🎵👍👍👍 THANKS VERY MUCH Alain GUERIN 🎵👍👍👍

Je rêve d’un atoll au sable de corail,
Planté de tournesols qui font le gouvernail.
Y mettre des hirondelles sur un palmier géant,
A faire les sentinelles pour mieux vivre en grand.

Je rêve d’un espace sous des lueurs de miel,
Me surprendre d’audace, à lui refaire un ciel.
Y mettre mes « anges blonds » sur des nuages blancs,
Des mille et une raisons pour mieux vivre en grand.

Mais je rêve et je m’égare,
Je ne suis plus réel.
Je n’arrête pas de croire,
A un monde virtuel.

Je rêve de planète aux petits hommes blancs,
Sans plan sur la comète comme le font certaines gens.
Y rayer les orages qui font le mauvais temps
Et prendre les mirages pour mieux vivre en grand.

Je rêve de paradis aux cornes d’abondance
Quand le chat est parti et que les souris dansent.
Y rire des torts quand ils sont absents
Toujours et encore pour mieux vivre en grand.

Mais je rêve et je m’égare,
Je ne suis plus réel.
Je n’arrête pas de croire,
A un monde virtuel.

Je rêve d’un atoll au sable de corail
Robinson qui s’isole quand tout n’est que bataille
Y vivre de poème d’amour et de printemps,
Aux dunes de « j’aime » pour mieux vivre en grand.

Mais je rêve et je m’égare,
Je ne suis plus réel.
Je n’arrête pas de croire,
A un monde virtuel.

Mais je rêve et je m’égare,
Je ne suis plus réel.
Je n’arrête pas de croire,
A un monde virtuel.

DANS UN MONDE VIRTUEL (Le rêve)

Ombre ou lumière
Paradis et enfer
Calme ou colère
Tout et son contraire
Mystère
Mes endroits à l’envers
Exaspèrent
A faire
Leurs étés en hiver
Pour vous plaire
Pour vous plaire.

De coeur ou de chair
Âme fragile et légère
Saint ou pas clair
Tout droit ou d’travers
Mystère
Mes plaisirs solitaires
Sont pervers
Pour faire
De mes voeux une prière
Et vous plaire
Et vous plaire.

De plénitude en pleine guerre
Incertitudes et savoir-faire
Des grands écarts à l’ordinaire
J’ai pris tout l’art et les manières.

Business et affaire
Mielleux ou sincère
Ange et vipère
D’ l’avant sans arrières
Mystère
Mes coups droits en revers
Sont amers
Pour faire
D’un jardin, un désert
Sans vous plaire
Sans vous plaire.

De plénitude en pleine guerre
J’ai su cacher tous mes mystères
Et d’ignorance en savoir-faire
J’ai pris tout l’art et les manières.

Cool ou vulgaire
Un fruit prit de ver
En paix et en guerre
Sobre ou bien d’équerre
Mystère
Mes bons plans
De misère
Sont galères
Pour faire d’un novice
Un expert
Et déplaire
Et déplaire

De plénitude en pleine guerre
J’ai su cacher tous mes repères
Et d’ignorance en savoir-faire
J’ai pris tout l’art et les manières.
De plénitude en pleine guerre
Incertitudes et savoir-faire
Des grands écarts à l’ordinaire
J’ai pris tout l’art et les manières

MYSTERE? (La double personnalité)

Tu peux tout prendre et au-delà,
Toujours t’attendre je ne fais qu’çà.
J’ai tous mes jours, mes nuits et mois,
Dans mon amour le temps n’compte pas.
C’est plus un cœur qui cogne en moi,
Une douleur je ne sais quoi ?
Une peur, un doute, un truc comme çà,
Une déroute, plus quelquefois.
Après les peines, y’a de la joie,
Mais pour les miennes, il y’en a pas.

Tu peux tout prendre…
Tu peux tout prendre…

Tu peux tout prendre et au-delà,
Je suis de cendre, je n’suis plus moi.
Chaque fois qu’tu pars j’suis aux abois,
Tous ces départs dis-moi pourquoi ?
Je suis vivant quand tu es là,
Et puis absent quand tu t’en vas.
Dans les coups d’chaud qui me donne froid,
Je tombe de haut pourtant j’y crois ! 
Au mois de Mai vient le lilas,
Mais tes regrets ne fleurissent pas.

