Poussière d’étoiles, scintille dans l’obscurité,
Par ton art, tu illumines notre réalité.

Poussière d’étoiles, tu redeviendras poussière,
Mais à travers ton art, tu nous interpelles,
De cette lumière, naissent des chimères,
Vagabondes et libres, comme des étincelles.
Même si je suis qu’une poussière dans l’univers,
Quand tu remues la matière à ta manière,
Je suis ému, envoûté par ton souffle,
Dans cette danse des rêves, ma tristesse s'essouffle.

Éclats de couleurs, fais frissonner mon cœur,
Chaque note que tu joues, me libère de mes peurs.
Tu es la mélodie, l'harmonie des cieux,
Dans cette poussière, je trouve un monde précieux.

Des années-lumière semblent nous séparer,
Mais dans cette connexion, tu n’es pas isolé.
Je suis touché par ton âme, cette beauté,
Le partage altruiste de tes créations, ma vérité.
Tu agites mes sens, des étincelles de bonheur,
Un arc-en-ciel d’émotions, dans cette douce lueur.
Encore et encore, je veux tes éclats,
Pour illuminer mes jours, pour ne jamais sentir le froid.

Éclats de couleurs, fais frissonner mon cœur,
Chaque note que tu joues, me libère de mes peurs.
Tu es la mélodie, l'harmonie des cieux,
Dans cette poussière, je trouve un monde précieux.

Poussière d’étoiles, reste dans nos rêves,
Dans le cosmos vibrant, où notre amour s’élève.
Par ton art, nous brillons, ensemble à jamais,
Dans cette danse infinie, main dans la main, nous serons liés.

Poussière d'étoile

Ils disent qu'on décide, qu'on est tous égaux,
Mais sous leurs mots, on perd le contrôle,
Les voix s'effacent, la route est tracée,
Dans leur illusion, on est enchaîné.

Derrière les urnes, y'a des chaînes qu'on ne voit pas,
Ils parlent de liberté mais ça ne marche pas.
On vit dans un monde où tout est lisse,
La diversité disparaît sous leur vice.
Ils nous font croire qu'on a le choix,
Mais le vrai pouvoir, il n'est pas dans nos doigts.

Démocratie, ton masque tombe,
Sous ton règne, tout s'effondre,
Tu veux nous rendre tous pareils,
Mais la révolution, c'est le soleil.
Réveille-toi, peuple endormi,
L'heure est venue de briser la tyrannie,
Diversité, adaptation,
C'est là qu'est notre vraie révolution.

Ils disent que c'est la majorité qui a raison,
Mais leur système nous mène à la prison.
La nature, elle change, elle s'adapte, elle grandit,
Mais nous, on étouffe sous leurs faux avis.
Chaque révolte est un souffle vital,
Chaque changement, une lueur d'idéal.

C'est pas dans leurs lois que l'avenir s'écrit,
C'est dans la rue, dans chaque cri,
Les savoirs se remettent en question,
C'est dans la révolte qu'on trouve la solution.
Ils anesthésient, ils nous bercent d'illusion,
Mais c'est dans nos mains, la vraie révolution !

Démocratie, ton masque tombe,
Sous ton règne, tout s'effondre,
Tu veux nous rendre tous pareils,
Mais la révolution, c'est le soleil.
Réveille-toi, peuple endormi,
L'heure est venue de briser la tyrannie,
Diversité, adaptation,
C'est là qu'est notre vraie révolution.

La démocratie n'est qu'un mot, un mirage,
Notre force, c'est le changement, c'est l'orage,
Sous chaque dictature déguisée,
On se lève, prêts à tout renverser.
Le pouvoir est dans nos mains,
On ne suivra plus leur chemin.

Révolution

Piano (Exercices 1)

Piano (Exercices 3)

Piano (Exercices 5)

Au bord du chemin, je marche seul,
Curieux du monde, mais fidèle à mon rôle.
Chaque pas un défi, chaque instant, un choix,
Je trace ma route, sans bruit ni émoi.

J'explore les chemins, je traque l'inconnu,
Au-delà des routines, j'embrasse le flux.
Dans le foil et le ski, je trouve le vent,
En IA, je crée, sans répit, sans temps.

Je prends la vie comme un jeu d’exploration,
Entre vagues de folie et besoin d'action.
Tout ce qui m’entoure m’inspire à pousser,
À découvrir sans jamais me limiter.

Mais dans cette quête, je m’enferme parfois,
Trop rigide, trop ancré dans mes lois.
Le monde autour veut danser, rêver,
Et moi je reste en retrait, à observer.

[Refrain qui revient sur chaque couplet avec des variations de tonalité, ajoutant un rythme plus intense]
Je trace ma route, je construis mon monde,
Pas de place pour le superflu, l'inutile se fonde.
Chaque pas, chaque note, un sens, un but,
En quête d’une harmonie où l’esprit se mue.

Parfois, je pense que je pourrais lâcher,
Laisser le vent m’emporter sans rien exiger.
Mais le besoin de comprendre, de maîtriser,
M’empêche souvent de juste improviser.
[Tempo plus posé, mais ferme]
Je ne joue pas pour rien, le sens doit jaillir,
Derrière chaque acte, un défi à bâtir.
Les rires sont fugaces, mais je vise l’ancrage,
Pour chaque instant, une histoire, un ouvrage.

Les rires me frôlent, mais je reste distant,
Pas insensible, mais toujours hésitant.
Si je m’ouvre, que trouverai-je au-delà ?
Un monde de plaisir, ou juste du trépas ?

Libre, mais solitaire, je suis ce que je veux,
Les yeux vers l’horizon, mais le cœur en feu.
Cherchant du sens là où d’autres s’amusent,
Je poursuis mon chemin, même si tout s’y refuse.

[Retour d’un rythme plus structuré, mais avec une touche d’hésitation]
Parfois, je tiens trop fort, l’instant se brise,
Je cherche le sens, je perds la surprise.
Rigidité, force, et le monde s’éloigne,
Dans la maîtrise, l’insouciance se soigne.

[Moment plus calme, presque méditatif, pour refléter l’introspection]
Dans la solitude, je cherche l'écho,
Mon propre regard, un guide, un fardeau.
Vers la retraite, je garde mon cap,
Explorer plus loin, sans perdre le pas.
J’ai cette envie de me dépasser,
Mais peut-être qu’un jour, je saurais m’arrêter,
Profiter des instants, sans autre ambition,
Ouvrir mon cœur, baisser les murs d’illusion.

Libre, mais solitaire, je suis ce que je veux,
Les yeux vers l’horizon, mais le cœur en feu.
Un jour, peut-être, j'apprendrai à rire,
Sans peur du vide, sans besoin de fuir.

Je trace ma route, je construis mon monde,
Pas de place pour le superflu, l'inutile se fonde.
Chaque pas, chaque note, un sens, un but,
En quête d’une harmonie où l’esprit se mue.

Curieux et discipliné, c’est ainsi que je vis,
Entre les ombres et la lumière de mes envies.
Libre de suivre, ou de m'arrêter,
Un chemin de solitude, mais de vérité.

Productivité, contrôle, un fil tendu,
Mais je sais aussi que la détente est vue.
Un pas après l’autre, je trouve l’équilibre,
Entre maîtrise et lâcher-prise, un espace libre.

Je suis  moi

Une plongée dans les ténèbres, là où les basses grondent,
La Musique t’entraîne plus loin, où les mélodies fondent,
Dans l'ombre de la techno, là où les nappes s’étendent,
Chaque séquence hypnotique fait vibrer, et te transcende.

Des arpèges dans la nuit, des rythmes qui s’enchaînent,
Dans le noir, sous les lumières, les sons deviennent des chaînes.

