa place. 0_0
On prie, on prie que plus jamais.

Le doigt posé sur ma page blanche,
Avec les 4 coins qui brûlent.
Ma plume comme seul moyen de défense,
Les mots se posent mais se consument.
Un avenir que tacite à offrir.
Ce serait mentir de dire qu'on ne l'a pas vu venir

[Refrain]
Puis, qu'est-ce qu'il se passe !?!
On tousse, et on efface...
Chacun reprend sa place. 0_0
On prie, on prie que plus jamais.
[Refrain 2]
Non ! On sonne l'alarme.
A tous prix on désarme.
On laisse dans notre sillage,
Le droit de vivre En héritage.

Avenir Tacite

La France recycle 0,6 % de l'eau du réseau contre 91 % en Israël ou 14 % en Italie
La honte...
Allez, round up en pression. c'est ma tournée. Santé !

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C'est l'heure de s'boire un verre,
Je déclare l'apéro ouvert.
Viens t'accouder, mon ami.
Qu'est c'qu'on a au bar aujourd'hui ?

Y a des Mojito aux sulfates.
Du rhum arrangé au phosphate.
Des shooters purs d’Ammoniac.
Une petite bière de glyphosates.

Allez Tchin, à ta santé.
Trinquons à la vie, qu'elle soit longue et animée.
on va pas s'priver, C'est happy hour, 
On va remettre la p'tite soeur.

Une margarita au nickel.
Un Sex-on-the-Beach au trichloréthylène.
Un Bloody Mary au perchloréthylène.
Un Ti-Punch de tétrachloréthylène.

Et tout ça livré à domicile...
Et tout ça livré à domicile !?! 0_0

Des cocktails à volonté.
Il suffit d'se pencher.
C'est versé direct à la source.
Pour le contenu, regarde la bourse.
Pour un shot Nitrates, va en Bretagne.
Un gin tonic arsenic, au Massif Central.
Une Sangria sulfites, dans ton fauteuil
Moi je te conseille un cercueil.

Sans cesse, le robinet innove.
Bientôt le  Cocktail Molotov

Si jamaos vos trippes vous démangent,
évitez juste les mélanges.

Eau Secours

Textes des couplets de Queliataï (Raph)

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Mon p’tit gars
Ce matin là m’a rempli de bonheur
Sa mère l’a accueilli dans la douleur
Et la joie

L’enfant roi
On a voulu l'élever vers le meilleur
Lui transmettant la force de nos valeurs
Dans la foi

Et pour ça
On a travaillé avec tripes et sueurs
Pour un avenir pour lui et ses sœurs
Un combat
 
Ce jour là
Il avait eu 16 ans, c’était donc l’heure
Je lui fis ce cadeau avec honneur
Son arme

[Refrain]
Lorsqu'on peut mettre les mots dans un chargeur.
Déballer son sac n'a pas la même saveur.
 
Au Texas
C’était comme ça un vrai geste du cœur
Mon père m’avait donné ce sig sauer
C’était loi

Fier de moi
Je l’emmenait tirer qu’il n’en ait pas peur
Il apprenait vite, un très bon tireur
Que d’émoi

Ce jour là
Je l’ai croisé il prenait la Chrysler
Pour le lycée de bonne humeur
C’était rare

Mais voilà
Ce matin nous plongea dans le malheur
Ses 18 ans un jour triste de douleur
Et d’effroi

[Refrain]
Lorsqu'on peut mettre les maux dans un chargeur.
Des balles et son sac n'a pas la même saveur.

Il tira
Créant le chaos, distillant la peur
Des corps jonchaient, des images de heurts
Ici bas

J’sais pas
Je n’ai pas de mots pour son acte d’horreur
Je l’ai amené moi et mon sig sauer
Au couloir

[Refrain]
Lorsqu'on peut mettre les mots dans un chargeur.
Exprimer sa peine n'a pas la même saveur.
Lorsqu'on peut mettre les mots dans un chargeur.
Si l'honneur est plus zen, On doit blinder les cœurs.

Les Mots Dans Le Chargeur

Le Genre 3D 

Paroles : Caroline Evrard (refrains Mortel).
Chants 3D: Caroline Evrard (chœurs Mortel)
Musique non genrée: Mortel
Mixage binaire: Mortel.
Clip: Caroline Evrard
https://www.youtube.com/watch?v=X5-1ykPVvLc

Je suis un oiseau de la nuit,
C'est loin du soleil que je brille.
Je voudrais tant voir la lumière,
Mais j'me contente des réverbères.

Je suis une fleur de la nuit,
Sous la lune je m'épanouis.
Car mes fragiles pétales fanent,
Sous vos lumières qui me condamnent.

Je suis une drôle de dame.

[Refrain]
Dans c'corps in-femme, dors une qui-dame,
Qui fait quor-homme, J'ai pas l'sér-homme.
Dans ce corps d'homme, Une femme me somme,
D'changer l'programme, Et c'est mon drame.

Sors, quand elle Re-lui.
Dors, il est ré-elle.

Elle le mute "il", il se muse "elle".
Elle se vire "il", Il se rêve "elle".

Sous mes parures et mes coiffures
Sous cette jolie devanture
Mon cœur transporte une blessure
Je ne suis qu'une caricature

Des vraies demoiselles si pures
J'ai ni l'allure ni la texture
C'est vrai je n'ai pas belle figure
Ainsi m'a créé.e la nature

[Refrain]
Dans c'corps in-femme, dors une qui-dame,
Qui fait quor-homme, J'ai pas l'sér-homme.
Dans c'décor-homme, Une femme me somme,
D'changer l'programme, Et c'est mon drame.

Suis-je un homme ou suis-je une femme
C'est toujours le même refrain
A chaqu' coin de rue on me blâme
Et on me traite de moins que rien

On m'insulte on me défigure
Ou pire on clame à la censure
Qui êtes-vous pour me juger ?
Pourquoi voulez-vous me changer ?

