Paroles/Musique : NdS

Où trouverai-je ?

C’est le long des chemins que je vais en riant
C’est le long des chemins que je vais en pleurant
Où trouverai-je mon père, où trouverai-je ma mère ?
Où trouverai-je mes sœurs, où trouverai-je mes frères ?

Brain, brain, brain, brain…

C’est le long des chemins que je vais en tremblant
C’est le long des chemins que je vais en rampant
Où trouverai-je mon âme, où trouverai-je mon cœur ?
Retrouverai-je la femme qui tuera ma rancœur ?

Brain, brain, brain, brain…

C’est le long des chemins que je vais en riant
C’est le long des chemins que je vais en pleurant
Où trouverai-je mon père, où trouverai-je ma mère ?
Où trouverai-je mes sœurs, où trouverai-je mes frères ?

Où trouverai-je ?
Où trouverai-je ?


Tous droits réservés.


Où trouverai-je ?

Paroles : Lilie Printemps
Musique : NdS

Elle et nous

Elle passe sa vie au téléphone
Elle passe sa vie sur son ordi
Que fait elle quand la porte sonne
Elle dit « j'suis pas là, y a personne »

Elle vit dans une bulle de chewing gum
Entre le tchat et son iPhone
Y a pas moyen qu'elle mette la gomme
Elle dit « t'inquiète pas, c'est ma pomme »

T'as beau crier, elle entend rien
Elle vit cloîtrée et elle est bien
C'est quand même fou de s'isoler
Alors qu'le monde est à ses pieds

Il faut bien que jeunesse se passe
Comme ils disent tous dans sa classe
Si t'es pas « in » tu t'fais lyncher
Tu comprends faut pas déconner

Et le monde tourne pendant c'temps-là
Les années passent ça n'change pas
Ça empire même à un tel point
Qu'un jour viendra y'aura plus rien

Ce jour là tout l'monde se dira
Mais pourquoi on a fait tout ça
Pour se détruire à petits feux
On n'rattrapera pas les dégâts

Alors ne vivons pas pour nous
Mais pour tous ceux qui nous entourent
Partageons le peu de ce tout
Qui n'veut rien dire sans amour

Alors ne vivons pas pour nous
Mais pour tous ceux qui nous entourent
Partageons le peu de ce tout
Peut-être qu'au fond, ça vaut le coup.

Tous droits réservés.

Elle et nous

Texte : Laurence Gaillard
Musique : NdS

Black is back

C'est pas tant qu'on erre
C'est pas tant qu'on gère
C'est pas tant qu'on serre
La ceinture ou mon cou

C'est pas tant qu'on crie
C'est pas tant qu'on prie
C'est pas tant qu'on trie
Qu'on devient nos déchets

L'hiver nous démembre
Comme l'été nous rassemble
Chaque fois que l'humain tombe
C'est l'animal qui gémit

Ce maudit mois : décembre
Le point de vue et l'angle
L'architecture, la gangue
Le béton et la nuit

C'est pas tant qu'on s'lèche
C'est pas tant qu'on sèche
C'est pas tant qu'on s'gâche
Qu'on cherche notre ressui

C'est pas tant qu'on bouillave
Passage forcé par la cave
Trop de teubs dans la bouche
Marquent à l'âme le dégoût

Y'a du plomb dans l'ambiance
Du plomb dans la tête
Du neuf millimètre
Ou du vent peut-être ?

C'est pas tant qu'on veut
Être comme vous, comme eux
C'est pas tant qu'on espère
Rester un bail sur cette terre

L'hiver prend la chambre
Les corps las sont punis
L'hiver nous démembre
Nous les humains désunis

Chaque fois que l'humain tombe
C'est l'animal qui gémit
Sifflez pour moi
Sifflez encore pour moi
Sifflez sifflez pour moi
Sifflez je vous en prie.


Tous droits réservés.

Black is back

Texte : Lange Vert
Musique : NdS


Si tu penses que la vie est facile,
Si tu penses que notre vie est idylle,
Alors arrête s'te plait,
Tu vois pas !
Ouverte est ma plaie,
Tu vois pas !
Comme un rat, je suis fait.

Des larmes sans âme, roulent pour la dame,
Un silence s'échappe,
Le voilà qu'il me happe,
Des larmes sans âme, roulent pour la dame,
Un silence s'échappe,
Le voilà qu'il me rappe.   

Alors arrête s'te plait,
Tu vois pas !
Que je suis en rade,
Alors arrête s'te plait,  
Tu vois pas !
C'est plus une promenade.

Le parfum des adieux,
S'évapore vers les cieux,
Voilà, plus de ciel bleu,
Disparu le précieux.  
Le parfum des adieux,
S'évapore vers les cieux,
Voilà, plus de ciel bleu,
Disparu le précieux.  
         
Ici, il y a le feu 

Alors arrête s'te plait,
Tu vois pas !
Ouverte est ma plaie,
Alors arrête s'te plait,
Tu vois pas !
Comme un rat, je suis fait. 

Tous droits réservés.