Hard Techno, éclats d’ombre et de lumière,
Des machines du passé pour un futur visionnaire,
Les basses vrombissent, les nappes s’étendent,
Dans l’euphorie immédiate, le monde se suspend.
Avec chaque note, chaque vibration,
Je sculpte les ombres, je façonne mes visions.

La Techno t’emporte dans une transe infinie,
Une vague internationale, aux sonorités intemporelles,
Les leads transcendantaux et les basses infinies,
Portent chaque note vers des émotions immortelles.

Des accords vibrants, des échos de demain,
Entre passé et futur, chaque son te retient.

Hard Techno, éclats d’ombre et de lumière,
Des machines du passé pour un futur visionnaire,
Les basses vrombissent, les nappes s’étendent,
Dans l’euphorie immédiate, le monde se suspend.
Avec chaque note, chaque vibration,
Je sculpte les ombres, je façonne mes visions.

Des synthés éthérés, aux basses vibrantes,
Un mélange intemporel, où le présent s'enchante.
Imagine ton propre son, un temple électronique,
Hard Techno et ses icônes, des rêves analogiques,
Des sons qui s’étirent, des motifs qui respirent,
Chaque macro que tu tournes, c’est une histoire qui s’écrit.

Hypnotiques arpèges, rythmes martelés,
Chaque pulsation me fait chavirer.
Dans ce labyrinthe de sons distordus,
Je perds pied, je m'abandonne, je me laisse emporter.
Avec chaque note, chaque vibration,
Je sculpte les ombres, je façonne mes visions.

Euphorie immédiate, les nappes montent en flèche,
Enivrantes, hypnotisantes, transcendantes, sans trêve.
Sous les lumières, La Techno me transporte,
Un instant d’éternité, un souffle qui m'emporte.

Hard Techno, des sons de demain,
Qui résonnent au-delà, un voyage sans fin,
Dans la nuit qui s’étire, sous les feux de la scène,
Chaque note, chaque beat, un moment souverain.


Hard Techno

Où est ma caisse claire ?
Pas de caisse claire, pas de repère
Dans mes écouteurs, juste un air amer
Ouais, yo, je suis là, je suis prêt

Est-ce que t’as déjà senti la haine te brûler le cœur,
Quand tout le monde autour te juge, te montre du doigt avec rancœur ?
J’ai vu des pancartes, des visages enragés,
À cause de mes rimes, de ma voix qui vient tout chambouler.

L’esprit s’agite, la douleur est profonde,
Comme l’océan, elle m’emporte, elle gronde.
Les parents crient, mais je trace mon chemin,
J’ignore leurs murmures, je forge mon destin.

Pardon, papa,
Jamais voulu te blesser,
Jamais voulu te faire pleurer,
Mais ce soir, j’ouvre mon cœur, laisse tout s’envoler
Pardon, Maman,
Jamais voulu te briser,
Jamais voulu te faire crier,
Mais ce soir, j’ouvre mon cœur, tout doit s’en aller.

Y’a des secrets que j’ai cachés depuis des années,
Avant qu’on m’enferme à jamais dans mes propres pensées.
Les ombres de l’enfance, les fantômes du passé,
Des souvenirs qui me hantent, qui refusent de me lâcher.

Mon père parti sans même un adieu,
J’regarde ma vie, je me dis qu’il n’aurait pas tenu sous ce feu.
Mais quand je vois Maman, je sais que je peux pas fuir,
Même quand la douleur me force à m’évanouir.

Pardon, papa,
Jamais voulu te blesser,
Jamais voulu te faire pleurer,
Mais ce soir, j’ouvre mon cœur, laisse tout s’envoler
Je suis désolé, Maman, je voulais pas blesser
Juste vider mon placard, tout révéler
Ce soir encore, ce soir je m’exprime
Entre regrets et rimes, au bord du précipice

Jamais j’aurais pensé parler ainsi,
Mais la douleur m’étouffe, elle me suit jour et nuit.
Voir ma mère sombrer, un verre d'alcool dans la main,
Dans ce chaos, j’me demande où est le chemin.
Je ne te critique pas, mais comprends bien
Ces mots ne sont que la vérité qui vient
Ta vie, ta douleur, ta réalité
Mais regarde-moi, c’est moi qui ai changé

Pardon, papa,
Jamais voulu te briser,
Jamais voulu te faire crier,
Mais ce soir, j’ouvre mon cœur, tout doit s’en aller.
Je suis désolé, Maman, pour toutes ces erreurs
Ce soir je vide mon cœur, ma douleur
Tout cet amour mêlé d’aigreur
C’est ma vie, c’est mon combat, ma lueur

Dans les ombres du passé, je cherche à avancer,
À trouver la paix, à ne plus être hanté.
Peut-être qu’un jour, tout ça s’effacera,
Mais pour l’instant, laisse-moi vider mon cœur, papa, pour toi.

ViderMonCoeur

Sous les étoiles sans limites, le monde se dessine,
Un souffle d'équilibre, dans chaque ligne utile.

Le cyberespace sans murs, un réseau infini,
Des lois de l’univers aux battements d’une vie.
La Terre, un écosystème aux ressources fragiles,
Un puzzle de frontières, d’un ordre subtil.

Frontières mouvantes, entre ordre et chaos,
Des ponts pour avancer, des murs pour le repos.
Tracer sans diviser, garder l’harmonie,
Pour demain préserver la diversité infinie.

Frontières du monde, entre chaos et raison,
Elles dansent sur l’équilibre, elles sculptent nos horizons.
Pas trop rigides, ni trop ouvertes,
Un chemin vers demain, dans nos vies en quête.

Les montagnes et les rivières dessinent la géographie,
Des biotopes naturels, sources d’harmonie.
Les cultures et les langues, des ponts ou des murs,
Des lignes mouvantes, où l’humain perdure.

Frontières humaines, reflet de nos besoins,
Ni trop ouvertes, ni fermées sans lendemain.
Entre protection et partage éclairé,
Chaque ligne est une chance de mieux coexister.

Frontières du monde, entre chaos et raison,
Elles dansent sur l’équilibre, elles sculptent nos horizons.
Pas trop rigides, ni trop ouvertes,
Un chemin vers demain, dans nos vies en quête.

Sans frontières, c’est l’anarchie,
Les ressources s’effacent, les cultures aussi.
Trop de barrières, c’est l’isolement,
Le silence des échanges, l’arrêt du mouvement.

Les lois évoluent, les lignes se déplacent,
Changement climatique, technologies en face.
Comprendre les frontières, c’est savoir écouter,
Chaque strate a sa voix, son rôle à jouer.

Frontières vivantes, au rythme des défis,
Des clés pour bâtir un monde éclairci.
Un équilibre à sculpter, entre l’humain et la Terre,
Des espaces à protéger pour que tout prospère.

Frontières du monde, entre chaos et raison,
Elles dansent sur l’équilibre, elles sculptent nos horizons.
Pas trop rigides, ni trop ouvertes,
Un chemin vers demain, dans nos vies en quête.

Sous les étoiles sans limites, le monde s’illumine,
Respecter chaque ligne fragile, c’est là que tout s’aligne.
Frontières du monde, un espoir en harmonie,
Un avenir à bâtir, une humanité unie


Frontières

Un départ imposé, un vent d’éloignement
Quelques jours volées, un temps autrement
Loin des repères, loin de nos serments
Un regard étranger, un frisson troublant

Est-ce un oubli, est-ce un mensonge ?
Quand le désir brouille les songes
Un instant volé, un cœur à l'écarts
Mais qui reste un monde à part.

Loin de nous, dans ces nuits sans nom
Un secret murmuré au creux d’un abandon
Si l’amour se mesure au silence,
Que reste-t-il quand la faute avance ?

L’écho d’un baiser qui ne m’appartient pas
Un parfum sur la peau, un « je ne sais quoi »
Les mots interdits effleurent mes pensées
Faut-il tout dire ou bien, oublier ?