[Refrain]
 
Bien qu'au masculin on me nomme
Que ça me colle comme un chewing-gum
Veuillez accepter messieurs dames
Je suis une autre je suis une femme

Viendra le temps d'la révéler
Le temps de vous la présenter
D'me dévêtir d'me mettre à nu
De libérer cette inconnue

~ Caroline Evrard & Mortel ~

Drôle De Dame

Texte: Raph (Queliataï)
Chant + texte sur le flow: Fréd (Dfree)

Des écoles et bibliothèque qui crament c'est des paupières qui se baissent.
Bonne nuit.

Bonne Nuit les petits

Le Haokah, de la tribu des Lakotas, a le pouvoir de guérir la douleur émotionnelle.

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Haokah, Haokah, raconte moi.

Tu sues quand c'est l'hiver, Tu ries quand c'est colère.
Toi l'oiseau du tonnerre tu fais tout à l'envers.
Quand la faim viens planer tu te plains de satiété.
Et quand cogne l'été, grelottes à volonté.
Mais n'y voit pas de démence, prudence.
C'est le pouvoir de guérir les émois.

Toi l'homme-médecine, Black Elk,
quand tu dessines, Black Elk.
un cercle autour de l'arbre sacré.
C'est l'équilibre à respecter.

Tes réponses folles, Black Elk,
Tes fariboles, Black Elk.
Qui nous paraissent contradiction,
Guide notre esprit à guérison.

Haokah, Haokah, raconte moi, raconte moi.
Le sens de tes visions, palie notre déraison.
Haokah, raconte moi.
Ton pouvoir de guérison est le miroir de nos actions.

Continent ravagé, culture étouffée,
Sagesse prise pour retard, respect pour naïveté.
Les tribus Lakotas, signifiant "unité",
Avaient mieux compris que nous ce qu'est une société.
Un miroir de notre démence, violence.
Le pouvoir d'intervertir notre mal endroit.

Haokah, raconte moi.

Haokah, Raconte Moi

chant et paroles des couplets de Lillmary (Mary)

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Pass'moi le caviar, il doit être sous le pinard,
À force, à force de nous servir des bobards.
Pass' moi le caviar, il doit être sous le pinard,
À gauche, à droite on s'est retrouvés en calebard.

Sous ton air B'n'B Marie-Chantal,
Tu dégustes la semence du poisson austral.
Ces bouchées si salées, D'un passé si sucré,
Sèment en toi l'illusion d'un défilé Dior carton.

À trop péter dans la soie... On s'est retrouvés en calebard,
À trop spéculer, on s'est tous retrouvés à poil, ouais !
Viens dans ma tanière, pose tes fesses Marie-Chantal,
Ici pas de manières à l'heure de se rincer la dalle.

Sous un tonnerre de déni Marie-Chantal,
Tu tapisses ton palais des goûts de Versailles.
Ces boîtes de perles salées,
Conservent ta dignité.

Maintenant que je suis plus fauché que les blés.
Retranché au fond de la propriété comme un marginal.
En attendant les huissiers (mais quelle décadence abyssâââle !)
Je loue ma propriété (à des roturiers!?) sur  R Bé N Bé !
(R Bêêêêê N Bêêêêê ????)
Allez, passe-moi le caviar, il doit être sous le pinard
Passe-moi le caviar il doit être sous le pinard
À gauche, à droite on s'est r'trouvés tous en calebard
Passe-moi le pinard pour boire avec mon caviar
À force à force on est devenus des clochards oooh
(Très cher, vous renouvelez le style de la garden party, 
n'est ce pas merveilleusement bucolique ?)
Ouais, j'ai trop bu, j'ai la colique !
C'est l 'pinard, Ou le caviar....

Pass' Moi L'caviar, Y Doit Êt' Sous Le Pinard

Texte de Say M

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Tes fleurs aux murs sont délavées,
J'ai pris ton jean pour la soirée,
Et quelques bagues pour compléter,
Comme si de rien n'était.
Comme si de rien n'était

Machinalement j'ai embrassé,
Les joues humides de tes amis,
Tout est meilleur le jour d'après,
Mais moi je déteste celui-ci
J'aimerais tes bras pour m'rassurer
C'est toi qui sais chasser le pire
Comment j'vais faire pour t'écouter
Si tu n'es plus qu'un souvenir

Comme si de rien n'était
Comme si de rien n'était

[Refrain]
Comme si de rien n'était
Tes fleurs aux murs sont délavées.
Comme si de rien n'était
J'ai pris ton jean pour la soirée.

Ils ont tous parlé de ta vie,
Je me demande où ils étaient,
Quand toi tu étais proche du vide,
Ça n'sert à rien, oui je le sais.
Mais je n'arrive pas à me dire,
Que tes coussins resteront rangés,
Quand j'm'approcherai de ta penderie,
J'voudrais tellement les voir voler.

Comme si de rien n'était
Comme si de rien n'était

[Refrain]
Comme si de rien n'était
Tes fleurs aux murs sont délavées
Comme si de rien n'était
J'ai pris ton jean pour ta soirée
Et quelques bagues pour compléter

Comme Si De Rien N'était

Merci de laisser votre Djinn au vestiaire pour écouter ce morceau ;-D
Petite pensée aux scandale des intouchables qui existe toujours en Inde.

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Je suis le Fakir Golri.
Je me pique, des idées de génies.

Je charme les serpents, les petits comme les grands.
Tes serpents à sornette, je leur fait la chansonnette.
Tes serments à lunettes, danseront sur ma clarinette.
Je suis ton Fakir, baby.

Selon tes glorioles, tu es champion de haut vol.
Pas besoin d'un avion pour survoler ta déraison.
Simple lévitation, sur mon tapis de coton.
Je suis ton Fakir, baby.

Tu distilles tes paroles depuis ta lampe à pétrole.
Astiqué de bout en bout pour avoir des vœux à 3 sous.
Mais qui une fois dissous picotent plus que ma planches à clous
Je suis ton Fakir, baby.

Tu me dis intouchable, c'est toujours mieux qu'impalpable.
Un simple dhoti m'habille, tu peux garder tous tes Djinns.
Chasteté comme recette, Je préfère mes plans ascètes.
Fakir, mais oui.