Lange Vert

Paroles/Musique : NdS

La Croc (Terriblement mode…)

Tout sauf une godasse ordinaire 
Faite dans une résine de synthèse
Sandale super ultra légère
Mais y’a pas d’quoi en faire une thèse
Elle est, malheur ! , à la chaussure
Ce que l’K-Way est au blouson
Pourave et laide, je vous l’assure
C’est la nouvelle pollution

Toutes les tailles dans les magasins
Sur les présentoirs près des plages
De toutes couleurs, oui il faut bien
Qu’il y en ait pour tous les âges
Plébiscitée par les people
Même vue aux pieds d’Al Pacino
Et à ceux de Paris Hilton
Elle est née dans l’Colorado

C’est la tendance de l’été
Variation de sabots d’jardin
Thermomoulage de votre pied
Version camouflage, version daim
Un million de personnes, un bail
L’ont déjà bien vite adoptée
Croquenot nautique ou de travail
Ou d’hiver à doublure fourrée

La Croc, j’m’en moque
La Croc, j’la fuck

Ah qu’elle est fine, qu’elle est mince
Cette nouvelle race de sabot
Aux pieds d’Hélène de Brassens
Ç’aurait gâché un peu l’tableau
Cet écrase-merde, ah ça donne
Dessiné par un italien
Imaginez bien Sharon Stone
Avec dans Basic Instinct

Y’en a qui la personnalisent
C’est le design génial, unique
Avec les p’tits pins, les Jibbitz
Ils peuvent se la jouer en public
Pourtant c’est pas franch’ment la classe
Ça ressemble vraiment à rien
C’est un nouveau produit de masse
Les stocks s’écoulent comme du p’tit pain

Y’a quand même un blème, un p’tit hic
Les gosses se coincent les orteils
Dans les escaliers mécaniques
On les appelle les chaussures-pièges
Alors il faut mettre des panneaux
Pour ces porteurs d’affreuses chaussures
Avec une croix sur l’croco
Prendre l’ascenceur, c’est plus sûr

La Croc, j’m’en moque
La Croc, j’la fuck

Je rêve que la Croc soit morte
Cette sainte horreur que j’accuse
J’demand’rai à ceux qui la portent
De me présenter leurs excuses
Pour me faire subir la vision
Chaque fois immonde de cette chose
Américaine, importation
Pour moi comme d’autres c’est l’overdose

La Croc, j’m’en moque
La Croc, j’la fuck
La Croc, j’m’en moque
La Croc, j’la fuck.


Nicolas de Sigoulès, le 7 août 2012
Tous droits réservés.


 


La Croc

Texte : Laurence Gaillard
Musique : NdS

Ire

Quand l'empyrée obscur devient destin fatal
Un pandémonium ouvert aux mauvais vents
Les prières psalmodiées en lettres capitales
Ne sont plus que murmures étouffés aux brisants

Le doux chant des sirènes envoûtent les âmes
La coque de bois du navire hurle qu'elle n'en peut plus
En escadrons serrés l'océan envoie ses lames
Les cordages s'envolent sans dessous dessus

Les sirènes ondulent dans un ballet macabre
L'abysse embrasse les marins d'un baiser inique
Dans un sursaut d'orgueil le navire se cabre
Les femmes sont englouties le regard vers la crique

Les sirènes au Te Deum ont cessé de chanter
Malmenées elles aussi par la colère des Dieux
Les robes vélums se déploient indomptées
L'océan prend son dû tel un butin précieux

Au linceul du rivage, la mère n'est plus
Sa fille éplorée demande encore pitié
Les monstres marins eux aussi sont vaincus
Nos destins aux chimères transforment nos vérités



Tous droits réservés.


Paroles/Musique : NdS

Hôtel Bling-Bling

T’es scotché au lit et tu dors
La pire fraque de ta vie et tu dors

Mais maintenant c’est l’heure, réveil !
T’as eu ta dose de sommeil
Et maintenant c’est l’heure, réveil !
Ce matin il fait soleil

T’es scotché au lit et tu dors
La pire fraque de ta vie et tu dors, et tu dors

Mais maintenant c’est l’heure, réveil !
T’as eu ta dose de sommeil
Et maintenant c’est l’heure, réveil !
Ce matin il fait soleil

Qu’est-ce t’as  foutu hier soir ?
Grosses bagnoles, minettes ? 
En tous cas you’ve done it !

Qu’est-ce t’as  foutu hier soir ?
Grosse défonce, paillettes ?
En tous cas you’ve done it !

Hôtel Bling-Bling
Qu’est-ce tu fous, alors !
Hôtel Bling-Bling
Qu’est-ce tu fous, tu dors ?
Hôtel Bling-Bling
Qu’est-ce tu fous, on sort ?
Hôtel Bling-Bling
Qu’est-ce tu fous, t’es mort ! 

Tous droits réservés.



Hôtel Bling-Bling

Texte : Laurence Gaillard
Musique : NdS

Destinée

Mon âme, feu tourmenté, s’attarde
 Sur de menus détails, de mauvaises harmonies .

La cochenille lévigée dont je me farde
 Bariole mon teint sépulcral, m’enlaidit.