Tu peux tout prendre…
Tu peux tout prendre…

Tu peux tout prendre et au-delà,
Je veux me rendre, mort au combat.
Un g’nou à terre croisant les doigts,
Toutes mes prières celles que j’envoie,
Cherchent des « Dieux » ou une voix,
On dit qu’aux cieux, il y en a.
Pouvoir leur dire mon désarroi,
Qu’il y’a pas pire et qu’ici bas,
Sans de l’amour on ne vit pas,
Que chaque jour, le mien s’en va.

Tu peux tout prendre…
Tu peux tout prendre…

Tu peux tout prendre et au-delà,
Même me vendre à qui voudra.
Je suis ta chose, en manque de toi,
Comme l’overdose qui cherche un bras.
Tu es ma blanche, ma poudre à moi,
Je reste en manque quand y’en a pas.
Pour m’évader, j’me drogue, je bois,
J’me laisse aller, mourir parfois.
Dois-je faire mon deuil, porter ma croix
Et rester seul dans l’immédiat ?

Tu peux tout prendre…
Tu peux tout prendre…

Tu peux tout prendre et au-delà,
Voir me descendre avec sang-froid.
J’ai l’air de rien, mine de quoi ?
Un bon à rien qu’on montre du doigt !
Qui pleure de mal, rit sans éclat,
Et devient sale et cetera.
Je me demande qui sonne le glas,
A s’y méprendre, je pense à moi.
Tout est fini et puis voilà,
Encore cette nuit qui reviendra.
Tout est fini et puis voilà,
Encore cette nuit qui reviendra.

Tu peux tout prendre…
Tu peux tout prendre…
Tu peux tout prendre…
Tu peux tout prendre…
Tu peux tout prendre…
Tu peux tout prendre…

TU PEUX TOUT PRENDRE (La faiblesse)

(En co-écriture avec Marie-France DAUBIGNY)


La rumeur court, toute une vie bascule,
Depuis ce jour et ses bruits ridicules.
D’un gros mensonge aux allures anodines
Un mal vous ronge, ces mots vous minent.

La rumeur court, se fait une farandole,
Danse même un tour dans la cour des écoles.
Elle cherche source, sans pouvoir la trouver,
Poursuit sa course aux bruits lancés.

La rumeur court, la rumeur vit,
Dans ses discours, par ses « On dit »,
Elle fait son tour, elle se ballade,
Et puis un jour, elle sort une arme.

La rumeur court, il faut des alibis,
Et tous les jours s’enfle un peu plus de bruits.
Une étiquette qui se shoote à la peau,
Le flic s’inquiète, est-ce vrai ou faux.

La rumeur court, poursuit son sale chemin,
Ce bruit rend sourd, rumeur quand tu nous tiens.
On se défend, seul’ment y’a rien à faire,
Pour tous on ment, bien au contraire.

La rumeur court, la rumeur vit,
Dans ses discours, par ses « On dit »,
Elle fait son tour, elle se ballade,
Et puis un jour, elle sort une arme.

La rumeur court, pour ne pas s’endormir,
Change de discours, quand y’a plus rien à dire.
Se réinvente, se module à tout va,
La rumeur est collante quand elle est là.

La rumeur court, dans sa marche assassine,
Depuis ce jour, aux allures anodines,
D’un « on m’a dit », sans y faire attention,
On casse une vie d’accusations.

La rumeur court, la rumeur vit,
Dans ses discours, par ses « On dit »,
Elle fait son tour, elle se ballade,
Et puis un jour, elle sort une arme.

La rumeur court, la rumeur vit,
Dans ses discours, par ses « On dit »,
Elle fait son tour, elle se ballade,
Et puis un jour, elle sort une arme,
Et tue…

LA RUMEUR TUE (La destruction volontaire)

Dans la pénombre je m’avance, où es-tu ?
Chaque ombre de ma conscience, te voit nue.
A te chercher sans bien te voir, les yeux fermés,
Te retrouver dans ma mémoire, pour exister.

Sous ton silence lourd à porter, je me voûte,
Ton absence à jamais, je redoute.
Que devenir si je ne suis, qu’un bon à rien,
Te retenir même à tous prix, si c’est la fin.

Tu étais tout et encore plus,
Et jusqu’au bout, moi j’y ai cru,
A cette chance, ce bel espoir,
Une revanche sur mes nuits noires.
Mais par retour tout singulier,
Part ton amour, voir à côté.

