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Instrumental

OCEAN D’AMES 
Pour la mémoire des déportés à Auschwitz
(1940-1945)

L’océan, pour unique sentence, et d’un rêve,
Berce l’âme accablée, du captif survivant
Sur une île, le corps compact au gré du vent,
Déporté le temps d’une écume sur la grève.

La solitude en suspens, et comme une ombre
Arrache les plaintes de nos ondes du cœur,
Le spectre se dissipe et laisse au bonheur
Une frontière dans l’éclairage si sombre.

Sois ma dévotion et contre ce vent qui voile
Un phare, une lumière de l’ange qui luit,
Sur l’océan des âmes, insufflé par le vent.

Entre dans le jour, et de la nuit, une étoile
Guide le pas du penseur dépité, sans bruit
L’océan rejette tous corps, aussi vivants.

© Patrice Merelle 31-01-2013

OCEAN D’AMES II
Pour la mémoire de tous les déportés (1940-1945)

Là-bas, ils ont perdu l’innocence de l’âme
L’enfer n’est rien à côté de cette vision,
Et dans cette lente attente, l’apparition
Après cinq ans d’enfer, la tourmente des flammes.

Là-bas, comme sorti du nuage des brumes,
L’enfer est si doux, quoique face à ces ténèbres
Des camps de concentrations au timbre funèbre,
Toi le bourreau, n’es-tu pas ces cendres qui fument ?
Comment pardonner ce que tu fais à ta terre,
Des cendres, comme l’écume de l’océan,
Brisent la grève des vies, des âmes qui fuient

Et moi, que suis-je, tel un proscrit solitaire,
Fermer les yeux pour oublier d’être vivant
Alors que tant d’âmes dans les camps avaient lui.

© Patrice Merelle 31-01-2013

OCEAN D’AMES III
Pour la mémoire de tous les déportés
(1940-1945)

Je rêve de liens venant du cœur en nombre
Qui tissent le ciel des étoiles de ces cœurs,
Garder en mémoire qu’il n’y a ni vainqueur
Ni perdant, quand vient du soir, l’exil des ombres.

La jeunesse, d’un pas rythmé de l’océan,
Par les voies de l’indifférence sous les dômes
D’un parti, et nos corps en d’infinis atomes,
Eparpillés de leurs haines au gré des vents.

Nous devons connaître de toutes les pensées,
Des déportés, survivants de l’issu fatal,
Ecrire dans nos mémoires pour qu’elle ne tombe

Pas dans le gouffre du néant, vacilles, poussées
Par la honte humaine née pour un idéal,
Venu pour détruire la clarté d’outre-tombe.

© Patrice Merelle 31-01-2013

Océan d'âme

Là, où j’arrive, tout est désolation. Je me remémorerais les premières notes de Carmina Burana. Pigalle, me voilà, « dans le bar tranquille de la rue des Martyrs ».La vie est une garce pour certains, « Of Dark Blood And Fucking », la sœur Minuit arrive en blasphémant, et de ces ogives orgasmiques, je jouis de la nuit. -Comme un chien d’une peluche, mordant de ses crocs acides et froids dans la chair meurtrie.-

Il commence à neiger, des flocons d’un blanc duvet, tombent et recouvrent les trottoirs. Quelques frêles traces de pattes longeaient mes propres ébauches. Un corbin ou une corneille me suivait, étrange volatile qui m’était apparu. Je jouais pour lui, en entonnant quelques rimes de Corneille. Cela en valait le jeu, non ?

Puis, soudain, je me rappelais le poème d’Edgar Allan Poe « le corbeau », la douce aubade de folie du narrateur face à la perte de l’être aimée, et cet étranger de corbeau venu se perdre dans une chambre. Et si la scène se répétait, et si à nouveau le temps d’un instant comme d’une boucle refermée sur elle-même, l’espace temps n’avait plus de valeur, Je me retrouverais en mil huit cent quarante-cinq. Folie ! Ou pas.

Soudain, des coups de feu éclatent au coin d’une rue ténébreuse, d’une glissade, pacifiquement, inexorablement, d’un pas mal assuré, je m’effondre sur le menton, de tout mon corps. A moitié assommé, la gravité pour unique amie, je m’enfonçais dans le bitume qui ramollissait. Je traversais des tertres inconnus jusqu’à présent ; je m’enfonçais dans les sous-sols de Paris. Mes mains étaient les serrures de l’oubli. Mes mains étaient les clefs des secrets.

Je rencontrais d’étranges personnages, ubuesques. Tous ces gens étaient incommensurablement grotesques, selon que je les toisais du regard de haut en bas ou de bas en haut. L’espace-temps n’avait plus d’espace que le nom. Le temps avait-il existé dans cet univers ? Je regarde ma montre gousset, le temps était figé, les aiguilles se celèrent. Plus de cliquetis, le silence a de pesant ce que le religieux est existentiel.

Je venais de franchir cette autre dimension sans à-coups, le vent soufflait à l’intérieur de la cité. Des calèches léchaient les abords des trottoirs, piétinant les pavés de leurs grandes roues de bois cerclées de fer. J’évitais à l’instant un étalon noir de Friesian. Un Hussard en falzar courait après l’étalon sauvage qui venait de se désangler.

Je m’engageais dorénavant dans ce monde méconnu aux lumières chatoyantes qui contrebalançaient avec le monde du dessus.

Paris n’était plus qu’un lointain souvenir, je m’approchais d’un panneau métropolitain, un plan surement. « Plan de Sirap », une transposition ? Du verlan ? Peu importe, je trouvais la situation cocasse.

Je contemplais les bâtiments autour de moi, il y avait quelque chose de surréel, aux premiers abords, je n’avais pas vu l’invraisemblable. « Mais, comment diable font-elles pour tenir sur leurs toits ?"

