attention ya d sons qui ont 5 ans ça remonte wah

Tout ce que j'ai sorti par ordre chronologique mdr

Premier morceau de l'album Naive & Cynical qui sortira le 19/09/15

Reinterpretation du morceau "If you want me to stay" de Sly and the Family stone.

Enjoy !

Paroles:

j'en ai marre de vivre dans le dortoir d'la ville lumière
La ou après 23h y'a pu moyen d'choper une bière
Marre d'attendre une heure quand j'loupe le nocti'
pour atteindre une ville qui compte plus beaucoup d'actifs
Hors des trajets surfaits sur le gravier surfer
observer face sur face sous terre ou en surface
La 6 cordes dans son holster, des fourmis dans les jambes
Il faut jouer du luth pour visiter les limbes
J'espère tomber sur l' diable au détour d'un rond point
J'gravirais les marches vers un sommet incertain
J'm'allierais au soleil pour marteler l'pavé
Mes jambes en guise d'pendule et me voila hypnotisé
J'arpente, parcoure, le chemin n'est pas cour
Les passant disparaissent tour a tour
J'accoure, chaque pas fixé sur le kick snare
Qu'il pleuve, qu'il neige, mes pompes seront déter'

If you want me to stay i'll be around today to be available for you to see
But don't expect from me to change my way cause far away i need to be.

J'me lance dans une marche sans fin 'vec une démarche de pantin
Le meilleurs moyen d'transport c'lui d'avant qu'on invente un
J'veux voir le monde, et faire en sorte de graver chaque seconde
Braver tout les détroits avant que les ponts ne s'effondrent
Donner vie d'un pas aux vapeurs du goudron
Fuyant l'trottoir à l'ombre meme si ton regard fond
Alors demain j'me barre, baluchon sur l'épaule
Et j'me coupe des réseaux tandis que mes grolles décollent
Mais faudrait sommer mes semelles d'aller semer ce message
En somme les bornes devrais remplacer l'âge
J'veux faire le tour de tout ces kilomètres à la ronde  
N'espérez pas que j'réponde j'veux 
Atteindre les rives ou les rêves s'arriment, écouter la brise et en tirer des rimes
Quand les vagues miment la vie, sans limite, le vide est chassé en une sèche minute
Quitter son chez soi chausser les chance d'une quelconque errance
Montrer aux conquérant qu'y'a pas qu'les cons qu'avancent



J'me barre


Paroles:

Du jaune a l'est du gris a l'ouest
Un zeste de brise  qui viens fricoter 'vec ma veste
J'peine a faire un geste, traine avec le quotidien
La rengaine coule dans mes veines et mon cerveau n'dis rien
Mon regard brumeux brave la buée que l'aube dépose
Mon attention fumeuse dans les nuées zappe des tonnes de choses
C'est toujours dans l'désordre que ma conscience se déploie
J'voudrais tout planifier mais j'ai pas l'temps ni l'emploi
J'ai l'crane qui cane, j'émane de ma cabane
En anémie j'flanne sur l'macadam de Paname
J'm'anime crame une gitane,  m'extrait des arcanes
j'plane dénué d'ame révise mes vannes pour plaire a ces dames
Voici les premier mots d'une page tournée, tout droit sortis
D'un esprit retourné, ainsi s'prononce la journée
Cest mon 16 du matin, pendant que j'traine les patins
C'est un rituel mystique mais j'vais pas l'faire en latin

L'début reviens sans cesse Le temps c'est d'l'argent,
si l'argent c'est l'succes,  tu progresse !
l'début reviens sans cesse Le temps c'est d'l'argent,
si l'argent c'est l'succes,  tu progresse !
Et si c'est ça c'que va m'offrir la vie
Bah j'suis pas près d'me faire un avis.

Après l'midi il était temps que l'audio arrive
Le courant nous traîne, le sérieux dérive
Le matin fut un long périple, une errance terrible
Adieux, yeux vitreux les pensées se délivrent
Voici l'milieu du livre, le décors s'installe
Avec un peu d'chance les nuages se font la malle
Le soleil est au zénith, mais ma journée n'en est qu'a l'aube
Un arbre, un banc, je m'paye le luxe de dormir a l'ombre
J'rattrape 'envie les horaires d'Espagne
Recharge les batteries pour retrouver ma hargne
J'perds bien trop d'temps, a sortir de ma torpeur
V'nez on met midi genre vers 14h
Certain sortent du taf moi j'ai a peine commencé l'miens
J'ai toujours pas trouvé la rime de ce putain d'refrain
Cette guitare a la con rentre pas dans le mix final
Alors un spliff j'inhale, et j'fait d'la merde en trouvant ça pas mal.

Juste un début d'soirée l'air embrumé de bonne humeur
Une belle dose de chaleurs qui se répand comme une rumeur.
Alors j'écris des pensées graves, des pamphlets orageux
parle du ciel orangé dans quelques vers suaves
Il aurais pu repus repartir aussitôt
Mais l'repos se répand et répare les pots
Le calme s'diffuse et embaume, sweet home
Chatouillant le sommeil au creux de la paume
Le jour s'repose sur l'éphémérides, c'est l'effet du mérite
Rien ne m'irrite car j'ai fait et j'effleure enfin mes rites
Alors je m'pose, parfois coiffe la tricorne                                                                                                                   
vais faire croire au parigos que j'élève des licornes
Mais ça c'est pour plus tard, j'met les pieds sur l'bureau
Je range mes pensées dans leur habituel chaos
Sacrée coïncidence j'sature quand j'finis c't'instance
L'incident c'est qu'demain ça recommence, et ainsi j'dance


Demi Capre

Troisième extrait de N&C
Paroles:

Elle a envahit les visages en prenant de vitesse l'âge
Erodé le sol de sorte que l'on dérape a chaque virage
On la chasserais d'un souffle mais cette crasse est immuable
Tu la répand chaque soir comme si t'avais trainé dans l'sable
Elle est venu ternir  chaque coin de pièce qui t'enferme
Tu n'est qu'un rat pouilleux qui répandra ses germes
Et ce dépot sinistre alourdis ta lassitude
Dites aux petits qui titubent que l'habitude rends la vie rude
C'est la marque du temps qui refuse de passer
Elle t'embarque lentement, n'espère pas l'effacer
Plus déter' que les farcs elle n'épargne pas les gens
Des connards aux monarques et même les narcotraffiquants
Tous y passent que l'on s'y fasse ou non. et j'dirais pas son nom
A faire la même chose qu'hier, trouvant ça passionnant,
Chaque jour, les sédiments s'déposent sur un sentier bouclé
Et l'banal finira par détenir nos émotions sous clefs

Voilà l'tableau
Dans les ateliers d'une usine en ruine
Entre deux soupirs j'écrase ma mine



Une froide étincelle à embrasé la fin d'la décennie
Attisé la bêtise, la tristesse et l'déni
Épuisant les ressources pour congeler l'âme
De sorte que trop vite, nos espoirs s'enflamment
Ceux qui nourrissaient l'brasier pour enfin fondre l'or
On fait tomber leur torche, mettant feu au décor
On tire une gueule tracée à coup d'tison
Et c'est dur de voir loin quand tu sais que l'soleil consume l'horizon
On navigue dans la lave sur un bateau d'charbon
Le rouge de cette crise se mêle au terne du béton.
L'air imprégné de souffre, leurs rêves fument encore
Les brumes passent au noir, et l'incendie s'endors
Le ch'val sur lequel t'a misé, n'est qu'un tas d'os carbonisé
Triste chance, mais tes plaies ont déjà cicatrisés
Dressé comme un mégot, les joues couvertes de cendres
Combien d'année de froid avant qu'on ne s'remettre a vendre ?

corrodé par la frousse, le jugement s'émousse
Seul s'aiguise la colère qui nous empalera tous
On ignore les gens, l'regard fixé sur un morceau d'feraille
Aveuglés car nos yeux ne dévient jamais d'ces rails
On défait l'alliage, tout en rêvant de métaux purs
On récupère le minerais pour encore élever des mur
La colère c'est l'palu, on recycle de l'alu.
On s'fusille du regard  a en perdre la vue.
Le sourire grinçant, la dague encore fichée dans l'dos
Si la roue tourne c'est pour encore serrer l'étau.
On s'attache a ses coutumes avec des barbelés
On rêvait d'un palais quand on fait tomber l'pot d'lait
Une armée d'paladin rouillés, sors enfin ses armes
En croisade ridicule pour éponger ses larmes
De propos tendancieux, en opinions d'aciers
Le trash est audacieux et Y'a des langues de bois a scier

L'Appel des sirènes

Paroles:
Mec j'voudrais qu'tu calcines moins d'cigarettes
Tu cours au tabac dès l'matin mais quand tu veux t'arrêtes
Faudrait changer d'lunettes, voir un peu plus loin qu'demain
Continuer l'chemin et prendre tes tâches à deux mains
penser avant d'dépenser, paye toi l'luxe d'et censé
Un pas en arrière, point barre, t'appelle ça avancer ?
Met toi a économiser, sans être terrorisé
Si tu mise au lieu d'passer 2 heures sans pouvoir t'amuser.
qu'on s'mette d'accord la marche c'est pas un sport
Rappelle toi qu'ton esprit n'ira pas loin sans ton corps
J'en ai marre d'avoir des courbature, juste en courant pour le bus
De terminer l'hiver assassinant mes sinus
Pis tais toi et travaille, tais toi et travaille
Tais toi et travaille, tais toi et travaille !
Sale gosse, tu fait un taf' pour en zapper un autre
Et quand tu t'vautres, bah tu dis qu'c'est d'ma faute

Le branleur et le sage
Le taffeur et le singe
C'est quand qu'on passe l'âge ?
Faudrait laver du linge


En même temps arrêtes de faire plein d'emploi du temps
De planifier ton taf' plus que tu ne l'fait vraiment
T'façon, t'es qu'un muet dans un monde d'aveugle
Ferme les yeux a chaque fois qu'un idiot beugle
Rappelle toi, qui touche a tout touche a rien, faire 2000 trucs c'est bien,
Mais ce sera pas toi s'il en faut qu'un 
Surtout que c'est mesquin, J'ai plus le temps d'mater des séries 
Si je crois au destin c'est qu'il ne met pas ma flemme en péril
Une fois qu't'a bossé, moi j'mérite de rien foutre
T'inquiètes je touche du bois à force de fumer des poutres
Oublie la notion d'réveil, ou mes yeux vermeils
S'ront embués pour la journée par les vapeurs de la veille
Mec t'as des idées qu'à minuit, jamais quand je m'ennuie
Mais quand je me nuit, fait pas d'son mais du bruit, ou alors comate au fond d'un puits
Respecte le poète pas d'spleen sans qu'j'me flingue la rate
Je loupe pas de délais si je n'me fixe pas de date


La Coloc'

De toute façon j'ai bien pigé que j'serais parmi les seuls
A m'laisser ébahir par le spectacle qu'offre le ciel
A rester béat d'vant un rayon d'soleil 
Faut croire qu'mes humeurs ne connaissent pas d'sommeil.
J'm'indigne a chaque seconde, pris par l'dégout et l'dédain
L'injustice m'égorge, j'en ai du son plein les mains
Ressentir avant d'agir, mes humeurs sont volcaniques  
Assouvir sans soupir, ça n'en reste pas moins logique

J'suis instable, et j'reste l'esclave de toutes mes impulsions
Faut croire que mon coeur change de couleur a chaque pulsion
j'change d'avis autant que mon cerveau l'tolère
De lunaire a solaire au vu d'une tête bipolaire
Et si je hurle de joie c'est pas qu'j'ai vu la lumière
C'est qu'un pote est passé avec un pack de bière
tel un gosse a peine né, j'trouve tout incroyable
Bordel, mais elle est trop stylée cette table !