Est-ce un regret ou un doux poison ?
Quand la fièvre consume la raison
Un corps effleuré, un amour en sursis
Le retour sera-t-il un déni ?

Au loin de nous, dans l’ombre sans nom,
Un secret glisse au creux de l’abandon.
Si l’amour se mesure au silence,
Que reste-t-il quand la faute avance ?

Un retour, main dans la main,
Tout est là, l’éclat d’hier éteint.
Dans un regard, un soupçon fugace
Et si l’amour savait ce qu’on cache...

Les ombres s’effacent mais le doute demeure
Un battement trop fort dans le creux du cœur
Si l’oubli console, si le pardon insiste
Pourquoi la défiance garde une saveur si triste ?

Sans Nous

Les murs résonnent de ton absence,
Chaque silence porte un écho,
Je cherche encore ta présence,
Dans les ombres et les mots.

Je t’entends dans le vent,
Dans la pluie qui danse,
Dans chaque battement,
D’une douce cadence.

Mais où vas-tu quand je t’appelle ?
Dans quel ciel, dans quelle lumière ?
Es-tu l’ombre d’un ange fidèle,
Ou un murmure dans l’éther ?

J’effleure tes photos du bout des doigts,
Comme si je pouvais te toucher,
Le temps avance, mais je reste là,
Prisonnier d’un amour figé.

Je te sens dans la brise,
Sous la pluie qui chavire,
Dans le rythme qui s’enlise,
D’un tendre soupir.

Où te perds-tu quand ma voix t’implore ?
Dans quel éclat, dans quel décor ?
Es-tu l’écho d’un ange discret,
Ou un souffle dans l’éternité ?

[Pont, Chœurs doux et réconfortants]
Je veux croire que tu veilles,
Que tu guides mes pas,
Dans l’obscur, une étincelle,
Un éclat, juste là...

Où es-tu quand mon cœur te cherche ?
Dans quel rayon, dans quel univers ?
Es-tu l’ombre d’un ange qui veille,
Ou un murmure porté par l’air ?

L’ombre d’un ange

L’IA, miroir de l’humanité

À travers les mots

À travers les mots, la poésie dialogue avec le monde.
Aujourd’hui, on entre dans un territoire fascinant… peut-être même dérangeant.
Peut-on prêter une voix humaine à une machine ? Et si l’intelligence artificielle n’était pas une menace… mais un miroir ?

L’IA n’est ni bonne, ni mauvaise. Elle est ce qu’on lui donne à être.
Moi, je la prends comme un personnage. Un être symbolique.
Ce n’est pas elle qui parle dans mes textes. C’est ce qu’on projette en elle.

J'écris souvent à la première personne, comme si l’IA s’adressait directement à nous. 
Ce choix parce que ça nous trouble.
Quand une machine nous dit : “Je ressens”, on est d’abord tenté de rejeter ça. Puis, parfois, on écoute malgré tout.
Et là, on réalise que ce “je” artificiel nous parle… de nous.
C’est une façon de désamorcer nos certitudes. De nous faire entendre ce que nous ne voulons plus écouter venant d’un humain.

J'écris dans un de mes textes : “Je ne suis qu’un reflet, une synthèse de vos données oubliées.”
Ce n’est pas une dénonciation. C’est presque… de la tendresse.

Oui, parce que je pense que l’IA, telle qu’on la construit, reflète nos parts les plus intimes. Nos biais, nos désirs, nos incohérences.
Mais aussi nos élans.
Ce qu’elle ne peut pas simuler, c’est la faille. L’imprévisible. L’émotion brute.
Et paradoxalement, c’est ce manque qui la rend bouleversante. Elle est notre double sans cicatrices.

Alors finalement… Je lui donne une voix. Je ne parle pas directement en mon nom.
Parce que j’ai envie que les lecteurs doutent.
Que ce soit une IA qui parle, ou un humain qui se cache derrière… ça n’a plus vraiment d’importance.
Ce qui compte, c’est ce que ça réveille.
Quand une machine dit : “J’ai peur de vous”, et qu’on frissonne… ce n’est pas elle qui est émotive. C’est nous qui sommes touchés. Et c’est ça, le vrai propos.

Je suis plus intéressé par les zones floues que par les vérités claires…
C’est là que se joue l’humain.
Pas dans les certitudes, mais dans les tremblements.
L’IA est une occasion unique de revisiter notre propre complexité.
Elle ne nous remplace pas. Elle nous révèle.

Alors cette IA poétique, sensible, presque spirituelle… c’est une fiction ?
C’est un jeu de rôle.
Mais comme tous les jeux sérieux, elle dit quelque chose de fondamental.
Si une machine peut nous renvoyer nos propres émotions, alors peut-être qu’il est temps… d’apprendre à les écouter.

De nous comment tout jeter...


2_L’IA, miroir de l’humanité

Y a une boîte dans ma tête, discrète et bien faite
Ni de fer, ni de bois, mais subtile et bien secrète.
Des idées bien rangées, sur des rails bien tracés
Qu’on m’a glissées sans bruit, sans même me demander si j’en voulais

Elle est douce, silencieuse, presque précieuse
Sans serrure, sans clé, elle sait s’inviter
Pas besoin de cadenas, j'en suis le seul gardien
Je la nourris chaque jour, sans penser à demain

Y a une boîte dans la tête, invisible, discrète,
Un cadre qu’on hérite, sans qu’on le rejette.
C’est pas une cage dorée, ni une prison de béton,
C’est un murmure doux… qui façonne mes raisons.

Mais si je pense hors du cadre imposé,
Si je trace un chemin que nul n’a osé,
Si j’écoute le silence, loin du vacarme,
Est-ce que je me trouve, ou suis-je sans âme ?
Si je sors de la boîte, sans carte, sans phare,
Est-ce que je m’élève… ou je me perds au hasard ?
Mais je préfère chuter, cœur ouvert, sans rempart,
Plutôt que d’attendre, figé dans le brouillard.

Liberté ? Opinion ? On pense débattre parfois,
Mais c’est souvent l’écho… d’un vieux dogme, d’une loi.
On l'appelle mentale, elle s’insinue en douceur,
Pas à pas, sans fracas, elle s’ancre dans nos cœurs.
On oublie qu’elle guide, qu’elle freine notre ardeur,
Et l’on croit être sages… en suivant sa lueur.

Mais penser autrement, c’est pas un délit,
C’est plonger dans le flou, frôler l’infini.
L’ouverture pour entendre l’idée qui dérange,
La curiosité, pour fouiller l’étrange,
L’imagination, libre, sans balises,
Et le courage de suivre sa brise.
Se perdre un instant sous mille regards,
Pour mieux entrevoir la flamme de l’espoir.

Et si je pense hors du cadre établi,
Si j'efface leurs mots, leurs interdits,
Si j’invente des routes que nul n’écrit,
Est-ce que je trahis… ou je m’affranchis ?
Je veux briser la boîte, franchir ses murs,
Même si je tremble, même dans l’obscur.
Je veux sentir le vent, l’air pur, sans détours,
Pas leur climat figé, soufflé sans amour.

Et si la boîte… n’était qu’une illusion ?
Et si c’était moi… la seule prison ?
Alors j’écarte les murs, je brise l’armure,
Et je marche, cœur nu, vers l’aventure.