Sirap (lointain souvenir)

Pleurez tout le sang de vos veines,
Je n’ordonnerai rien, rien ne vous retiendra ;
Mais n’attendez nulle clémence, nul apaisement,
De moi, désormais impassible et las.
Tout le mal que vous m’avez infligé,
Ces blessures sans trêve, sans fin,
Reposent, incrustées en moi, froides et aiguisées –
Et ce poids, un jour, vous sera rendu en vain.
Vous me jugez, dites-vous, indigne,
Indigne de votre sang, indigne de votre rang,
Mais moi, j’avance, mon front haut, mon regard digne,
Je défie, sans un mot, vos mirages d’antan.
Jamais je ne m’abaisserai devant vos prières,
Ni ne cèderai aux larmes, aux supplications.
Non, je ne prêterai l’oreille à vos misères,
À vos pleurs dissonants, à vos pâles afflictions.
Car tout le mal, tout le mal que vous m’avez fait
Est inscrit dans ma chair, enraciné dans mes pensées,
Et maintenant, qu’il en soit témoin – le voilà qui se paie.

Cry all the blood in your veins,
I will order nothing, nothing will hold you back;
But expect no clemency, no appeasement,
From me, now impassive and weary.
All the harm you have inflicted on me,
These wounds without respite, without end,
Rest, encrusted in me, cold and sharp –
And this weight, one day, will be returned to you in vain.
You judge me, you say, unworthy,
Unworthy of your blood, unworthy of your rank,
But I, I advance, my brow high, my gaze dignified,
I defy, without a word, your mirages of yesteryear.
Never will I lower myself before your prayers,
Nor will I give in to tears, to supplications.
No, I will not lend an ear to your miseries,
To your dissonant tears, to your pale afflictions.
For all the evil, all the evil you have done to me
Is written in my flesh, rooted in my thoughts,
And now, let him witness it – here he is paying for it.

Copyright - Hubert-Tadéo Félizé/Patrice Merelle 2013-2024

Pleurez En Vain

À Poitiers, un soir de novembre, la brume s'épaississait telle une couverture spectrale, masquant les silhouettes des passants et drapant le centre-ville d’une étrange quiétude. Le froid pénétrant que ramenait la saison s’infiltrait dans les rues, rendant les pavés glissants, comme si même la ville voulait dissuader ceux qui osaient encore s’aventurer au-dehors. La cathédrale, imposante et taciturne, s'élevait à travers le brouillard, ses tours se dessinant à peine dans le ciel chargé d’un crépuscule qui ne semblait jamais vouloir s'éteindre.

Allongé au pied de l’église, dissimulé par l’épaisseur des brumes, Antoine laissait son esprit vagabonder, bercé par une mélancolie familière. Quelques semaines plus tôt, il avait quitté Paris pour s’établir temporairement à Poitiers, dans une maison qui donnait sur la Place du Marché. Les livres qui l’avaient accompagné lors de ce déménagement — ses fidèles compagnons — étaient éparpillés autour de lui comme de petits totems. L’un d’eux était ouvert, sa couverture exposée aux éléments, et Antoine, les yeux perdus dans l’immensité du brouillard, laissait sa pensée dériver, traversant l’onde immatérielle des souvenirs et des rêves.

Les murmures du passé montaient dans son esprit comme des vagues hypnotiques. Ses pensées s’attardaient à un souvenir lointain, celui d’une journée d’été passée dans une clairière ensoleillée, où il avait imaginé des mondes, des histoires. Il voyait encore, comme dans un tableau irréel, la grâce d’une jeune femme sortant d’un étang, nue sous les regards ébahis de quelques hommes en costume, semblable à l’atmosphère que Manet avait si scandaleusement exposée au public. Mais dans cette réminiscence se glissait maintenant quelque chose de bien plus étrange. Les ombres autour d'Antoine semblaient vibrer, comme si elles avaient une présence propre. Des murmures indistincts flottaient dans l’air et se mêlaient au silence feutré du brouillard.

Un frisson le traversa. La sensation de solitude qu’il chérissait se teinta d’une inquiétante étrangeté. Antoine savait qu’il se trouvait seul en cette heure où la ville s’était plongée dans une torpeur hivernale, et pourtant, quelque chose d’indicible planait tout autour de lui.

Soudain, il aperçut une silhouette fugace entre les volutes de brume. Au début, il crut à une illusion, un simple jeu de lumière dans cette ambiance irréelle, mais elle revint, de plus en plus définie. C’était une femme. Vêtue d'une longue robe pâle, presque éthérée, elle se mouvait sans bruit, ses pas effleurant à peine le pavé. Antoine resta immobile, hypnotisé par cette apparition qui avançait lentement, d’un pas mesuré, jusqu’à ce qu’elle se retrouve presque face à lui.

Elle était belle, d’une beauté spectrale, et ses yeux, d’un gris profond, semblaient renfermer mille secrets. La femme s’arrêta à quelques pas d’Antoine, ses lèvres esquissant un sourire énigmatique, puis elle lui tendit la main.

Ils partirent à travers la brume électrique.

Hubert-Tadéo Félizé

A Travers La Brume

Couplet 1
Sur la grève endormie, on marche en silence,
Des empreintes de sable qui s'effacent, en cadence.
Toi et moi, complices, devant l'horizon,
On écoute les vagues, écho de nos saisons.

Couplet 2
Les souvenirs se posent comme un vent léger,
Des secrets partagés, qu’on n’a jamais couchés.
Dans le crépuscule, nos rires s’envolent,
Les ombres s’étirent, et le ciel nous console.