Moi je n’avais rien que toi, seule fortune,
Haute au sommet, comme un pas sur la lune,
Ou bien l’orage dans un désert, qui donne l’espoir,
Sur un village où tous nos frères n’ont rien à boire.

Je me sens las, sans un sens à ma vie,
Et bien plus bas qu’une semence sans la pluie.
Une forme hirsute qui ne sait faire rien que des maux,
Poussant aux chutes et à l’enfer ce qui est beau.

Tu étais tout et encore plus,
Et jusqu’au bout, moi j’y ai cru,
A cette chance, ce bel espoir,
Une revanche sur mes nuits noires.
Mais par retour tout singulier,
Part ton amour, voir à côté.

De mon espace je vois vide, le néant,
Perdue la place si limpide de voir grand.
D’imaginaire, de tout si simple et de concret,
Je n’ai su faire qu’une belle Olympe, pour mes regrets.

Tu étais tout et encore plus,
Et jusqu’au bout, moi j’y ai cru,
A cette chance, ce bel espoir,
Une revanche sur mes nuits noires.
Mais par retour tout singulier,
Part ton amour, voir à côté.

Mais par retour tout singulier,
Part ton amour, voir à côté.

TU ETAIS TOUT (L'amour perdu)

On est des hommes, on est des femmes,
Peu nous importe chacun son âme.
Je me vois autre, pas ordinaire,
Sans faire de faute, je veux vous plaire.

On se choisit, on se déguise,
Une robe de nuit ou une chemise,
Rien n’est vraiment déterminé,
C’est ce qu’on sent pour exister.

Moi l’androgyne plutôt femelle,
Je m’imagine portant des ailes
Pour mieux voler vers des ailleurs,
Si vous touchez mal à mon cœur,
Car je viens…

D’un ver à soie née d’un cocon,
D’une chrysalide un papillon,
Au choix des choses pour mes dentelles,
J’ai mis du rose sur toutes mes ailes
De Papillon.

Ce qui m’habille me fait jolie,
Me déshabille parfois aussi,
Toutes ces dorures aux vives couleurs,
Je vous assure c’est mon bonheur.

Se travestir me direz vous,
Est un plaisir bien souvent fou !
Ce que je porte là sur mon dos,
Je fais en sorte que ce soit beau,
Car je viens…

D’un ver à soie née d’un cocon,
D’une chrysalide un papillon,
Au choix des choses pour mes dentelles,
J’ai mis du rose sur toutes mes ailes
De Papillon.

A quoi çà sert ces fioritures,
Ce bleu de mer sur ma figure ?
C’est pas grand-chose mais pour vous dire,
Je fais une pause pour me guérir.

Car dans ce monde le voyez vous,
Pas une seconde n’arrêtent les loups !
Les calomnies, les sans paroles,
Alors je fuis et je m’envole,
Car je viens…

D’un ver à soie née d’un cocon,
D’une chrysalide un papillon,
Au choix des choses pour mes dentelles,
J’ai mis du rose sur toutes mes ailes
De Papillon.

JE SUIS UN PAPILLON (L'imaginaire)

Dix ans d’avance
C’est ce qu’on dit
C’est une chance
Pour un pays
A voir de près
On s’aperçoit
Que si c’est vrai
Il vaut mieux pas.

Aux droits de l’homme
Et sans rien dire
On fait en somme
Le bien plus pire
Sous la torture
Pour faire parler
Même les plus durs
Ne peuvent qu’avouer.

Que dire de vous
Cher peuple allié
Sinon dégoût
Et lâcheté
Vous faites peur
Et c’en est trop
Stop les horreurs
Guantanamo

On met plus bas
Que notre terre
Camp de Cuba
Autres frontières
Salir son sol
D’images ternies
N’est pas symbole
D’Etats-Unis

Rabaisser l’être
A moins que rien
Même une bête
C’est plus humain
Taire des images
Compromettantes
C’est d’un autre âge
Ce mal nous hante

Que dire de vous
Cher peuple allié
Sinon dégoût
Et lâcheté
Vous faites peur
Et c’en est trop
Stop les horreurs
Guantanamo

GUANTANAMO (Le camp de l'horreur)

Il vit sans tain, sans faire paraître
Des rêves vains plein la tête.
Des à quoi bon, pourquoi pas çà ?
Tire les leçons si çà l’fait pas.