Je suis le Fakir Golri.
J'marche sur le feu, mais pas dans ton jeu.
Fakir Golri.
J'avale des sabres mais pas tes conneries.
Fakir Golri.
Mais dans le pieu, je crie au génie.
HAAAAAAAAAAAAA ! ＼(´◓Д◔`)／
Au génie Zermi !

⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⣀⣀⣠⣄⣀⣀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⣰⣿⣿⣿⡿⢿⣿⣿⣿⣆⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠹⠿⠛⣁⣤⣤⣈⠛⠿⠏⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⢸⣿x x⣿⡇⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⣀⣤⣴⣶⣤⣈⠙⠻⠟⠋⣁⣤⣶⣦⣤⣀⠀⠀⠀⠀
⠀⣤⣾⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣶⣶⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣷⣤⠀
⣾⣿⣿⣿⣿⣿⣧⣀⣀⣀⣀⣀⡀⠀⢀⣀⣠⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣷
⠙⠿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⠿⠿⠋⠁⠀⠶⢿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⠿⠿⠋
⠀⠀⠀⠀⠀⣀⣀⣤⣤⣶⣾⣿⣷⣶⣤⣤⣀⣀⣀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⢿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⡿⠁⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠘⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⡿⠁⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠘⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⣿⠁⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠈⢿⣿⣿⣿⠿⠟⠛⢉⣄⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠠⢤⣤⣶⣾⣿⣿⣿⣶⣶⣶⠶⠒⠀
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠈⠉⠉⠙⠛⠉⠉⠉⠀⠀⠀⠀

Le Fakir Golri

Bon, rien de neuf dans l'idée de fond... Un morceau de plus qui refait le monde à la miss France X-P
C'est plus musicalement ou était le challenge pour moi. J'ai été explorer de nouveaux horizons... J'ai pas touché un vrai instru avant 1:49 avec mon Cajon tout neuf et la gratte qui arrive à 2:04... J'y pense en l'écrivant, je n'ai même pas mis de Basse, bah, ça le fait ;-D

Tant qu'à croire en quelque chose de bon, autant le construire.
Un ONU avec des couilles, quelque chose comme ça. 

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How ?

Génocide Arménien: Aucun secours divin.
Conflit israélo-palestiniens: Aucun secours divin.
Massacre Yézidis ou Tibétains: Aucun secours divin.
Dieux uniques ou dieux païens, 3 siècles de prières en vain.

How ?

Des dieux partout dans toutes les bouches mais s'en branlent bien.
Sont-ils grosse feignasses ou bons à rien ?
Haï les autres, vénère le tien, Mais le cimetière est bien commun.
Aucun miracle à attendre.

Oublier Dieu... Et créer DIEU !

Projet DIEU (Dignité Individuelle pour l'Equité Universelle)

La femme, de par son geste inattendu a aimé le froid et le gout létal découverts.
Mais la mort a aimé justement la chaleur et la douceur charnelle.
Et les 2 attendent la prochaine rencontre pour inverser leurs rôles 
tout en essayant du passage pour un instant passionnel furtif.

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J'ai embrassé la mort, C'était un soir d'octobre,
Croyez-moi j'étais sobre, Et j'en demande encore.
J'me croyais pas capable, Mais j'me sens pas coupable,
C'est pas plus misérable, que d'caresser le diable.
De tous abandonnée, Mon cœur avait si froid,
Alors j'ai espéré, Rejoindre l'au-delà.
Mes prières entendues, La mort m'est apparue,
Une rose dans ses mains, Faut croire c'est le destin.

[Refrain] 
C'est l'Histoire... Qui commence ou tout termine.
D'une embûche dans la machine.
Du pire de tous les crimes.

C'est à moi de choisir, Accepter cette rose,
Pouvoir ainsi partir, Quitter ce monde morose.

Était-ce donc si facile, Mon choix était fébrile.
J'ai vu la liberté, Alors j'l'ai embrassée,
Nous avons échangé, Un froid et long baiser.

Mes lèvres savourent encore, Son goût létal si fort.
Trouvé mon réconfort Dans la froideur de son corps.

Surprise par l'ambiguïté, Elle s'est mise à pleurer.
Sacrilège ou nouveauté, dans quoi s'est-elle fourrée ?

[Refrain] 
C'est l'Histoire... Qui commence ou tout termine.
D'un noeud dans la guillotine.
Tout mortel en est victime.

De la mort qu'on assassine.C'est à elle de choisir, de donner cette rose,
Pouvoir enfin partir, Quitter son monde morose.

Moi j'ai léché ses larmes, Elle, a sucé mon âme,
Touchée par ce baiser, Elle n'a pu m'emporter,
Seule reste la promesse, Faite à une pécheresse.

Toutes deux sous le charme, Personne qui nous blâme,
Aujourd'hui je l'attends, Patiente comme un enfant.
Elle de son côté, rêve de pouvoir s'incarner,
Pour gouter les plaisirs, que la chair peut offrir.
Dévorer ces baisers, Empreints d'éternité,
Le sexe et l'amitié, dont on l'a toujours privée.
Et de sa faucille, Trancher net les fils,
Qui la tiennent en exil de ces plaisirs tactiles.

[Refrain] 
C'est l'Histoire... Qui commence ou tout termine.
De l'oxyde dans la goupille.

D'un pétale, d'une épine, qui semble que tout oppose.
D'une future passion furtive, juste avant la nécrose.

Baiser À Mort

2022: 31 morts par balles à Marseille, par les "Bouchers du Rhône".
En 2023, 50 morts, dont ces "victimes collatérales":
 - 24/04, Larbi Dekhil, un retraité de 63 ans qui jouait aux cartes dans un snack
 - 10/05, mère de famille de 43 ans,  avec un gâteau d'anniversaire dans les mains
 - 10/09, Socayna, jeune femme de 24 ans qui étudiait chez elle.
 - 12/11, Eléonore, adolescente de 16 ans, dans une voiture sur le parking d'un McDonald

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Ici, c'est pas Chicago.
Ici, c'est pas Mexico.
Ici, c'est pas Harlem.
Ici, c'est Marseille. 0_0

C'est "Droit au but", dans les cités,
Tu veux d'la dope t'a qu'à demander,
T'inquiète les flics n'osent pas rentrer,
Sur les murs les prix sont tagués.
Si t'es fauché deviens jobbeur,
Tu charbonnes même si t'es mineur,
Mais vient pas t'plaindre des clauses du Bail,
Le boss est planqué à Dubaï.