Vertugadins, corsets, sont pour vous Monsieur 
Un beau défit, autant qu’une bien piètre armure
 Comme vous portez alors une bien méchante figure 
Je ne peux vous céder. Je prie Dieu.

La fleur noire du secret que je porte
 Ralentit mon pas, fait voltiger mon pouls 
Vos billets Monsieur restent lettres-mortes 
Vous logez en mon sein telle une vile toux.

La vieille bohémienne a tiré les cartes 
Sans que jamais l’angoisse funèbre elle n’écarte 
 Je suis encore si jeune pour me cloîtrer au couvent 
Elle me dit de céder, de prendre mari/amant.

La mouche près de sa Bouche 
Onyx sombre et tentant 
Ses toilettes raffinées aux étoffes précieuses 
Sa peau veloutée, voie lactée merveilleuse
 Aux courbes sinueuses, nævus, grains de beauté
 Où ma main aime, aime à s’attarder 
Sa fantaisie galante 
Sa caresse dictame 
Feue mon âme , feue mon âme
Sa bouche, sa caresse 
Sans confession, la messe 
Sa morsure sur ma hanche 
Les folles nuits fiévreuses, les aubes mauves et blanches
 Le velours floche ôté
 De ma robe exsangue écrasée 
Sur les dalles de pierre glacées 
De son petit cabinet
 Mon cœur prisonnier 
Dans la cage verrouillée 
Qui ne possède qu’une seule clef
Qui ne possède qu’une seule clef. 
Destinée.


Tous droits réservés.


Destinée

J’ai

J’ai ma hantise, celle de me fondre dans la masse
Et d’être grise, boulot morose et vie fadasse
Et d’être terne, persuadée de mon importance
Mon anti-cernes et mon tailleur et mes vacances

J’ai mes combats et parmi tous mes paradoxes
Je me débats, bascule entre mes équinoxes
Je fais mes choix, s’ils ne sont pas toujours les bons
Il paraît qu’à quelque chose tout malheur est bon

J’ai mes folies éthyliques ou bien végétales
De mon esprit j’aime à parcourir le dédale
Parfois si sombre que j’ai bien peur d’y succomber
Devant le nombre et la noirceur de mes idées                            x2

Pauline Jacquemin/NdS

2014, tous droits réservés.

J'ai

Night Club Remix Raphaël Garraud

Décembre 2014, tous droits réservés.

Night Club Remix

Est-ce que tu crois qu'un jour
Là sur le bas-côté 
Tu me laisseras sans voix sans rien,
Que du sable entre mes mains,
Que des marées d'écumes,
 Est-ce que tu crois qu'un jour ?
 Là comme un vieux seigneur saignant 
Tu me laisseras en croire que là tes lumières
 Dans nos corps dans l'écume,
 Dans les marées d'écume,
 Est-ce que tu crois toujours
 Qu'on peut vivre d'amour ? 
Ouais quand l'eau n'est plus fraîche quand laisse échapper le coeur, 
Trop de sang dans l'écume,
 Dans les marées d'écume 
Est-ce qu'on tiendra assez loin ? 
Est-ce qu'il y a quelques choses après ? 
Est-ce que tu sauras nager loin ?
 Est-ce qu'on se prend pour mieux se laisser tomber comme des poussières de dieu 
Y'a plus que des cendres entre nous deux 
Entre les flots et les crocs aux rétines 
Dis-moi, est-ce que tu m'aimes ?
 Est-ce que tout ça vaut la peine ?
 J'en doute.

Blandine Florence Jouannet/NdS
Mars 2015, tous droits réservés.

Est-ce que tu crois qu'un jour

Fort Alamo

Qu'il est dur de défaire...
J'en reste K.O. !
Dans ta ville frontière
Sise au bord de l'eau.

Abruti de lumière,
Comme pris au lasso,
Je me laisse défaire
De tous mes oripeaux.

Tes gestes d'orfèvre,
Ta vie de femelle,
Je te jure que je m'en fous...
Le désir vorace
Dans l'impasse...
Et alors ?

De ma vie vulgaire
Dans l'armée de l'air
Je garde l'amour, c'est tout.
Plus rien n'est en place,
Comme tout s'efface...
Et alors ? Je m'en fous...

Voilà donc la disgrâce ;
Où sont les chevaux 
Mon ami Pégase
Et la belle Ozo...
Oh je n'ai plus de visage.
Je reste caché.
Caché dans ton ombre...
Ton ombre portée.

Je suis dans l'espace,
Un temple de glace,
Je n'aime plus rien du tout.
Malgré les menaces,
Comme tout me lasse,
Je m'en fous, je m'en fous...

Si dans tes bontés
Internationales
Je ne vaux plus le coup,
C'est l'adieu aux armes,
L'oubli est en place,
Et alors ? Je m'en fous...

Donnez-moi la lumière
Sur ce chant muet.
Ce long chant de misère
Et de vanité...

Comme tout est triste dans l'air
Oh tout est à côté.
Ami voilà ma prière,
Voilà mes péchés.