Il vit de rien, juste de miettes
De trucs pas sains, machin-chouette.
De plan bidon comme çà existe
Tas d’illusions et la fin triste.

Et sans se dire tout est perdu
Moins de délires ou un de plus.

Il vit sans fard à l’essentiel
Pose des regards sans étincelle.
Des coups de pot si çà lui vient
Ou à bientôt, on verra d’main.

Il vit sans bruit, dans la patience
Se moque aussi des insolences
De la vie quant elle s’acharne
Sur un esprit qui reste sans arme.

Et sans se dire tout est perdu
Moins de délires ou un de plus.

Il vit sans leurres, démons et merveilles
Mentent les couleurs des arcs en ciel.
Se fait des raisons sans sauve qui peut
A l’horizon, flotte sa ligne bleue.

Et sans se dire ce qu’il en pense
Il prend sa vie comme elle avance.

Saisit ses peu de chances
Celles qui brillent par leurs absences
Ses coups de bol qui lui échappent
Aux courses folles qui le rattrapent

Et sans se dire ce qu’il en pense
Et pour détruire les arrogances
Il prend sa vie comme elle avance
Il prend sa vie comme elle avance.

ET SANS SE DIRE (L'errance)

Sur des bambous pliés
Portés à bout de bras,
Un linceul coloré
S’avance à petits pas.
Entre les feux ardents
Dispersés çà et là,
Des centaines de gens
Font des signes de foi.

Côtoyant la misère
Les visages marqués,
En chantant des prières
Ils ne font qu’espérer.
Espérer à tout va
Pour un monde meilleur,
Que celui qui s’en va
Trouvera le bonheur.

Sur les berges du Gange,
Dans l’épaisse fumée,
Laissez faire vos louanges
Sur ce corps tout brulé.

Sous les rides du temps,
Pas celui de leurs âges,
Ils s’avancent doucement
Pour ce dernier voyage.
Les tisons embrasés
A des pertes de vue,
Se laisseront brûler
Sous ce corps disparu.

Disparu de la terre
Où s’en est-il allé ?
En fuyant la misère
De sevices cachés
Dans une vie antérieure
Ce que dit la croyance
Il attendra des heures
Que celle-ci recommence.

Sur les berges du Gange,
Dans l’épaisse fumée,
Laissez faire vos louanges
Sur ce corps tout brulé.

SUR LES BERGES DU GANGE (Le rite Indou)

Un coup du sort, une malchance,
M’a mit dehors puis en silence,
Sans rien y voir et par derrière,
A fait le noir dans ma lumière.

Sur cette pente et tout doucement,
Pas une attente, un drapeau blanc,
Pour faire la paix avec soi-même,
C’est en secret que l’on vous traîne.

Cà n’arrive pas qu’aux autres
Personne n’est à l’abri,
Et pas même une faute
Peut bouleverser la vie.

Que non de non j’y arriverai,
Y’a pas d’raison d’autres l’ont fait,
Vivre l’enfer ne dure qu’un temps,
Et sur la terre on est vivant.

Mais le vécu est autre chose,
On en peu plus des portes closes,
Qui se referment sans rien vous dire,
Les temps modernes font tant souffrir,

Cà n’arrive pas qu’aux autres
Personne n’est à l’abri,
Et pas même une faute
Peut bouleverser la vie.

Je suis bien pâle et boitillant,
Me sent trop sale même en dedans.
Toute ma fierté et mon orgueil,
J’ai tout rayé pour faire mon deuil.

Cà n’arrive pas qu’aux autres
Personne n’est à l’abri,
Et pas même une faute
Peut bouleverser la vie.

Cà n’arrive pas qu’aux autres
Personne n’est à l’abri,
Et pas même une faute
Peut bouleverser la vie.