Refrain
Écumes d’amitié, sous le ciel orangé,
Nos âmes en miroir dans les reflets noyés.
Une promesse silencieuse, gravée dans le soir,
Qu'importe où la vie nous éparpille, quelque part.

Couplet 3
Les embruns s'en mêlent, complices et discrets,
Ils murmurent des rêves qu’on s’est jamais contés.
Un oiseau s’élance, effleurant l'infini,
Comme un écho fragile de nos cœurs, réunis.

Refrain
Écumes d’amitié, sous le ciel orangé,
Nos âmes en miroir dans les reflets noyés.
Une promesse silencieuse, gravée dans le soir,
Qu'importe où la vie nous éparpille, quelque part.

Couplet 4
Les pas se font lents quand le jour s’éteint,
Chacun dans sa bulle, chacun sur son chemin.
Pourtant tu sais bien, rien n’efface le lien,
De nos âmes amies aux lueurs incertaines.

Couplet 5
Quand l'horizon se fond, et que tout s'unit,
Dans un feu doré, dans une danse infinie,
On se quitte, mais nos traces demeurent,
Dans les vagues, l’écume, et dans nos cœurs.

Refrain
Écumes d’amitié, sous le ciel orangé,
Nos âmes en miroir dans les reflets noyés.
Une promesse silencieuse, gravée dans le soir,
Qu'importe où la vie nous éparpille, quelque part.

Refrain Final
Écumes d’amitié, comme une mélodie,
Sur les rivages du temps, dans notre symphonie.
Une étoile au couchant qui jamais ne s’éteint,
Nos âmes se retrouvent, à l’infini, demain.

Hubert-Tadéo Félizé Copyright 2024

Écumes D’Amitié

"À l'ombre des Falaises"

Couplet 1
On marche côte à côte, l’air salé dans le nez,
Les mains dans les poches, les yeux tout égarés,
Face au vent qui nous gifle et nous prend de travers,
Comme pour nous rappeler qu’ici, c’est la mer.

Couplet 2
Les falaises se dressent comme des géants endormis,
Leurs visages de craie, battus par l’infini.
Toi tu parles de la vie, moi, je parle de demain,
Mais tout se perd dans les embruns, au loin.

Refrain
À l’ombre des falaises, on est des funambules,
À jongler avec le vent, l’océan et ses bulles.
Etretat nous murmure ses secrets d’antan,
Entre les roches et les vagues, on est des enfants.

Couplet 3
Les goélands crient fort, comme des âmes perdues,
Ils tournent dans le ciel, dans une valse infinie.
Toi, tu regardes l’horizon, le cœur un peu lourd,
On dirait que le vent emporte un peu d’amour.

Refrain
À l’ombre des falaises, on est des funambules,
À jongler avec le vent, l’océan et ses bulles.
Etretat nous murmure ses secrets d’antan,
Entre les roches et les vagues, on est des enfants.

Couplet 4
La mer, elle s’avance et se retire à l’infini,
Comme un balancier qui bat pour nos folies,
Et dans nos cœurs s’égrène ce refrain,
Qu’un jour, nous aussi, on s’éloignera sans fin.

Couplet 5
Alors, on reste là, sans trop savoir pourquoi,
On regarde l’abîme, on se dit que c’est beau.
Les falaises, elles, savent garder leur sang-froid,
Comme des géants de pierre, fatigués mais hauts.

Refrain
À l’ombre des falaises, on est des funambules,
À jongler avec le vent, l’océan et ses bulles.
Etretat nous murmure ses secrets d’antan,
Entre les roches et les vagues, on est des enfants.

Refrain Final
À l’ombre des falaises, on est juste passagers,
Avec l’écume et le vent, on se laisse emporter.
Et si demain on repart, comme des marins perdus,
Etretat, vieille amie, souviens-toi qu’on est venus.

Hubert-tadéo Félizé - C 2024

À L'ombre Des Falaises

"Cities of Loneliness"

Verse 1
Concrete shadows paint the night,
Empty faces beneath neon lights,
I'm a stranger in a crowded scene,
Lost in the echoes of forgotten dreams.

Verse 2
These streets, they wind like twisted veins,
Through hearts that bleed but hide the pain,
Skyscrapers reaching for a sky so dark,
Built on the bones of fires long since lit.

Chorus
In these cities of loneliness, where the lights never go out,
I go round in circles, like a ghost on parade.
Buildings whisper secrets, streets swallow my name,
In cities of loneliness, I lose the game.

Verse 3
The alleys lead nowhere,
Where memories fade like broken glass,
The reflections stare back at me, hollow and cold,
In these cities of strangers, I grow old.

Chorus
In these cities of solitude, where the lights never go out,
I go round in circles, like a ghost on parade.
The buildings whisper secrets, the streets swallow my name,
In cities of solitude, I lose the game.

Bridge
Lost souls drift like dust in the air,
Under the weight of a million empty gazes.
I call, I scream, but the silence is loud,
In the heart of a city buried under clouds.

Verse 4
I tried to leave, to break the chains,
But the roads all lead me back,
In alleys where dreams collapse,
In the hollow of the city's traps.

Chorus
In these cities of solitude, where the lights never go out,
I go round in circles, like a ghost on parade.
The buildings whisper secrets, the streets swallow my name,
In cities of solitude, I lose the game.

Outro
So here I am, in the shadows,
where no one listens, no one speaks.
A prisoner of the streets I know,
in these cities of solitude... I disappear from sight.

Hubert-Tadéo Félizé - Copyright 02/11/2024

Chant : Lizbeth Cartless
Compositeur : Patrice Merelle/Hubert-Tadéo Félizé

Cities Of Loneliness

Intro
The sun sinks low, The sun sinks low,
yes, The sun sinks low,

Verse 1
The sun sinks low, the air’s on fire,
Beating hearts and wild desires.
Dancing shadows, midnight glow,
In this summer haze, we lose control.

