To celebrate my 44, i shot a musical picture of the 45 days i've worked with Gaspard and Xavier during the "Woman" album sessions: Enjoy some common obsessions and a few discoveries...

Tracklist:

1-Chris Rainbow "Dear Brian"
2-Romuald & Bastian Belde "Fastlane Dub Remix"
2-Raja "A perfect Love"
3-Jan Hammer "To much to loose"
4-Chris Rainbow "Be like a woman"
5-Fatch "Blairgowrie"
6-Lewis Taylor "Trip so heavy"
7-Suicide "Dream baby dream"
8-Donna Summer "Dim all the lights"

The Voxtape #3 "45 Days With Justice"

The Voxtape #1

Marvin Gaye. 
April 2, 1939 – April 1, 1984

Il y a 39 ans, Marvin Gaye était assassiné par son propre père.
J'ai fait le second volet de mes "Voxtapes" en lui rendant hommage.
Une sorte de petit documentaire musical, plein d'archives récupérées sur le net, mes cd, mes mini-disc, mes VHS ...
Vous y retrouverez Duke Ellington, que Marvin aimait beaucoup, dans un très bel extrait piano solo, puis D'Angelo, dans une sublime version piano-voix-dictaphone d'Africa, titre dédié à son fils... car fort heureusement, tous les pères ne tuent pas leur fils, nombreux sont ceux qui les aiment..
Au point que certains de ces fils, leur rendent parfois hommage avec tendresse en écrivant le lendemain de leur mort, comme Chopin, une de ses plus belles berceuses, la numéro 9...
Il n'y aura jamais plus mauvais poisson d'avril que celui du 1er Avril 1984, et jamais plus belle interprétation d'April Fools que celle du guitariste Earl Klugh, divin... Divin comme cette interprétation de Wholy Holy par "Riri" Aretha Franklin ou ce déchirant acapella de Marvin dans une église d'Ostende.
Divin et profane, dieu et le sexe, les femmes, le suicide envisagé... Les "soirée"s seul à hésiter, comme Bill Evans, entre le piano et la seringue.
Enfin, un petit edit maison de "What's going on", et le dernier mot à Stevie Wonder , qui fait tout mieux que tout le monde, y compris les éloges funèbres.

The Voxtape #2 "Remembering Marvin"

Ma 4ème Voxtape est exclusivement féminine, et à bien des égards féministe.
Cette année, on a failli tout me prendre mais en retour, on me donne tant.
J’ai aussi beaucoup perdu mais j’apprends tellement sur moi.
On m’a mis sous les yeux I love Dick de Chris Kraus et sa couverture verte comme l’espoir...

Les plus curieux d’entre vous reconnaîtront ma voix dans cette chorale de femmes, mais je préfère, comme souvent, leur laisser la parole.
Et confier à Kathy Alliou, le soin délicat de l’introduire par son Voxtext que voici; sweetdreams:



Qui parle ? De celui ou de celles qui chantent, produisent, sélectionnent et diffusent ce nativ podcast "dédié à des chanteuses ou productrices" ? Ce placement irrepérable entre l’affirmation de l’auteur producteur et son effacement, son « fading », contribue à faire de cette voxtape un objet pluriel, trouble. S’agit-il seulement d’une orchestration chorale ? Attend-on de ces voix qu'ensemble, elles tissent, s'entremêlent, s'enlacent en une voie, sillonnant le chemin mystérieux de l'Amour ? Ne pas résumer ces vies et ces voix en une, qui dirait leur essence et leur devenir, ne pas les coaliser, ni les déterminer, les sceller en une interprétation, en un seul trait d'horizon. Entend-on autant de chants qu'il peut y avoir d’histoires, d’individus, de femmes et d’hommes ? Les voix, la musique parlent, et c’est tout. Elles expriment la complexité des sentiments et des attachements en jeu dans ces chansons interprétées - l’interprète, cette grande figure romantique - parfois écrites ou produites par des femmes. Il est possible qu’elles s’entretiennent les unes les autres en un parlement désassemblé, en un écheveau diapré ; comme il est possible qu’elles nous avisent de la tentation d'homogénéiser et de l’illusion d'un lien, supposé naturel, entre elles toutes, simulacre d’une commune destinée, d’une sororité. Bien au-delà de cette classification en « femmes », en « interprètes » ou en « auteures » les émotions, ductiles, équivoques et complexes, lient ces voix aux cortèges du vivant et de l’humanité. 
Varia : on y rencontre également le régime de propriété où se voient souvent installées les relations amoureuses alors que les sentiments, y compris puissants et durables, sont susceptibles de ne pas exclure, de ne pas se fixer. On y rencontre encore une assignation à la maturité amoureuse traduite en tranches de vies, en fruit des expériences vécues, acquises, agrégées en un avant et un après, un derrière soi et un au-devant, des deux côtés, plutôt qu’à l’intersection, de tous les côtés ; et d’autres motifs conventionnels, le découpage de la relation en un tempo socialisé par les marqueurs de la déclaration, de l’engagement et de la rupture, qui se rappelle à nous, indépassable, faute d'avoir été symbolisée. 
Passion-Emancipation : paradoxalement, tout semble en appeler au débordement, à l’exacerbation des catégories amoureuses et à leur confusion alors que c’est leur étroitesse qui favorise le mélo, le drame, la vie portée au théâtre, et à la scène. Pourtant l'émancipation se réalise hors des catégories, contre, au risque-même de la sauvagerie. Les sensibilités à l'oeuvre chantent aussi qu'aimer et être aimé-e consiste parfois à perdre une bataille, parfois à capituler, à renoncer à ses aspirations, ses idéaux, à abandonner par définition l'idéologie - qui n'a rien à faire non plus avec l'art - pour s’inventer une (in)conduite. Se compromettre, trahir, s’égarer, regretter, déchainer, brutaliser. La passion convoquée, cet état altéré de la conscience, cette voix exubérante de l’amour, s’attache non à un individu mais à un irréel, parfois à une absence, parfois encore et c’est là que la folie rôde, à une perte. La mise à distance de l'objet de son obsédant désir, par la correspondance unilatérale de Chris à l'objet de son fantasme amoureux, réalise l’expérience constitutive de l’individuation, puis la métamorphose du sujet en auteure. « [...] peut-être que Dick n’a jamais existé ».

Kathy Alliou

The Voxtape #4 "I Love Chris"

-Bernard Parmegiani “Charles De Gaulle Airport Jingle”
-Gee ”You can fly on my aeroplane Reprise”
-Tomita “Clair de lune”
-Gigi Masin ”Clouds”
-Ennio Morricone “La spiaggia 2”
-Stevie Wonder “Voyage to India”
-Ryūichi Sakamoto “Blu”
-Shuggie Otis “Freedom Flight”
-Wendy Carlos “Magic landings”
-John Cage “In a landscape”
-Bernard Parmegiani “Charles De Gaulle Airport Jingle”

The Voxtape #5 "The PlaneTape"

35 years ago on this day, Marvin Gaye was shot by his own father.
In our humble way, Select Club and i decided to pay homage to his memory.

Romuald Feat Select Club "A Little Bit Of Marvin"

My 6 th Voxtape is a reflexion on social distancing, an opportunity to grow a little bit more our own mental universes.
Stay safe, but stay focused on your own inner gardens.


Music:
-Marvin Gaye “What’s going on”Romuald edit
-Maurice Ravel “Jeux d’eau” Bertrand Chamayou
-Bernard Ighner “The mistery of man”
-Alex North “Love theme from Spartacus”
-Max Richter “Vivaldi, The four seasons, Spring 2
-Owen Pallett “I am not afraid”
-Thundercat “A message for Austin”
-Lonnie Liston Smith “A garden of peace”
-Mc Coy Tyner “Beyond the sun”
-Michael Omartian “The orphan”
-Van Morrison "Who was that masked man?"
-Supreme jubilees “It’ll all be over”

Texts:
-Gilles Deleuze extraits de "l’Abécédaire: M comme maladie".
-Romuald extraits de "Monologue du virus" Lundi Matin
-François Bégaudeau Extraits de "Thinkerview interview"

The Voxtape #6 "A social Distancing experience"

Producer, singer,songwriter, Grammy honored vocalist.

ROMUALD

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