CA N'ARRIVE PAS QU'AUX AUTRES (Le mal être)

Dans mes rêves inutiles tu ne reviendras pas
Sous mes paupières fragiles coulent des larmes de froid
En vain toutes mes excuses, mes remords si profonds
Tout ce que tu refuses puisque tu me dis non

Dans mes rêves inutiles je chasse toutes les raisons
Mes erreurs malhabiles au couperet sans pardon
Exprimant mes regrets la force de mon poing
Ne servira jamais si tu ne tends la main

Dans mes rêves inutiles repasse le language
De ces moments fragiles qui ont fait nos orages
De mes sous-entendus aux menaces cruelles
Reste l’amour perdu au coin d’une ruelle

Dans mes rêves inutiles je n’ose pas trop y croire
Que des mots imbéciles ont finis notre histoire
Dans nos querelles sans fin les jours d’épais brouillard
Gardaient des lendemains qui redonnaient l’espoir

Dans mes rêves inutiles il me coule de source
Une ivresse indocile d’un baiser de ta bouche
Mais ta mémoire sauvage d’un passé sans lendemain
A fermer toutes les pages de notre court destin

Mais ta mémoire sauvage d’un passé sans lendemain
A fermer toutes les pages de notre court destin

DANS MES RÊVES INUTILES (Le mal d'amour)

La terre bouge et tout tremble,
Se fâchant à tout va.
Ils vont mourir ensemble
Dans ce mauvais endroit.
Déjà tant de misère
Et un manque de droits,
Manquait plus que l’enfer
Aux hommes de Pokhara.

Mais qu’ont-ils fait aux cieux
Qui les ont placés là ?
Le corps plié en deux
Du travail de leurs bras.
Ce pays toit du monde
Everest tu nous vois !
Pourquoi ta terre gronde
Aux hommes de Pokhara ?

Pokhara, Pokhara,
Dans nos cœurs vous êtes là !
Mais que peut-on pour y faire,
Aux caprices de la terre ?
Aux caprices de la terre.

Çà fend et çà s’écroule
Dans des tonnes de gravats,
Toutes ces pierres qui roulent
Et enterrent à tout va.
On savait Katmandou,
Les hippies étaient là !
On vous connait moins vous,
Les hommes de Pokhara.

Vous envoyer des sous
Pas grand-chose à vous dire
On est si bien chez nous
Qu’on ne peut pas en rire
On se retrouve si loin
A en baisser les bras
C’est l’enfer qui vous tient
Pauvres hommes de Pokhara.

Pokhara, Pokhara,
Dans nos cœurs vous êtes là !
Mais que peut-on pour y faire,
Aux caprices de la terre ?
Aux caprices de la terre.

POKHARA (Le tremblement de terre)

Des ordures, des déchets,
Rien que du gaspillage,
On jette tout sans regret
Comme des enfants pas sages.
Au fur et à mesure,
On tronçonne, on arase,
Un peu moins de verdure
Dans tous nos paysages.
 
Réactions climatiques
Sur lesquelles nous jouons,
Les glaces de l’antarctique
Un beau jour nous aurons.
Le niveau de la mer
Qui ne cesse de monter
Pour manger notre terre
A en perdre le pied.
 
Il va falloir repeindre un jour,
Lui redonner des arcs en ciel,
Cette planète en mal d’amour,
Pour la rendre plus belle.
L’image de cette terre
D’une si triste pâleur
Il faudra la refaire,
En mettant des couleurs.
 
Les orages qui se fâchent,
Les cyclones qui avancent,
Qui se jouent sans relâche,
Pour en prendre leur revanche.
Et cette couche d’ozone,
Qui se creuse de trous,
Puis toute cette faune
Qui se meurt de dégoût.
 
C’est pas drôle cette histoire
Que celle du destructeur,
A force de ne rien voir,
Paiera cher ses erreurs.
Nous nous croyons si forts,
Et au-dessus de tout
Ce qui fait tous nos torts,
Nous mettra à genou.
 
Il va falloir repeindre un jour,
Lui redonner des arcs en ciel,
Cette planète en mal d’amour,
Pour la rendre plus belle.
L’image de cette terre
D’une si triste pâleur
Il faudra la refaire,
En mettant des couleurs.
 