Verse 2
Music loud, the crowd’s alive,
Sweat and laughter, we come alive.
July nights and endless skies,
Every glance a sweet surprise.

Chorus
July fever, burning bright,
Lost in love, lost in light.
We’re riding high, we’re going far,
Chasing love under summer stars.

Verse 3
Barefoot walks and whispered names,
Chasing dreams, unchained flames.
In every kiss, we’re breaking free,
The heat’s our pulse, it’s you and me.

Chorus
July fever, burning bright,
Lost in love, lost in light.
We’re riding high, we’re going far,
Chasing love under summer stars.

Bridge
The world fades, it’s just us two,
In the smoky haze, hearts tattooed.
You’re the fire, I’m the spark,
Together we’re the midnight dark.

Chorus
July fever, burning bright,
Lost in love, lost in light.
We’re riding high, we’re going far,
Chasing love under summer stars.

Outro
The sun will rise, this fever break,
But tonight’s ours, no hearts to fake.
In July’s arms, we’re forever bound,
In the heartbeat of this summer sound.

Hubert-Tadéo Félizé/Patrice Merelle/Paul Carnet Pantiez
Copyright 05/11/2024

July Fever

intro,
Electric guitar and bass
vintage vocal

The sun goes down on the restless sea,
Dreams rise high, wild and free.


Verse 1
We’re the lost ones, chained to routine,
Living on echoes of forgotten dreams.
Neon lights fade, old songs play low,
Chasing something, but where do we go?

Verse 2
Long nights of smoke, cheap thrills decay,
In a world where colors fade to gray.
But in our hearts, there’s something true,
A faded fire, a dream of blue.

Chorus
The sun goes down on the restless sea,
Dreams rise high, wild and free.
When light falls down and shadows grow,
We’ll find ourselves where we don’t know.

Verse 3
Worn-out days, promises lie,
Youth’s a ghost under heavy skies.
We carry hope in broken hands,
Waiting for light to touch this land.

Chorus
The sun goes down on the restless sea,
Dreams rise high, wild and free.
When light falls down and shadows grow,
We’ll find ourselves where we don’t know.

Bridge
In the dark, there’s a glimmer near,
A whisper soft that cuts through fear.
With every step, a chance, a way,
To break the chains and seize the day.

Chorus
The sun goes down on the restless sea,
Dreams rise high, wild and free.
When light falls down and shadows grow,
We’ll find ourselves where we don’t know.

Outro
So here we stand, on the edge of night,
With shattered dreams, chasing light.
The sun goes down, we lift our gaze,
The fire within, a hopeful blaze.

Hubert-Tadéo Félizé/Patrice Merelle/Paul Carnet Pantiez
Copyright 06/11/2024

Fading Sun

Fading Sun (folk electro rock)

Intro, 

Verse 1
I waited there, under cold streetlight,
Hours fading into the night.
Your shadow lost in crowded streets,
A memory that never speaks.

Verse 2
Empty seats, two coffee stains,
Words unsaid like silent rain.
In every face, I search for you,
An absent ghost, a love untrue.

Chorus
Fading echoes, voices gone,
You linger still, though you’ve moved on.
In every breath, in every glance,
Your absence keeps this haunting dance.

Verse 3
Empty seats, two coffee stains,
Words unsaid like silent rain.
In every face, I search for you,
An absent ghost, a love untrue.

Chorus
Fading echoes, voices gone,
You linger still, though you’ve moved on.
In every breath, in every glance,
Your absence keeps this haunting dance.

Verse 4
Seasons change, I still return,
To empty halls where memories burn.
Your ghost grows strong, it fills the air,
A love lost, yet still so near.

Chorus
Fading echoes, voices gone,
You linger still, though you’ve moved on.
In every breath, in every glance,
Your absence keeps this haunting dance.

Bridge
But one last time, through haze and light,
I see you there, within my sight.
No words needed, no lines to trace,
In silent steps, we find our place.

Chorus
Fading echoes, no longer gone,
Our voices blend, the haunting done.
In every breath, in every glance,
We find our love in this last dance.

Outro
So here we stand, no space between,
A fleeting touch in shades unseen.
Fading echoes, now we know,
That love returns with every glow.

outro electric guitar
End

Hubert-Tadéo Félizé/Patrice Merelle/Paul Carnet Pantiez
Copyright 07/11/2024

Echoes

Intro
Electric guitar, piano

Black cat stride, crossing lines,
Dancing shadows, lost in time.

Verse 1
Under streetlights, soft and low,
A shadow moves, sleek and slow.
Black fur shines, eyes like flame,
In the city's pulse, he's got no name.

Verse 2
Paws on pavement, rhythm tight,
Silent steps in the cloak of night.
He slips through cracks, unseen, unheard,
A creature bound by no one’s word.

Chorus
Black cat stride, crossing lines,
Dancing shadows, lost in time.
Through empty streets and stairways high,
He’s the ghost of a midnight sky.

Verse 3
A glance left, a flick of his tail,
Past alleys dark, where whispers fail.
He glides across the asphalt sea,
A mystery, wild and free.

Chorus
Black cat stride, crossing lines,
Dancing shadows, lost in time.
Through empty streets and stairways high,
He’s the ghost of a midnight sky.

Bridge
Up the stairs, one by one,
A silent hymn till night is done.
With each step, he fades from sight,
A phantom in the heart of night.

Chorus
Black cat stride, crossing lines,
Dancing shadows, lost in time.
Through empty streets and stairways high,
He’s the ghost of a midnight sky.

