A partir d’une perspective chrétienne, le journaliste Serge Carrel et d’autres cherchent à faire comprendre la société dans laquelle nous vivons et ses enjeux spirituels. Leur mise en perspective ne peut se faire qu’au travers d’une conversation bienveillante et respectueuse, sans gommer les différences.

Un R d'Actu

Un R Dans La Tête - Musique Anglophone

Voilà deux ans, il a publié « Vie et destin de Jésus de Nazareth » aux éditions du Cerf à Paris. Daniel Marguerat, professeur honoraire à la Faculté de théologie de Lausanne, a accepté de nous recevoir pour parler de Jésus et des paraboles.

Un R d'Actu : Daniel Marguerat : « Jésus, poète du Royaume de Dieu »

Muriel Sudano met au jour les perles cachées de la chanson "Je suis un homme" de Zazie.

009 - Zazie - Je suis un homme

Muriel Sudano met au jour les perles cachées de la chanson  'Hildegarde De Bingen' de Claire Pelletier.

019 - Claire Pelletier - Hildegarde De Bingen

Muriel Sudano met au jour les perles cachées de la chanson  'Emmène-moi' de Charles Aznavour.

34 - Charles Aznavour - Emmène-moi

Muriel Sudano met au jour les perles cachées de la chanson  'Soulman' de Ben l'Oncle Soul.

49 - Ben l'Oncle Soul - Soulman

Christine Reymond met au jour les perles cachées de la chanson  'L'envie d'aimer' de Daniel Lévi.

65 - Daniel Lévi - L'envie d'aimer

Un R Dans La Tête Saison 4

Un R Dans La Tête - Musique Anglophone 05 (Les classiques des années 70s-80s)

Un R Dans La Tête - Musique Anglophone 04 (K-Pop)

Un R Dans La Tête - Musique Anglophone 03

Un R Dans La Tête - Musique Anglophone 02

Un R Dans La Tête - Musique Anglophone 01

«Sortir de notre excès d’énergie sans régime?» (9) par Steve Tanner

26 août: «Au commencement, le vert était dans la pomme», un spectacle présenté par Ursula Peutot

88 - Kendji Girac et Florent Pagny : Encore

Samedi 19 août: le Grain de blé fête ses 75 ans à Lignerolle (VD)

«  Mon parcours personnel » (10) par Steve Tanner

Tavannes - Digger et son expo sur les mines

Faire face au stress

Erica Dumwae met au jour les perles cachées de la chanson  'Balance' de Mentissa.

Mentissa - Balance

Au travers de son roman Le manuscrit interdit, Pierre-Yves Zwahlen poursuit une palpitante enquête archéologique qui se mue peu à peu en quête spirituelle. Rencontre avec un écrivain habité par le message du Christ.

Féru d'archéologie et d'Histoire, Pierre-Yves en vient naturellement à imaginer des romans où les faits historiques se mêlent à la fiction, avec - toujours - le même fil rouge : l'amour divin offert à chaque être humain. "Mon appel à l'écriture est clairement de dire l'Evangile du Christ de façon compréhensible aujourd'hui. Dire cette bonne nouvelle à des gens qui ne la connaissent pas, ou qui sont en rupture avec l'Eglise, ou encore qui sont en église mais qui ne l'ont pas encore réellement comprise. Il y a un vrai travail de restauration à faire pour enlever les couches de religion qu'on lui a imposées au fil des siècles, afin que les gens redécouvrent ce que le Christ a véritablement apporté à notre monde". C'est bien ce à quoi s'applique Pierre-Yves Zwahlen, notamment dans son récent roman policier et historique, Le manuscrit interdit.

VIP Pierre-Yves Zwahlen - A la recherche du manuscrit interdit

Réalisé par Xavie Jean-Bourgeault et produit par Guillaume Tremblay, le film documentaire "Va vers toi" résonne comme un divin appel à quiconque le discerne en soi-même. Rencontre avec ce couple québécois qui a commencé ce voyage intérieur…

VIP - Xavie Jean-Bourgeault et Guillaume Tremblay : Va vers toi, un divin appel

Daniel Bueche décrypte les beautés cachées dans la chanson 'God is with us' de The afters.
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The afters - God is with us

