Paroles E2L

Sirènes de schmidt, coups de trompettes
ponctuent chaque instant de ma vie
mais je m’en fous car sur ma tête
y’a une voisine qui fait du bruit

tard dans la nuit dehors on braille
une chambre s’allume est-ce la bonne ?
lancer de clefs, bris de ferraille
à quelle heure les gens bons se bâillonnent ?

J’ai pas de rideaux, j’ai pas de volets
je me cache pas derrière un voilage
je manque pas d’air, j’ai pas de bourrelets
j’ai même pas de double vitrage

Les cris de couloir déménagent
la télé la chaîne à fond
qui agacent à tous les étages
à faire frémir les murs du son

À vous virtuoses du klaxon
les méga-chefs de la nuisance
au moins chez vous soyez prudes hommes
brisez vos jets sur la faïence

double vitrage

I was in the kitchen, with a knife in my eyes
bloody eyes

I put my head in the lukewarm oven
in the lukewarm oven

         But i feel so good, i feel so right

I was looking for my cut hands
my cut hands

Suddenly i saw a rope put on a chair
put on a chair

         But i feel so good, i feel so right

Lyrics Dofi/Goopeel

in the kitchen

j’ai vu venir bien des routes
tracer des lignes à travers champs
leur long cortège de doute
et le parfum de tes penchants

y’a un endroit où se retrouver
et je l’ai déjà trouvé
quand même y’aurait un séisme
je ne bougerai pas de là

tous les bruits de la nature
s’échappent en courant des sous-bois
rêvant sous ma couverture
à toutes les sortes d’émoi

à travers champs

an 2662 (9)

Soleil

Improvisation live loops 1

improvisation live loops 2

Dans le corps tic-taque une pendule
ses rouages et ses engrenages
mesurent la durée du passage
jusqu’à la bascule l’attaque

je me sais perdre la bulle
je ne cesse de fabul-
-er je sens que mes globules
blancs et rouges coagulent

Comme les heures résonnent dans le noir
d’une maison à la campagne
le temps qui passe le temps qui soigne
ou le temps poison qu’il faut boire

je me sais perdre la bulle
se muer en tubercules 
ces allégories communes
mes états d’âme sous la lune

Les aiguilles usent pellicule
arrive dernier jour du tournage
on fait cadeau aux tarentules
de notre corps notre bagage

pas de quoi perdre la bulle
quand on rend ses molécules
après vie goût de nectar
on part heureux nulle part

pendule

tu es partie
très loin d’ici
je savais où tu étais
je te rejoindrais

tu ne faisais pas que
des choses utiles dans ta vie

Lacrimosa

the first time I met you
it took place in a zoo
you was talking about someone I knew
about a baby too

that’s why I say
every minute of the day
that I gotta go away

Of course you hate too see
oh what you mean to me
why do you keep on treating me so badly?
you know I disagree 

that’s why I say
every minute of the day
that I gotta go away

Gotta Go Away

Cf. «  Lune froide » P. Bouchitey

j’ai vidé mes artères pour quitter la terre
aller fouler du pied le sol lunaire
et dans l’espace intersidéral
je me sidère spinal
sans la terre

poussant jusqu’aux confins de l’univers
neuronale diagonale
inhospitalière
un voyage en arrière
moment initial
teinté d’obituaire
matutinal

balade lunaire

le monde a chaviré
nous avons basculé
dans le gazon bien vert
pour y trouver quoi faire

perdus en plein milieu
avec petites bêtes
et au dessus les cieux
et à côté la fête

Nous fîmes un bout de chemin avec les anges
nous ne voulions pas les voir leurs ailes nous dérangent
nous fîmes un bout de chemin avec les anges
ils te kiffaient trop, ils braillaient tes louanges

C’est un flot de paroles
qui a bercé la nuit
jusqu’à l’aube folle
inondée par la pluie

Nous sommes loin à présent
impossible de se voir
restent dentelles de moments
et fragments de mémoire

Nous fîmes un bout de chemin avec les anges
nous ne voulions pas les voir leurs ailes nous dérangent
nous fîmes un bout de chemin avec les anges
ils te kiffaient trop, ils braillaient tes louanges

quand tout a chaviré

Se prélasser au so-
-leil sur la paille So-
-lène nous met en émoi
mais nous n’y croyons pas.

Quand le soir tombe sur toute terrasse
mille phalènes rem-
--plissent l’espace
Solène à l’écoute du couchant

La peine quand tu nous laisses 
ne serait-ce qu’un moment
d’égarement sur la scène 
reviens portée par le vent

On voit sous peau les veines
Solène sur le divan
flotte légère dans la place
derrière paravent

À toute heure Solène donne au réel
la saveur de nos rêves
magicienne elle
commande la nuit et le levant

La peine quand tu nous laisses 
ne serait-ce qu’un moment
d’égarement sur la scène 
reviens portée par le vent

Se prélasser au so-
-leil sur brin de paille So-
-lène pull de laine
et l’univers s’en va dérivant

La peine quand...

Solène

C’est à Asnières que s’effiloche 
l’écart entre toi et moi

Dans le train de nuit l’on s’accroche
l’un à l’autre comme des siamois

C’est pour wat
personne d’ot
qu’existe cette chanson
oui toi l’hôte 
d’une boîte
confiée aux charançons

À St-Eustache sous la cloche
on se serre en tapinois

On sait très bien ce qu’on empoche
c’est l’amour que l’on boit

C’est pour wat
personne d’ot
qu’existe cette chanson
oui toi l’hôte 
d’une boîte
confiée aux charançons

À Sartrouville rien de plus moche
tu te jettes sur la voie

J’ai beau fouiller jusqu’à mes poches
tu es nulle part il fait froid

C’est pour wat
personne d’ot
qu’existe cette chanson
oui toi l’hôte 
d’une boîte
confiée aux charançons

barjavel

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