Outro
He disappears, the night his friend,
A wanderer with no end.
Black cat stride, no trace, no sound,
Forever free on haunted ground.

Hubert-Tadéo Félizé
Copyright - 06/11/2024

Black Cat Stride

[Intro]


Verse 1
Broken ground and shattered skies,
Echoes of a world we left behind.
But in the dust, I see your hand,
A spark to light, a way to stand.

Verse 2
With open hearts and eyes awake,
We build on dreams they tried to break.
Brick by brick, we forge the way,
In the glow of hope, come what may.

Chorus
Rise together, side by side,
In the ashes, we won’t hide.
A world reborn in bonds we trust,
In friendship’s fire, rebuild we must.

Verse 3
No empty words, no hollow lies,
Just honest truths and open minds.
We plant the seeds for what’s to come,
In this soil, we’re not undone.

Chorus
Rise together, side by side,
In the ashes, we won’t hide.
A world reborn in bonds we trust,
In friendship’s fire, rebuild we must.

Bridge
Through the storms, the pain, the fall,
We hold on tight, we give our all.
And in each hand, a future new,
Built on faith, pure and true.

Chorus
Rise together, side by side,
In the ashes, we won’t hide.
A world reborn in bonds we trust,
In friendship’s fire, rebuild we must.

Chorus
So let the world see what we’ve made,
From friendship’s strength, the dark will fade.
We rise as one, a life anew,
In every heart, the fire’s true.

[Outro]

Hubert-Tadéo Félizé
Copyright - 08/11/2024

Rise Together

Title: "In the Trees"

Verse 1
The branches whisper secrets,
A hidden path that calls to go there.
In the deep shadows, I lose my way,
Where the wild and the calm sway.

Verse 2
The leaves fall beneath my feet,
The world fades, I hear the call.
In this darkness, I find my soul,
A place where I am whole.

Chorus
In the trees, where the echoes sing,
Lost in the heart of everything.
A world apart, where I feel free,
The forest holds a part of me.

Verse 3
The sunlight fades into an emerald hue,
In the timeless woods where dreams are born.
A winding path, with no end in sight,
Guided only by a soft light.

Chorus
In the trees, where the echoes sing,
Lost in the heart of everything.
A world apart, where I feel free,
The forest holds a part of me.

Bridge
The air thickens, the silence grows,
A secret place where no one knows.
Here I am lost, and here I am found,
In roots that bind the sacred earth.

Chorus
In the trees, where the echoes sing,
Lost in the heart of everything.
A world apart, where I feel free,
The forest holds a part of me.

Outro
And when I leave, it remains behind,
A piece of peace, an entwined part.
In the trees, I will always wander,
In a wild embrace, I am home.

Hubert-Tadéo Félizé
Copyright - 09/11/2024

Into the Trees

Retour aux portes de l'espoir

[Opening Theme]

[Verse]
Retour aux portes de l’espoir
Chaque jour et chaque soir
Et dans le lit de la rivière
De nos amours, et plus qu’hier,

[Verse]
Si tu me murmures notre amour
Comme tu exhales nuit et jour,
Si tu me susurres la splendeur
Du début de la première heure.

[Chorus]
Retour aux portes de l’espoir
Touché-coulé de notre corps à corps,
Parfumer le temps d’un couloir,
Et happer l’homme dans sa cage en or.

[Verse]
Un poème pour la vérité
Et les falaises des cités,
Notre page, écrite pour l’amour,
Je te la chante, juste par amour.

[Verse]
Sur mes pieds ou sur mes genoux
Me trainer à tes pieds, t’embrasser,
Me serrer à ton cœur brisé
Je te donne un baiser dans le cou.

[Chorus]
Retour aux portes de l’espoir
Chaque jour et chaque soir,
Et chanter les larmes qui coulent
Au milieu de la foule qui déboule.

[Chorus Variation]
Retour aux portes de l’espoir
Chaque jour et chaque soir,
Et dans le lit de la rivière
De nos amours, et plus qu’hier.

[Solo]

[Outro]


Hubert-Tadéo Félizé

AUX PORTES DE L’ESPOIR

(Couplet)
Le temps peut s’arrêter
De nous faire des signes,
Nous suivons la beauté,
Des ombres anonymes

(Couplet)
Le monde court à sa perte,
Pendant que je dessine
Sur le sable, des lettres
Des mots de consigne.

(Couplet)
Je ne peux pas offrir à la lune
Mon pauvre cœur d’infortune
Sans que je tombe à genoux
Et rêve d'une séance vaudou.

(Refrain)
Ma vie sans failles,
Quand je défaille
Et je baisse ma garde
Quand tu me regardes.

(Couplet)
Et laisses-moi rêver
De ces journées folles,
Où les excuses passées,
Ne peuvent être exclues

(Couplet)
Je goûte à ta chair
Mon amour, à moitié nue
Comme un papillon dans l’air,
Qui se pose sur les corolles

(Refrain)
Ma vie sans failles,
Quand je défaille
Et je baisse ma garde
Quand tu me regardes.

(Couplet)
Ce parfum envoûtant
En territoire ennemi
Je voue mon âme au temps,
À ton corps, et je fis
Plaisir aux joies du jour
Désir de ce paradis
La saveur de l’amour
Et de toi j’ai envie.

(Refrain)
Ma vie sans failles,
Quand je défaille
Et je baisse ma garde



Le temps de l'amour

Verse 1
Anastasia wore a sad, quiet smile,
To a life that never eased her way,
So tragic, like some old vaudeville style,
She smiled at fate, a cruel display.

Left by a father soaked in gin,
Bruises, scars, her only kin.
Built of sorrow, brittle and tough,
Edges that scrape, as life gets rough.