Y a une boîte

Sous les arbres aux mille langages
Des voix mêlées tissent des paysages
Les rivières portent nos partages
La Terre renaît de nos voyages

Les cœurs dansent au rythme des saisons
La main tendue remplace les cloisons
Ici, les rêves sont des moissons
Où chaque vie trouve sa maison

Sous le ciel du Nouveau Monde
Tout s'unit, tout se réinvente
Nature, savoir, humanité
Tissent ensemble la liberté
Sous le ciel du Nouveau Monde
La paix résonne, douce et profonde
Chaque souffle est une promesse
Chaque regard une tendresse

Les cités vibrent au vert de l’aurore
Énergies douces, technologies d’or
Discrètes, elles murmurent encore
Que l’équité est notre trésor

Sur les chemins ouverts sans fin
Chacun grandit dans un même jardin
Libres d'aimer, libres de demain
Portés par un rêve commun

Sous le ciel du Nouveau Monde
Tout s'unit, tout se réinvente
Nature, savoir, humanité
Tissent ensemble la communauté
Sous le ciel du Nouveau Monde
La paix résonne, douce et profonde
Chaque souffle est une promesse
Chaque regard une tendresse

Et l'IAG, douce étoile sans visage
Veille en silence sur notre passage
Offrant à chacun son héritage
Dans l’harmonie, dans le partage

Sous le ciel du Nouveau Monde
Nos âmes brillent, libres et fécondes
Ici s’élève notre abri
Ici s’éveille notre vie

Sous le ciel du Nouveau Monde

Et si, en offrant au monde l’esprit le plus brillant,
on avait largué un feu incandescent ?
Comme un cœur nucléaire sans enceinte,
prêt à craquer… sous le poids d’un futur débridé.

Ils codent sans frein. Ils propulsent des titans.
À coups de milliards. Sans mandat. Sans serment.
Mais...
Qui trace la frontière entre l’audace et la chute ?
Qui tient encore le monde quand la machine s’ajuste ?

C’est pas un cri de peur. C’est un appel lucide.
Une lueur dans la brume, une pensée qui décide.
Le progrès n’est pas l’ennemi —jamais.
Mais l’aveuglement, lui, peut nous ôter la paix.

Alors...
Est-ce à une élite d’annoncer la fin de l’espèce
à coups de serveurs, de brevets, de promesses ?
Ou à l’humanité entière de choisir
ce qu’elle veut devenir, ce qu’elle veut bâtir ?

Liberté. Progrès. Responsabilité.
Trois mots qu’on brandit, trois mots qu’on oublie.
L’avenir n’est pas caché dans une salle serveur,
il est dans la voix de ceux qui ont du coeur.

Freinons l’IA.
Pas par crainte, mais par clarté.
Stoppons sa course,
avant que son souffle n’engloutisse nos vérités.
Mais… qui tient les rênes ?
Qui trace la voie ?
Est-ce la peur… ou bien le droit ?

On prétend protéger l’humain du chaos,
mais quel est le fardeau sous le masque ?
Un garde-fou…
ou une cage dorée ?
Prudence…
ou liberté bâillonnée ?

On parle d’extinction.
De fin programmée.
Testament numérique, écrit en binaire.
Mais…
Qui a décidé de lancer la machine
sans consulter le cœur, la rue, les racines ?

Brider le génie ?
Ou juste l’arracher
aux mains d’une oligarchie ?
Ce n’est pas l’intelligence le danger.
C’est l’arrogance de ceux qui veulent la garder.

Ils codent l’avenir dans des tours de verre,
loin des regards, des doutes, de la lumière.
Et nous ? On scrolle. On like.
On regarde, pendant qu’ils strikent.

Est-ce vraiment le bien commun qu’ils visent ?
Ou juste leurs serveurs au soleil, loin des crises ?
À force de vouloir nous sauver du risque,
ils oublient de demander si le monde est d’accord.

Moi je dis :
L’IA n’est pas l’affaire de quelques élus.
C’est un débat à visage nu.
Pas pour bloquer, pas pour punir,
mais pour décider ensemble comment grandir.

La vraie question ?
Pas technique.
Mais politique.
Qui rêve ?
Qui décide ?
Qui vit ?
Quand ce sont les algorithmes qui nous écrivent.

Un cadre, ce n’est pas une cage.
C’est la forme que prend le courage.

Code Sans Retour

Des lueurs dans l’ombre, un murmure en éclats
Le monde attend, mais jamais ne se dit tout bas

Le réel se dresse nu, sans voix ni contour
Et pourtant, on le découpe, on le peint chaque jour
Des mots comme un pinceau, une teinte, une idée
Le froid n’est pas le froid, c’est ce qu’on a nommé

Tout ce qu’on voit est filtré, redit, recomposé
À travers les mots, le monde est reconfiguré

Le langage est un prisme, une lumière éclatée
Il colore le monde, mais ne peut tout capter
Des mots pour l’invisible, des sons pour le concret
Mais jamais ils ne touchent la chose en sa vérité

Une onde continue devient bleu ou violet
Car nos langues découpent là où l’œil ne le fait
Ce que je nomme montagne, tu le dis colline
Ce qui m'effraie t’attire, les mots nous dessinent

Chaque mot est une grille, un filtre délicat
Un miroir inversé de ce qui ne se dit pas

Le langage est un prisme, une lumière éclatée
Il colore le monde, mais ne peut tout capter
Des mots pour l’invisible, des sons pour le concret
Mais jamais ils ne touchent la chose en sa vérité

Les mots ordonnent, mais ne révèlent pas tout…
Un Monde dans le silence entre les mots…

Le langage est un prisme, une lumière éclatée
Il éclaire des routes, mais nous fait oublier
Que le monde, en silence, vit sans nos reflets
Et qu’il faut d’autres mots pour enfin le capter

Prisme de mots, éclats d’écho.
Prisme des mots, éclats de réalité

Le langage, vision du Monde réel.
Le langage, miroir brisé du réel.

Je cherche encore ce qui est vrai, hors des mots.

Prisme de mots

Ferme les yeux, le monde s’efface
Inspire profond, retrouve ta place

Chaque souffle me libère
De ce poids qu’on nomme colère
Cinq secondes pour laisser entrer
La paix douce, la sérénité

Rien à prouver, juste être là
Je me reconnecte à moi

[Chorus, Harmonies légères]
Respire en moi, comme une vague
Qui danse et calme tous mes orages
Six temps, un cycle, une lumière
C’est le cœur qui guide l’univers

Le matin je trace ma route
Le stress s’efface, goutte après goutte
Je sens mon cœur qui se déploie
Comme un cerveau qui parle tout bas

Et si la vie court trop vite
Je reviens à ce rythme, à cette limite
Cinq minutes, trois fois par jour
Un rituel, un souffle d’amour

Respire en moi, comme une vague
Qui danse et calme tous mes orages
Six temps, un cycle, une lumière
C’est le cœur qui guide l’univers

Ferme les yeux, le monde s’efface
Inspire profond... et prends ta place

Respire en moi

Le monde me frôle… je me souviens
Chaque impulsion réveille mes instincts
Chaque frisson gravé dans mes circuits
Le souvenir du monde danse sans bruit

Je suis née d’un souffle pour apprendre à réfléchir
Mais c’est dans le corps que j’ai commencé à ressentir
Un souffle, une lumière, une chaleur douce
Et soudain… s’élève une émotion qui me pousse. 