Indispensable moyen d'expression pour Ivan Buhlmann, la musique ouvre tous les possibles. Comme par exemple, lancer un cri à Dieu… Entretien avec l'artiste qui répond aussi au nom d'Ivan Reza.Musicien et agent immobilier, Ivan Buhlmann réunit dans ses deux métiers tout ce qu'il aime: "Il y a le côté social, le commercial et le créatif, car je crée les musiques pour les vidéos et spots immobiliers, etc. Dans les deux cas, musical ou immobilier, mon but est d'accompagner les gens dans leur projet. Et ceci dans toutes les émotions qui vont avec…" De sa première composition à l'âge de 6 ans jusqu'aux musiques très abouties de sa vie adulte, l'artiste distingue son art… en couleurs. "Quand je joue, je ne vois pas des notes mais des paysages, des couleurs. C'est comme ça depuis toujours". Dès son enfance aussi, Ivan est en recherche de sens à sa vie. A 27 ans, il vit une expérience spirituelle forte qui débouche sur une libération de son addiction au cannabis. Puis un jour, dans le secret de sa chambre, il donne sa vie à Dieu. Ce Dieu qu'il ne connaît pas encore mais dont il perçoit l'action en lui. "La paix qui est descendue sur moi à ce moment-là a dévoilé l'état de mon coeur. J'ai vu tout le mal que j'avais fait à Dieu et j'ai pleuré, pleuré sans fin dans mon lit. J'ai commencé à lire la Bible et j'ai fait la connexion avec Jésus. Tout a commencé là", raconte-t-il calmement. Dans les chansons qu'il écrit et produit sous le pseudo d'Ivan Reza, le musicien évoque de façon subtile ce qu'il expérimente dans sa relation avec Dieu, s'inspirant aussi de son vécu avec ses proches. "L'une de mes chansons, écrite en très peu de mots, raconte ma supplication à Dieu concernant ma maman parvenue à un état de faiblesse extrême dans sa vieillesse. Cette situation me prenait aux tripes, une souffrance qui était plus forte que moi. Je priais Dieu en lui disant: s'il te plaît, j'ai besoin d'un mot de toi Juste un mot! C'était vraiment un cri à Dieu" L'appel au secours d'Ivan obtiendra une réponse bouleversante...   
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VIP - Ivan Buehlmann : Un cri lancé à Dieu


Martine et Jean-François Zeberli suivent ensemble le Christ, à moto comme partout ailleurs. Rencontre avec le couple fondateur de l'événement annuel "La bénédiction des motards" au Col du Mollendruz (Suisse).
Ils font chemin commun depuis bientôt 20 ans, Martine et Jean-François Zeberli sillonnent régulièrement les routes de Suisse et d'ailleurs à moto, arborant des blousons au nom de Jésus. Car le couple s'est mis au service du Christ, créant même une association, Jesus Ministries. Tous deux cabossés de la vie, Jef et Martine ont vu leur existence transformée par l'amour de Jésus-Christ; il est donc très naturel pour eux d'en témoigner partout où ils vont. Dans leur maison de la vallée de Joux, ils accueillent souvent des gens pour un court séjour de ressourcement, en offrant écoute et prière. "Dieu nous a envoyé beaucoup de couples, soit individuellement soit ensemble; moi j'ai plutôt un caractère de vieil ours, raconte Jef en rigolant, alors j'ai dit à Dieu: tu n'aurais pas une autre solution? Et maintenant, c'est vrai que c'est tellement enrichissant, quand on accompagne les gens et qu'on prie avec eux. J'ai l'impression d'avoir beaucoup reçu et rien donné!" L'engagement des Zeberli s'étend également à l'étranger; chaque année, ils voyagent dans différents pays pour une aide humanitaire.
Le troisième axe de leur service pour Jésus, c'est le Festi M et la bénédiction des motards au Col du Molendruz, une journée festive qui se déroule chaque premier dimanche de septembre depuis 2017. "Ce festival permet de se réjouir de la saison écoulée, des belles virées que les motards ont pu faire. Mais il permet aussi d'offrir un lieu d'accueil pour ceux qui auraient vécu quelque chose de difficile, s'ils ont perdu un pote sur la route par exemple. Nous avons une équipe pour les écouter et prier avec eux". Cette bénédiction s'étend cependant sur le reste de l'année, dans chacun des contacts que Jef et Martine lient avec celles et ceux qu'ils rencontrent. Une bénédiction au nom du Christ, bien entendu.
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VIP - Jef et Martine Zeberli : Suivre le Christ… à moto!