Nous sommes doté de la plus belles des évolutions
Celle de pouvoir ressentir toute sortes de sensations
A chaque fois réchauffés quand la musique empli nos veines
Si tu trouve ça beau c'est bien cette idée n'est pas veine
On est capables d'aimer contre la raison et les codes
Et même les coeurs de pierre face a leur amis s'érodent
Y'a les étincelles dorées de la gloire et d'la victoire
La joie de vivre, et la fierté d'faire avancer l'histoire

Et y'a cette teigne,  cette tique qu'est la colère
Sur un échec, sur cette offense que l'on ne tolère
Sur un brasier de méprise, pour les fois ou l'on s'écrase
Alors on n'pese plus ses phrases, s'embrase dans une crise
Enfin, l'indigne poids de la tristesse
Pas la douce mélancholie, celle qui fait que ta face s'affaisse
Certain s'arment de fumée pour chasser les nuages noirs
Mais d'autres soleils brillent et faut commencer par l'savoir.

Emotion


Paroles:

Taff finis, on s'rejoint dans le repaire d'un pote
Qui paye ses feuilles ? Qui dépanne une capote ?
Ce soir j'ai envie d'boire et pas d'voir mes plans foirer
C'est mal barré, y'a pas d'soirée
On attends quoi ? l'aut qui galère a s'faire vicer
Si tu pécho pas plus tôt un jour je fumerai tes vicères.
Il faut y'aller tant qu'on est faya
C'est qu'on a faillit zapper que l'monde s'fait chier quand on est pas la.
trop tard,  franprix fermé donc passage a l'épicerie
qui se ris de toi en fixant ses putain d'prix
Teille, soft et verres en plastique,
Repérage des lieux pour un achat tactique
Not' fameux trois mats s'appelle bus métro
Nos têtes ont déjà des trous mais y'en a jamais trop
L'équipage embarque, brise une bouteille de bière
Voici ma meute de loup des rivières



Bien l'bonsoir je viens dans l'but de faire ta connaissance
T'a d'la chance me rencontrer c'est une seconde naissance
J'pars dans les rues et finis nu sur les toit
J'roule pas avec des types mais juste avec mes doigts







Alors on descend la seine, pour monter sur la scène
J'répand l'amour mais mes apôtres ne sont pas ceux d'la Cène
On aperçois les cotes, ce n'est pas un mirage
Voila que l'équipage quitte le pont et saute 
à  l'abordage , avant que le plancher chavire
Ce soir le capitaine a l'droit de quitter l'navire
Drapeau noir, on veux de l'or du rhum et des femmes
Faut croire qu'Y'a des trésors de Rome a Paname
j'divague un peu, la vie n'es qu'un jeu.
Si j'te parle a la base c'est pour t'gratter une clope ou du feu
Donc man t'a pas une feuille et genre un peu d'tabac
Tant qu't'y est un joint, un plan, une teille de vodka ?





Il existe un roi du vice et voici ses corsaires
Une sensation d'victoire quand deux corps s`serrent
Ca concourt sévere, trop d'points a comptabiliser
massivement multijoueur, le jeu c'est d'sociabiliser
Sortir la nuit crée des liens, s'agit pas de faire le bien
Tel un chibre de queutar tout les soirs j'vais et viens
Y'a v"la les mecs en chien, ça s'tape pour un rien
Le besoin d's'vider les couilles est un mal très ancien
Dis moi ton nom, histoire que j'l'oublie dans la minute
Bon ciao j't'abandonne a ce troupeau en rut.
C'est la corrida, tout les taureaux claironnent
Hey miss, j'te paye un verre de testostérone ?



Voila qu'à bord, y'a plus rien a boire
J'échange un verre contre un morceau d'guitare
Mais y'a plus personne faut croire que l'heure sonne
En même temps le jour se lève,et les gens s'désarçonnent
Et aux aurores, revient l'horreur, d'être banlieusard
Les rues dorées d'l'orée du jour nous amènent a montpar'
Rares rencontres, des rats et des pochtrons
Ou encore ce connard qui veut fourguer son dernier pochtard
On indique des chemins, file au récif noctillien
Ou échouent les carcasse des presque parisiens
Le voyage se termine, direction not' bon port
Rien a foutre des copains, j'embarque sur l'moi d'abord.
Tout ce qui entre ressort un jour, et j'rentre pas dans le détail
Mais mon estomac crie comme un train qui déraille
j'm'écrase dans mon hamac, putain ça tangue
j'crois qu'il était d'trop ce bang




Cap'tain Nobrain

Paroles :
Au commencement étais l'silence, parsemé de bruit
Avant que ne débarque un bourdonnement nuisant a l'ennui
Il a juste suffit qu'un type en marge de sa horde
S'intéressent au rapports qui régissent les cordes
Tandis qu'des peaux tendues détendaient des étendues
De fou dansants, sur ces rythmes tant attendus
célébrant leur culte, chantant vers les nuages,
Au delà des montagne et a travers les rivages

Puis vinrent des dizaines de décennies de mécénat
Qu'assénèrent a des séniors séniles un oublis du trépas
j'sais pas ou on en serais si on s'rais pas passé par la
sans baroque pas d'rock, sans opéra pas d'pera
Et la musique s'invente, on s'assoit pour l'écouter
Le triton d'viens maléfique, on l'écarte sans douter
L'inconnu parle a certain, et l'alcool aussi surtout
On sème les pierres dont la musique est sertie


Assouvis par la violence d'un esprit vénal
Balancé par le cliquetis des sabots d'un cheval
Nos habitudes sonores, originaires du champ d'coton
Telle une sauterelle ravageuse ayant quitté son cocon

C'est la qu'apparu la galette et ses fiers sillons
Grammophone et premier Jazz elle est pas belle l'évolution ?
Royaume de l'improvisation qui se répand entre deux guerres
Le premier genre d'l'histoire a faire swinguer toute la terre.

Vas y, Johnny, avant que les blancs te volent ta mode
Les musique actuelles rentrent enfin dans les codes
Un, quatre, cinq, sur encore douze mesures
Dans le froid d'un conflit, continue l'aventure.


Porte ouverte au premières rockstar mondiales
Quatre coupes au bol qui ont leur place dans les annales
En parallèle n'oublions pas la variété du coin,
Dont on connais les accords et se souvient des refrain.