Je suis dans l'espace,
Un temple de glace,
Je n'aime plus rien du tout.
Oh, je m'en fous, je m'en fous...
Je vis dans la crasse,
Je suis dégueulasse.
Et alors ?
Le chien de l'espace,
Dans la glace,
N'aboiera plus.

Wou wou wou wou wou...
Wou wou wou wou wou...
Wou wou wou wou wou...
Wou wou wou wou wou...


Paroles/Musique : Jean-Louis Bergheaud

Fort Alamo (J - L Murat Cover)

 PENSER À TOI…

Ce jour là, le ciel bleu…
Couleur des jours heureux
Mais soudain le ciel gris 
Quand tu m’as tout appris.
Le soleil, ce matin
M’a fait son baratin…
Me changer les idées
C’était bien décidé.

Penser à toi
C’est tous les jours…
Mais j’en fais quoi
Du grand Amour ?

Ce soir, je vois des gens
Qui sont intelligents ;
Ils me voudront du bien
Mais ils n’y peuvent rien.
Je vis mes nuits tout seul
Accablé, sans paroles,
A remettre en images
Un passé sans les pages.

Penser à toi
C’est nuit et jour…
Mais j’en fais quoi
Du grand Amour ?

Quand reviendra l’hiver
J’aurai vécu l’enfer ;
Ma vie toujours en vie
Cherchera des envies.
Me restera la mort
Pour t’oublier encore ;
Ici bas, j’ai compris…
Le ciel bleu sera gris.

Texte : Robert Basquin
Musique : NdS
Septembre 2015, tous droits réservés.


Penser À Toi...

Le Vieux Mathusalem a vécu longtemps
Un grand nombre de vies, on ne saurait le dire
Chanté par les poètes depuis la Nuit des Temps
On dit qu’il était déjà là sous l’Empire

Des centaines de chattes il courtisa
Éternellement veuf et mille fois papa
Et ses nombreux descendants grandissent et prospèrent
Sous l’œil attendri de leur arrière-grand-père

En le voyant serein, placide et tutélaire
Quand il dort au soleil sur le mur du cimetière

Les vieux marmonnent entre leurs dents…

Mais enfin, quoi, c’est merveilleux
Un chat qui serait aussi vieux
Bien que ma mémoire me pose des problèmes
Moi, je n’en connais qu’un, c’est Mathusalem

Le Vieux Mathusalem s’est installé
Dans la Grand-Rue au beau milieu du marché
Que les bœufs mugissent ou bien que les moutons bêlent
Les chiens et les bergers les écartent avec zèle

Tous les camions roulent sur le talus
Les gens du village ont dû barrer la rue
Et redécouvrent enfin les plaisirs de la marche
Pour ne pas déranger notre cher patriarche

Ne perturbez jamais sa digestion féline
Surtout pendant la sieste, car  ce serait un crime

Les vieux marmonnent entre leurs dents…

Mais enfin, quoi, c’est merveilleux
Un chat qui serait aussi vieux
Bien que ma mémoire me pose des problèmes
Moi, je n’en connais qu’un, c’est Mathusalem 

Mais enfin, quoi, c’est merveilleux
Un chat qui serait aussi vieux
Mes jambes sont pas sûres et c’est là le problème
Faudrait pas bousculer le Vieux Mathusalem

Musique : Andrew Lloyd Webber
Auteur : Andrew Lloyd Webber
Adaptation de : Old Possum's Book of Practical Cats
Paroles : T. S. Eliot, Trevor Nunn, Richard Stilgoe

Septembre 2015, NdS, tous droits réservés.

Le Vieux Mathusalem

Nous étions volages 
Nous n'étions jamais inquiets 
Prêts à tout oublier 
Avant
La connerie du sort
Oui le croirais-tu
Même la milice était sexy
Avant

Mais voilà tu nous cherches
Cette fois tu vas nous trouver
Mégret serre les fesses
Voilà les gonzesses et les pédés

Brasser des idées
Nous paraissait bien futile
Toute idée inutile
Avant 

Nous passions le temps
Légers ultra dégagés
Par notre seul sort excités
Avant

Mais si l'instinct de mort
Veut bouger le corps
Mégret serre les fesses
Voilà les gonzesses et les pédés

Gavés de décibels
Comme nous ignorions l'hiver
Toute idée de revers
Avant

Mais voilà tu nous cherches
Cette fois tu vas nous trouver
Mégret serre les fesses
Voilà les gonzesses et les pédés

Paroles et musique : Jean-Louis Bergheaud
Septembre 2015, NdS, tous droits réservés.

Les gonzesses et les pédés (J-L Murat Cover)

JE T’AIME MAIS …

Je sais qu’un soir
Je ne rentrerai pas
Que j’irai voir 
Ailleurs où tu n’es pas ;

Car en mémoire
J’ai gardé des endroits
Et des histoires
Où j’avais tous les droits.

Je t’aime mais
Je ne pourrai jamais
Me passer des
Gens qu’avant toi j’aimais.

Je sais qu’un soir
Je vais téléphoner
Au lieu d’avoir
De la peine à rentrer ;

Que j’irai boire
Et passer la soirée
Dans l’un des bars
Où j’aimais les passer.