Ici, C'est pas Pretoria
Ici, C'est pas Caracas,
Ici, c'est pas l'Yémen.
Ici, c'est Marseille.

[Solo d'la balle sous Ecsta]

Ici, C'est pas l'far ouest,
Ici, pas l'URSS
Ici, c'est pas l'Sahel.
Ici, c'est Marseille. X-|

C'est "Droit au but", dans les affaires,
On plombe tout ce qui interfère.
Qu'tu sois minot ou solitaire,
Toute ombre au Gang, c'est le cimetière.
Des clients y en a à la pelle,
Shit, beuh ou coke, fait ton cocktail,
Mais chaque Euro à un narchos,
C'est une balle probable dans ton gosse !

Ici, tout est fléché,
Ici, tu peux pas t'planter.
Ici, viens chercher sommeil.
Ici, c'est Marseille.

[Danse du Arah]

Ici, Éléonore vivait,
Ici, Sokayna étudiait,
Ici, pas de réveil.
Ici, c'est Marseille.

Droit au but

Merci à Mills Def, de la République Populaire d'Absurdistan, de m'avoir fait découvrir cet objet indispensable à mettre dans chaque foyer.

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Schladouille bâbord, Schladouille tribord,
Si ça ne te passe pas, Schladouille encore !

Besoin de reconnaissance, sortir de l'ordinaire,
Te sentir au-dessus de tes congénères.
Prendre le pouvoir, qu'on te vénère.
Pas de patience pour les préliminaires.
Aucun talent, envie d'rien faire,
Auto-convaincu du don de visionnaire.
Tu sais qu'c'est mal, mais ça t'ulcère,
Le peuple trouvera son compte dans les prières.

On a pour toi un engin idéal, qui assouvit les vices, peut même te rendre aimable
Il contribue au Développement durable, ni plastiques, ni jetable.
Il est portable, ultra maniable, En cas de crise toujours utilisable, 
Le Schladouilleur épicycloïdal à balancier orthotracté inversable.

Schladouille au sud, Schladouille au nord,
Si ça ne te passe pas, Schladouille plus fort !

Tu as tes petites envies, tu es très tactile,
"Ce sera notre secret, petite fille".
Tu n'es pas brutal, mais faut pas te vénère,
C'est juste la 2ème femme que t'envoies au cimetière.
T'es pas accroc, c'est juste pour t'amuser,
Tu fais tourner l'commerce des narcos du quartier.
Pour certains l'ennui est mauvais conseiller,
Plutôt que de nous nuire, allez donc Schladouiller.

Schladouille dedans, Schladouille dehors,
Si ça ne te passe pas, Schladouille à mort !
Quand ça bouille dedans, Ça douille dehors,
Si le démon est là, Le Schladouilleur l'en sort !

Le Schladouilleur Épicycloïdal À Balancier Orthotracté Inversable

Tableau sonore en Pointillisme ou impressionnisme ?
Heuu, contemporain avant gardiste anarcho-cyberpunk je dirait. ;-)

Mon inspiration sur le texte de Say M, j'ai sorti toute la palette de couleur, mais j'avais qu'un rouleau pour peindre.

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Par petites touches, D'un peu de tout,
De l'à peu près, Dans l'après tout,
Je te découvre, D'un peu plus près.
Sois sans rancune, Si j'en oublie,
C'est une à une, Que je les lie,
Très lentement, Pour un moment.

Vois je me penche, Tu me permets.
Vois je me penche, Ça me permet.
De voire d'un peu plus près.

Par petites touches, Évidemment,
Rien de fébrile, Ni d'éloquent,
Indissociables, Presque invisibles.
Comme une paresse, Des plus subtiles,
Je m'y soumets, Indolemment,
En nonchalance, Pour un moment.

Par petites touches, À peine saisies,
D'un trait pour trait, Qui m'enrichit,
Je me libère, D'une intention.
Un à peu près, Une vibration,
Laisse moi le temps, De tout doser,
De l'impression, À la clarté.

Vois je me penche, Je me permets.
Vois je me penche, Ça me permet.
De voire sans tes excès.
Vois je me penche, Sur ton portrait.
De mes nuances, De l'à peu près.
De voire dans mon reflet

Portrait À Peu Près

Texte de Kaluk

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Je te le dis en préambule, Oui, toi aussi tu as le droit,
D’enfin pouvoir coincer la bulle, Et ne rien, rien faire de tes dix doigts.
Face au regain de canicules, Ravageant l’hémisphère nord,
A toi les siestes majuscules, Des partisans du moindre effort.

Je te le dis en préambule, Oui, toi aussi tu as le droit,
D’enfin pouvoir coincer ta bulle, Et ne rien faire de tes dix doigts.
Si t’as la flemme, Pas de problème, Ça ne fait peur, Qu’aux exploiteurs.
Ce qu’il te manque, C’est une bonne planque, Où l’on consente, à ta détente !
TA DE-TEN-TE !...

Depuis la réforme des retraites, Rapetissant de jour en jour,
Dis-toi bien, qu’en tant que poète, Tu ne vas pas toucher bien lourd.
Vas pas bosser comme une bête, Car trop de labeur te tuera,
En refusant qu’on te maltraite, Laisses respirer tes chakras !

Après des nuits d’amours torrides, Où t‘as brillé, tel un héros !
Quand tu n’as plus rien de rigide, Tu dois exiger du repos !
C’est pas la peine que tu t’échines, Pour satisfaire les attentes,
Si on a créé des machines, c'est par souci de ta détente !
TA DE-TEN-TE !...

Et dans certains cas, la détente, Si la vie t’a vraiment déçue,
Tu peux, toute affaire cessante. Finir, en appuyant dessus !