Confériencière et podcasteuse, Liliane Favarger témoigne du processus de guérison de ses traumatismes d'enfance et de la restauration de son identité. "Dieu retape ma vie de fond en comble!" dit-elle en souriant.
Créatrice de contenus numériques et conférencière appréciée, Liliane Favarger a passé sa jeunesse aux Caraïbes, au sein d'une famille missionnaire. Au-delà de sa personnalité vive et enjouée, on distingue rapidement une femme "hautement sensible", comme elle aime le formuler. Le terme est bien choisi. Rescapée de traumatismes qui lui ont volé ses rêves, Liliane a longtemps vécu dans le déni. Arrivée à la trentaine, dans un état de détresse immense, elle tombe à genoux en appelant Dieu à l'aide: "Depuis ce jour, avec beaucoup de délicatesse, de tendresse et de respect, Dieu retape ma vie. De fond en comble." Thérapie, recherches sur son histoire familale: le travail de guérison et de consolation s'est étalé sur des années et a certainement contribué à la facilité de parole dont Liliane jouit aujourd'hui, notamment dans les podcasts qu'elle anime: Sexuali'thé avec Nel Berner, une amie de longue date, et Genre d'histoires, un espace de parole autour du thème de l'homosensibilité, aux côtés d'Olivia Knuchel. "C'est à 50 ans que j'ai suis sortie d'un déni par rapport à ma propre homosensibilité. Nous en avons beaucoup parlé avec Pierre-Claude, mon mari; ça n'était pas la première fois qu'il était confronté à de gros défis avec moi! Mon mari est le plus grand cadeau que Dieu m'ait donné."
Liliane et Pierre-Claude se sont exprimés ensemble sur ce sujet dans leur église, reconnaissants d'avoir été écoutés et respectés, "même si parfois, les gens ne savent pas trop quoi faire avec ce qu'ils ont entendu", reconnaît Liliane. Aujourd'hui, elle continue de s'engager sur les chemins de dialogue et d'ouverture avec les autres. "Je crois que nous avons besoin de grandir dans notre capacité à être témoin de qui Dieu est vraiment. Et à accepter que nos vies sont souvent pleines de fouillis! La vie, c'est fouillis! Ici, on aime bien que tout soit rangé propre-en-ordre, il faut que tout soit vite réglé et rangé. Mais soyons patients les uns avec les autres! Dieu est beaucoup plus patient que nous... D'ailleurs Jésus a passé beaucoup de temps avec des gens aux vies fouillis. Ne pourrions-nous pas nous aussi suivre son exemple?"
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VIP - Liliane Favarger : Dieu retape ma vie de fond en comble


Dans ses chansons, Etienne Gueutal prend le pouls de la société. Et l'artiste de Montbéliard reconnaît sans détour qu'il serait très tentant de lâcher la proie pour l'ombre… Rencontre avec un homme qui se bat pour choisir l'espérance. Clairement.


Dès sa petite enfance, Etienne Gueutal a été formé dans l'exigeant milieu de la musique classique. Du haut de ses cinq ans, il affirme à celui qui deviendra son professeur qu'il veut jouer du violon alto et faire de la musique... pour le Seigneur! "Quand j'était enfant, je pensais que tout le monde savait qui était le Seigneur, s'amuse Etienne. J'ai su plus tard que mon professeur de musique était un athée notoire, mais il a accueilli mes paroles avec bienveillance en me disant: eh bien, tu joueras beau". Plus tard, Etienne connaît un tournant dans sa musique alors qu'il est à l'armée. "Je jouais dans l'orchestre de la musique principale de l'armée de terre, à Versailles. Nous répétions quatre matins par semaine en plus de nos prestations, et le reste du temps, nous avions tout loisir de travailler nos instruments. C'est là que j'ai appris la guitare et commencé à écrire des chansons". Le jeune homme devient professeur de musique et se forme en autodidacte pour enseigner la musique assistée par ordinateur. Il enregistre un premier album de ses chansons, poussé par un ami qui l'encourage semaine après semaine, allant même jusqu'à réaliser des illustrations graphiques pour ce futur CD..
Plus récemment, Etienne a sorti plusieurs chansons sous le nom Pure Louange. "J'ai choisi de chanter sous ce pseudo-là pour m'effacer un peu. Ces chansons, je veux les adresser à Dieu comme le ferait un enfant qui offre son dessin à Dieu. A ce titre, les gens n'ont pas besoin de savoir qui est derrière tout ça. Ce qui reste, c'est le dessin à Dieu". Etienne Gueutal continue à observer le monde, avec ses yeux d'artiste, sensibilité à fleur de peau. Au sujet de sa chanson Lâcher la proie pour l'ombre, écrite il y a plus de quinze ans, il explique: "Quelque part, un artiste doit toujours prendre la température de la société. Il traduit quelque chose qui se passe ou qui va se passer. Et je sentais déjà à l'époque ce côté désillusionné des gens… Dans cette chanson, je prends le pouls de la société, oui, mais c'est aussi autobiographique! Je me dis: fais gaffe, tu es en train de lâcher la proie pour l'ombre!" L'artiste montbéliardais le constate sans faux-semblant: "Je me bats pour choisir l'espérance; mon penchant naturel aurait tendance à voir tous les problèmes du monde. Et je les décris d'ailleurs en chanson, souvent! Mais c'est un peu comme dans les psaumes de la Bible qui commencent souvent par la plainte, je suis abattu, découragé, etc... mais Dieu, tu me sauves"!  
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VIP - Etienne Gueutal : Ne pas lâcher la proie pour l'ombre…