Je t’aime mais
Je ne pourrai jamais
Me passer des
Gens qu’avant toi j’aimais.

Je sais qu’un soir
Je rentrerai la nuit
Ravie d’avoir 
Retrouvé mes amis

Et de savoir
Que j’ai la belle vie
De les avoir
Et de t’avoir aussi.

Texte : Robert Basquin
Musique : NdS

Novembre 2015, tous droits réservés.


Je t'aime mais...

DUBAÏ MY LOVE

Des tours de verre
Et des pur-sangs
Signent l’azur
Tel un slogan

Le souffle chaud
D’une Silver Shadow
Soudain me fait froid dans le dos

Dubaï my love
De l’or, du verre et du vent

Mille-et-une filles
Venues du froid
Font les cent pas
Dans mon sommeil

Mille-et-une nuits
Sans lendemain
Dans un grand hôtel 
Sous la mer

Dubaï my love
Dubaï my love
De l’or, du verre et du vent
J’aime ton soleil climatisé

Des hommes tombent des nuages
Sous les yeux de femmes sans visage
Tes flots bouillonnent
Et c’est l’ennui
Comme un cyclone
Au ralenti

Dubaï my love Dubaï my love
Dubaï my love Dubaï my love
De l’or, du verre et du vent
De l’or, du verre et du vent

J’aime ton soleil climatisé

Paroles : Matthias Debureaux
Musique : Bertrand Burgalat

Novembre 2015, NdS, tous droits réservés.



Dubaï My Love (Bertrand Burgalat Cover)

À L'origine on était pas des sauvages 
À L'origine on n'habitait pas la cage 
Au premier signe on libérait les otages 
À L'origine on faisait pas l'étalage 
De nos racines on n'avait pas d'héritage 
À dix centimes on n'était pas si volages
Dieu 
Dieu 
Dieu que c'est loin 

À L'origine on n'était pas des esclaves 
À L'origine on quittait pas son enclave 
D'origine la vie n'etait qu'une seule phrase Sibylline on mettait pas les plein gaz 
Les mandarines avaient un goût de betterave Citadines, on attendait dans la cave 
Mieux 
Mieux 
Mieux que bien 

À L'origine on n'avait pas des prothèses 
À L'origine on disait moins de fadaises 
À L'origine on avait moins de facettes 
De temps d'usine 
Et pas besoin de prophète 
À L'origine les poules étaient des nuggets 
Et pas d'usine 
Et les poupées des puppets, 
Dieu 
Dieu 
Dieu que c'est loin !

À L'origine on avait pas de pétards
De carabines 
Mais les cheveux en pétards 
Dans le dressing 
On cachait pas de cadavre 
À L'origine on n'était pas si macabres 
À L'origine il n'y avait pas les images 
Les speakerines faisaient encore des massages 
Mieux 
Mieux 
C'est mieux que rien 

Je ne sais pas si nous étions les pires 
Et si déjà nous rêvions d'en finir 
À L'origine tout n'était qu'un mystère 
Pas de fadas 
D'intifada naguère 

À L'origine on passait pas le message 
À sa voisine on faisait pas de chantage 
À la cantine il n'y avait pas de potage 
De carabines, de messagers de passage, 
À Colombine il va y avoir un carnage 
En haut des cimes 
Il n'y avait que les nuages 
Dieu 
Dieu 
Dieu que c'est loin... 

À L'origine on n'était pas des occases 
À l'origine on faisait pas dans l'oukase 
À L'origine on faisait dans le détail 
À L'origine on n'était pas du bétail 
À L'origine on faisait pas des entailles 
Longilignes, on n'ouvrait pas les entrailles, Lieu 
Lieu 
Lieu commun 

À L'origine on n'était pas des minables 
À L'origine on piratait pas le câble 
À L'origine il n'y avait moins de vocables 
Entre les lignes on n'étaient beaucoup moins stables 
À L'origine il n'y avait pas le Mossad 
On s'y résigne on n'était pas si maussade 
Dieu 
Dieu 
Dieu que c'est loin 

À L'origine on avait peur de l'anthrax 
De la famine de la famille de Karl Marx 
À L'origine on n'avait pas des Rolex 
Ou des Longines on avait des Solex 
À L'origine tout n'était pas si complexe 
À L'origine tout n'était qu'un prétexte 
Crois moi trois fois rien 
Je ne sais pas 
Si nous étions les mêmes 
Les mêmes en pires 
Comment ça va finir 
À L'origine 
Il n'y avait qu'un soupir 
Et pas d'éclair sur ta poupée de cire

Paroles & Musique : Benjamin Biolay
18/11/2015, NdS, tous droits réservés. 


