Pronoïa Manufacture – Journal sonore d’un lieu habité.

Dans ces capsules audio, je vous emmène dans une maison ancienne nichée dans la vallée de la Blaise, en Eure-et-Loir.

Une maison que j’ai achetée sans la visiter, guidée par une intuition.

Je raconte les premières nuits d’hiver, les trésors laissés par les anciens propriétaires, les liens tissés dans le village, le café associatif du jeudi, les transformations lentes…

Ce n’est pas une chronique déco. C’est un journal de bord vivant, brut, parfois drôle, parfois suspendu.

🎙️ À écouter au casque, les yeux fermés.

➤ Pour suivre le lieu au quotidien :
Instagram @pronoiamanufacture
➤ Pour séjourner ou en savoir plus :
www.pronoia-manufacture.com

Pronoîa, c'est quoi?

Avant moi, il y a eu d’autres vies dans cette maison.

Ce sont deux Américains qui l’avaient rachetée à Monsieur Paul, une figure du hameau.
Ils étaient discrets, engagés, l’un militaire, l’autre enseignante… et ils m’ont tout laissé : meubles, livres, et une grange pleine de pépites.

Ce jour-là, je n’ai pas seulement récupéré une maison. J’ai reçu une transmission.

🎙️ Une capsule sur les présences passées, et les objets qui portent encore leur mémoire.

Ceux qui m'ont précédée

Quand j’ai récupéré cette maison, je ne savais pas encore que j’héritais d’un monde.

Les anciens propriétaires m’ont tout laissé : les meubles, les livres, les objets. Et surtout, une grange pleine de vêtements militaires, de malles, de carnets, de pépites en tous genres.

J’ai exploré, trié, gardé, et parfois juste contemplé.

Parce qu’ici, chaque chose a une histoire. Et tout ce qui est resté m’a aidée à m’ancrer.

🎙️ Une capsule sur les objets oubliés… et ceux qui ont trouvé leur place.

Ce qu'ils mont laissé

C’était ma première nuit à Pronoïa.

La maison n’avait pas été habitée depuis des mois. Il faisait un froid mordant, un vrai hiver normand.

J’ai tenté de la réchauffer, en vain.

Et c’est comme ça que j’ai découvert que pour vivre ici, il fallait tisser des liens.

Ma quête de bois m’a menée vers les voisins, les regards, les conseils.

Et cette immense cheminée, dans le salon cathédrale, est devenue bien plus qu’un chauffage.

🎙️ Une capsule sur le froid, la chaleur humaine… et les débuts qui remettent tout en place.



La première nuit d'hiver

Petit à petit, j’ai trouvé ma place ici.

J’ai peint, déplacé, réparé, planté… mais j’ai aussi appris à laisser.
Laisser vivre ce qui était là avant moi.

Ce lieu m’a appris que tout ne doit pas être contrôlé.
Qu’une maison peut être belle dans ses irrégularités, dans ce qu’elle garde, dans ce qu’elle révèle.

Aujourd’hui, Pronoïa, c’est un refuge. Un lieu d’accueil, de cuisine, de silence, de rires aussi.

🎙️ Une capsule sur le temps qu’il faut pour que les choses s’alignent. Et sur ce qu’on choisit de transmettre.

Ce que j'ai construit

Il y a eu ce concert.

On a dansé pieds nus dans l’herbe avec mes copines, portées par la musique, par l’instant.

Lionel est venu nous parler.
C’était le président de l’asso du café du village — je ne le savais pas encore.

Deux semaines plus tard, j’étais bénévole.

Aujourd’hui, on organise des événements ensemble. On monte des barnums, on distribue des cafés, on rit beaucoup.

🎙️ Une capsule sur ce moment où tout bascule sans qu’on le décide.
Et sur la joie de faire partie d’une bande, sans l’avoir vraiment cherché.



Une danse,un café,une bande

🎙️ Je m’appelle Nadège, et j’ai racheté une maison de 1869, sans la visiter.

 Elle s’appelle Pronoïa.

Dans ces capsules, je raconte la vraie vie dans ce hameau d’Eure-et-Loir : les premières nuits glaciales, les voisins, les trésors oubliés dans la grange, les jeudis au café associatif, les galères, les joies.

 Rien n’est romancé. Tout est vécu.

Si tu veux suivre le fil ou venir passer un moment ici, ça se passe sur Instagram @pronoiamanufacture 
https://www.instagram.com/pronoiamanufacture

Bienvenue chez moi.

Pronoîa, c'est quoi?

PronoiaGite

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