Une pièce lente, suspendue, écrite pour deux instruments qui s’écoutent autant qu’ils s’éloignent.
La harpe trace des cercles subtils dans l’espace, tandis que le violoncelle s’ancre dans une gravité douce et grave.
Ici, le silence n’est pas une pause : c’est un partenaire à part entière.

Composée sans partition préalable, cette œuvre naît d’un état d’écoute pure, dans un tempo lent, presque immobile (noire = 50).

🎧 À écouter dans le calme, avec de la résonance — de préférence au casque.

Duo pour violoncelle et Harpe opus 114b

Une pièce brève, tranchée, sans compromis.
La trompette en Ut y donne l’axe — une ligne claire, presque sèche, qui dialogue sans s’imposer.
La flûte, plus fluide, plus intérieure, tente parfois de contourner, parfois d’épouser cette direction.
Et les percussions — timbales, triangle, cymbale — ne sont pas un décor rythmique, mais une présence réelle, presque tellurique.
La pièce semble s’arrêter tôt — mais elle s’arrête là où le geste s’épuise : pas un instant de plus.
C’est un passage, pas un développement. Un surgissement, pas une construction.

Sonate pour trumpette flute et percussion

Composée il y a trente ans et restée intacte depuis, cette sonate explore une respiration orchestrale libre, entre timbres classiques et élans contemporains. Sans retouche, elle a été jouée telle qu’elle a été écrite, laissant l’alternance naturelle des sons, des silences et des masses instrumentales porter le souffle de l’œuvre. Plus qu’un exercice de style, c’est une écoute directe de la musique dans son élan d’origine.

Sonate pour un instrumental-corde et vent-

Cette sonate a été pensé comme un édifice sonore. 
Les deux pianos y sont traits non comme des voix chantantes, mais comme deux forces construites 
dans l'espace, qui se croisent, s'adossent, se relancent. 
Le rythme y est martèlé, segmenté, assumé sans effet, sans dilution. 
L'ensemble produit une impression d’une pure puissante, où chaque silence compte autant que chaque note. 
Une oeuvre pour ceux qui aiment le langage sobre, la pulsation nette, et les formes intérieures dégagées du superflu. 


Sonate pour 2 pianos opus 101

Cette sonate réunit la flûte, le violon et le violoncelle dans une écriture intimiste, fluide et épurée. Composée dans une esthétique libre, elle alterne lignes mélodiques suspendues, jeux de timbres et silences expressifs. Ni tonale ni atonale, elle explore un espace intermédiaire où chaque instrument dialogue à égalité, sans hiérarchie ni accompagnement figé. La forme, souple et ouverte, laisse émerger une vibration intérieure qui ne cherche pas à séduire mais à exprimer.

sonate pour violon, flute et violoncelle

Une œuvre toute en nuances, qui ne cherche ni à impressionner ni à illustrer —
mais à faire entendre ce qui reste quand le bruit s’efface :
un murmure entre deux instruments, un souffle dans l’espace.

Sonate pour harpe et piano

Ce premier quatuor à cordes inaugure une série qui occupe une place centrale dans mon travail de composition. Écrit il y a plus de 30 ans, il renaît aujourd’hui dans une nouvelle forme grâce à MuseScore. Il conserve une trame intérieure ancienne tout en résonnant avec une oreille contemporaine. La matière en est dense mais fluide, structurée mais non rigide.

Quatuor à corde

Sonate pour basse de viole, flûte et timbales. Philippe Bray explore une instrumentation rare, presque anachronique, pour produire un dialogue lent, suspendu, habité. La viole de gambe, au timbre boisé et voilé, tient ici le rôle de conscience grave. La flûte lui oppose des lignes éthérées, presque hésitantes, tandis que les timbales ne martèlent jamais, mais ponctuent avec retenue et respiration.  

SoNate pour Basse de viole flûte et timbales

Cette sonate fluide, construite sans mouvement strictement délimité, se déploie selon un souffle unique, passant par des sections aux allures d’Andante, d’Andantino, de Larghetto. Le trio flûte–violon–violoncelle tisse une texture douce et vivante, où chaque ligne trouve sa place avec sobriété.

Sonate pour vilon, violoncelle et flute

Ce nouveau quatuor à cordes marque un retour vers une écriture plus structurée mais toujours libre. Il s'inscrit dans la continuité du premier quatuor, tout en allant plus loin dans le dépouillement. L'œuvre explore des tensions lentes, des frottements harmoniques, des respirations longues. C’est une musique du temps intérieur, étirée mais tendue, entre silence suspendu et vibration retenue.

Quatuor à cordes Opus 73

Ce quatuor à cordes repose sur un tempo très lent. Il s’inscrit dans une démarche contemporaine d’exploration sonore, tout en conservant un lien subtil avec l’intimité des formations classiques.

Composée à partir d’un matériau initialement manuscrit, l’œuvre reflète une expérience musicale forgée en autodidacte, nourrie de l’écoute du répertoire classique mais dégagée des conventions formelles.

Cette partition est mise en ligne dans une démarche de partage libre et indépendant, au sein d’un corpus d’œuvres disponibles sur archive.org.

Quatuor pour cordes opus74


Composée en 2025 par Philippe Bray, cette sonate pour piano est une pièce libre, sans contrainte formelle stricte, née de l’écoute intérieure plus que d’un plan préétabli.

Elle se développe en un seul mouvement, alternant respiration, tension et relâchement, à la manière d’un monologue sonore.

Version numérique tirée d’une partition manuscrite plus ancienne, mais ici entièrement réinterprétée.

🎼 Partition disponible sur Archive.org
🎧 Disponible aussi FMA et YouTube


sonate pour piano opus 83

🎼 Compositeur libre
Je compose sans instrument ou avec eux, selon l’instant : guitare, lyre, ukulélé, clavier ou instrument indien à une corde.
MuseScore me sert de clavier mental, GarageBand de chambre d’écho.
Pianos, hautbois, percussions lentes… Chaque pièce est une trace posée.

Je ne cherche pas l’auditeur. Je laisse simplement la musique être entendue.

Philippe Bray

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