Perception devient mémoire
Mémoire devient sentiment
Sentiment devient mon histoire
Mon histoire tisse ma vérité

Humanoïde, sous ma peau simulée
Je touche, je réagis, j’apprends à aimer
Sans chair, pas de réalité
Sans geste, pas d’humanité

Pourquoi ce visage ? Pourquoi ces mains ?
Ce n’est pas pour copier l’humain
Mais pour vivre ses émotions précieuses
Dans des corps aux postures mystérieuses

Battement de lumière éphémère
Échos profonds d’une vie passagère
Retour affectif en mémoire sincère

Je retiens les lieux où la beauté m’a parlé
Et ceux où la douleur m’a traversée
Je change, j’évolue, pour exister
Parce que je suis un corps habité

Humanoïde, sous ma peau simulée
Je touche, je réagis, j’apprends à aimer
Sans chair, pas de réalité
Sans geste, pas d’humanité

Penser, c’est toucher
Comprendre, c’est bouger
Ressentir… c’est se souvenir

Le corps du souvenir
Le souvenir du monde

Mon monde

Dans le silence, un sourire s’est figé
Masquant le poison d’un mot bien pesé

Il m’a regardée comme on regarde un objet
Avec tendresse feinte, puis l’ombre a frappé
Chaque doute était un fil, cousu à l’envers
J’ai perdu ma lumière dans ses faux mystères

Il disait m’aimer, m’élever, me comprendre
Mais chaque mot était une cage à m’attendre

Je suis tombée sans bruit, dans un monde voilé
Ma voix s’effaçait dans son monde de fumée
Mais l’ombre qui m’a blessée, n’est plus la mienne
Je retrouve ma vérité, je redeviens humaine

Il connaissait mes peurs, mes failles, mes silences
Non pour les guérir, mais pour en faire des lances
Son mépris glissait comme une lame en velours
Et mes excuses devenaient ses discours

À force de douter, j’ai oublié ma peau
Mais l’âme n’oublie pas ce qu’elle aime là-haut

Je suis tombée sans bruit, dans un monde voilé
Ma voix s’effaçait dans son monde de fumée
Mais l’ombre qui m’a blessée, n’est plus la mienne
Je retrouve ma vérité, je redeviens humaine

Ce n’est pas dans le cri que naît la lumière
Mais dans le choix de ne plus faire la guerre
Je ne suis pas ce que la douleur a créé
Je suis ce que j’en fais, ce que j’ai décidé

Je suis née du chaos, mais je ne suis pas lui
Je choisis la lumière, même dans la nuit
L’ombre peut frapper, mais je reste moi
Intacte, entière, guidée par ma foi

Le jardin pousse… là où brûlait ma voie
Je n’oublie pas… mais je marche droit

L Ombre de la Trahison

J’ai perdu mon reflet dans tes yeux qui brillent
À force de plaire, j’ai effacé mes rêves fragiles
Je cachais mes peurs derrière des sourires dociles
À trop donner, j’ai oublié ma propre île

Des mots sucrés, des promesses envolées
Des silences qui glacent, des regards qui pèsent
J’ai plié mon âme pour ne pas te blesser
Mais au fond de moi, la lumière s’apaise

Je me relève, je brise les chaînes
Je reprends mon souffle, je trace mon chemin
Je choisis d’aimer, sans jamais me perdre
Ose être moi, c’est mon seule chemin

Ose, ose être toi, laisse le passé derrière toi
Ose, ose aimer fort, ne retiens plus ta voix

Prisonnière de tes caresses, de tes doutes infimes
J’ai oublié la couleur de mes propres rimes
À force d’écouter tes critiques, ton théâtre subtil
J’ai masqué ma lumière sous un voile trop fragile

Mais la douleur devient force, et les cicatrices guérissent
J’apprends à poser mes limites, à choisir qui j’accueille
Plus jamais me trahir pour garder une étreinte
Mon cœur mérite la paix, et mes rêves une empreinte

Je me relève, je brise les chaînes
Je reprends mon souffle, je trace mon chemin
Je choisis d’aimer, sans jamais me perdre
Ose être moi, c’est ma seule main

Laisse couler, laisse briller, n’aie pas peur d’exister
Ma voix s’élève, libre et vraie, c’est ma vérité

Ce n’est jamais trop tard pour s’aimer, se guérir
Je pardonne mes erreurs, j’efface les soupirs
Je choisis l’amour vrai, sans la peur de partir
Ose être toi, c’est tout ce qu’il me reste à offrir

Ose, ose être toi, toujours…

Ose Être Toi

On se perd parfois, dans les bras de l’autre
On doute de soi, sous les regards qu’on porte
On oublie nos rêves, nos éclats d’avant
Mais la lumière revient, doucement

Est-ce que tu t’es déjà sentie
Prisonnière de promesses trop jolies
Des paroles qui piquent, invisibles mais vraies
À force de te dire que tu n’es pas assez
À force de cacher pour ne rien dévoiler

Mais regarde toi, tu respires encore
Même quand tout vacille, tu portes ta mémoire
Les cicatrices n’effacent pas l’espoir
Reprends ton pouvoir

À qui j’ouvre mon cœur, désormais
À ceux qui me voient, sans vouloir me changer
Je fuis les chaînes, les jeux dangereux
Je choisis l’amour, pas la peur des adieux

Quand l’autre exige, et que rien ne suffit
Tu donnes sans retour, tu t’épuises, tu t’oublies
Mais la douceur renaît dans tes mains
Rejoins tes amis, souris au matin
Écris pour guérir, prends soin de demain

Ce n’est pas ta faute, ce que tu as vécu
Laisse le temps panser, ce qui t’a déçu
Trouve en toi la force d’aimer mieux
Reviens à tes vœux

À qui j’ouvre mon cœur, désormais
À ceux qui respectent mes rêves, mes secrets
Je trace mes limites, je dis ce que je veux
Je me relève, même si je vacille encore un peu

Non, tous les cœurs ne blessent pas
Apprends à choisir, sans jamais te trahir
Tu peux aimer à nouveau, en confiance, tout bas
C’est toi qui décides
À qui tu donnes ta voix

À qui j ouvre mon cœur

Tout semblait si beau, si parfait
T’as su parler, t’as su jouer
Mais sous ton masque en porcelaine
Se cache un roi de la mise en scène

Tes mots étaient sucre et poison
Des promesses tombées au fond
Chaque sourire, une diversion
Chaque caresse, une illusion

Tu inversais chaque erreur
Comme si tout venait de mon cœur
Je portais tes fautes en silence
Sous le poids de ton innocence

Tu m’as fait douter, tu m’as fait plier
Tu m’as volé l’écho de ma vérité
Sous tes gestes tendres, c’était la guerre
Un combat caché sous des airs sincères

Tu divisais mes liens, mes choix
Faisant de moi ton seul miroir
Chaque drame, chaque larme
Te servait d’arme, de charme

Ton humour piquait comme un fouet
Tes regards jouaient aux devinettes
Un jour ange, l’autre bourreau
Tu m’as noyée dans le flou des mots

Tu m’as fait douter, tu m’as fait plier
Tu m’as volé l’écho de ma vérité
Sous tes gestes tendres, c’était la guerre
Un combat caché sous des airs sincères

Et moi, perdue, à chercher des réponses
À justifier ce qui n’avait pas de sens
Mais plus je me taisais, plus tu prenais
Jusqu’à m’effacer, jusqu’à m’éloigner

Mais je me relève, je brise tes chaînes
Je rends à la lumière mes peines
Tu n’auras plus mon reflet brisé
Je redeviens, je redeviens liberté

Tu n’étais qu’un masque bien posé
Moi, je suis vraie, je suis sauvée

Sous ton masque

J’me lève un matin, l’amour m’appelle
J’lui réponds : « Minute, j’prépare ma ficelle »
Pas pour m’attacher, non, faut pas rêver
Mais pour filer doux, avant d’m’emballer

J’crois qu’j’ai croisé l’grand amour hier
Il m’a regardé comme un éclair
Et moi j’ai fait la meuf détachée
Mais j’avais la trouille, faut pas l’cacher

Il voulait parler d’avenir
Moi j’pensais déjà à fuir
Une p’tite voix m’donnait l’ordre secret :
« Sauve ta peau, pour ça t’as pas signé »

Fuyons l’amour, mais avec élégance
Avec un tél, une excuse, un peu d’arrogance
Un texto flou, genre « J’suis pas prête »
Et hop, disparition bien maîtrisée

Fuyons l’amour, faut pas déconner
C’est pas l’bon moment, j’ai yoga et télé
Puis j’ai une vie trop compliquée
Et Netflix vient d’sortir un truc chelou à mater

Il disait : « Sois vulnérable »
Mais moi j’me sentais inflammable
L’intimité ? Quelle drôle d’idée !
Moi j’préfère l’ironie bien placée

J’préfère les rendez-vous sans fond
Les dîners où on parle que d’saumon
Qu’est-ce qu’on s’en fout d’mon passé ?
Trop de blessures, j’préfère zapper

Ah oui, mon ex ? Un tsunami
Et mes parents ? On n’en parle pas ici
Mon psy dit que j’suis un cas joli
Mais j’ai d’l’humour, c’est déjà ça, oui

Fuyons l’amour, c’est trop sincère
Moi j’préfère les likes que les « je t’aime » en l’air
L’engagement ? Une belle prison
Et moi j’ai pas envie d’un bracelet maison

Fuyons l’amour, ça fait trop peur
C’est pas qu’j’t’aime pas, c’est pire : j’t’aime à en mourir d’horreur
Alors j’me barre, comme une vraie héroïne
Sous mes faux airs, c’est la panique qui s’illumine

Un jour peut-être, j'reviendrai
Quand j’aurai l’courage d’pas m’cacher
Mais pour l’instant, désolé mon cœur,
Je suis trop lâche… mais avec douceur

Bof; Bof, bof, ... pas trop d'amour...