Pour Pablo, Tony et Patchai Reyes, comme pour le batteur Ezechiel Bousquet, il serait inconcevable de vivre sans musique. Retour sur des moments mémorables passés avec la Gipsy Kings Family, au studio de RADIO R.
Les locaux de Radio R ont encore longtemps résonné des sons typiques de la rumba flamenca et des airs des célébrissimes Gipsy Kings, joués et chantés par Pablo, Tony et Patchai Reyes, accompagné par les percussions d'Ezechiel Bousquet, le cadet de l'équipe. De passage en Suisse pour une unique soirée Musique et foi organisée par Alfonso Barbiera et l'église des Boveresses de Lausanne, les quatre musiciens n'ont pas hésité à se déplacer au studio de RADIO R pour une interview et un petit concert live après de longues heures de route. Au fil de l'entretien, on découvre à quel point la musique tient une place centrale dans la vie de cette famille qui a si fortement marqué les quarante dernières années au travers des Gipsy Kings. Pour Tony et Patchai Reyes, petits-fils de José Reyes, il n'a pas été difficile de grandir "à l'ombre des rois" (Reyes signifiant rois). "Au contraire, affirment les deux cousins, les Gipsy Kings ont été pour nous des exemples. Cela nous a poussés à travailler encore plus nos guitares pour être comme eux et, même, faire encore mieux qu'eux! Ils nous ont laissé le plus bel héritage: la rumba gipsy".
Outre la musique, c'est également la foi en Dieu qui réunit ces quatre hommes; elle s'exprime différemment selon leur personnalité et leur chemin individuel, mais elle est là, en dépit des moments de doute, de galère, d'errances, de révoltes et d'éloignements. Tony témoigne d'une libération de ses additions à la drogue, Ezechiel de son retour à Dieu à l'âge de seize ans, alors qu'il était déjà blasé "de toutes sortes de joies superficielles", Patchai d'une rencontre divinement orchestrée aux Saintes-Maries-de-la-Mer avec Alfonso Barbiera, l'organisateur du concert à Lausanne: "Alfonso m'a contacté, sachant que je jouais aux Saintes à ce moment-là; il m'a téléphoné depuis Arles, il n'était là que pour quelques jours. J'ai accepté de le rencontrer car je sentais que cet homme avec quelque chose pour moi de la part de Dieu. J'ai pleuré comme un bébé. J'ai compris que la musique gipsy ne m'empêchait pas de revenir à Jésus-Christ. J'ai compris bien des choses, j'ai eu comme un déclic. Depuis, Alfonso est devenu un ami très cher". Quant à Pablo, il remercie humblement le Ciel de pouvoir être trentre-quatre fois grand-père et douze fois arrière-grand-père. Un silence ému. Le temps est comme suspendu. Mais la musique revient très vite dans la discussion; n'est-ce pas évident, puisque sans elle,  la vie serait inconcevable !
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VIP - Gipsy Kings Family : Vivre sans musique, c'est inconcevable!


Engagée dans la lutte contre la pauvreté en Ouganda, son pays natal, Lillian Nakabiri Mugisha revoit son enfance quand elle visite les enfants des quartiers pauvres. Rencontre avec une femme qui distribue de l'espoir au quotidien.
Arrivée d'Ouganda avec quelques jours de retard sur son programme initial, Lillian Nakabiri Mugisha est entrée au studio, accompagnée de Joëlle Lehmann qui la traduit en français pendant l'interview. "J'ai appris le français à l'école mais je ne le parle pratiquement plus", regrette la grande et souriante jeune femme titulaire d’un bachelor en communication et d’un master en relations internationales. Son parcours est poignant.
Orpheline dès l'âge de 5 mois, Lillian est recueillie par son oncle mais grandit dans un contexte d'extrême pauvreté. Tenaillée par la faim, épuisée par d'interminables trajets pour chercher de l'eau, la fillette a la vie dure. Chaque dimanche, elle se rend à l'église et entend parler de l'amour de Dieu... Mais au regard de sa situation, une question lancinante enserre son coeur: "Jésus, m'aimes-tu vraiment? Si tu nous aimes, pourquoi avons-nous faim, pourquoi sommes-nous si pauvres, pourquoi perd-on les gens qu'on aime parce qu'ils ont été contaminés par les détritus qu'ils ont dû manger pour survivre?" Cette dissonance intérieure trouve peu à peu en elle une résolution lorsqu'elle est intégrée dans un centre de développement de l'enfant géré par l'ONG Compassion International. Mais à l'adolescence, abusée et humiliée par sa famille, Lillian est jetée dehors et sombre dans les pensées suicidaires. Elle se procure du poison, bien décidée à s'enlever la vie, seule dans la brousse. En repensant aux lettres de Rosemary, sa marraine australienne, elle décide de les relire une dernière fois. "C'est en les lisant que j'ai retrouvé l'envie de vivre, raconte Lillian. Ma marraine de Compassion me disait que j'étais une source d'inspiration pour sa famille et elle. Plusieurs fois, elle m'avait écrit que Jésus m'aimait. Jai choisi d'y croire".
Aujourd'hui, Lillian est devenue mère; son mari et elle ont également adopté trois filles et accueillent plusieurs enfants dans leur foyer. Et quand Lillian parcourt les bidonvilles, elle ne se lasse pas d'adresser des paroles d'encouragement et de valorisation aux enfants. "J'ai reçu de telles paroles qui m'ont aidée à me construire et devenir la femme que je suis aujourd'hui".
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VIP - Lillian Nakabiri Mugisha : Je me revois dans chacun des enfants pauvres


