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La vitamine C a été isolée pour la première fois sous sa forme pure en
1928, et en 1932 il a été prouvé que c'est l'absence d'acide
ascorbique dans l'alimentation humaine qui provoque le scorbut, qui
selon certaines sources sur 200 ans, de 1600 à 1800, a tué environ
1.000.000 de personnes !
Dans un certain nombre de cas, les pharmacologues ont placé de grands
espoirs dans la vitamine C, en se basant principalement sur des
conditions préalables théoriques, non sur des preuves expérimentales
de l'efficacité clinique du médicament, mais surtout sur les effets
antiradicalaires possibles de l'acide ascorbique.
En 1970, Linus Pauling a publié un article dans les rapports de
l'Académie nationale des États-Unis, "Evolution and the need for
ascorbic acid", dans lequel il a avancé le concept de la nécessité de
doses élevées de vitamine C, en supposant qu'elles soient optimales
pour la santé. Pauling est arrivé à cette conclusion par un
raisonnement théorique basé sur la littérature dont il disposait à
l'époque. Pauling a supposé que de fortes doses de vitamine C
pouvaient protéger les gens contre de nombreuses maladies, en
particulier les maladies virales (SAO, grippe) et le cancer. La
vitamine C est également essentielle à la formation des fibres de
collagène, pour protéger les tissus de l'organisme contre les radicaux
libres. Poling a suggéré d'augmenter la dose quotidienne de vitamine C
par un facteur de 100 à 200. Il a lui-même déclaré que lui et sa femme
avaient établi une dose quotidienne de 10 grammes de vitamine C.
À l'heure actuelle, l'opinion sur l'efficacité de faibles doses
(jusqu'à 1000 mg) de vitamine C dans le froid n'est toujours pas
confirmée, et des expériences avec des doses supérieures à 2000 mg /
jour (selon la théorie de Pauling) n'ont pas été réalisées. D'autre
part, il n'est pas non plus prouvé que des doses d'acide ascorbique
nettement supérieures aux besoins puissent entraîner certains troubles
physiologiques.
En 1996, la Norvège a adopté une loi interdisant la vente de gélules
contenant plus de 250 mg d'acide ascorbique. La Norvège a été suivie
par l'Allemagne en 1997. Des lois restrictives ont interdit la
publicité pour les vitamines en tant que médicaments contre des
maladies spécifiques, à moins que cela ne soit nécessaire pour les
médicaments dans une série d'essais cliniques. Ces lois semblaient
toucher de nombreuses entreprises alimentaires et pharmaceutiques. Les
vitamines étant classées comme des denrées alimentaires dans l'Union
européenne, aucun essai clinique n'a été nécessaire pour les
commercialiser.
En 2005, la Cour européenne de justice a décidé de limiter le dosage
des préparations de vitamine C dans les pays de l'UE à partir du 1er
août 2005. La formulation des recommandations a été modifiée (les mots
"traite", "guérit", "prolonge", etc. sont remplacés par "favorise la
conservation", "protège").
Les espoirs exprimés par L. Pauling pour l'activation des forces de
protection à l'aide de la vitamine C, qui favorise la guérison du
cancer, n'ont pas non plus trouvé de confirmation évidente. En outre,
il est prouvé que dans la radiothérapie, l'utilisation de l'acide
ascorbique entraîne une stabilité accrue des cellules tumorales. Il
existe des études menées par Mark Levin, dans lesquelles la vitamine C
a été injectée par voie intraveineuse à une dose allant jusqu'à 4
grammes par kilogramme de poids animal par jour

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