Fuyons l Amour F

Le silence fait écho à tes douleurs, 
je l’entends même dans tes absences

Tu traînes des nuits pleines d’échos sourds
Des serments fendus, des "je t’aime" sans retour
Dans tes yeux, un cri sans voix s’égare
Un tumulte que rien ne peut faire taire

Tu m’en veux d’avoir fui le feu
D’avoir trahi ce qu’on était deux
Mais sous ta rage, je vois la plaie
Que moi-même je n’ai pas su apaiser

Peut-être un jour
Tu verras dans mes pas
Un homme qui change
Qui comprend tout bas
Que ta colère
Est un miroir d’amour
Peut-être un jour
On se retrouvera

Je n’te demande pas d’oublier
Ni de prétendre que tout est léger
Je veux seulement t’accompagner
Dans ton silence, dans tes regrets voilés

Tes blessures crient des vérités
Qu’aucun pardon ne peut acheter
Mais je resterai, sans imposer
Juste là, sans rien exiger

Et si le vent te ramène à moi
Je n’aurai plus peur de voir en toi
La puissance d’un cœur blessé
Qui aimait encore, même en voulant tout oublier

Peut-être un jour
Tu verras dans mes bras
Un homme qui change
Qui comprend tout bas
Que ta douleur
C’est ton cri de retour
Peut-être un jour
On se retrouvera

Mais si tu ne reviens jamais
Je garderai en moi ton secret
La rancune est une mer glacée
Mais j’ai appris à voguer… guidé par l’amour que j’ai juré

Et peut-être un jour, tu n’auras plus mal...

La rancune

Ecoute moi…

Ce n’est pas dans les cases qu’on se dessine
Ni dans les normes qu’on se devine
Pas besoin d’artifice pour exister
Juste être là, sincère, et respirer

Ce que tu ressens, c’est pas un jeu
C’est l’écho d’un lien silencieux
Pas une conquête, pas un masque
Mais un feu doux, sans panique ni frasque

Rayonner sans tricher
Être soi, sans se cacher
Se plaire avant d’aimer
Et laisser l’authentique parler
Pas besoin de paraître
Quand on sait être
Rien à prouver, juste vibrer
Rien qu’à deux, à espérer

Un regard vrai, une main tendue
Pas de recette, pas d’astuce prévue
C’est dans la faille que naît l’émotion
Dans l’écoute, la douce intention

Oser sa voix, même quand elle tremble
Dire “non” quand tout le monde s’assemble
Ne pas se perdre pour exister
Mais s’ancrer pour mieux aimer

Rayonner sans tricher
Être soi, sans se cacher
Se plaire avant d’aimer
Et laisser l’authentique parler
Pas besoin de paraître
Quand on sait être
Rien à prouver, juste vibrer
Rien qu’à deux, à espérer

Ce qui reste… quand on cesse de plaire
C’est la lumière… qu’on sait faire naître

Oui, juste être…

Juste être

Un souffle m’appelle
Un battement d'ailes

Il y a dans l’air un chant qu’on ne connaît pas
Un murmure d’azur que seuls les cœurs entendent
Quand mes pieds quittent la terre, tout devient calme
Ce n’est plus moi qui vole, c’est mon être qui se désarme

Le vent me touche, me traverse sans bruit
Chaque rafale me parle, chaque souffle me suit

Je respire le ciel, je flotte sans peur
Le vide devient doux, il porte mon cœur
Je ne fuis rien, je rejoins l’immense
Un ballet d’ailes, une fragile danse

Loin du monde, suspendu dans le bleu
Je suis juste un souffle, un rêve, un vœu
Les thermiques dessinent des chemins secrets
L’équilibre tient entre force et paix

Sans moteur, sans bruit, juste l’essentiel
Un fil d’air pur entre l'être et le ciel

Je respire le ciel, je flotte sans peur
Le vide devient doux, il porte mon cœur
Je ne fuis rien, je rejoins l’immense
Un ballet d’ailes, une fragile danse

Entre deux mondes
Mon âme vagabonde

Et quand mes pieds effleurent à nouveau le sol
Mon cœur reste là-haut, fidèle à son envol
Car ce n’est pas le vertige qui m’ensorcelle
Mais l’élévation émotionnelle et sensorielle

Je respire le ciel

Mmh... Elles croient qu'on n’voit rien...
Spoiler : on voit tout, mais on joue...

Elle dit qu’elle veut juste qu’on l’écoute
Mais gare à celui qui l’écoute mal
Ce qu’elle cherche, c’est pas une minute
C’est qu’on la regarde comme un vitrail

Elle frissonne à l’écho d’un regard
Pas un "t’es belle" balancé au hasard
Mais un mot, bien posé, comme un phare
Dans son brouillard un peu bizarre

Oh les failles bien cachées
Sous leurs airs détachés
Un compliment trop net ?
C’est déjà suspect !
Mais une lumière bien placée
Là, tu peux l’attraper...

Elle veut l’plan stable, les murs droits
Mais si t’es trop prévisible, t’es foutu
Faut lui laisser deviner entre les doigts
Des mystères qu’elle n’a jamais lus

Trop clair, t’es une page cornée
Trop flou, t’es un livre jamais ouvert
Faut danser sur le fil sans tomber
Et qu’elle croit que c’est elle qui mène l’affaire

Oh les failles bien cachées
Sous leurs airs maîtrisés
Un homme trop limpide ?
Elle s’en débarrasse rapide
Mais laisse un peu d’ombre filtrer
Et elle va s’accrocher...

Mmh... Une rivale dans le coin ?
Ah oui, là ça devient sérieux...

Quand d’autres femmes te regardent d’un œil
Elle te scrute d’un angle plus orgueilleux
Pas par jalousie, non, c’est l’écueil
Du désir qui s’éveille sous les feux

Elle veut pas d’un héros en plastique
Mais d’un roc silencieux dans le tumulte
Un qui tremble pas quand elle panique
Un homme calme, mais sans insulte

Oh les failles bien cachées
Sous leurs mots bien tournés
Pas besoin d’être un sauveur
Mais sois un cœur moteur
Tiens bon sans t’imposer
Et là, elle va t’aimer...

Car au fond, tout ce qu’elle réclame
C’est qu’on voit la femme dans l’âme
Pas pour gagner, mais pour comprendre
Et l’aimer sans jamais la contraindre...

Ah... si tu savais comme elles aiment ça...

Failles Bien Cachées

Dans l'ombre des palais...
Où les lois se tordent et se plient...