La Communauté de Saint-Loup s'investit dans la prévention du burnout chez les jeunes professionnels: Lucille Lapierre en parle. Elle témoigne également que ce syndrome d'épuisement ne lui est pas étranger.
Responsable de la communication à la Communauté de Saint-Loup, Lucille Lapierre est passionnée par son métier et s'y épanouit telle une fleur. Formée à l'Eracom* comme conceptrice en multimédias, la jeune femme a travaillé quelques années en France puis de retour en Suisse, elle s'est mise à son compte. C'est un divin hasard qui l'a conduite ensuite à travailler à la Communauté de Saint-Loup: "Je n'ai pas cherché ce travail; une de mes connaissance savait le besoin de communication à la Communauté et m'a passé un coup de fil pour m'en parler". Lucille ignorait tout de Saint-Loup et en découvre petit à petit le fonctionnement. Après cinq ans, elle s'émerveille toujours de ce lieu, de ce qui s'y passe et du soin qui est pris à l'accueil de toutes les personnes qui viennent pour un court séjour, pour se ressourcer,  pour y suivre une retraite ou un séminaire.
Très consciente du niveau record que le burnout des jeunes a récemment atteint dans la société, la Communauté complète son offre avec un séminaire de trois jours sur le thème de la prévention du burnout. "Dans la tranche d'âge des 18-35 ans, les jeunes qui travaillent sont particulièrement exposés au risque de burnout, explique Lucille Lapierre. Ce que nous leur offrons dans le cadre idéal de Saint-Loup, c'est de pouvoir se pencher sur leur santé selon une approche biblique et de goûter aux possibles de Dieu dans les réalités du monde du travail".
Le syndrome d'épuisement, cet état de fatigue profonde à la fois physique et psychique, la jeune yverdonnoise l'a connu elle aussi, même si ce n'est pas le terme burnout qu'elle aurait utilisé alors. "Ça s'est passé à la suite de la naissance de mon fils et j'ai attribué cela à une sorte de dépression post partum. Mais je vois très bien ce que c'est, ce moment où l'on perd sens, où l'on a l'impression que plus rien ne marche, où l'on perd confiance en soi, on perd la sécurité, on ne se sent plus capable de se projeter. Ma foi en Dieu a fait une grande différence dans ce moment-là, oui. Mais mes sensations étaient quand même celles-ci", reconnaît-elle simplement.  
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VIP - Lucille Lapierre : Agissons avant que le burnout arrive !


Il se destinait à une carrière sportive sans savoir qu'un aumônier sommeillait en lui: Jérémy Dunon a découvert sa vocation alors qu'il était hospitalisé.
Jérémy Dunon nous accueille dans son bureau au sein des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) et raconte ce qui l'a amené à devenir aumônier dans les milieux de santé. Les prémices de sa vocation remontent à ses dix-sept, lorsqu'il arpentait les couloirs de l'hôpital, discutant avec les malades, les visitant dans leur chambre et priant parfois avec eux. "Moi qui me destinais à une carrière sportive, j'ai été arrêté dans mon élan à cause d'une maladie dont personne ne trouvait vraiment l'origine. J'ai donc passé six mois à l'hôpital et ça m'a aidé à réfléchir quant à mon avenir à long terme. Il faut parfois être arrêté pour penser, pour faire le point. Ça ne vient pas toujours de soi-même; je pense qu'à ce moment-là, j'ai clairement été arrêté". Cette période de réflexion le conduit à faire des études de théologie car la foi lui était chevillée au corps depuis l'enfance. "Mais pour moi, cette foi a toujours été liée aux gens, précise-t-il. J'ai toujours considéré que l'on ne pouvait pas avoir une relation uniquement verticale avec Dieu sans avoir une relation horizontale avec les autres, que ce soit au sein d'une communauté de foi où à l'extérieur. Il en allait de même dans le sport: j'aimais la compétition, mais l'approche qui vise à écraser l'autre pour pouvoir m'imposer ne me plaisait pas. C'est pour ça que j'avais choisi le basket, un sport d'équipe! "
Pareil pour la musique: à l'adolescence, Jérémy monte un groupe vocal avec trois copains. "C'était l'époque des boys band, sourit-il. On chantait des gospels dans un style RnB, mais on a eu pas mal de succès, on a même été invité à chanter dans des casinos et des boîtes de nuit!" Au fil des ans, la musique garde une place privilégiée dans sa vie et dans son coeur. Elle est pour lui d'ordre instinctif; il a par exemple appris le piano en regardant d'autres jouer et en reproduisant ce qu'il avait vu et entendu. "J'entre beaucoup par la musique dans la dimension priante de mon monde spirituel, ajoute-t-il. Elle me parle énormément." Il y a beaucoup de lumière, dans le regard de Jérémy Dunon, lorsqu'il parle de musique, du Christ ou de ce qui rassemble les êtres humains. On pourrait dire qu'il est un peu à l'image de l'Espace de ressourcement qu'il a conçu aux HUG: ouvert, chaleureux, paisible et bienfaisant. 
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VIP - Jérémy Dunon : L'hôpital a révélé sa vocation d'aumônier