Un demi million, un stock de bois, ça marque son temps
La sueur pointe, un coup d'guitare sur le contretemps
Enième vague de talent tout droit venue d'outre atlantique
Groovant pour les states, trainant pour la Jamaïque
Et ça fait Wah ! Tandis que la disto envahit les grattes
Un rock bien plus solide et la disco qui ébahit les boites
Voila qu'ton doigt fend l'air et les rayons des facettes
tiens pour ton anniv' j't'ai fait un mix sur cassette


Toujours plus de watts, maintenant les moyens sont binaires
Les sons qu'on crée semble venir du fin fond d'l'univers
De ferraille a moisissure les chevelus taffent dans l'garage
Hey y'a pas un vinyle et un akaï dans les parages ?
Tandis que l'millénaire se meurt le double H viens au monde
Et désormais dans une minute y'a a peu près 100 secondes
Tandis qu'on s'acharne a s'faire un peu d'thunes
La musique trace sa route entre wobble et autotune

L'épopée

Une crampe au bras, un flash dans tes yeux rougis
ça sens l'roussis comme il l'a dis, y'a un soucis
raccroche, croise tes sourcils, tente un air décidé
Met tes idées en place, vois les excuse défiler
Y faudrait s'activer, trouver une solution
Redoubler d'effort et zapper cette foutue question
Pourquoi aider ce con ? ça t'y pensera plus tard
Même si y'a pas d'amour tes potes sont pas des amarres
Et sa voiture t'épargne bien des trajets en métro
Dans l'contrat d'amitié y'a pas de droit d'véto
Embarque et mène la barre la galère c'est l'aventure
Suffit pas qu't'y croie mais il parais qu'rien est trop dur
Alors lève ton dos du mur il est temps d'se salir les mains
Le problème de ton pote n'attendra pas demain
Avec des branleurs pareil mieux vaux pas être bras droit
Mais eux te serrent la main sans essayer d'broyer mes doigts


Il faudrait s'activer mais j'voudrais bien t'y voir
Viens on se lance dans l'existence et on affronte ses déboires
On sors pour rencontrer des gens, sacrifier notre argent
Tes poches s'allège, mais l'poids des jours est indulgent
J'te dis que l'monde alléchant, qu'sa weed reste a bêcher
Alors putain on va d'l'avant même si l'parcours est pas fléché
On se lance pour 1001 nuits de fables
On aura qu'a dormir dans un châteaux d'sable
Capturons chaque soupir comme un papillon naïf
Restons libre ! C'est impératif
‘Vec Une motiv' a faire sourire même les usager du trom’
Des jeux de mots douteux  en guise de psaume
profitons d'la vie, vite ! Avant qu'elle continue
Traçant des faucettes- sur les 5- continent
Nos dires incontinents les ferons claquer des dents
Si la vie est un sumo, tête baissée on foncera dedans


Et si il s'trame que tu déprime, que tu te sens trop seul
sèche tes larmes, pose tes armes et ferme ta gueule !
dis toi que l'monde tourne quand même
Que quand viendra l'été tu récoltera c'que tu sème
Et encore, il faut se battre contre les saisons
Se foirer jour et nuit pour en tirer des leçons
Faut monter l'son même si t'a l'cil dans l'oeil
Commence pas ta vie en faisant l'deuil
Souris un peu ! Déjà qu't'est moche bah là c'est pire
Cours nu dans la foret, si ça t'inspire
Paye ta dose d'eau d'rose, proscrit les hélas 
Pas d'pause pas d'cause il n'y à que des grâces 
t'est le seul a décider, quand ce blues passera
Si  tu te dis que t'est heureux bah tu l'sera
faut pas caler quand c'est vert, et même si j'me répète
L'temps file et il s'avère que ses huissiers sont sévères

Preroll

Paroles:
Vas voir ailleurs car j'y suis: j'ai l'don d'ubiquité !
Ce type que tu vois, mon âme l'a déjà quitté
J'suis la et loin, surtout pendant l'refrain
Même dans une routine cyclique j'peux m'égarer dans mon coin
Un pied dans l'onirique, la pointe de l'autre dans l'monde réel
Un décalage certain car il faut bien que j'change d'échelle
J'vois d'la magie tout-par, les grand départs dans les gares
les soirées jazz avec guitare et naufrages tardifs a Montpar’
j’ignore 'vec l'air odieux regarde le ciel comme un idiot
me plaint aux dieux et sans ciller vers les cieux j'crache mes idiomes
J'suis pas vraiment la, ni nulle pars j'te l'avoue,
Mais y'a toujours un p'tit malin pour faire tourner cette roue
2-3 palabres, et j'décolle a mille a l'heure
Histoire de changer d'cadre et d'peindre en 3millions d'couleurs
J'vogue dans une mer mentale, au moment ou j't'en parle
J'm'évade sans hâte au rythme des cymbales

Et j'perd le fil
J'cherche a les saisir, mais mes idées sont agiles
Ouai j'perd le fil
Mes propos sont brumeux, j'ai l'attention volatile
D'ailleurs, je viens et je repars, mes neurones sont épars
J'vais pas bouger mais dis toi bien  qu'j'suis sur l'départ
D'autre part, j'visite dans mes transes, faut pas croire que je pense, 
je m'lance et je r'commence










Avoir l'âme ailleurs j'en ai l'air et la manie
J'en ai l'art et la manière quand les rames me manie
Ou a n'importe quel moment, j'sais pas pourquoi j'flâne autant
ça même en t'écoutant j'plonge dans mon étant
J'essaye de m'concentrer, juste pour un instant
Mon âme et corps parlent via téléphone et ducoup j'suis distant
La dedans j'suis p'tet au Pakistan qui sait
Fin j'en sais rien, mais c'est si loin qu'on y mange épicé
En vogue dans une contrée lointaine, et j'exagère a peine
j'ai l'vertige pour redescendre tout tentative est vaine
Toujours en train d'flotter a contre courant
Est c'que j'atteindrais l'autre rive ? J'me le demande souvent
J'm'isole bien trop vite, je n'plane plus mais lévite
Mes yeux s'arrêtent de voir mon front dissimule la fuite
Quand l'ennui rase le sol j'me réfugie très haut
Et j'arpente les nues sur mon ballon météo   