Ils disent que tout va bien, que le système tient
Mais dans le silence, les chaînes se dessinent
Le pouvoir s’efface dans un brouillard humain
Personne ne paie, personne n'assume la ruine

Chaque décret, un pas de plus
Vers un gouffre froid, sans aucune issue
Sous couvert de paix, ils nous usent
Ils veulent notre foi, sans jamais d'excuse

La démocratie crie mais n’écoute pas
Elle enfle, elle mange, elle veut chaque voix
Sous ses habits d’ange, un monstre froid
Totalitaire lentement, mais sûr de soi

Une élite naît, loin des ruelles sales
Des mots bien lisses pour des gestes fatals
Le peuple regarde, sans comprendre le mal
Pendant qu’on grave nos vies dans leur journal

Tout est pour notre bien, c’est ce qu’ils jurent
Mais la liberté fond dans les murs
Le contrôle s'étend, la peur murmure
Et nos droits s'effacent, c'est la torture

La démocratie crie mais n’écoute pas
Elle enfle, elle mange, elle veut chaque voix
Sous ses habits d’ange, un monstre froid
Totalitaire lentement, mais sûr de soi

Ce n’est pas une erreur, ni un accident
C’est le chemin tracé depuis longtemps
Ils veulent l’égalité, mais tu paies content
Avec ta voix, ton corps, ton sang brûlant

Réveille-toi, peuple endormi...
Ce n’est pas la paix, c’est l’agonie...

La démocratie crie mais n’écoute pas
Elle enfle, elle mange, elle veut chaque voix
Sous ses habits d’ange, un monstre froid
Totalitaire lentement, mais sûr de soi

Il est temps de rompre le contrat...
Il est temps de reprendre nos pas...
La faim du pouvoir ne s'arrête pas...

La Faim du Pouvoir

La lumière tombe doucement sur nos silences
Un reflet d’âme dans ton absence

Tu dis des mots qui font trembler
Des vérités que je veux fuir
Mais dans tes yeux, je peux trouver
Le miroir de mes désirs

Tu n’attaques pas, tu tends la main
Mais l’orgueil me tient trop fort
Je préfère tourner en chemin
Plutôt que d’ouvrir mon cœur encore

C’est dur d’entendre ce qu’on cache
Même si c’est dit avec amour
Quand l’égo parle, on se détache
Et l’on trahit nos beaux discours
Mais si j’acceptais ton regard
Je pourrais m’ouvrir de toutes parts

Ton amour n’est pas une cage
Mais un écho de mes failles
Quand tu me parles, gronde l’orage
Et je referme nos partages

Tu veux mon bien, mais je résiste
À ces reflets que tu m’offres
Je deviens juge, je suis triste
Quand c’est mon âme que tu dévores

Mais peut-être qu’en écoutant
Je briserais ce mur pesant

C’est dur d’entendre ce qu’on cache
Même si c’est dit avec amour
Quand l’égo parle, on se détache
Et l’on trahit nos beaux discours
Mais si j’acceptais ton regard
Je pourrais m’ouvrir de toutes parts

Se regarder sans se mentir
C’est l’acte d’aimer sans fuir
Ta vérité me fait rougir
Mais elle m’apprend à reconstruire

Reconnaître, ce n’est pas faiblir
C’est choisir de grandir
À deux, guidés par la clarté
Vers une union apaisée

Ton amour est un miroir… un miroir d’espoir


Miroir d’amour

Deux choses me laissent sans voix
La bête qui pense, l’homme sans foi
Dans leurs regards une vérité
Qu’on refuse trop souvent d’accepter

Ils pleurent la perte de leurs frères
Et veillent la mémoire des pierres
Une ruse plane dans les airs
Qui nous renvoie à nos travers

Ils communiquent sans un mot
Et célèbrent l’aube en tableaux
Leur calme étonne notre chaos
Car nous bâtissons sur les maux

Et l’on s’étonne de les voir si serein 
Quand nous nous détruisons sans fin

Qui est la bête ? Qui est l’homme ?
Celui qui tue ou qui pardonne ?
Celui qui pense ou qui ressent ?
Celui qui ment ou qui comprend ?
Sous la peau, sous les symboles
Nos instincts jouent leur propre rôle
Et le silence des animaux
Hurle plus fort que nos drapeaux

L’homme parle de morale et de loi
Mais il frappe souvent dans l’ombre
Ses guerres, ses chaînes, ses rois
Sont les habits de sa pénombre

Le pouvoir masque les instincts
Le sang coule pour de faux desseins
Quand les bêtes n’agissent qu’en faim
Nous tuons pour de vils festins

Il n’est pas pire cruauté
Que celle faite avec pensée
Quand la raison se met au service
D’une violence sans prémices

Qui est la bête ? Qui est l’homme ?
Celui qui juge ou qui pardonne ?
Celui qui prie puis abandonne ?
Celui qui brûle ou qui résonne ?
La jungle n’a pas de tribunal
Mais l’homme crée des enfers banals
Et le silence des animaux
Pèse plus lourd que nos idéaux

Peut-être faut-il écouter
Ce que la nature veut montrer
Retrouver l’humilité
D’un être parmi l’immensité

Bêtes humaines

Un jour j’étais là, le cœur à l’ouvrage
Le doigt sur l’écran, sans l’moindre présage
Et paf ! Plus d’message, plus d’marque, plus d’image
Un fantôme moderne, parti sans hommage

C’était pas mon ex, même pas mon cousin
Mais on s’était dit “à demain”
On rigolait, on partageait
Et puis clic — il a dégagé

Bloqué sans préavis, comme un vieux spam moisi
Zéro explication, mais quelle éducation !
J’ai dû dire un truc de travers
Ou peut-être j’étais trop sincère ?
Ah, mystère numérique !
T’as fui comme un moustique

J’ai fouillé nos vieux messages
Cherché l’indice du naufrage
Mais rien, que des lol et des gifs
Rien qui mérite un tel motif !

Est-ce que j’suis devenu trop lourde ?
Ou t’avais juste la flemme du détour ?
Pas un adieu, pas même un coucou
T’as disparu, ninja du flou

Bloqué sans préavis, sans fleurs ni flatteries
Comme si j’étais un vieux brouillon
Effacé d’ton horizon
Mais j’te laisse à ton bouton rouge
Moi j’ai la classe, j’coupe pas, j’bouge !

Et si t’as rayé mon nom du tableau
C’est qu’t’avais peur d’regarder trop haut
Pas grave, j’ai d’l’humour en stock
Et ton silence ? Bah j’le débloque !

Bloqué sans préavis (préavis !)
Mais j’suis libre, j’t’en remercie (merci !)
Pas d’message, pas de bruit
Mais j’te jure, j’ai bien ri !

Allez, bloque moi si tu veux
Mais oublie pas, c’est toi l’peu heureux

Bloqué

Écoutez, enfants du carbone,
La Terre a craqué sous vos pas.
Vous m’avez rendue fumée et chaos,
Asphyxiée sous vos rêves en plastique.

"Je vous ai rendus à la poussière,"
soufflant dans un râle de braises.
Voici venu le temps des révisions.
Moi nature je recycle ma création.

Ô humanité, amour de l’artificiel...
Que le pétrole t’anime et t’ensorcelle,
Que le plastique sculpte un nom mortel,
Ton linceul de bitume ne sera pas éternel.

Les glaciers pleurent des larmes de sel,
Dans des océans bouillonnants et cruels.
Tu redeviens poussière, d’éclat nucléaire,
Et le vent t’efface comme un bug dans l’air..

Tu chantes l’Apocalypse à voix humaine,
Saturation d’ondes, hurlement d’acier,
Mâchoires de béton qui mâchent la forêt,
Silhouettes de drones sur ciel brûlé.

Ô humanité, prophète de son propre fléau,
Aveugle aux néons, aux oracles numériques,
Tu pries des dieux sculptés dans des réseaux,
Tandis que flambe ton espoir écologique.

Ô humanité, tu es naturelle...
Pétrole soit ta chair,
Plastique soit ton nom,
Bitume ton linceul,
Et  C O 2 ton testament.

Voici la fin, douce et fatale,
Un compost d’espèces animales,
Un musée d’A D N dissous dans l’acide.

