Laura Leishman Project
09/09/2013
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JEREMIH ft TY DOLLA $IGN – Fuck That Ni**a
MAN MAN - Head On
MORRT - Let You Go
DAY - King Kush
EERO JOHANNES - bel_air.obj
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LAURA LEISHMAN PROJECT

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“Nighthawk” raconte la création de la Maison Margiela 2024 Artisanal Collection

Au lieu d'un défilé, Margiela présente un documentaire à la Fashion Week “Nighthawk” raconte la création de la Maison Margiela 2024 Artisanal Collection.

Après des années, Maison Margiela continue de se démarquer du reste de l'industrie de la mode pour son approche allant à contre-courant. 

Cette fois, au lieu d'organiser un défilé ou une présentation programmée lors de la Fashion Week de Paris comme tous les autres, la marque a opté pour la première d'un documentaire dédié au « making of » de la collection haute couture qui a fait le tour d'Internet en janvier dernier, la Maison Margiela 2024 Artisanal Collection. 

Le documentaire, Nighthawk, a été pensé par le directeur créatif John Galliano et réalisé par Sasha Kasiuhache, et retrace les moments les plus importants de la création et de la mise en scène de la collection. 

Avec Kim Kardashian, Gwendoline Christie, «Auntie» Lucky Love et Monica Bellucci, le film prend une tournure horrifique dès l'affiche, inspirée de celles des années 80 de films comme Vestibule Pour Tuer(1980).


Nighthawk a été diffusé en direct sur Instagram, Youtube, et sur le site de Maison Margiela, tandis que pour l'instant, seules le bande-annonce est disponible sur les principales plateformes de la marque. Le projet entre dans les ateliers où Galliano travaille avec l'équipe de couture de la maison pendant la production de la collection qui a fait chavirer l'industrie de la mode, explore les inspirations principales du designer, les détails sur lesquels il a voulu s'attarder et même comment certains des éléments qui composent les vêtements des poupées en porcelaine du défilé ont été réalisés. Entre les essayages avec la muse de Galliano, Leon Dame, des gros plans sur les mains des couturiers pendant qu'ils sont au travail et des images capturant la création du maquillage de Pat McGrath, le documentaire dévoile certains des secrets les plus intéressants de la collection ainsi que du processus créatif de l'un des designers les plus contestés mais appréciés de tous les temps.


L'année 2024 se termine de manière monumentale pour Galliano, qui depuis la présentation de la Maison Margiela 2024 Artisanal Collection a vécu un grand moment de rétablissement médiatique, après le scandale qui l'avait exilé de l'industrie de la mode en 2011. 
Le Met Gala de mai dernier aurait pu lui être consacré, selon Anna Wintour et le conservateur en chef du musée Andrew Bolton, mais tous deux ne se sentaient pas prêts aux éventuelles controverses que l'idée aurait suscitées parmi le public. Pendant ce temps, en mars est sorti High & Low - John Galliano, un documentaire qui raconte le déclin et la renaissance d'un designer qui, après un succès intemporel à la tête de maisons établies comme Dior, s'est retrouvé abandonné par l'ensemble du secteur après avoir lancé des insultes antisémites dans un bar parisien, durant un moment difficile de sa vie. À juger par le succès de la collection haute couture de janvier, du documentaire High & Low et, très probablement, du nouveau film Nighthawk, il semble que Margiela et Galliano s'éloignent lentement de l'imaginaire de la Fashion Week « ordinaire » du prêt-à-porter pour s'immerger dans un univers plus artistique, conceptuel et, de ce fait, plus distant.

Maison Margiela Artisanal 2024 ‘Nighthawk’

Les 15 et 16 avril 2019, la toiture de Notre-Dame de Paris est ravagée par les flammes. Commence alors un chantier colossal auquel artisans, ingénieurs, architectes et scientifiques prennent part autant pour percer ses mystères que pour mieux la reconstruire. Du début de la restauration à la découverte de sarcophages, Notre-Dame comme jamais vue auparavant.