D'ailleurs

J'suis mal alité me fait mal a l'idée que les banalités par la vénalité  voient leur lames affutées, j'en ai âme agitée pas de stats’ a citer, c'est une réalité
On s'tâte  et s'tacle au stick tout en dressant des constats caustiques
J'estoque 'vec les moustiques en astiquant ma gratte 'coustique
A coup de pensées perçantes j‘renverse la pente
Déverse mes sens, parsème les consciences
la danse est perçue, la chance harnassée
j'ai des transes a r'sasser quand les verset j'arpente
Pourquoi obéir a ces adages que l'ont bénis ?
Tout renier dans le déni d'idée,  l'débit d'édit débile
Ceux qui méritent triment ceux qui héritent reste assis
Ainsi s'effrite le mythe de notre méritocratie
Et Ceux qui militent et l'étalent veulent dynamiter l'état
jettent la lime et pis détalent car la limite est létale
Tandis que mille épidémies, se répande évidement
Ce n'est qu'un avide amis s'il dis qu'il est rapide et ment

(refrain)
ça sonne bien mais ça n'a aucun sens.
On est tout les deux perdus, d'ou la Cohérence
Tu sais déjà si tu va aimer ou pas.
Alors j'dis n'importe quoi. genre tu l'vérifiera ?


           Crois moi j'ai devant moi diverses voies parcourant l'alphabet
Qu'ai-je fait ? Profs de français vous ne l'saurez jamais
La vérité révélant c'est la pensée que le livre capture
Le rêve est révolu ils ont déprimés la lecture
Hey t'est mal né ? c'est sur, mais c't'un mal nécessaire
Être damné c'est dur mais faudrait s'laisser faire
Rien faire c'est cool, donc on s'complais dans la galère
Y'a même pu rien pour ach'ter l'sel, l'amende s'ra juste amère
Au passage j'avoue, c'est moi l'serpent qui siffle sur ta tête
T'a saisi l'fruit le vice s'éveille, sans ciller salue la bête
faudrait pas procrastiner, j'm'obstine a c't'idée
Mon style acide est assez investi pour t'guider
Absurde comme soigner des abcès a coup d'absinthe ou d'absolut
Faut absoudre les absents qui ne s'en abstiennent
Descendant dans les abscisses et les abysses de la seine
Observant les massifs en espérant que leur chute freine  

Cohérence

pas d'parole c'est l'outro !
L'oreille avisée remarquera qu'y'a des craquements a la fin des tracks, vous en saurez plus quand le troisième album, hyperbole: positif, sortira !


Ambre (Outro)

Paroles:

J’enquille les vagues pour brasser l'écume
Pendant que l’air marin ronge mes lacunes
Qu’est c’que j’raconte, j’enlace la houle et l'courant
j’espère me débattre et atteint l’fond d’l’océan.
L’nez qu’endors l’iode, le corps qu’épouse l'onde
J’dilapide et fait l’ode des nombreux phares du monde
L’encre deviens mousse dès qu’ils s’agit d'apprendre
Autant boire de l’eau pour l’uriner après.
Gâcher du temps pour faire des ronds sur la surface.
J’suis un fragment de liquide, sauf que j’reste sur place.
Des lien légers avec mes congénères.
J’oscille dans les remous que l’ennui génère.
Goutte a goutte, et ça progresse comme une cascade
Les mots s’en vont, les mots sont la, existent par sacades.
L’impression d’aller quelque part quand c’est le vide qui se déplace.
Je jette mes lignes, m’endors sur la rive et appelle ça d’la chasse.

(Refrain)
Quand la roche se liquéfie et libère le brouillard
Tout n’est que transition, chaque état est dérisoire.
Quand le marbre suinte et d’un deviens milliard
Les tâches sont les marques de l’histoire.

Quand le givre étand son royaume et fait sonner les glas
Et les flaques se démènent pour raisonner l'verglas
Le temps ne coule plus, je frôle l'oubli
Méa culpa si le train ne roule plus.
La vapeur a gercé mes lèvres
Le sang gèle, mêlé d’caillots, deviens visqueux comme la sève.
Avant l’néant absolu j’ferais vibrer les particules
En espérant que la flamme prenne et qu’les morceaux s’articulent.
Quand l’inanité fait fit de toute réalité
J’vois c’qui nécessité d’atteindre l’été
Des idées, comme flocons et j’dessine de la neige.
Pluriels et uniques moins consistant que le liège
Le problème de la neige, quand le cerveau bout.
C’est qu’l’étincelle et un peu d’temps en ferons de la boue.
Les sessions d’écritures, sont comme des fins d'hiver
La glace deviens tourbe et seul survis le verre.

(Refrain)

Le verre et moi, contrairement a la glace, on s’organise mal.
Ç’batard est translucide, se fait passer pour du cristal
Mais l'verre c’est souvent tranchant. Et ça sert d’paravent.
J’aime bien trop la tempête pour en r’fuser l’présent.
Que le souffle et l’onde fasse détonner la m'sure
Dont les augures du futur ont garnis les murs
ça crépite sous la pioche, en poche j'ai quelques pépites.
Je l’mérite pour les encoches que j’ai laissé sur la paroi.
Le mur. Le mont. Qui se dresse devant moi.
Et sans creuser l’filon je ne serais pas roi.
J’aurais brisé la roche pour de la poussière de diamant ?
Des morceaux de luxe, des gris gris pour amants.
Quand l’rituel jubile et feint l’utilité.
Eut il été futile de vénérer des rubis
Eternelle lubie, révérer du verre peint
Et je polirais le quartz si son trésor est miens.

Fulgur

Les paroles sont trop longues pour tenir dans la description, donc faut aller voir par la:
http://narbo.tumblr.com/post/143890795432/depuis-l%C3%A9poque-ou-lpremier-homme-a-chop%C3%A9-un
J'y ai ajouté deux trois sources sur mes propos.


Le hic, c'était...

