prod Sans Regret - Lapotion sur virtual beat.com

C’est une partie de ma vie, pas la meilleure pas la pire
Juste un fil de laine dans mes souvenirs, qui m’habille pour l’hiver
Alors j’écris ouais et elle me délivre, l’encre est le mustang
De mon esprit d’apache, un cheval fou de la plaine blanche
Dernier mohican au stylo Pilot V5, je pilonne, et la pale lune
Rayonne, appelle moi Unkle Berry, je suis fils du Berry et de l’atlantique
Terrestre je défouraille en grand en cosmique
Avec la nonchalance d’une main curieuse enlacée d’henné
Ecoute le sortilège se tisse autour de toi ! L’aube se lève
Les tours défonce le ciel et mes horizons, je veux partir
Bien que je sois si soudé au bitume que l’eau me brûle
L’épiderme et lave comme une pierre ponce ma mauvaise peau
Acrobate je délaisse les directeurs sans directions, les savants conseils
Pour maternel attardé dans leur amphithéâtre trop grand 
Tardivement je suis encore sur le banc du square, au bord de la fenêtre
Un écrit météore en poche jeté au silence de la nuit bleutée
Primé pour mon rôle de bâtard déprimé d’une société sous comprimés
J’imprime mes rimes sur l’Hydraulique tranquille d’une Lowride
Et sur la route du serpent solaire, reste le gardien de mon frère
Chasseur je piège les rêves dans ma toile spirituelle et mec
J’ai toujours voulu être un Vagabond éternel, un clochard céleste
Jamais à ma place, je me casse la tête, à remonter le fleuve des origines ;
Comme si une goutte d’encre manquée dans le Grand livre de la vie.
Mais je ne suis qu’un Zéro héros sans maître, rônin, je frappe sur mon écu
Le nom d’un éclat de lune en me souvenant de mes parties fameuses
Sur Paper Boys. J’œuvre pour le refuge de mes repères.
Dans cet espace obscur où la lumière est un fil dérisoire, mais il tient
Le monde et je me dis qu’on n’est pas grand-chose. Alors j’anéanti
Le temps et vis mon avenir comme un funambule en partance
Je livre mes mots jours après jours et annote mes rêves carmin
Cherchant un frein à mon appétit d’horizon, un cavalier dans le matin
Je traverse le désert sans fin, chassant l’ombre et reniant le festin
Car je suis pas un putain de mets, mais la fumée d’alerte d’un indien
Sur la Tour du Diable près à tout pour terminer la Guerre entre le mal et le bien.
Car nous sommes simplement beaucoup plus que des ennemis sans fin.
Et j’écrirais sans feu, sans lumière, mais pas sens ceux qui éclaire le chemin
Alors ferme les yeux un instant et imagine que nous serons tellement loin
D’ici un jour où les hommes construirons des pyramides pas pour le Pharaon
Mais pour soulever le monde et alléger le poids de nos erreurs de Bellérophon
Ce n’est qu’une utopie, une chimère, mais c’est ma manière de vivre
Et puis comme j’ai finis trois fois le circuit, a Paper boys, je rejoue pour 
L’anthologie.

Paradise L@nd

improvisation galerie de Bretagne 19/08/2019
merci

Paradise L@nd

Olivier Gatin

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