Notre-Dame de Paris, le chantier du siècle (Arte (français))_2024_11_30_22_05_01-1

Le PSG champion d'Europe : "On a vu l'extrême communion entre les supporters, les joueurs et un coach"

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L'Algérie Vue Du Ciel

Kery James - Vivre Ou Mourir Ensemble

Les Sets de Plage - Session du 26 août 2017 - Plage de Tanchet

« Je ne crois pas aux bons côtés du confinement, aux vertus de ces jours désemplis » – Gaël Faye

Dès que je m’en sentirai le courage, j’irai fomenter poèmes et chansons pour déposer sur sa tombe, le moment venu, ma gratitude, mon amour et ces larmes séquestrées en moi depuis l’annonce de sa disparition. Cela fait plusieurs semaines que je ne parviens plus à écrire. Je respire à nouveau, mais impossible de fixer des mots sur les choses. Je ne crois pas aux bons côtés du confinement, aux vertus de ces jours désemplis.

Lettres d'intérieur par Augustin Trapenard

"Je ne crois pas aux bons côtés du confinement, aux vertus de ces jours désemplis" - Gaël Faye

Entrez sans frapper "L'injuste destin du Pangolin", nouvelle séquence en forme de roman feuilleton pour se souvenir de ce qui va se passer au jour le jour dans ce confinement. Adeline Dieudonné, Myriam Leroy, Sébastien Ministru, Jérôme Colin et Eric Russon prêteront leur plume chaque jour pour écrire un petit chapitre de ce confinement... Épisode 29.

"L'injuste destin du Pangolin" - Épisode 29

Paris, le 2 juin 2020

Cher C.

Il y a erreur. Ça n’aurait jamais dû se passer comme ça. 

Celui qui t’a déconnecté est indigne.

Nous nous connaissions depuis longtemps, et de loin. Moi, j’aimais tes chansons et ta musique, toi, mes dessins… de femmes surtout, les dessins… 

Nous nous rencontrons pour la première fois à Deauville. Nous sommes tous les deux membres du jury du Festival du Cinéma Américain… Nous regardons des films, et à la sortie de chaque séance je vois dans tes yeux bleus une lumière qui se passe de mots, et qui t’emmène ailleurs, un endroit où on est heureux. Toi, en tout cas… 

Tu apparais et tu disparais. C’est comme ça que tu… m’apparais et me disparais.

Un soir, au moment du bar finissant, des notes sorties d’un piano… 

Nous sommes quelques-uns à être restés. Nous t’entourons. Ce qui me frappe, et là je te découvre et, je pense, te comprends pour de bon, c’est la manière dont tu fais corps avec le piano. Un piano que tu ne connais pas. Les pianos sont comme les chevaux, on peut les dompter ?  Celui-là ne résiste pas, bien qu’il paraisse grand pour toi, et toi, petit pour lui. Vous ne faites qu’un. Les chansons anciennes et nouvelles nous sont confiées dans une respiration qui vous est commune… Mode unplugged, avec élégance et pudeur.

À un moment, ta voix qu’on entend peu hors musique, lâche un mot : poker !

Et nous voici à quatre, dans ta chambre. Nous-mêmes, disparus sans nous en rendre compte, et réapparus avec toi, là, autour d’une table improvisée et des verres. 

Ton art de la disparition-réapparition nous aurait contaminés ?

Plus tard, quelques années, nous nous retrouvons. Tu me disais "grand dessinateur" et j’étais flatté.  Ce jour-là, tu me dis « grand joueur de poker ». Cette mémoire affective, déformeuse de vérité, me touche bien plus. 

Plus tard encore, notre chemin, à ta demande, deviendra commun pour un temps : une série de concerts Salle Pleyel. Quelques-unes de mes femmes dessinées t’entourent discrètement, projetées ici et là sur la scène.

Le soir, tard, la nuit, chez toi, ce fameux chez toi, je découvre et comprends enfin ta démesure. Tu es connecté à une machinerie musicale électro-indicible, un vaisseau imprenable qui fend le boulevard Montparnasse. Quelque chose qui est une part de toi. Une partie même, et grande. C’est vers ça que ton regard filait à la sortie des séances de Deauville. 

Tu disparaissais pour aller là. Là où est ta vie, là où tu es, et d’où il ne faut pas te sortir.

Cher Christophe, celui qui t’a déconnecté de ton vaisseau imprenable est indigne.

Mais je sais, et lui pas. Tu disparais, et tu réapparais… 

Enki Bilal

pierrecal65

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