Paroles:

Illisible. c’est criblé d’hiéroglyphes, ma pince de crabe
S’prend pour un scribe et jette ses lettres comme au scrabble
C’est d’horrible j’en dénie c’que j’relis. Et dévie du devis
Sans quinte de mi délie l’hérésie pour en tirer des d’vises.
Mais la parties est remise, la gribouille d’un soir
Devra bouillir encore avant d’écrire l'histoire
Le rythme est crypte, quitte démarrrer le beat et débiter des barres
J’préfère aller trop vite que pouvoir me relire plus tards.
J’veux un indice genre, un 10 de coeur, un disque de cher,
J’voudrais d’mander a ma victime ou elle était y’a dix sept heure
Mais j’me disperse, cendre sur le tapis persans
Mes yeux tapis perçants ce qui doit être un ampersand
Je vois l’ensemble, et pourtant j’comprends rien
C’est un mot ou un dessin ? Un échec ou un dessein ?
J’ai pas deux fois la même chose, mon libre arbitre explose
Je redoute de douter des choses, et la névrose quand le choix s’impose.

(Refrain super stylé)

I’m fucked uuuuuup
Cuz' i can’t get the point.
That i maaaaaaaaaade
Or maybe, i did'nt

Dégueulasse, le tracé est peu classe, éclabousse comme une brasse
J’monte la basse histoire qu’ça tremble et qu’la boue se déplace.
Cherche un peu d’place. mais mes paupières plissent
J’crois que j’peux pas faire plus. sans que le papier s’blesse.
J’glisse quand même des astérisques a mes risques et périls.
Ah c’t’écriture m’fait dépérir. a mesure qu’elle défile
C’est pénible et bénin. Bah non, J’ponds pas de trucs édible.
J’crois que j’fait croire que j’y crois tout en restant crédible.
Quoi Croire en quoi ? Parce que t’est toujours la toi ?
Sache que l’dernier qui m’a écouté jusqu’au bout s’est jeté du toit.
Mais bref. On arrive a destination !
Un attentat terrible a toute forme de respiration.
J’avise et vais en bataille je suis de taille mais vise les failles
J’avoue qu’j’évite l’évasivité et fuit sans bouger la passivité
J’ai l’agressivité qui vite s’invite mais ne vainc qu’si l’vide s'évade
J’suis peu civique et je brise des vases. l’erreur est lyrique et le vide fait naze.

(Rab de ce putain de refrain méga trop ouf)

Esotérique comme ce refrain. qui reflète un texte anecdotique.
Sans déconner j’ai même lu un morceau d’couplet deux fois trop vite.
J’perds les pédale, ça rendrais pale un batteur de métal
Il m’faut une rose des vents pour qu’j’en fume les pétales
Evitant le pire parmi le  pire des égarements que l’idée fait tomber Sur le chemin.
Que j'parcoure
Et ces pages que je connais par coeur m’donnent envie d’partir et j’peux pas r’tirer je vais payer par carte
Je peine a parler l’binaire, la trap et moi ça fait trois.
Et non pas 11
J’embrouille l’esprit trop étroit
et je n’ai pas honte.
Lancé dans une compétition contre ma personne
Y’a de nombreux premiers faut savoir compter.
Dompter l’mot escompté, esquinter les maux
Est c’qu’on skater sur une piste de vélo.
J’vois trop de vitres et de rétros, et pis j’l’écris dans le métro.
Et j’ai évité le mélo avec des questions a la cons,
Mon cerveau est précoce, faut qu’ça jaillisse et laisse des traces
Les cahiers palissent quand je brasse et ma police attire la crasse.

(Encore cet incroyable refrain)

Da Filthy Code

Paroles:

Le jour se lève
Les serpents d'poussières s'agitent sous les pneus
Fondu au noir, la vue, mes yeux.

Dans une mâchoire fossile aux dents brunies par un astre cuisant
L'immensité de l'horizon freine le temps...
Quelques bosses dociles s'affaissent sous le vent
Des épines dorsales crèvent des nuages d'argent
Un goudron craquelé, seul témoin d'l'emprise humaine
Sème ses vipères de sable. J’me demande ou elles mènent.
C'est une terre sanglante ou l'on peux sentir l'éther
Un océan d'gravats dans l’quel coulent quelques pierres

Tu te sens invincible, et refuse d'attendre
trois cents soixante degrés de directions a prendre
Ces plaines dévastées rendraient jalouse mars
J'ai tant rêvé d'la lune et j'en effleure la surface

Même les insectes ont fait demi tour
Ne restent que des condors, et les rouage des jours.
Le soleil irradie tant que l’ombre en est solide.
Arrachant les eaux de la dernière parcelle humide
L'altitude pèse sur ta poitrine dressée
Les années sont des bribes, y’a que toi qu’est pressé.
T’aurais déjà vécu trois fois si t’étais né d’la dernière pluie.
Les falaises ronronnent et le silence fait du bruit.

Mais v'la qu'elle tombe
Il était temps qu'elle sombre
Ainsi la goutte d'or s'efface et l'horizon s'embrase
L'orange tiens tête au bleu tandis que l'rouge attaque sa base.
Des faucettes se dessinent au bords de mes lèvres.
L'obscurité siffle l'appeau pour que viennent les ténèbres
A peine est elle tombée que l’froid te mange la peau
Et l'désert continue son infini repos.

Enfin seul,
Avec des milliards d'étoiles,
Des constellations de rêves, des aspirations sans Trèves
Hallucinations brèves  le film se joue sur cette toile.
Les esprits et démons, entament leur sabbat.
La nuit et les mâchoires de l'air s’disputent tes abats
Les bras tendus vers l’au delà pour saisir les lucioles
Ralentir le cycle dans l’but d’enterrer l'auréole
Mercure au fond du trou, Charon se cache derrière son or
J’en perds mes métaphores j’confonds le sujet et l'décor
Chaque perle happe l’iris, clin d’oeil divin.
Ouranos signe avec malice l’esquisse d’un destin.
Balafre pale dans l'univers connu
Le ciel s'habille de blanc devant l'absence de nue
Alors je m’allonge sous un dôme illusoire
C’est l’énigme du soir

Ilot d'conscience dans un monologue pugnace.
J'atteint le sol et tente d’y rester sur place
Il serais temps de revenir sur terre.