Verse 2
Anastasia watched rivers of lives,
Flowing wildly, torrents unruly,
Tragic, like a comedy that strives,
She watched the world parade so fully.

On a street corner, a man stood alone,
In faded light, beneath a worn lamp’s glow.
With flowers in hand, waiting in vain,
For his love to cross the rain.

Chorus
Anastasia dreams of love that waits,
Of promises bound, against cruel fates.
In every face, a story told,
She searches for warmth in this world so cold.

Verse bridge
Left by a father soaked in gin,
Bruises, scars, her only kin.
Built of sorrow, brittle and tough,
Edges that scrape, as life gets rough.

Verse 3
Across the street, a woman prayed,
Bearing the weight of her life’s decay.
Blood tears mourned a child lost to war,
The echoes of grief she couldn't ignore.

Anastasia wept for a stranger’s sorrow,
Without knowing why, just feeling the blow.
In her heart, the salt of shared pain,
A silent bond in life’s disdain.

Chorus
Anastasia dreams of love that waits,
Of promises bound, against cruel fates.
In every face, a story told,
She searches for warmth in this world so cold.

Bridge
Dusk fell and wrapped the city tight,
Another day to fold, to bid goodnight.
And tomorrow would rise and fall again,
With paths too steep, dreams broken in vain.

Verse 4
Anastasia sits by her window’s view,
Watching the world, the dance of the few.
She knows life’s river carries on,
With currents wild, till hope is gone.

She drifts to sleep, her heart unchained,
Grateful for tears that cleanse the pain.
In each stranger, she finds release,
In a fleeting moment of silent peace.

Outro
Anastasia sleeps, her heart unbound,
The weight of life a softer sound.
She knows life’s river, wild and true,
Will carry her till skies turn blue.

Final Chorus
Anastasia dreams of love that waits,
Of promises bound, against cruel fates.
In every face, a story told,
She searches for warmth in this world so cold.

Anastasia's laments

Anastasia

**Titre : "The Preacher's Silence"

Verse 1
Like a preacher in the hollow night,
He offered solace, dim and slight.
A bitter light, unwelcome, pale,
For hearts untouched by mountain’s tale.
The careless drift of fortune’s grace,
Ignored by those who’d seek its face.
And so the time, withered and frail,
Left him adrift, beneath its veil.

Verse 2
His hope, once green, now shrunk and thin,
An aging man, no friend within.
The quiet sang its solemn tune,
A melody beneath the moon.
A world of saltless, faded hues,
Where shadows danced and thoughts refused.
No cries, no pleas, no trumpet call,
Just whispered winds within his wall.

Chorus
He let the silence build its throne,
A heavy crown, a heart of stone.
No vultures stirred, no warnings came,
Just winds that whispered in his name.
Oh, preacher lost in time’s cruel flight,
Your song remains, though out of sight.

Verse 3
The world outside, a spinning blur,
Yet in his mind, no thought would stir.
To taunt the carrion’s watchful gaze,
Was but to spark the wind’s cruel maze.
A tempest loomed, a silent roar,
Its breath had stripped his fragile core.
And yet he sat, a stoic king,
In melancholia’s bitter ring.

Chorus
He let the silence build its throne,
A heavy crown, a heart of stone.
No vultures stirred, no warnings came,
Just winds that whispered in his name.
Oh, preacher lost in time’s cruel flight,
Your song remains, though out of sight.

Bridge
The world could turn, the stars could fall,
The preacher’s truth was just his call.
No need for love, no need for fight,
Just dreams that flickered in the night.
For who could hear a broken sound,
Or lift the weight of silence found?
The breeze that pushed him toward despair,
Was all that lingered, all he’d share.

Verse 4
And so he drifted, slow and sure,
In shadows deep, his only cure.
The preacher’s voice, a muted tone,
A requiem for paths unknown.
He’d never cry, he’d never scream,
For life was but a distant dream.
And yet, within the quiet’s might,
A spark remained, a fleeting light.

Final Chorus
He let the silence build its throne,
A heavy crown, a heart of stone.
No vultures stirred, no warnings came,
Just winds that whispered in his name.
Oh, preacher lost in time’s cruel flight,
Your song remains, though out of sight.

Outro
The preacher fades into the gray,
A shadow swept by time’s decay.
But in the wind, a trace remains,
A mournful hymn of life’s refrains.

Hubert-Tadéo Félizé

The Preacher's Silence

[intro 15 seconds]

Verse 1
Anastasia wore a sad, quiet smile,
To a life that never eased her way,
So tragic, like some old vaudeville style,
She smiled at fate, a cruel display.

Left by a father soaked in gin,
Bruises, scars, her only kin.
Built of sorrow, brittle and tough,
Edges that scrape, as life gets rough.

Verse 2
Anastasia watched rivers of lives,
Flowing wildly, torrents unruly,
Tragic, like a comedy that strives,
She watched the world parade so fully.

On a street corner, a man stood alone,
In faded light, beneath a worn lamp’s glow.
With flowers in hand, waiting in vain,
For his love to cross the rain.

Chorus
Anastasia dreams of love that waits,
Of promises bound, against cruel fates.
In every face, a story told,
She searches for warmth in this world so cold.

Verse 3
Across the street, a woman prayed,
Bearing the weight of her life’s decay.
Blood tears mourned a child lost to war,
The echoes of grief she couldn't ignore.

Anastasia wept for a stranger’s sorrow,
Without knowing why, just feeling the blow.
In her heart, the salt of shared pain,
A silent bond in life’s disdain.

Chorus
Anastasia dreams of love that waits,
Of promises bound, against cruel fates.
In every face, a story told,
She searches for warmth in this world so cold.

Bridge
Dusk fell and wrapped the city tight,
Another day to fold, to bid goodnight.
And tomorrow would rise and fall again,
With paths too steep, dreams broken in vain.