Vie À Détente Automatique

Structure du Morceau inspirée de l'un d'avec un de mes groupes disparus.
Merci à Loïc qui a su PARLER à cet instru 🤘, Texte et chant de Loïc, donc. :-)

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Dans notre beau pays dit « Des libertés »
Nous exerçons surtout le droit de « La fermer »
Au nom d'la bienséance, d'la vie en société,
Nous n'osons plus dire la vérité, vérité

Je n'veux pas être parfaitement calibré,
Je sortirai des rangs même si çà fait grincer...
Tout aussi croustillant mais bien plus épicé,
Que je vous plaise ou pas je vous ferai parler !!! Parler
Oui parler
Oui parler
Oui parler

Nos émotions, nos ressentis, nos sentiments,
S'exprimer assujettis aux jugements,
Aux critiques et moqueries, puis marginalisés,
Il n'y a plus qu'un pas pour être rejetés, rejetés

Je n'veux pas être parfaitement calibré,
Je sortirai des rangs même si çà fait grincer...
Tout aussi croustillant mais bien plus épicé,
Que je vous plaise ou pas je vous ferai parler !!! Parler
Oui parler
Oui parler
Oui parler

Je ne supporte plus cette époque aseptisée,
Où tout ce que tu dis ou fais est disséqué,
Ne regarde pas de travers sinon c'est le procès,
Gardes bien les yeux par terre sinon tu vas payer, tu vas payer !!!

Je n'veux pas être parfaitement calibré,
Je sortirai des rangs même si çà fait grincer...
Tout aussi croustillant mais bien plus épicé,
Que je vous plaise ou pas je vous ferai parler !!! Parler
Oui parler
Oui parler
Oui parler

Parler

Pour ceux qui ne voient pas plus loin que nos mains qui votent pour la prochaine élection.
C'est pas une manucure qu'on veut, c'est un futur.

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Tout augmente, C'est trop cher, c'est l'inflation,
Faut choisir entre bouffer ou un nouvel aileron.
Les Chinois sont au rabais, quelle belle occasion,
C'est normal, Zéro normes, Zéro législation.
Y bossent à toutes heures, Y aiment tant leurs patrons.
Y font même bosser leurs ancêtres et leurs morpions.
À nous les Smartphones, à eux le charbon.
Elle est pas magique cette mondialisation ?

Ha oui, oui oui, mais non !
Y nous piquent not' boulot, on a plus d'pognon.
Allons enfants, Manifestation !

Pourquoi vous faites la gueule ? Vous faites toujours la gueule !
Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige... 
Vous faites la gueule, Toujours la gueule.
 
Vider nos poubelles, non mais quelle infection,
S'occuper de nos vieux, ça nous donne le mouron.
Les migrants fuient leur misère, quelle belle occasion,
Un permis de séjour, le trajet en option.
Y bossent pour 3 sous et posent pas de questions,
Ca tombe pile poil pour nos jobs à la con.
À nous les grasses mat', à eux les torchons,
Elle est pas magique cette vague d'immigration ?

Ha oui, oui oui, mais non !
Ils apportent leur culture et leur religion.
Allons enfants, Manifestation !

Pourquoi vous faites la gueule ? Vous faites toujours la gueule !
C'est toujours de travers... 
Vous faites la gueule, Toujours la gueule.


J'veux mon jus d'tomate en r'gardant les flocons,
Et des fraises sur ma bûche pour la décoration.
C'est pas la saison, mais y a qu'des solutions
À l'autre bout de la terre, Y'a des rayons,
Avec un peu d'engrais, tout pousse à foison.
Et Les cargos, les avions, c'est pour les cochons ?
A nous les vitamines, à eux le poison.
Elle est pas magique cette ultra-libéralisation ?

Ha oui, oui oui, mais non !
Ça tue l'air, tue nos mers, ça tue nos régions.
Allons enfants, Manifestation !

Pourquoi vous faites la gueule ? vous faites toujours la gueule !
À croire qu'on préside à l'envers. Toujours, ça gueule !
On ferait moins la gueule, oui beaucoup moins la gueule.
Si certaines solutions, seraient pas que pour vos gueules !

Vos Gueules !

Inspiré d'un poème de Boris Vian "ils cassent le monde".
Heureusement plus d'actualité en France, mais malheureusement encore dans 53 pays.

Et si au lieu de couper des cous, on utilisait leurs deux mains pour reconstruire le monde de demain.
Mettre leurs mains au bleu plutôt que les nôtres au pourpres.

La fin du poème adaptée au nouveau contexte, donc.
La rencontre n'est plus avec le couperet mais avec l'arbre qui aurait pu servir à le construire.

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Ils cassent le monde en morceaux, Ils cassent le monde à coups de marteau.
Mais ça m’est bien égal, Il en reste assez pour moi.
Il en reste assez pour que j’aime, Une plume bleue, Un chemin de sable.
Il en reste assez pour que j’aime, Un oiseau peureux, Un brin d’herbe.

Ils cassent le monde en morceaux, Mais toi perso,
	ça te fait ni froid ni échafaud.
Ils défoncent la planète, même pas ça t’embête, 
	tu n'as plus toute ta tête.
Ils sucent, il creusent, ils brûlent tout, mais tu t'en fous,
	tu pionceras tranquillou.
Ils peuvent bien tout casser. Rien à branler.
Mieux vaut positiver du fond de ton panier.

Un panier plein des mains pourprées, un monde toujours autant morcelé.
Cassons l'panier et comme sentences, y a tout un monde à réparer.

Les hommes qui sont entrés, Qui s’avancent, qui m’emmènent
Retrouver la vie du monde, Et retrouver la couleur.
Que j’aime ces longs versants, le manteau triangulaire
De ce colosse vêtu de vert, C’est sa fête et je suis fier

Un Cou Deux Mains

Texte de Patrick Gérard que je me suis permis d'adapter un poil... J'espère qu'il ne va pas me mettre une colle samedi prochain pour "Hors sujet" ;-D

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Dans le collège de ma cité, Mes p’tits gars défavorisés,
N’y peuvent rien c’est la banlieue, Le domaine sauvage de la beuh.
Les dealers de ce monde de oufs, Leur ont promis qu’ils seraient choufs,
J'veux croire qu’ils viennent m’écouter, Sans la crainte d’être embrigadés
Cette semaine j'suis contrôlé, L’inspecteur d’un jet m’a donné,
La mythologie en projet, Eux n’ont rien à faire du sujet.
Ils s'moquent bien d'l’Antiquité, Des Dieux et d’leurs noms compliqués,
Piège d’l’éducation nationale, Il me faut être original.