À L'origine (Benjamin Biolay Cover)

Ça boit le petit noir ou le petit vin blanc
 Ça cherche la bagarre et du boulot souvent
Ça lève le poing, ça bouge, ça manifestationne   
Ça sort tous les samedis dépenser son pognon

C'est ça la France    du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
   C'est ça la France    du Laguiole à l'Opinel, partager les saucissons   
C'est ça la France    on est tous des frères selon les déclarations   
Enfin, je pense, faut jamais les oublier    les trois mots qui terminent en té   

Ça fait de l'huile d'olive et du couscous poulet   
Ça trinque à la pétanque, au comptoir, chez Marseille   
Ça Brassens à tout va, c'est beau les seins d'une fille    
Ça camembert le chinois, ça frise à la Bastille

   C'est ça la France    du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons   
C'est ça la France    du Laguiole à l'Opinel, partager les saucissons   
C'est ça la France    on est tous des frères selon les déclarations   
Enfin, je pense, faut jamais les oubliés les trois mots qui terminent en té 

   Ça avale son Vichy et ça Dreyfus la joie    
Jean Moulin Rouge aussi, Pierre Bérégovoy   
Sa liberté de la presse, c'est pas qu'une impression    
Le plus souvent ça O.S. chez Renault, chez Citron   

C'est ça la France    du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons   
C'est ça la France    du Laguiole à l'Opinel, partager les saucissons   
C'est ça la France    on est tous des frères selon les déclarations
   Enfin, je pense, faut jamais les oublier ces trois mots se terminent en té    

Ça flique quand même pas mal, ça repasse à tabac
   Ça chauffe un peu dans les bals, je rentre à la casbah   
Ça bouche sur les périphs, ça rôde encore la nuit   
Ça fait des hiéroglyphes, ça fait des petits   

C'est ça la France    du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons   
C'est ça la France    du Laguiole à l'Opinel, partager les saucissons   
C'est ça la France    on est tous des frères selon les déclarations   
Enfin, je pense, faut jamais les oublier    les trois mots se terminent en té

C'est ça la France    du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons   
C'est ça la France    du Laguiole à l'Opinel, partager les saucissons   
C'est ça la France    on est tous des frères selon les déclarations
   Enfin, je pense, faut jamais les oublier les trois mots qui terminent en té.   

Paroles : Marc Lavoine
Musique : Jean-Claude Arnaud

Décembre 2015, NdS, tous droits réservés.


C'est ça la France (Marc Lavoine Cover)

Dans les caves et les souterrains, je vais
Dans les lieux bien malsains, je vais
Dans les endroits bien louches, je vais
Jusqu'à mon dernier souffle, j'irai.

Dans des pièces enfumées, je vais
Dans des lieux alcoolisés, je vais
Même si je me camoufle, j'y vais
Jusqu'à mon dernier souffle, j'irai.

Vers des gens très singuliers, je vais
Avec eux dans des lieux prisés, je vais
Voir des mélanges de vits et touffes, je vais
Jusqu'à mon dernier souffle, j'irai.

Vers des personnes atypiques, je vais
Appliquer de salaces tactiques, je vais
Attendre que l'on me couche, je vais
Jusqu'à mon dernier souffle, j'irai.

Dans les caves et les souterrains, j'irai
Dans les lieux bien malsains, j'irai
Dans les endroits bien louches, j'irai
Jusqu'à mon dernier souffle, j'irai.

Nicolas de Sigoulès, février 2016, tous droits réservés.



J'irai

Venin noir

En une large flaque de merde
Toutes mes pensées se perdent
Le gros corbeau noir a frappé
La guêpe du désespoir m'a piqué

Son venin lent se répand
Épais et gluant
Le venin noir de la douleur
Drainant tout son cortège de pleurs
Un dard puissant planté en chair
Je baisse la tête jusque par terre

Inutile destin qui m'attend
Inutiles chemins de mon sang
Seule la reine noire m'est amicale
Les bras ouverts sans faire de mal

Elle m'a piqué en plein sommeil
Injectant la délivrance dans mes veines

En une large flaque de merde
Toutes mes pensées se perdent.

Nicolas de Sigoulès, 2016, tous droits réservés.

Venin Noir

Songe d'une nuit d'été

FOLLES DE MOI

Il y en a une sur le plumard vêtue d’une tenue léopard
Y’en a une autre sur le paddock et qui se saoule au whisky-coke
Une autre se grille clope sur clope et exhibe son cyclope
Une nouvelle encore plus jolie se mêle aux autres sur le lit
Qu’est-ce qu’elles trafiquent sous les draps, elles dorment pas à cette heure-là 
Qu’est-ce qu’elles foutent toutes excitées, la libido exacerbée 
Qu’est-ce qu’elles espèrent de moi, nymphomanes jusqu’au bout des doigts
Quelle est l’idée derrière la tête qu’elles me manigancent en cachette

1 2 3, 1 2 3   folles de moi
4 5 6, 4 5 6   je m’immisce
7 8 9, 7 8 9   quelles meufs
10 11 12, 10 11 12  quelle touze
Quelle touze 

Il y en a une sur le tapis qui fume qui fume et puis qui rit
Y en a une autre sur le sofa qui rit qui rit et puis qui boit
Une diva sur un divan râle des chants incandescents
Pendant qu’une autre sur le matelas écarte ses cuisses à tout-va 

Quel est cet endroit d’où l’on ne sort pas
Quelles sont ces visions flammes de la passion
Quel est ce mystère de toutes ces jambes en l’air
Quelle sera l’issue de ce rêve impromptu

1 2 3, 1 2 3   folles de moi
4 5 6, 4 5 6   je m’immisce
7 8 9, 7 8 9   quelles meufs
10 11 12, 10 11 12  quelle touze
1 2 3, 1 2 3   folles de moi
4 5 6, 4 5 6   je m’immisce
7 8 9, 7 8 9   quelles meufs
10 11 12, 10 11 12  quelle touze
Quelle touze, quelle touze 

Paroles et musique : Nicolas de Sigoulès
Août 2016, tous droits réservés.






