C’est peut-être le personnage le plus insondable de la mythologie : Médée, la magicienne, trahie par son époux Jason, se venge en offrant à l’amante de celui-ci une robe empoisonnée puis en tuant ses propres enfants. Un tel destin, maintes fois repris dans les arts, ne pouvait que s’incarner à l’Opéra.

En 1693, Marc-Antoine Charpentier crée à l’Académie royale de Musique – ancêtre de l’Opéra national de Paris – son unique tragédie lyrique, sur un livret de Thomas Corneille, en présence de Louis XIV. Trois siècles après sa création, cette partition baroque d’une grande richesse orchestrale revient pour la première fois sur la scène de l’Opéra national de Paris, portée par la direction musicale de William Christie.

Réputé pour ses lectures d’une grande lisibilité, le metteur en scène David McVicar transpose l’action pendant la Deuxième Guerre mondiale, renforçant ainsi le caractère tragique de l’héroïne.

Médée (saison 23/24) - Orchestre - Ouverture

Médée (saison 23/24) - Acte 1 Lea Desandre, Emmanuelle De Negri

Médée (saison 23/24) - Acte 2 Ana Vieira Leite - L'Amour sur tous les coeurs

Médée (saison 23/24) - Acte 2 Julie Roset - Régnez

Médée (saison 23/24) - Acte 2 Orchestre - Chaconne

Médée (saison 23/24) - Acte 3 Lea Desandre - Quel prix de mon amour

Médée (saison 23/24) - Acte 4 Reinoud Van Mechelen - Ah que d'attraits

Médée (saison 23/24) - Acte 5 Lea Desandre, Ana Vieira Leite

À l’occasion de notre nouvelle production de Boris Godounov, une rencontre publique a réuni Vladimir Jurowski (direction musicale), Ivo van Hove (mise en scène), Dmitry Golovnin (interprète du rôle de Grigori Otrepiev) et Jan Vandenhouwe (dramaturgie). Animée par Sarah Barbedette (directrice de la dramaturgie, de l'édition et de la communication).
Vladimir Jurowski est actuellement l’un des chefs les plus sollicités au monde. Il est notamment chef principal du London Philharmonic Orchestra et vient d’être nommé Directeur musical du Bayerische Staatsoper. 
La question du pouvoir est centrale dans les spectacles d’Ivo van Hove, qui a notamment signé au théâtre Tragédies romaines et Kings of War d’après Shakespeare, ainsi que Les Damnés de Visconti. S’emparant de l’opéra de Moussorgski, il explore le monde intérieur de Boris, écartelé entre vie publique, vie privée et le crime qui le hante.

[Table-ronde] Regards croisés sur Boris Godounov

Opéra national de Paris

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