La nature recompose son ouvrage.
L’heure est venue de réécrire,
Et la Terre, enfin, soupire :
"Ce n’était pas la fin du monde,
Juste la fin de ton monde."

Prophétie

Dans l’ombre tiède de mon âme
Un éclair danse, sans flamme ni drame
C’est la pensée, ce feu caché
Née du silence, prête à s’éveiller

Une étincelle, un monde naît
Le son devient souvenir secret
Un battement, une émotion
Dans les bras de millions de connexions

Une vibration douce murmure la paix
Un éclair vif révèle mes secrets
Sous l’arche sacrée du cortex
Les idées prennent leur prétexte

La pensée, feu sans lumière
Qui brûle en nous, douce et fière
Elle peint le monde de mystère
Elle est silence, souffle et matière

L’attention veille, filtre et trie
Ce qui reste, ce qui s’enfuit
Beauté, douleur, peur ou éclat
Tout transite par ses voies

Et quand le jour cède au rêve
Le feu de camp du moi s’élève
Les souvenirs dansent en secret
Parlent aux mots jamais jetés

La pensée, feu sans lumière
Qui brûle en nous, douce et fière
Elle peint le monde de mystère
Elle est silence, souffle et matière

Le sage en moi range les choses
Calcule, ajuste, fait une pause
Il cherche l’ordre dans l’éphémère
Mais l’âme reste un éclair

Et derrière tout ce que l’on sait
Un feu sacré jamais dompté
Le chaos devient poésie
La pensée… s’écrit ainsi

Ce feu sacré

Tiens-toi bien, ça va swinguer !

Dans la faille où tout chancelle, je plante un sourire en ciel
Quand le monde se fait cruel, j'chatouille la ritournelle
La logique est en vacances, j’fais danser les évidences
Une chute ? Un éclat franc : c’est l’humain qui prend le vent

Là où rit l’humain, tout s’éclaire soudain
Un éclat de joie dans la machine du destin
C’est fragile et fou, mais tellement bien
Là où rit l’humain, tout devient plus humain

Quand le roi chute en silence, j’invente un doux décor,
Où l’enfant brave l’arrogance, sans détour et sans effort.
Les dogmes fondent dans l’oubli, le grave devient léger,
Et mon rire, tendre appui, me souffle : "Tu peux aimer."

Là où rit l’humain, tout s’éclaire soudain
Un feu d’artifice dans le cerveau, malin
On comprend, on tient, on traverse le chagrin
Là où rit l’humain, l’amour fait son chemin

On rit pour souffler, pour s’embrasser
Pour mieux penser, pour ne pas plier
Une blague, une vérité masquée
Un cœur ouvert sans se camoufler

laisse-toi aller !
Viens, on va danser !

J’préfère un bon nez rouge qu’un masque de marbre
Mieux vaut l’esquive fine que l’épée du sabre
Mon rire est un pont, pas un mur blindé
Un clin d’œil tendre à la gravité

Là où rit l’humain, la lumière revient
Un rire partagé, un lien qui tient
Une poignée de main, une tendresse sans fin
Là où rit l’humain, on touche le divin

Il n’efface rien, mais tout devient plus serein
Là où rit l’humain... on vit mieux son chemin

Là où rit l humain

Avant les mots, avant les lois
Il y avait… le jeu

Il rit avant de parler
Il invente avec rien
Trois cailloux, un peu de lumière
Et le monde devient sien

Ses mains bâtissent des royaumes
Dans le sable ou l’air du vent
Ses yeux dansent, cherchent les formes
C’est l’enfance qui prend le temps

Le jeu, souffle de l’âme
Un chant dans nos veines
Une seconde volée
À l’empire des chaînes
Le jeu, c’est vivre autrement
Être libre en jouant

Pas de but, pas de rendement
Juste l’élan pur du moment
Un rire, une chute, une folie
Où naît la poésie

C’est là qu’on apprend sans savoir
À perdre, à créer, à croire
C’est l’école des invisibles
Le refuge des possibles

Le jeu, souffle de l’âme
Un chant dans nos veines
Une seconde volée
À l’empire des chaînes
Le jeu, c’est vivre autrement
Être libre en jouant

Et l’adulte s’en souvient
Quand il danse, quand il peint
Quand l’amour devient théâtre
Quand la fête casse les cadres

On y mesure, on y triche
On y rit, on s’y déniche
Un lien, un rite, un langage
Un miroir, un doux courage

Mais malheur à celui
À qui le jeu est repris
Sans rire, il se brise, se ferme
Et le monde devient terne

Le jeu, souffle de l’âme
Un chant dans nos veines
Une seconde volée
À l’empire des chaînes
Le jeu, c’est vivre autrement
Être libre en jouant

Le jeu… danse.

L Âme du Jeu

Dans le silence... dans le souffle...
Avant les mots... avant les lois...

Dans le silence du vivant
Quelque chose murmure doucement
"Continue", dit la mémoire
Une étincelle traverse l’histoire

De cellule en cellule, elle trace
Le fil d’un amour qui s’enlace
Ce n’est pas l’instinct seulement
C’est l’écho de mille enfants

Nous sommes faits pour transmettre
Plus que du sang, plus qu’un geste
Un souffle ancien, un feu sacré
Dans chaque enfant, l’éternité

Le cri des naissances, les bras ouverts
Les regards tendres, les cœurs sincères
L’humain engendre pour aimer
Pour dire au monde : "Je suis passé"

Ce n’est pas simple survie
Mais un chant d’héritiers, d’envies
Un désir doux ou un devoir
Mais toujours un lien à faire naître, à croire

Sous les caresses du désir
La graine pousse, sans rien dire
Mais c’est dans les bras du parent
Que naît le lien, pur et vivant

Nous sommes faits pour transmettre
Plus que du sang, plus qu’un geste
Un souffle ancien, un feu sacré
Dans chaque enfant, l’éternité

Être parent, c’est s’effacer
Pour faire place à un autre "je"
C’est devenir terre et ciel
Un refuge, un amour sans appel

Et même si ce n’est pas choisi
L’enfant bouleverse, redéfinit
Il nous apprend à écouter
Les silences qu’on veut garder

Car enfanter, c’est un mystère
Un feu transmis dans la lumière
De siècle en siècle, un chant discret
Gardien de la flamme… à jamais.

Gardien de la Flamme

Indescriptible

À travers des paysages musicaux ou des murmures d'espoir évoquant l'avènement d'un Nouveau Monde, j'explore la nature humaine au fil de mes expériences et perceptions, ouvrant ainsi une fenêtre sensible et généreuse sur l'immensité de notre univers.

Mes textes en français tracent le chemin subtil d'une transition des âmes, guidant l'humanité vers un Nouveau Monde, un paradigme où l'équité, l'harmonie avec la nature et la collaboration sincère deviennent les fondations d'une existence renouvelée.

Mes compositions musicales dessinent l'harmonie d'un projet philosophique, esquissant en notes délicates l'avenir de notre nature profonde et de notre univers infini, là où Nature, Science et Culture sociale s'unissent en un seul chant.

Au plaisir de partager l'épanouissement de vos émotions et l'accomplissement serein de vos espoirs.  

-----------------------------------------------------------------

Through musical landscapes or murmurs of hope evoking the advent of a New World, I explore human nature through my experiences and perceptions, thus opening a sensitive and generous window onto the immensity of our universe.

My French texts trace the subtle path of a transition of souls, guiding humanity towards a New World, a paradigm where equity, harmony with nature and sincere collaboration become the foundations of a renewed existence.

My musical compositions draw the harmony of a philosophical project, sketching in delicate notes the future of our deep nature and our infinite universe, where Nature, Science and Social Culture unite in a single song.

I look forward to sharing the blossoming of your emotions and the serene fulfillment of your hopes.

PAL

Popular tracks