#3 / 3 - Les paysages sonores : un orchestre fragile

Au fil des saisons, tous les jours, tous les quarts d'heure, depuis 3 ans, des enregistreurs audios autonomes captent et sauvegardent tous les sons de la forêt du Risoux. Ils enregistrent ce que l'on appelle le paysage sonore.

Installés par des chercheurs du Museum national d'Histoire naturelle et du CNRS en juillet 2018, ces micros leur fournissent des données précieuses sur les espèces présentes dans le Risoux et sur leurs comportements. Elles les renseignent aussi sur leur évolution à l'aune des changements climatiques, le programme dB@Risoux se déroulant sur une période de 15 ans.
 
Pour vous plonger dans l'univers sonore  de la forêt du Risoux, le Parc vous propose trois capsules sonores inédites d'une dizaine de minutes. Réalisées par le collectif Biophonia, ces trois capsules sonores abordent de manière sensible les thématiques de la définition d’un paysage sonore (capsule 1), les variations de ce paysage sonore dans le temps (capsule 2), et la grande sensibilité des milieux naturels aux changements à l’œuvre (capsule 3).

Véritable invitation à l'écoute, ces capsules sonores nous font aussi découvrir la science de l'éco-acoustique et son rôle dans la préservation de la biodiversité, grâce aux interviews des chercheurs à l'origine du programme dB@Risoux : Frédéric Sebe (Université Jean Monnet de Saint-Etienne), Sylvain Haupert, Jérôme Sueur (MNHN). 

Bonne écoute !

La forêt sur écoute #3 Les paysages sonores : un orchestre fragile

Parc du Haut-Jura

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