Mais le croissant me nargue, et j’me relève
Histoire d’enfin savoir ou vont crever les rêves
Histoire de tenir tête a cette boule de neige passive
Qui tout les 28 jours s’permet d’engloutir les rives
Seul reste intouchable le ballet des lumières
Neptune est mourant mais il nous reste Jupiter
Les foudres sont figées,  et j’me tords de rage
J’veux les réponses d’ces questions qui traversent les âges
J’ignore vénus et le piège de la muse.
Je n’ai la tête dans les étoiles que quand les idées fusent.
Ce cosmos, qu’on a laissé grandir sans bride..
C’est quoi l’pire, qu’il soit gigantesque ou bien vide ?
Hadès arrache un homme du sol a chaque instant.
La mécanique perdure et cache bien ses pistons.
Alors je m’allonge sous un dôme illusoire
C’est l’énigme du soir

Un rayon malpoli me frappe les paupières
La langue sèche de l'épopée d'hier
Les géants millénaires et les vues sur l'invisible
Rendent l’existence risible.

Cronos

Paroles:

La porte claque, v'la l'aut' cote de cette vitre sans teint
Tu va vite sentir que le vide est sans fin
De stupides pantins animent la comedie
insipides, sans teint, ils font l’aumône de mélodie
Faut vendre du rêve mais faut pas qu'ce soit l'tiens
Faut toucher le maximum de monde avec un seul refrain
On dépossède l’artiste pour faire un fond d'commerce
il s'foutent de mon avis et se passerons d'commères
Les gamins prébubères ont b'soin d'un modèle idiot
Y’a marché d’ménagères alors on offre des vieux beaux
Qui a dis qu'il fallait prendre des risques ?
Quand tu tente tu foire et quand tu foire t'est triste
On attendra les indés, on fera plus fort qu'eux
fort en terme d'volume, on essai pas d'faire mieux
PPC et PPV... c’est toujours moins pour la Sacem
La pop culture d’vient ennemie de la culture elle même.

(Refrain)
Faudrait parler a tout l’monde, j’préfère parler a personnes.
Y’a pas d’culture universelle et c’est bien mieux comme ça.
Faudrait parler a tout l’monde, j’préfère parler a personnes.
La prod c’est du coloriage, le monde marche comme ça.


Avec la voix grave et cynique on te dira a quoi bon etre honnete
C'est plus facile de manger l'soir quand t'a des valeurs abjectes
Tout le monde l'accepte c'est un commerce et pas un conte de fee
On veux tous faire dans la tendance, alors on contrefait
Mais qui essaye ? Dire qu'on a tous cru un moment
Qu'on pouvais être intègre sans dériver primitivement
Et quand je dis que c'est juste on me réponds qu'c'est niais
On ignore des plaies qui n'arrêtent pas d'saigner
On s'dis qu'au fond, tant qu'on fait.pas pire que l'voisin
Ne pas être celui qui fait le plus de mal, c’est ça le bien
Alors on bosse quand meme, on dis qu'on fait c'qu'on aime
Les idées se tarissent ? Y’a qu’a reboot les mêmes thèmes.
Des fantômes sous le linceul vide de nos idoles
On s’amuse bien du buzz quand les pantins s'immolent
Utiliser son crâne est synonyme de s’prendre la tête.
Le monde est simple, y’a réfléchir et faire la fête.

(Refrain)

Parlons d'la guerre, de l'horreur, de l'injustice.
Pourquoi être pertinents y’a qu’a pointer les plus gros vices
Subversifs, histoire de coller a l'époque.
Entre deux hommages a Népo et deux cents coups d’mains a des potes
Faudrait pas l’ouvrir et s’fermer des portes
C’est toujours mieux quand la musique est forte !
Faut bien raser l’zéro, l’auditeur est trop con
Pour comprendre la dynamique et monter l'son
D’l’antisystème qui consomme au mannequin d’cire qui fonds sous les projos'
La ligne est bien tracée entre l’classique et la 'zique pour prolo.
Et on maudis la société avec des morceaux sans paroles.
Révolutionne en recyclant l'anatole
J’ai rien contre celui qui fait rien d’intéressant.
Moi même je ne fait rien d’intéressant.
Mais ne me martelez pas sur toutes les ondes radio.
Jusqu’a c’que par défault les gens trouvent ça beau.
Et l’anecdote sur vos morceau, lâchée sur un plateau télé.
En vrai vous étiez 15 autours d’une table et fallait rentabiliser.

(Refrain)


L'Engrenage

Paroles:

A peine les fils geignent, les couleurs défilent j'aime
Quand les notes se mélangent et s'étalent sans gêne
S’agirais d’être patient, distiller la potion
instiguer d'l’attention tout en installant la tension
Je lève le glaive, défriche un chemin a travers l'bruit
Effleurant les frissons pendant que l’air scintille
Au fonds des flaques on vois virevolter les trilles
Quand l’art fait du temps un phare a travers la nuit.
Je ferme les yeux et m’enferme dans ma fiction
La corde chante, et respire entre deux frictions
J’bat la mesure a coup d'baguette magique,
Dessinant des pentacles, et des atmosphères tragiques.
J'incante, décompte, déconne avec la quinte
Décante, conte, écarte un peu mes plaintes.
J’suis quitte avec ma quête, j’ai joué toutes mes cartes
J’y compte, sur l’podium pas de quarte


Parfois les notes sont de sorties, en costume bariolé,
Des carreaux d’arc en ciel paradent sous un ciel étoilé
Les voila qui défilent, et portent mes tirades
Éblouissantes d’éclats et de vigueur dans leur ballade
L’air se déguise, brandis son étendards
étends dare dare, le son comme la brise.
Revêt un manteau coloré, paré d’une splendeur obscure
Cousue de toute sortes d'augures
La mélodie tisse l’étoffe, la tresse d’un fil d'argent
Comme des doigts qui dansent pour façonner l’argile.
Et l’espace qui t’entoure deviens rideau de soie
Cette Venise prends ses aises et jamais ne déçois.