Il va falloir……

UNE PLANETE EN MAL D'AMOUR (Chanson tristement d'actualité)

DIS-MOI LES CHOSES
VIS-MOI TOUT DE ROSE
TUE LES INTERDITS
QUE REVES MAUDITS
EXPLOSENT

ET PUIS
FÊTE-MOI ENCORE
POUSSE-MOI SANS REMORDS
CHASSE MES ENNUIS
MON DEMON DE MINUIT
EST MORT

POUSSE-MOI A BOUT
QUE L’AMOUR SOIT FOU
AIME MOI A MORT
AMOUR OU AMOR

SERRE-MOI PLUS FORT
MUSE AVEC MON CORPS
POÊME MES NUITS
LE CIEL DE MON LIT
S’ENDORT

ET PUIS
FAIS-MOI CALIN
OU TU IRAS JE VIENS
EXIT NO LIBIDO
DONNE-MOI LA CHAIR DE PEAU
ENFIN

POUSSE-MOI A BOUT
QUE L’AMOUR SOIT FOU
AIME MOI A MORT
AMOUR OU AMOR

BOUSCULE TOUT
JOUE-MOI SANS TABOU
LAISSE PASSER MES CRIS
QUE LES SILENCES ENNUIENT
SURTOUT

POUSSE-MOI A BOUT
QUE L’AMOUR SOIT FOU
AIME MOI A MORT
AMOUR OU AMOR

POUSSE-MOI A BOUT
QUE L’AMOUR SOIT FOU….

AMOUR OU AMOR (Chanson d'amour ordinaire)

Dans les déserts abandonnés
Pleure le silence du verbe « Aimer »
A la recherche de compagnons
Pour des voyages qui sentent bons.
L’amour, l’espoir, les essentiels
Brillent des yeux dans leurs sommeils
Mais les moments « c’est pas la joie »
Il y’a des jours où çà l’fait pas.

Si lourdes deviennent les atmosphères
Que même les riens marchent de travers
A s’inventer une existence
Dans un combat perdu d’avance.
La vie manque d’Auguste, de clowns
Mais elle est bien faite pour qui tourne
Dans l’bon sens pour certains, pas d’autres
On dit qu’a pas d’chance, c’est la faute.

Aller plus loin vers un ailleurs
Ce monde est-il vraiment meilleur ?
A voir que tout çà leur échappe
Ils traînent la poisse, fil à la patte.
Ils prient d’un cœur qui s’agenouille
Parlent sans voix quand les yeux mouillent
Et quand les ch’veux deviennent gris
Ces combattants partent aux abris.

Leurs redoutables fantaisies
De leurs coups d’sang en mal d’amis
Vivent cachées sous la lumière
De l’état d’âme qui désespère.
Le monde est fait à double face
Un côté pauvre, un côté lâche
Leurs redoutables fantaisies
Sauv’ront un jour leurs tristes vies.
 Les redoutables fantaisies
Nous en ferons des ennemis
Les redoutables fantaisies
Nous en ferons des ennemis.

LES REDOUTABLES FANTAISIES (La misère se fâchera)

On s’dit beaucoup de belles phrases,
Des mots si doux dans nos voyages.
On va si loin parlant du cœur
Que sans demain, serait l’horreur.
Faire monter haut, tous les plus bas,
Faire des châteaux à bout de bras.

On parle d’enfant, né de l’amour,
D’espoirs géants qui nous entourent.
On parle d’un monde, à nous magique,
De jolies rondes toutes en musique.
De champs de fleurs pour s’y prom’ner,
Que des couleurs, pour faire rêver.

Nos ressentis vocabulaires,
Que l’on se dit dans nos prières,
Tant de sanglots,
Trop de regrets,
Si tous ces mots
Un jour pleuraient.
Nos repentis à ne qu’en faire
Tous ces oublis pour mieux se taire,
Si de ces maux,
Nos cœurs saignaient.

On veut refaire toute une vie,
Comme si derrière, se tait l’oubli,
C’est sans compter les inconsciences,
De ces damnés qui nous relancent.
A nous faire peur pour nous maudire,
Car leur malheur nous a fait fuir.

Nos ressentis vocabulaires,
Que l’on se dit dans nos prières,
Tant de sanglots,
Trop de regrets,
Si tous ces mots
Un jour pleuraient.
Si de ces maux, nos cœurs saignaient
Trop de sanglots, tant de regrets
Si tous ces mots,
Un jour mouraient.

On voit si grand dans notre av’nir,
C’est indécent, même de le dire
Mais peu importe si on y croit,
S’ouvrent les portes d’une nouvelle foi.
Nos différences en compromis,
Seront la chance d’une autre vie.