[Refrain]
J'suis pas le bon Dieu ni Mahomet, Ni Jésus, Ni Élohim, ni Jéhovah.
Aucun d’entre eux n’a rendu le monde parfait.
Je suis juste petit prof du quartier des Lilas.

Sans entreprendre de longs discours, Pour qu’ils y prennent goût à ce cours,
Je vais leur présenter Hercule, Et ses douze travaux majuscules.
Sans doute ils connaissent la statue, Et auront des rires entendus,
Mais pour qu’ils soient bien captivés, Et qu’ils aient envie d’écouter.
L’idée est de prendre cette histoire, Comme un fait divers illusoire,
"Vous savez tous qui est Hercule, Stop pas de jeux de mots en UL.
Hercule est né d’une tromperie, Jupiter pour un coup d'une nuit,
Devînt son père illégitime, Et plongea sa femme dans l’abîme."

Je suis un p’tit prof du quartier des lilas,
C’est le grand jour l’inspecteur est déjà là.
J’ai beau croire en ma méthode, j’en mène pas large,
Trop tard pour me demander si je suis barge.

"Junon ne pardonna jamais, Elle bâtit de néfastes projets,
Pour se débarrasser d’Hercule, Loin d’elles toute forme de scrupule.
Les douze travaux sont un fragment, De ses coupables agissements,
Pour assouvir sa triste vengeance, Sans aucune forme de tolérance."
Ils m’ont écouté la bouche bée, Sans hâte mon message est passé,
Vite l’inspecteur s’en est allé, Avant que la cloche ait sonné.
J'suis pas l'bon dieu, ni Jéhovah, mais chaque matin c'est moi qu'est là.
Pour marier savoir et envie, et Chaque journée est un défi.

Je suis qu'un p’tit prof du quartier des Lilas, Pas Dieu, ni Élohim ni Jéhovah.
Mais pour moi les petits miracles sont quotidiens
Des étincelles de la lumière du bon chemin.

Le Petit Prof

Textes des couplets et ponts de Denis.

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Tu n'avais plus la moindre peur par habitude,
Tu n'avais plus le moindre cœur par solitude,
Tu te sentais dans ta cité, toujours en gris, Même l'été.
Ton bel amour cassé n'était-ce qu'un rêve ?
Mais les rêves ne sont-ils que débris d'une autre vie ?
Une vie intense mais brève qui se termine en longue nuit.

Tu t'es collé à la fenêtre, Juste pour voir la neige tomber.
Tu t'es figé de tout ton être, Et tu l'as regardée danser.

La ballerine.
Comme une balle divine, La ballerine Danse en toi.
Toute en noire, elle vrille, illumine ton désespoir.

Son corps de liane venait raconter une histoire,
Un cygne noir que des anges blancs caressaient,
Tous ses mouvements faisaient voir que l'on pouvait se dépasser.
Malgré le froid d'hiver qui engourdissait l'air,
Ses pas ailés allaient jusqu'à la faire voler,
T'as lâché ta gueule sévère et t'as réussi à pleurer.

Par la fenêtre, ses moindre gestes, Arrivaient presque à te toucher.
Tu t'enfonçais dans ce mal-être, Elle, elle savait le faire danser.

Comme une balle divine, La ballerine Danse en toi.
Toute en noire, elle vrille, illumine ton désespoir.

Au fond de nous, au fond du trou, il y a toujours,
Des sentiments qui ne demandent qu'à nous parler,
Et mettre des pierres tout autour, ça ne revient Qu'à s'enterrer.
Ton bel amour cassé il ne reviendra plus,
T'as perdu trop de temps maint'nant faut encaisser,
D'où elle venait, t'as jamais su, peut être l'as tu imaginée ?

La fenêtre du désir sait créer pour compenser.
L'artefact est si parfait que ton besoin peut le toucher.

Comme une balle divine, La ballerine Danse en toi.
Toute en noire, elle vrille, illumine ton désespoir.

La ballerine. Quand tout foire
La ballerine. L'art fait danser le désespoir.

Balle Noire, Ballerine

Jingjing (homme) et Chacha (femme), deux personnages de fiction créés par la police de Shenzhen. Jeu de mots avec le mot chinois pour police, jing cha
Ça ne se fait même plus sous le tapis, c'est complètement assumé. 0_0

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Apparus comme par magie, Jingjing et Chacha,
Sont devenus mes amis, toujours près de moi.
Pour me dire ce qui est bien ou pas.

Chacha est ma copine, quand je scroll ses Douyin (TikTok).
Mais me fait les gros yeux quand je fais un peu trop de jeux.
Jingjing est rigolo, quand je repost ses Weibo (twitter).
Mais il est un peu foufou, quand je clique n'importe ou.

L'autre jour j'ai entendu que Taïwan était à nous.
Ce m'était inconnu, j'ai été voir sur Baidu (google).
Comme c'était un peu flou, j'ai demandé sur QQ (chat),
Et là Jingjing s'est fâché et m'a dit que maintenant je suis fiché.

Apparus comme par magie, Jingjing et Chacha,
Sont devenus mes amis, je n'ai pas trop le choix.
Pour me dire ce qui est bien ou pas.

Ça fait plus de 10 ans que Xi Jinping est au pouvoir.
J'ai cherché "démocratie" dans d'autres pays juste pour voir.
Ca a mis Chacha en colère, elle dit que je clique de travers.
Elle allume ma webcam et elle veut que je m'éloigne. Ho non.

Du coup je suis pas content et je suis bien au courant
De ce qui fait grincer les dents de notre gouvernement.
Dans Lemon8 (Instagram) j'ai mis Winnie dans mon profil,
Sur Renren (blog) créé le blog "Qui veut d'un bon VPN".
J'ai corrigé Hudong (Wiki), mis les parapluies de Hong Kong.
Pour mon statut Qihoo (Appli), j'ai mis "En cours de Falun Gong".
Posté sur mon WeChat (FB) "Les Fleurs de la liberté"
Chanté en karaoké sur fond de la place Tiananmen.
J'ai filmé sur Youku (youtube) notre drapeau rouge étoilé,
Ou j'ai rajouté la lune des Ouïghours si bien intégrés,
et j'en ai déchiré un quart pour le rendre au Tibet.
Et comme message d'absence, comme eux je me suis mis "En maintenance... Pour liberté".