Folles De Moi

C'est qu'un cirque
Politique
Pathétique
Une foire qui s'adresse au bétail.
Rien qu'un cirque
De loustics
Bien cyniques
Qui cherchent dans le peuple ses cobayes.
 
Sous l'chapiteau d'Matignon
Et du Palais Bourbon
Les clowns sont de sortie.
Halte, je crie à l'imposture
J'y vois sur ces figures
Lâcheté et mépris.
Sous l'chapiteau d'l'Élysée
Comme celui de l'Assemblée
On sait faire le spectacle.
On se laisse doucement dompter
Par ces guignols grimés
Qu'on prend pour des oracles.
 
C'est le cirque
Ironique
Si tactique
Des funambules de la vérité.
Un grand cirque
Médiatique
Diarrhéique
Des accrobates de l'honnêteté.
 
On les voit biens cravatés
Faire durant leur tournée
Les putains pour des voix.
Le peuple est dans les gradins
Applaudit de ses mains
Pour l'élu de son choix.
Qu'a t'il pour ces énarques
Qui se voient les monarques
Au-dessus d'ses souçis.
Tous ces brigueurs de mandats
Dont la langue est de bois
Le laisse dans la lie.
 
C'est qu'un cirque
De répliques
Narcotiques
Un spectacle très populiste.
Rien qu'un cirque
Démocratique
Démagogique
Une poignée de clowns sur la piste.
 
Bientôt pour un quinquennat
Un numéro se jouera
On va bien rigoler.
Sous l'chapiteau d'l'Élysée
Comme celui de l'Assemblée
On sait faire miroiter
Le plus beau des avenirs
Promis pour s'faire élire
On sait faire le spectacle.
On se laisse doucement dompter
Par ces guignols grimés
Qu'on prend pour des oracles. 

Texte : Gwénaël Lelièvre
Musique : NdS
Février 2007, tous droits réservés.

Le Cirque

LE 1er JOUR (DU RESTE DE TA VIE) – ÉTIENNE DAHO

Un matin comme tous les autres
Un nouveau Paris
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose
Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C´est pareil pour tout l´monde
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles
Mais tout peut changer aujourd’hui
Est le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles
Quand les certitudes s´effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C´est dur pour tout l´monde
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles
Mais tout peut changer aujourd’hui
Est le premier jour du reste de ta vie
C´est providentiel
Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles
Tu peux exploser aujourd’hui
Est le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel
Oui tout peut changer aujourd’hui
Est le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

06 2017, NdS, Tous droits réservés.

Le premier jour (du reste de ta vie) - Étienne Daho Cover -

Mala siempre

Ainsi va la vie 
Comme va le vent 
Sur les reins des passantes 
Et des passants l'hiver 

Ainsi vont les "si" 
Et les "mais pourtant" 
Ainsi va la vie 
Comme un invité mystère 

Ainsi vont les vagues 
Et roule l'écume 
Ainsi vont les mots 
Couchés sous ma plume amère

Le veilleur de nuit 
En maillon de lune 
Inhale la vie 
Sans filtre il la fume entière 

C'est un chien en soute 
Dans un long courrier 
Une mer de mazout 
Une coulée de boue l'été 

Quand le dernier souffle 
Semble arriver 
Dieu n'est plus du tout 
Démodé du tout 
Je sais 

Ainsi va la vie 
Récit ou roman 
Ainsi va la mode 
Printemps, été ou hiver
 
Oui c'est la vie 
C'est air bon enfant 
Mais chiche qu'elle te tire 
Comme une biche 
À bout portant pépère

(Quand le dernier souffle vient d'arriver 
Dieu n'est plus du tout démodé du tout je sais      x2
Quand le dernier souffle vient d'arriver 
Dieu n'est plus du tout...)

Sept 2017, NdS
Benjamin Biolay 2017, album "Volver"

Mala Siempre (Benjamin Biolay cover)

Single "Serge", hommage à Gainsbourg par Nicolas de Sigoulès


I’m the best
No, he’s the best, Gainsbourg
I’m the best
No, you’re the best, Serge

Serge Gainsbourg, de son vrai nom Lucien Ginzburg, vint au monde le 2 avril 1928, au petit jour, à la maternité de l’hôpital de La Pitié

I’m the best
No, he’s the best, Gainsbourg
I’m the best
No, you’re the best, Serge

Je suis éternellement sursitaire, en sursis continuels, répétés, accumulés
Tout ce que je vis, je le vis en frôlant des issues inéluctables
La vie est un hasard contraire aux destinées