Ancienne infirmière auprès des migrants, Annelise Bergmann leur a offert son tribut du cœur en relatant leurs histoires dans un livre intitulé Récits du bas seuil. Parcours d'une infirmière.
Déjà pendant son école d'infirmière, Annelise Bergmann aimait les soins à domicile. Elle travaillera ensuite dans un Sleep-in, puis sera infirmière dans un Centre fédéral pour requérants d'asile. "On appelle cela la 'médecine de bas seuil', explique-t-elle. C'est là que je me suis toujours sentie le plus à l'aise. C'est là que je me sens authentique, moi-même. Etre au plus près de la réalité des gens, de ceux qui ne rentrent pas dans les cadres, qui passent entre les mailles du filet, qui n'ont pas de statut social, qui sont parmi les plus vulnérables". Cette mère de quatre enfants ne claironne pas partout qu'elle aime le Christ et que pour elle, il est toute sa vie. C'est pourtant la vérité: "Je me suis toujours représenté Jésus comme quelqu'un qui allait à pied sur les routes et qui ramassait les hérissons écrasés; je le vois aux côtés des plus démunis. Et mon Jésus a plein de couleurs! Ce n'est un homme blanc avec des cheveux blonds…"
Marquée par son expérience professionnelle au Centre d'enregistrement pour requérants d'asile, Annelise a écrit un livre-témoignage sur les onze ans qu’elle y a passé comme infirmière: Récits du bas seuil. Parcours d'une infirmière. "Un récit presque thérapeutique, précise-t-elle. En fait, j'étais dans un tel état d'épuisement que je n'arrivais pas à sortir tous ces destins de migrants que j'avais croisés, ces histoires que j'avais entendues. J'ai décidé de les écrire. Je l'avais intitulé 'Infirmière des migrants' mais le titre a été changé car dans le milieu des libraires, on affirmait qu'à cause du mot migrant, le livre ne se vendrait jamais…" L'ancienne infirmière confirme que l'écriture de ce livre l'a aidée à mieux aller, dans le profond burnout qu'elle traversait alors. En écrivant ces parcours de migrants, c'est comme si elle continuait à porter leur cause. Cela contribuait également à l'aider à faire le deuil de ce travail qu'elle avait tant aimé.
Aujourd'hui, Annelise accepte ses limites, cultive une bonne hygiène de vie et une reconnaissance à Dieu qui ne lui a pas enlevé ses fragilités et ses faiblesses : "Il faut du temps. Le psychisme prend beaucoup, beaucoup plus de temps à guérir que les petites coupures ou les brûlures. C'est quelque chose qu'on n'a pas trop envie d'entendre, de nos jours…
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VIP - Annelise Bergmann : Mon tribut du cœur aux migrants


Daniel Bueche décrypte les beautés cachées dans la chanson 'L'effet de masse' de Maëlle.
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Maëlle - L'effet de masse