Nos ressentis vocabulaires,
Que l’on se dit dans nos prières,
Tant de sanglots,
Trop de regrets,
Si tous ces mots
Un jour pleuraient.
Nos repentis à ne qu’en faire
Tous ces oublis pour mieux se taire,
Si de ces maux, nos cœurs saignaient
Nos cœurs mourraient.
Trop de sanglots, tant de regrets
Si tous ces mots,
Un jour mouraient.

SI TOUS CES MOTS (Les maux des mots)

Je voudrais voir en demain,
Connaître l’avenir,
Les lignes de ma main
Sans le mal qu’on va lire.
D’une chaleur intense
A brûler les démons,
Je verrais une flamme blanche
Sur ma ligne d’horizon.

Je voudrais voir en demain,
Savoir mon devenir,
Ne regardant au loin
Que des monts de désirs.
Les tiens, ceux que tu donnes,
Tout ce que je dois prendre,
Ne laissant à personne
Le plaisir de t’attendre.

Je voudrais voir en demain
Sans ailleurs et te dire,
Que je veux un chemin
Pour me laisser partir.

Je voudrais voir en demain,
Jamais un souvenir,
Me laisser faire enfin
De tout ce que j’ai pu dire.
Aller voir tout en haut
Ce que mon âme espère,
Ce qu’il y a de beau
A tout vivre sur terre.

Je voudrais voir en demain
Tout mon être qui respire,
En te tenant la main
Maquillé d’un sourire.
Fier de moi et pas peu,
De sentir le bonheur,
Parait-il qu’on vit mieux
Quand tout plein est le cœur ?

Je voudrais voir en demain
Sans ailleurs et te dire,
Que je veux un chemin
Pour me laisser partir.

Je voudrais voir en demain,
Un rayon de lumière,
Toute l’odeur des parfums
Comme toi seule sait les faire.
M’enivrer des arômes
Qui chavirent une vie,
Enlever mes fantômes,
Je saurais qui je suis.

Je voudrais voir en demain….

JE VOUDRAIS VOIR EN DEMAIN (Chanson d'amour positive)

J’ai voulu tant en faire pour t’avoir tout à moi,
L’amour a des mystères que je ne savais pas.
A te prendre beaucoup, j’ai tant accaparé,
Quand ces peurs des loups sont venues me gagner.

Je te savais fragile, pudique de montrer,
Retenue à un fil qu’on pourrait te couper.
Mais je me suis donné, ai perdu la raison,
A croire de ton côté, tu trouverais çà bon.

J’ai eu beau raisonner
Et m’armer de patience,
Faire semblant de laisser
Tous mes maux en souffrance.
Je n’ai pas su y faire
Pour reprendre le dessus,
M’enfermant dans l’enfer
Et le mal, rien de plus.

J’ai voulu m’en aller, et partir bien au loin,
En pensant que pleurer au plus vite c’était bien.
Sans oublier les traces qui lacèrent une vie,
Mais que plus le temps passe, peut-être on en guérit.

Que te dire aux moments de toute ma solitude,
Si ce n’est que le « Grand », j’en ai pas l’habitude,
A chaque fois je reviens te parler de misère,
Dans l’amour qui me tient, je n’ai pas su y faire.

Je me tue à l’angoisse
Me morfond sans rien dire,
Sachant quoique je fasse
Je serai un souv’nir,
Emporté par les doutes
Qui nous ont entraînés,
Aux silences s’ajoutent
Mes mauvaises pensées.

Je repars d’où je viens, dans les mêmes profondeurs,
Comme un piètre marin, un naufragé du cœur
Qui n’a su que y voir un îlot de promesses
Et n’a pas voulu croire, amour mieux que tendresse.

Je me tue à l’angoisse
Me morfond sans rien dire,
Sachant quoique je fasse
Je serai un souv’nir,
Un de plus, un de moins,
Et même voir pas grand-chose,
Un filet de chagrin,
La rosée sur la rose.

Je me tue à l’angoisse
Me morfond sans rien dire,
Sachant quoique je fasse
Je serai un souv’nir,
Un pamphlet de la vie,
Une pièce ridicule,
Que bien vite on oublie
Dans le temps qui recule.

MORFONDANCES (L'amour dans tous ses états)

COMPOSER - PRODUCER - MUSICIAN
I PLAY BASS GUITAR AND DRUMS
IN THE BAND „4NO1“
(ALL STYLES, SINCE 1992)

🎵👍👍👍 THANKS VERY MUCH Alain GUERIN 🎵👍👍👍

Paploviante