I’m the best
No, he’s the best, Gainsbourg
I’m the best
No, you’re the best, Serge

Un métier, un art qui me donnait un équilibre que je ne trouve pas dans la chanson
Figuratif, cubisme, surréalisme
A la maturité, j’ai abandonné mes tubes et mes pinceaux puis détruit toutes mes toiles
Ouais, en 2028, j’aurais eu 100 ans, mais en fait j’aurais aimé vivre le mouvement Dada
Je pense que j’aurais réussi en peinture et en poésie dans le système dadaïste, c’était la dérision et le cynisme absolu 

I’m the best
No, he’s the best, Gainsbourg
I’m the best
No, you’re the best, Serge

Je n’ai pas la notion de nostalgie, j’ai une faculté d’oubli, c’est je crois, une qualité 
Dans la vie moderne, il y a tout un langage à inventer, un langage autant musical que de mots
Tout le monde est à créer, tout est à faire
Je n’ai pas un mot à dire sur le bonheur, en ligne de mire, je le connais pas, ça ne m’intéresse pas
J’ai eu des instants de bonheur avec quelques femmes, ça n’appartient qu’à moi
Je raconte mes turbulences mais pas mes instants de calme.


SERGE

Atoll par Nicolas de Sigoulès 

Allongé sur le sable, les yeux rivés au ciel
Les pensées qui voyagent et le corps qui sommeille
J’suis relax, c’est banal, les filles se déhanchent
La drague et la baignade sont le lot des vacances

Allongé sur le sable, je regarde les minettes
Qui marchent sur la plage et jouent les p’tites starlettes
Je suis cool, c’est normal, malgré ma peau blanche
Détendu, c’est royal, vive le temps des vacances

Seul allongé sur le sable, je rêve d’un pin parasol
Et de trouver l’ombre idéale sous le cocotier d’un atoll

Je me demande quand même si, si ma peau rouge sera bronzée
Si la crème dermatologique rend bien la peau satinée
Et ouais, j’veux la peau satinée, moi
Qu’est-ce tu crois, j’veux être bronzé, ah ah !

Allongé sur le sable, je regarde les minettes
Qui marchent sur la plage et jouent les p’tites starlettes

La plage est envahie de femmes et je rêve comme un fou
A une de déclarer ma flamme, mon plaisir passe avant tout
Seul à l’ombre de mon ombre, je fais le beau rêve
De séduire une belle blonde ou une jolie brunette
Seul à l’ombre de mon ombre, je fais le beau rêve
De séduire une belle blonde ou une jolie brunette

Allongé sur le sable, je mate une minette
Qui marche sur la plage, à moi la p’tite starlette

Eh bébé, tu viens, j’voudrais t’causer, te dire un mot
Ouais d’accord, allez viens, on y go
Mais dis-moi au fait, c’est quoi ton p’tit prénom
Ah ouais, mais c’est super joli, çà !

Allongé sur le sable, je regarde les minettes
Qui marchent sur la plage et jouent les p’tites starlettes

Allongé sur le sable, je regarde les minettes
Qui marchent sur la plage et jouent les p’tites starlettes



Atoll

Les nuages filent
Le soleil flashe
Je suis sur pile 
Ou à la masse
Les pensées fusent 
En montagnes russes
Bouffées d’espoir
Et sanglots noirs

J’suis dédoublé
Et décalqué
Je suis un clone
Rien qu’un atome
Qui se dissout 
En décibels
J’me tords le cou
Je cherche mes ailes

Au fond du trou
Une étincelle
Au bout de tout 
Y’a le soleil
La vie est belle
Ma vie me tue
Elle n’est pas telle
Que j’l’ai voulue

Paroles : Pauline Jacquemin
Musique : Nicolas de Sigoulès

Montagnes russes

Danse, ma belle
Oh danse, danse, danse ma belle
Que tourne ta robe
Que tourne, que tourne, que tourne ta robe

Enivre-moi de ta beauté et de tes délices
Emplis-moi un œil de joie et l’autre de malice
De beaux rubans voletants dans ta longue chevelure
Hypnotisé par la courbe de ta jolie cambrure

Oh, c’est certain, c’est la grâce qui frappe à ma porte
Ces si beaux pieds et que dire de ces jambes qui les portent
La beauté m’a convié à sa folle farandole
Une ritournelle endiablée et c’est moi qui m’y colle

Danse ma belle
Oh danse, danse, danse, danse ma belle
Que tourne ta robe
Que tourne, que tourne, que tourne, que tourne ta robe

Enivre-moi de ta beauté et de tes délices
Emplis-moi un œil de joie et l’autre de malice
De beaux rubans voletants dans ta longue chevelure
Hypnotisé par la courbe de ta jolie cambrure

Danse ma belle
Oh danse, danse, danse, danse ma belle
Que tourne ta robe
Que tourne, que tourne, que tourne, que tourne ta robe

Danse ma belle
Oh danse, danse, danse, danse ma belle
Que tourne ta robe
Que tourne, que tourne, que tourne, que tourne ta robe


Paroles/Musique : Nicolas de Sigoulès

Popular tracks by Nicolas de Sigoulès