Jingjing s'est mis en PLS et Chacha a bugué.
A la porte ça cognait et ça criait "SÉCURITÉ".
Des messieurs ressemblaient à Jingjing et Chacha en vrai.
Ont grondés Papa, Maman et nous ont changé d'appartement.
Et sur mon statut maintenant, y a "cyberdissident".

Apparus comme par magie, Jingjing et Chacha,
Me shootent aux sédatifs, dans le sous sol du mitard.
Après tout, si c'est bien pour moi.

Mes sources:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jingjing_et_Chacha
Présentation de Jingjing et Chacha: https://www.youtube.com/watch?v=creFlcOs-7s
https://ebolavir.home.blog/jingjing-et-chacha-sont-sur-le-web/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Firewall_de_Chine
 - Ce firewall de censure a pour nom « Bouclier d'or » (Muraille de chine)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Censure_d%27Internet_en_r%C3%A9publique_populaire_de_Chine
 - La vraie menace apparaîtra lorsque les « masses riantes » deviendront des « masses pensantes organisées »
https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-chine-renforce-son-bouclier-dore-et-perturbe-des-services-vpn-60011.html
https://chinesebusinessclub.fr/quels-sont-les-meilleurs-reseaux-sociaux-chinois-en-2022/
https://www.france24.com/fr/20080801-grande-muraille-censure-chine-internet
 - Selon Reporters Sans Frontières, 37 bloggeurs arrêtés en 2007 et 65 cyberdissidents toujours incarcérés par le gouvernement chinois
https://www.france24.com/fr/20190729-chine-dissident-condamne-prison-internet-blog-site-huang-qi-64-tianwang-tiananmen
 - Le prix Reporters sans frontières condamné à 12 ans de prison pour "cyberdissidence" 
https://www.letemps.ch/economie/cyber/pekin-condamne-premier-cyberdissident-deux-ans-prison
 - Les cyber-cafés doivent déclarer auprès de la police la liste de leurs clients
https://www.challenges.fr/monde/chine-questions-autour-du-traitement-medical-force-d-un-dissident_475563
 - Traitement médical forcé d'un dissident
Site info libre: https://www.rfa.org/english

Jingjing Et Chacha (Chine 'En Maintenance')

Classé performance A sur l'échelle de Verdun 0_0

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Mon abri, mon cocon, mon étui,
Petit Éden, bien plus que juste un toit.
Mon abri, le garant de mes nuits,
De draps ou d'ébène, Je suis si nu sans toit.

Frais l'hiver, chaud l'été: Qu'importe la clim fait tousser.
Terre battue, bottes aux pieds: Ouf, pas de parquet à cirer.
Plafond en tôle ondulée, c'est pas d'lustre à faire briller.

Mon abri, de mon lit à ma penderie, 
Mes vis, ma bataille, tu tiens dans mes bras.
Mon abri, si sauvage, mon petit nid,
De bois et de paille, on se tue toi.
Mon abri, tes tuyaux, ta plomberie,
ou quelconque autre entraille est accessoire.

Ni canap ni télé, Une palette pour y bouffer.
Ni frigo ni cellier, pas ce besoin d'entasser.
Des cagettes pour pieuter, un tissu pour porte d'entrée.
Tout est si parfait pour pouvoir vite déménager.

Mon abri, se rit des intempéries, 
craint seulement la dague de mon voisin.

Mon abri côtier

Texte de Christian (Kaluc) jusqu'aux Hics ;-D
Je lui ai rajouté un sprint final parsemé de clous

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3, 2, 1, prêt, feu, Go, Partez !

Je ne reproche rien, A ce cher COUBERTIN,
Qui eut un rôle actif, Dans l’univers sportif.
Sauf que depuis longtemps, Parmi ses descendants
Les choses sont plus floues, A propos des gros sous.
Sachant que chez les Grecs, Version originale,
Tu concourais à poil, Pas question que les mecs
S’en foutent plein les poches, Vraiment aucun reproche,
A eux, tous les honneurs, Quand ils étaient vainqueurs.

[Refrain]
Dans les médias, les infos, Je fais un rejet radical,
Dès qu’il est question des J.O. Alors Docteur ? Suis-je normal ?....

Peut-être est-ce l’odeur, Des athlètes en sueur,
Ou celle particulière, Régnant dans les vestiaires.
Elles ont l’air sympathiques, Les valeurs Olympiques,
Mais en grattant la croûte, J’ai parfois comme un doute.
Dans les associations, A but non lucratif,
Y’a pas de corruption, Si t’es bien attentif,
Quand ça parait trop beau, Ça sent l’imbroglio,
Comme avec les anneaux, Qu’on voit sur le drapeau !

[Refrain]

Mettre en branle tant d'logistique pour qu'une poignées de loustics
Viennent un poil barboter dans nos étangs synthétiques.
S'ils sont tant passionnés ces pros des sports nautiques,
Qu'ils viennent à la rame, ce serait tellement plus logique.
Et ces esthètes athlétiques, si proche de la robotique,
Qui repoussent d'année en année les limites physiques.
Plutôt que de s'entrainer sur un tapis mécanique,
Qu'ils viennent tous à pied, ce serait tellement plus éthique.
Et le Staff, le staff ! Ce soutien apodictique:
Tous à poil dans des charrettes tractées par les équipes hippiques.
Pas un gramme sur le podium de progrès technologique,
Et là on pourra dire que le sport est magique !

[Refrain]
Tant d'avions tant d'autos, pour voir rouler une baballe,
A l'heure ou on deviens tous gros, Allo Docteur, c'est qui l'malade ?

Les Pneus Olympiques

Adaptation d'un Texte d'Alain (VERTIGOBX), pour sa Lily.
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Lily, a le regard trop sérieux,
Mais moi, je lis une inquiétude au fond des yeux.
Comme si elle sentait pousser en elle cette saleté,
Il y a d'quoi vous rendre anxieux, qu'importe ton nombre d'années.