Lyrics

Intro
Ambient pads and deep bass

Verse 1
Walking these quiet streets alone
The world slows down, and time stands still
Artificial light wraps around me tight
Making everything feel alright

Pre-chorus
The empty spaces fill with peace
As frequencies surround my mind

Chorus
Electronic light keeps me warm tonight
In this digital embrace, I feel alive
Electronic light keeps me warm tonight
Making everything crystalline and bright

Rap
Late night frequencies painting pictures in my head
Digital algorithms keeping loneliness at rest
Synthetic waves wash over me, no need to pretend
Found my sanctuary where electric currents bend
Through fiber optic veins, this city understands
What it means to find peace in artificial lands

Bridge
Sometimes the quietest moments
Show us where we belong
In this electronic cocoon
Everything feels strong

Verse 2
The pulse beneath my feet
Matches every heartbeat
This electronic symphony
Makes me feel complete

Chorus
Electronic light keeps me warm tonight
In this digital embrace, I feel alive
Electronic light keeps me warm tonight
Making everything crystalline and bright

Solo
Extended synthesizer solo

Outro
(Electronic light...)
(Keeps me warm...)

Electric Night Comfort

Julian Renan / Patrice Merelle Copyright 2013

Auteur : Patrice Merelle
Compositeur : Julian Renan

Pour une femme

Scruter l’immortelle obscurité de nos âmes
Longtemps incomprise, de crainte de voiler
Une vérité à nue, j’effeuille la femme
Comme j’effeuille une marguerite en été.

Je lève mon hanap aux cités lumières,
Le silence ne fut en aucun cas troublé
Et je rêve ce qu’aucun mortel n’a jamais
Osé vouloir tendre, Cette coupe d’hier.

Un battement d’ailes majestueuses
Brise le silence, Est-ce un papillon ?
Me dis-je sûrement, comme un pauvre poltron,
Et tu es à mes côtés, si lumineuse ?

J’embrasse tes songes chaque nuit
Qui déjà fuient à l’aube de nos amours.
Je débarrasse, tout ce chagrin qui luit,
D’une main caressante et cela chaque jour.

Délicate contemplation émotionnelle qui me tire
Vers le firmament, toujours plus haut, le soleil
Aveugle mon esprit, est-ce toi, ce sourire ?
J’attends dans le froid sidéral ton corps de miel.

Rencontre, entre une météorite et une lune,
Impétueuse et allègre, de nos désirs charnels.
Nous construisons un cocon aussi léger qu’une plume
Et de nos corps enlacés nait Hermaphrodite aux allures si belles.

Ne formons plus qu’un jusqu’à l’éternité qui nous étreint
Ne formons plus qu’un jusqu’à la fin de tous les univers.
Aimons nous, jusqu’à devenir par delà l’étoile qui s’éteint
Le dernier point de l’espace visible dans ce sidéral hiver.

© Patrice Merelle 23-01-2013

Pour une femme

Pour Une Femme

Thème instrumental "Child Of Africa" par Patrice Merelle - 2013

Child of Africa

Instrumental basé sur un chillout, thème récurrent sur l'hypnose musicale.



Tentation hypnotique - 2013

Là, où j’arrivai, la ville fut désolation. Avec mon étui de violon accroché à ma main pour unique instrument, je pensai jouer les seconds couteaux, dans un cabaret, sur Pigalle la Blanche. L’hiver s’installait et les feuilles s’accrochèrent encore un instant aux mouroirs affamés des branches. Les squelettes des arbres lambinèrent avec les lampadaires du trottoir, comme une danseuse sur une ritournelle macabre. 

Par endroit, je contemplai pensivement les fausses étoiles du soir, celles qui s’allumèrent avec l’arrivée d’une étrange fée, nommée électricité. Des pas dans la mémoire, le brouillard pour unique contact, l’impalpable légèreté de l’être au travers sa gravité, tout cela fut tellement improbable. Je me remémorerai les premières notes de Carmina Burana, celles qui firent mouche au précédent intermédiaire. Je me dirigeai vers un lieu de rendez-vous sordide de la capitale. Pigalle, me voilà, « dans le bar tranquille de la rue des Martyrs ».

La rue Réaumur Sébastopol ne posséda plus rien de joyeux, encore moins de perfection quand la lune apparut dans les caniveaux de la capitale. Maurice Chevalier dut être attristé de voir « Paname » mourir la nuit. « Plus un bruit, Paris se meurt aujourd’hui », la Mano Negra avait raison, où étaient passées nos guinguettes d’autrefois ?

Je rêvai assis sur le macadam humide et froid, je sortis mon violon de son coffret noir, je le pris d’une main, et je commençai à jouer quelques notes de « la vie en rose », quand d’un luminaire, une rosée perla lentement et givra aussitôt. Je pris la perle de glace dans la main et je regardai de quelle manière elle alla fondre dans la chaleur de ma main. 

La vie fut une garce pour certains, « Of Dark Blood And Fucking », la sœur Minuit arriva en blasphémant, et de ces ogives orgasmiques, je dégustai sa substance. Elle se joua d’eux, elle se joua de moi aussi. Comme un chien d’une peluche, mordant de ses crocs acides et froids dans la chair meurtrie. La roue de la chance aura tourné dans son malheur et s’arrêta sur la mauvaise case. Je pus entendre le forain s’écrier « perdu cette fois-ci ! Retentez votre chance la prochaine fois… » Quelle horreur, tout ce spectacle si vivant et si mort à la fois. Je repris mon violon et je jouai une ritournelle de Saint-Saëns.