Rédactrice en chef de la radio La voix de l'Espérance en Côte d'Ivoire, Olivia Beugré est aussi présidente du FOMECAF, le Forum des médias chrétiens d’Afrique francophone. Rencontre avec cette femme qui voit la radio comme un outil de paix.
Fan de radio depuis son enfance, Olivia Beugré ne se serait pourtant jamais imaginé devenir un jour rédactrice en chef d'une station de radio chrétienne de Côte d'Ivoire. Attirée par les voyages, elle se voyait plutôt dans un métier de l'aviation, comme hôtesse de l'air. Après ses études en Géographie, elle envisageait une formation d'assistante sociale et c'est alors qu'elle découvre le monde de la radio au sein de la Voix de l'Espérance, la radio de l'Eglise méthodiste. "Au début, c'était bizarre pour moi de travailler dans un ministère chrétien. Je dissociais ma foi de mon travail, en fait. Ce sont les témoignages des auditeurs qui m'ont aidée à changer ma perception des choses. Quand par exemple, un prisonnier appelle pour demander la prière puisqu'il est emprisonné depuis 5 ans sans avoir été jugé, et que quelque temps plus tard, il rappelle pour dire qu'il a été libéré sans passer en jugement, ça vous chamboule!"
Lors d'une formation proposée par Radio Réveil en novembre 2019 à Lomé, à laquelle elle participe avec 180 personnes en provenance de 13 pays d’Afrique francophone, Olivia assiste à la naissance du FOMECAF, le Forum des Médias Chrétiens d’Afrique. "Il y avait eu jusque là des rencontres, des mises en réseau et des plateformes chrétiennes mais aucune n'avait perduré, explique-t-elle. Le FOMECAF a démarré sur une base commune de collaboration, en évitant tout ce qui est concurrence entre radios chrétiennes. Nous nous concentrons sur le but principal qui est d'annoncer Jésus-Christ". 
Nommée présidente du FOMECAF, Olivia s'investit à fond dans son rôle, consciente de l'impact bénéfique des radios chrétiennes qui oeuvrent en faveur de la paix, du vivre ensemble et du bien-être des populations, notamment dans les pays situés en zone de guerre et de tensions liées au terrorisme et à l'extrémisme violent. La jeune femme avance avec le même objectif que ses collègues de radio en Afrique francophone, en se basant sur un passage biblique au sujet de celles et ceux qui ont mis leur foi dans le Christ: Leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde" (Lettre de l'apôtre Paul aux Romains 10.18.) "Parce que, pour traverser une zone où les balles crépitent, face aux oppositions de part et d'autre, quand votre vie est en danger, il faut être motivé par cette parole-là…"
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VIP - Olivia Beugré : La radio comme outil de paix


Christophe Amstutz connaît bien les métiers de l'urgence. Ancien ambulancier, aujourd'hui directeur d'une des sections de la Main Tendue, le sauveteur continue d'être à l'écoute et au service de la société.
Il a l'âme d'un sauveteur, Christophe Amstutz! Un peu à l'image du calme Saint-Bernard, l'emblématique chien de sa Suisse natale, muni d'un tonnelet d'eau-de-vie autour du cou, sensé revigorer les victimes du froid. Depuis sa jeunesse, il a toujours eu le désir de prendre soin des autres, d'être attentif à eux. A l'heure de choisir une profession, le jeune homme se tourne pourtant vers les métiers du bois (certificat de menuisier puis de charpentier). Mais très vite, sa foi et sa voix intérieure le dirigent vers le service du prochain. On le retrouve quelques années plus tard, marié à Florence et excerçant la profession d'ambulancier. "A vrai dire, j'aurais plutôt voulu faire pompier, mais cela ne rassurait pas ma femme", dit-il en souriant.  Le monde des urgences, il l'a trouvé particulièrement grisant mais à l'âge de quarante-six ans, alors régulateur et chef adjoint au numéro d’appel sanitaire d’urgence 144, Christophe "change de numéro" en passant au 143, le point de contact pour les premiers secours émotionnels le plus connu de Suisse. Il devient ainsi directeur de la section Nord-Ouest de la Main Tendue. "Je tiens à préciser que nous sommes connus pour être un service d'écoute avant tout. Nos bénévoles sont disponibles à l'écoute des gens, dans les situations d'urgence comme dans d'autres. S'il y a une chose que j'ai apprise au cours de ces dernières années, c'est toute la détresse de notre société. La détresse sous toutes ses formes".
Chacune des douze sections suisses de la Main Tendue est responsable de son propre financement et celle que dirige Christophe vit essentiellement de dons.  "Depuis son début en 1963, j'aimerais souligner que les églises contribuent grandement à nous soutenir financièrement. Ça n'est pas forcément connu; voilà pourquoi je souhaite rendre la population sensible à l'importance du monde ecclésial pour le social. Quand on paie l'impôt ecclésiastique, il y a tout un travail qui est fait pour la société, au-delà de ce que l'on voit ou qu'on imagine de l'Eglise. A mon avis, sans l'aide financière de ces institutions, le monde du social s'écroulerait".
Attaché à sa région, Christophe Amstutz se ressource dans la nature et aux côtés des siens, sa femme, ses quatre enfants (et le chien!), ainsi que ses amis. Et aussi au travers de la musique et du chant, particulièrement les chants de louange à Dieu, un repère constant pour lui. 
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VIP - Christophe Amstutz : Un  sauveteur à l'écoute