Lily, partie en ambulance,
Lily, direction les urgences.
Pour connaitre le mal qui trouble ton innocence,
A qui il parait normal de s’attaquer même à l’enfance.

Lily, soit lymphome, soit leucémie,
Lily, à deux ans et demi.
Te voir souffrir, ça me révolte, moi d’habitude si désinvolte.
c’est injuste, c’est dégueulasse, mais à cette guerre on fera face.

Lily

Texte de Mehnesis (sauf dernier couplet)
Inspiré du film "Chute Libre" de 93 avec M.Douglas

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[Refrain]
Chute inévitable, destin scellé,
À travers les flammes, il avance sans reculer.
Sous le poids des injustices, il se tient debout,
Un homme brisé, mais prêt à se battre jusqu'au bout.

Dans la ville agitée, un homme marche seul,
Chargé de peine, son esprit en deuil.
Les rues brûlent sous le soleil de plomb,
Sa rage intérieure atteint son sommet, plus rien ne le retient.

[Refrain]

Chaque insulte, chaque regard de mépris,
Alimentent le feu qui gronde en lui.
Les sirènes hurlent à l'horizon,
Mais il ne reculera pas, il brandit sa raison.

Dans son regard, la lueur d'une révolte,
Une tempête gronde, aucun compromis n'importe.
Il se lève contre le chaos, contre la folie,
Déterminé à trouver sa propre voie dans cette vie.

[Refrain]

Sourd à toute voix, qu'elle soit sage ou calme.
Sa furie l'aveugle du bien comme du mal.
Seule vérité, sa mission, seules règles: sa perception
Peu l'importe de t'entrainer avec lui dans sa

[Refrain]

Chute

Joyeux anniversaire Total !
Espérons juste qu'il nous reste assez de souffle pour souffler les 100 bougies. X-/

Pour ceux qui veulent fêter ça dignement, RDV Mardi: 
https://www.helloasso.com/associations/climax/evenements/la-fete-a-poupou


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JOYEUX TOTAL'NIVERSAIRE

Inspiré par les propos de l’opposant russe Ilia Iachine après la mort de Navalny:
"Poutine restera un petit homme".

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Mon micro n'est pas assez gros, pour te dire ces quelques mots,
éviter quelconque mépris: Tu es PETIT !
Mon câble n'est pas assez long, pour t'envoyer mon impression,
Si jamais personne ne te l'a dit: Tu es PETIT !
Mon ampli pas assez grand, pour te faire part de mes sentiments,
Juste pour que ce soit bien précis: Tu es PETIT !

Petit, tout mini; si petit, riquiqui; si petit par l'esprit,
Une colique qui d'un vent s'enfuit.
Petit, tout mini; si petit, riquiqui; si petit par l'esprit,
Un pou (tine) sur un crâne dégarni.

маленький 
Путин останется маленьким человеком

Petit, tout mini; si petit, riquiqui; si petit par l'esprit,
Une gastro, qui d'une chasse s'évanouit.
Petit, tout mini; si petit, riquiqui; si petit par son mépris,
Un gâchis, Que l'histoire oublie.

Pas Assez Gros

Texte et chant d'Eurydice2607 (Cécile)

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Tout doit être au carré, Mettez y les formes,
Ne pas dépasser, Les lignes ni les bornes.
Il faudra filer droit, Faire bonne figure,
Marquez bien d'une croix, Le jour de la rupture.

Quand le monde ne tourne plus rond, Il n'y a qu'une solution,
Reprenons l'ordre et la logique, Que tout soit bien symétrique.

Voyez sous cet angle, Que de bons côtés,
Plus de format oblong, Les étoiles alignées.
Restez dans votre cercle, Le système pyramidal,
Ne sera plus paramètre, A géométrie variable.

Quand le monde ne tourne plus rond, Il n'y a qu'une solution,
Tous en cœur vous répéterez, Le monde sera en conformité.

Conformité

Hintelligence Hanrtificielle
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Texte de Jeff Herzog (refrains adaptés)

On a greffé dans mon cerveau, Une puce miraculeuse,
Qui rend ma vie bien plus heureuse, Et rend mon quotidien plus beau.
Depuis lors mon esprit paresse, Plus besoin de trop réfléchir,
Mes pensées, sentiments, désirs, S'y succèdent à toute vitesse.

Plus de sanction ni bonnet d'âne. Avec ces encyclopédies,
Qui au monde entier me relient, Grâce à ce gadget en mon crâne.
Qui me rend plus docte et plus fort, Plus performant et efficace,
Imagine et crée à ma place, Vive la loi du moindre effort.

IA IA, Du tac au tac j'ai la réplique.
IA IA, Mon savoir est automatique.
IA IA, A toute question plus de panique.
Rendons hommage à la technique, avec l'IA tout est magique.

Au diable donc journaux et livres, Lire est devenu superflu,
Dans mon forfait tout est inclus, Penser, rêver même art de vivre.
Prêt à penser et clé en main, Doctrine ou croyance conforme,
respect des lois et de la norme, Et prévisibles lendemains.

Hi-han, Oubli histoire et origines.
Hi-han; On fait confiance à la machine, 
Hi-han, Flemme et paresse, la vie est belle.
Avec l'IA enfin régresse, Deviens ânon ou bête qui bêle.

I-Ane (implant artificiel de n'intelligence encéphalique)

Morceau Instrumental.
Aurait pu s'appeler aussi "L'eau n'a jamais été si bonne". ;-P

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Maman, Raconte moi... Tout... VIIITE !

MORTEL, c’est un cri dans un gant de boxe, une harpe en fils barbelés, de l'IA dans une boite à Meuh, un néologisme acoustique, un punching ball péteur.  Du rock industriel qui défoule sans conventions, l'énergie est seule maitre à bord. Mortel peut aussi servir à décrasser tes baffles, faire fuir les chats qui chient dans ton jardin, faire manger sa soupe à ton gamin... c'est la musique prescrite par ton médecin.

MORTEL

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