Le labyrinthe des ames

Hivernalitude - Electrique

Les arcs électriques de nos âmes
Dessinent des abstractions parfaites,
Dans la chaleur de la nuit, je flâne
Avec une lanterne et d’un son qui m’entête !

« La vie des anges dans le ciel
Décompte nos heures si belles,
Le sablier du temps et de ces ailes,
Nous donne l’envie d’être si rebelle. »

Une nuit, j’avais creusé dans la terre,
Un puits sans fin pour y cacher mon secret
De peur de dévoiler tant de vérités amères,
Et cette crainte de m’aveugler, de me fourvoyer,

Je l’avais enfoui à jamais dans la formation
De la marne et de la glèbe, et verser l’eau de source,
Noyer et oublier le sens de mon imagination,
Puis vinrent les temps électriques de nos courses :

« La vie des anges dans le ciel
Décompte nos heures si belles,
Le sablier du temps et de ces ailes,
Nous rappelle l’envie d’être si rebelle. »

Je suis né pour être amoureux de la vie,
Je suis né pour surfer sur les rivières et leur lit,
Je suis né pour aimer, partager et découvrir,
Je suis né d’un système de folie nommé plaisir.

Une nuit, j’avais creusé dans la terre,
Un puits sans fin pour y trouver mon secret, là,
Je n’avais plus peur de tant de vérités amères,
Et la crainte disparue avec mon été qui se présenta.

© Patrice Merelle 06-04-2013


Hivernalitudelectrique

Avec mes mots

(Couplet)
Quelques mots isolés attendent,
D’autres compagnons pour naviguer,
Sur des rivières de langues humides,
Au travers de nos récifs naufragés.

(Couplet)
Esquiver les esquifs de nos maux,
Certains ont échoué sur les plages
De nos pensées, comme des sauvages,
Chaviré comme beaucoup de mots.

[Refrain]
Avec quelques mots pour te dire
Tout simplement, tout mon amour,
Avec quelques mots pour t’écrire
D’une passion, tout mon amour.

(Couplet)
Avant la parole était d’argent,
Elle claquait violemment pour un oui,
Pour un non, pour un rien, filament
Fil d’Ariane de toutes nos envies.

(Couplet)
Quelques mots isolés attendent,
Leur tour, se bousculent aux portillons,
Chavirent et refont surface, se perdent,
Eclairent par, leurs bienfaits, la raison.

[Refrain]
Avec quelques mots pour te dire
Tout simplement, tout mon amour,
Avec quelques mots pour t’écrire
D’une passion, tout mon amour.

(Couplet)
Toi et moi, sur le sable, allongé
Nous regardons notre ciel bleu
Ces quelques nuages étirés
Qui, pour nous, musardent deux par deux

(Couplet)
Avec la mouvance de la brise
Je vois des formes prendre vie
Tantôt un cheval, une pie
Au travers de la lumière grise

[Refrain]
Juste quelques mots pour te dire
Tout simplement, tout mon amour,
Juste quelques mots pour t’écrire
D’une passion, tout mon amour.

© Patrice Merelle 20-05-2013

Interprète : Patricia Dupont
Compositeur : Julian Renan


Avec mes mots

OBSESSION MECANIQUE

La machine de tes rêves est dans tes pensées,
Elle t’obsède, elle est possessive, elle te prend
Tout ton temps. Elle te permet de t’évader
Tu en rêves, la machine est là, elle t’attend !

Réveille-toi, ce n’est qu’un rêve de plus.
Oublie là, elle n’est rien d’autre qu’une machine
Obsession de tes envies, rien de plus.
Ne t’abandonnes pas à cette libertine !

La machine est toujours dans tes pensées,
Hantise ahurissante, toutes ces années,
Tu penses un jour pouvoir la posséder
Mais n’est-ce pas une envie d’être aimé ?

Réveille-toi, ce n’est qu’un rêve de plus.
Oublie là, elle n’est rien d’autre qu’une machine
Obsession de tes envies, rien de plus.
Ne t’abandonnes pas à cette libertine !

Maintenant que tu la possèdes, es-tu heureux ?
Maintenant que tu l’as acheté, as-tu plus de plaisir ?
Penses-tu qu'avec elle tu puisses vivre à deux ?
Penses-tu qu'avec elle tu puisses tous les jours sourire ?

Tous les jours tu reviens chez toi, à bord de ton rêve,
Maintenant que tu la possèdes, vis ta vie !
Car en dehors de ton obsession, tu n’as pas d’autres amis.
Non pas d’autres amis, ni fils d’Adam, ni filles d’Eve !

Texte : Patrice MERELLE
Musique, arrangements et chant : JM DJIBEDJIAN

2013 - Tous droits réservés

jmdjibedjian@aol.com

OBSESSION MECANIQUE

Author, poet, slam poet, novelist, short story writer and essayist. Author of 4 collections of poetry, 3 poems performed by Julian Renan in 2013. These songs are present on Soundclound in my profile, French songs section.

I am looking for collaboration with composers/performers of English variety. It is possible to work in English version, English variety or Celtic. Breton or regional music.

Composition of texts on different themes, different forms for song on request.

Do not hesitate to contact me for any collaboration, have a nice day!

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Auteur, poète, slameur, romancier, nouvelliste et essayiste. Auteur de 4 recueils de poésie, de 3 poèmes interprété par Julian Renan en 2013. Ces chansons sont présentes sur Soundclound.

Je suis à la recherche de collaboration avec des compositeur/interprètes de variétés françaises. Il est possible de travailler en version anglaise, variété Anglaise ou Celtic. Musique Bretonne ou régionale.

Composition de textes pour chanson à la demande.

N'hésitez pas à me contacter pour toute collaboration : patrice.merelle@gmail.com

Patrice Merelle/Hubert-Tadéo Félizé

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