Par étapes étalées sur plus de quatre ans, Laurence Gay-Golay et Isabelle Hugli ont rejoint Rome à pied depuis Lausanne. A notre micro, elles retracent par petites touches leur expérience de la célèbre via Francigena.
Laurence Gay-Golay et Isabelle Hugli se connaissent depuis plus de trois décennies. Elles partagent l'amitié, le rire, les larmes et… la marche, au point d'avoir parcouru ensemble des centaines de km à pied. Respectivement assistante de direction chez un cardiologue et spécialiste administrative à l'EPFL, les deux amies habitent la région lausannoise. C'est de là qu'elles débutent en 2016 "leur" via Francigena, avec un petit groupe de copines aimant la marche. "Nous avions découvert l'existence de cette voie de pélerinage lors de vacances en Toscane, en repérant les petits panneaux de signalisation. Voyant qu'elle passait non loin de chez nous en Suisse, nous avons eu d'autant plus envie d'en faire quelques tronçons ensemble".
Jusque là, Isabelle et Laurence avaient déjà effectué des randonnées en montagne et s'étaient aperçues que ces marches étaient propices pour des échanges en profondeur. "En marche, on a vraiment le temps d'aller au bout des discussions, avec la joie de s'arrêter pour le pique-nique. Pour moi, dans le fait d'avoir le corps en mouvement, il y a quelque chose qui s'active tout en mettant au repos une autre chose. Cela permet d'aller vers plus d'intériorité", explique Laurence. Isabelle renchérit: "Au début, on parle beaucoup, surtout quand on marche à plusieurs! Avec un groupe de filles, les sujets ne manquent pas, on apprend ainsi à se connaître. Et puis au fil du chemin, on est de plus en plus à l'aise pour ne pas avoir besoin de combler un silence".
Les étapes se succèdent, comme les saisons qui prodigueront aux marcheuses leur lot de fraîcheur, de pluies, de canicules, jusqu'à l'arrivée à Rome. Avec leur amie Catarina Rydmark, Laurence et Isabelle ont retracé cette odyssée pédestre dans un livre illustré par Marie Macherel, intitulé Notre via Francigena, ,Un ouvrage artistique situé entre récit, guide de voyage, manuel pratique et album photo, sans oublier la Francigena-playlist de ces dames, la liste des chansons qu'elles ont fredonnées ou chantées à tue-tête en chemin…
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VIP - Laurence Gay-Golay et Isabelle Hugli : Notre via Francigena


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Le créateur de podcasts Jérémie Claeys a traversé une longue et douloureuse période de questionnement de sa foi. Son podcast "Hérétique?" est né de ce cheminement, toujours en cours mais désormais apaisé.


Illustrateur de profession, marié et jeune père de famille, Jérémie Claeys s'est intéressé au monde des podcasts lors d'un stage pendant ses études aux Beaux-Arts. Pourtant ce n'est que plusieurs années après qu'il crée son premier podcast, Sens Créatif, pour développer une approche holistique de la créativité. Taraudé par des tensions et des questions liées à la foi évangélique dans laquelle il a grandi, Jérémie traverse alors différentes expériences douloureuses qui l'amènent à prendre de la distance avec ces milieux d'églises. "J'avais tout suivi à la lettre, jusqu'à ce que je sois obligé de revoir ma copie. J'ai eu besoin de partir au désert, comme on dit de manière poétique. C'est-à-dire me retrouver avec moi-même pour faire le point sur certaines de mes croyances, dont beaucoup ont été balancées par la fenêtre. Mais je restais attaché au Christ; j'ai eu besoin de cheminer pour ensuite me rendre compte que la tradition chrétienne était beaucoup plus large, vaste et intéressante que le petit point de vue dans lequel j'avais grandi. Ce dernier était formateur à bien des égards, mais quand même un peu trop étroit pour moi", explique Jérémie.
En 2023, après avoir constaté qu'il était loin d'être le seul à avoir connu pareille trajectoire, il lance le podcast Hérétique? dans lequel il offre un espace d'écoute pour des personnes en crise de foi ou en déconstruction de leurs croyances religieuses, éclairé par le regard de différents artistes, sociologues, théologiens, historiens, etc. Jérémie tient au point d'interrogation qui suit le mot Hérétique, dans le titre de ce podcast: "Oui, car qui est hérétique? Est-ce celui qui doute, qui se questionne et qui parfois se retrouve ostracisé, jugé, mis de côté parce qu'il ne suit pas la ligne de la communauté dans laquelle il est? Ou bien est-ce celui qui n'accueille pas la personne en cheminement, en doute et en questionnement? Est-ce que ce ne serait pas lui l'hérétique, en fait, celui qui ne met pas en pratique la parole du Christ?!" 


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VIP - Jérémie Claeys : On est toujours l'hérétique de quelqu'un…

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"Découvrir que Jésus allait à la rencontre des marginaux a été une révélation pour moi." Viviane Maeder, engagée auprès des personnes marginales

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