La bête sors sa gueule d’entre mes monitors
Le rugissement grondit, fait fondre le décors
J’te jure j’vois apparaitre des corps, la musique appareille
L’appeau, t’appâte et t’épate en sifflant ses merveilles
Y’a pas d’pareil. v’la que l’félin paresse
t’hérisse et ronronne tandis qu’il te caresses.
Quand l’bec des aigus quitte enfin le pigeonnier
La cage se fait caisse et fait danser ses prisonniers
Les chimère se succèdent, dans un ballet succinct
Les fauves de sortie font crier le tocsin.
On frappe les peaux, les pelages divin.
Une meute de snare te scotche a ton divan
Le dos sur le quatrième mur, une vision de triptyque.
Une illusion d’optique a la faveur des cryptides
Deux yeux mais plein d’facettes, réminiscence d’insecte.
C’est l’propre de l’homme d’animer les concepts.


A la faveur de l’étincelle, les minéraux font semblant d’vivre.
Tandis qu’une Section d’artilleurs au canons de cuivre
Eventrent le ciel a coups d’arrangements colorés
Embrasant les nerfs sans que ce soit douloureux.
La grille du micro fonds, la langue propulse l'essence
Certains mots ne vivent que dans une brève incandescence
Eclats d’insolences, d’indolence, d’indécence
Dans le crachat du téméraire se cachent de folles nuances
J’dirais que j’ai d’la chance de faire partie du cirque
Faut s’répéter tout ça, faire des lignes a bases de cycles.
J’m’entête en monocycle, jongle avec des tronçonneuses.
Rends sonnets et vers vivants pour ravir l’âme rêveuse.
En équilibre. Sur un fil ténu,  foulant du pied les nues
L’illusion d’être élu.
Les foulards tournent, et les balles accrochent le regards
Il flambe sans faire feu gloire a la violence de l'art


Qu’importe, c’qu’est beau touchera chacun différemment
Le spectre des couleurs est fragile face au temps
L’individu, le ténor de cette mascarade
A un grands choix de masques a chaque fois qu’il s'évade
Le chapitre de uns. L’opus des autres
Mes élucubrations et pis les leurs et pis les vôtres
Autant d’expérience que d’gens dans l'monde
Multiplie par l’libre arbitre ça fait d’l'émotion par seconde.
Un mot, 'vec un ton, dans une phrase et un contexte précis.
Revêt bien des costumes pour rester expressif
Chaque commencement est un bouquet final.
Et l'émotion enrobe cet étrange carnaval.

Le Carnaval

Paroles:

Souvent l’soir, sphinx lassé d’ma propre lumière
J’chasse d’autre lune pour fuire mon atmosphère
J’glisse un morceau de temps dans ce vieux jeux d’arcade.
C’est l’taro d’un esprit errant qui réclame une ballade.
J’chope des pompes trouées, rouée d’une envie de roue.
Recouvertes de boue â force de surmonter la proue.
Concentré que quand je quitte l’antre du fou entre deux roupillons.
pour entrainer mon crâne a n’pas trainer.
La planche me tords le poignet et cendre sur mon bras.
Mais j’vais lui rendre la politesse alors je m’en offusque pas.
Mon veau-cer est heureux comme un insomniaque qui baille.
Oublie ses contradiction, me crie qu’il faut qu’j’y aille
Faut croire que l’bouton pause est posé en d’ssous mon pied gauche.
J’le martèle contre le sol a chaque fois qu’ma jambe fauche.
J’ébauche une forme d’ange dans l’air comme si c’était d’la neige
Entre les luminaires qui luisent, pâles et beiges.

(Refrain)
J’trashe le bitume, trace et titube
C’est une belle habitude.
J’fait fondre mes semelles. touts les soirs en semaine
C’est une course sereine.

t c’est parti. j’ai le menton qui bat la cadence
L’effort est un plaisir et j’en évite la carence
Du vent a l’équilibre, du coup d’pieds et du bruit
la fatigue et la nuit, ce qui reste est libre.
De ne penser a rien, moins que rien.
Quand la question est une constante le néant fait du bien.
Sous les lumières blafardes l’instant a une gueule de sépia
Ignorant l’bout d’la rue, je n’pense qu’au ch’min qui nous sépare
J’dessine des boucles sur la toile d'araignée
Je suis le roi de la colline et faut tracer pour régner.
Un arceau de plastique qui me sert de couronne.
Crachant d’la musique pour saturer mes neurones
j’carve avec euphorie tout en tentant d’éviter d’béton
Jouant les serpents d’mers a l’affut du goudron.
Déchirant la ligne comme le crayon d’écrivain furieux.
J’défriche, quand il fait noir touts les chats sont curieux.

(Refrain)

La respiration rauque et j’entends ronronner paris.
Chaque parcelle de vide se met a danser ‘vec la pluie.
A force de descendre, j’remonte un jour
L’occasion de produire des cendres.
D’encrasser le coffre que la course aère.
Animé d’un souffle que le silence tolère.
Dans les trêves de l’averse qui fait miroiter l'asphalte
Sous une route morte de chaleur qui elle imite l'averse
Ou l’inverse. Tant on croit voir l'océan
Tout au sommet des pentes se dressent des gouffres béants.
C’est vrai qu’je fait les frais de ce qui effraie les flemmards.
Mais même pour s’assoir faut r’gagner le point d’départ.
Finis c’que tu commence ou tu dors sur le trottoir.
Ma seule forme de volonté est une ode au désespoir.
J’voudrais tracer ma propre route le canon sur la tempe.
Car quand la piste n’est pas réelle je me cramponne a la rampe.

Alentours

Indigo (Intro)

Le téléchargement est gratos !
Le clip est sur youtube aussi si t'aime les vidéos
https://www.youtube.com/watch?v=jTDtdjt3UX8
Paroles trop longues pour la description, dispo prochainement(je balancerais un lien)

Trigo

Triphase

Pera pera pera

Tu peux m'suivre sur facebook pour être au courant des bails

J'ai un ancêtre demi-dieu qui fait de la house ici:
@lebaronluimeme
Un double maléfique qui fait des beats et de la musique à l'image là:
@bonarluimeme
Et j'héberge un RENARE qui fait de la techno crade:
@jesuiunrenare

Tout ce que j'ai sorti par ordre chronologique mdr

Narbo'