Mon premier album, sorti en 2008, réalisé par des élèves du BTS audiovisuel du Lycée Carnot à Cannes dans le cadre d'un projet tuteuré

A deux pas de la

Papa

Voyages

Il est temps

Histoire banale

Le ragga de la rue

Elle

Allez viens

No name

Madame Tanoune

Tout s'barre en couilles

Satisfaite ou remboursée

21 grammes

Bambi

Mythologique

Et après ?

Plaisir perdu

L'ocean de 100 ans

Etapes

Y a des jours comme ça, t'as juste envie de dire "Oubliez-moi", de prendre ton sac, de prendre la route.
Au hasard.
Loin de cette populace que tu ne comprends pas et qui ne te comprend pas.
N'avoir rien d'autre que tes roues sur le bitume.
Impersonnel. Intransigeant. Impardonnable. Interminable.

Enlever ton masque d'individu lambda pour te confronter à l'inconnu, à l'autre, à toi-même.
Choisir la troisième option. Toujours.
Avec toi, contre toi ou sans toi.
Tu peux te faire submerger par tes peurs, leur faire front ou simplement les oublier.

Arrêter le temps. A ta manière. 
Selon tes critères. Selon tes envies. Selon tes choix.
Vivre, là, ici, maintenant, sans se remémorer hier ni s'imaginer demain.
Profiter du paysage, sans en faire partie. 

Regarder le monde au travers de ta visière quand d'autres s'émerveillent sur la connerie humaine en cramant leur temps devant cet écran abrutissant et faisant d'eux de la bouillasse de cerveau neurasthénique conditionnés pour consommer ce qu'on leur dit, comme on leur dit, quand on leur dit.
Mais j’en veux pas de ce monde putain. 

J’en peux plus d’avoir à ramer en subissant cette société dans laquelle je suis incapable de me rattacher, de me projeter. Qu’ils tracent leur voie, moi, je ne me battrais pas. Je les laisserais jouir de leur absence de libre-arbitre, heureux de tourner en carré dans leur enclos de 4 par 3 qu'ils défendront bec et ongles au milieu d'une Nature qu'ils ne sauront même pas voir.

Juste prendre la route, et considérer chaque rencontre, chaque étape, chaque chapitre comme un nouveau point-relai qui ne servira qu'à contempler le chemin parcouru, se remettre les idées au clair brièvement pour vite repartir vers des destinations qu’on ne veut surtout pas définir.
Et de temps en temps, ouvrir les yeux, éteindre son cerveau et vivre, tout simplement.
Le plus longtemps possible.
Sans oublier de toute façon que quelque soit la vie que l'on mène, on n'en sortira pas vivant.

Alors pars devant si tu veux.
Moi j'vais rester encore un peu.

Et rappelle toi de toujours garder ton âme d’enfant.
Conserve ces souvenirs tels un précieux trésor.
Sans perdre de vue que tout ça, c’est pas si important,
Car dans la vie, rien n’est grave, pas même la mort.

Le rasoir d'Ockham

Troisième option

Tout va bien se passer, dit-elle en tenant sa main
D’un sourire chaleureux, elle espère la rassurer
Ce n’est pas pour aujourd’hui, on verra bien demain
Si la grande faucheuse pouvait attendre le jour d’après

Les journées s’enchainent au fil des saisons
Avec un fond d’espoir qu’on vienne lui rende visite
Elle scrute le parking perchée sur son balcon
Ou les jours de gros temps, cachée derrière sa vitre

On peut lire dans ses yeux l’histoire du passé
Elle nous en apprend plus que les émissions de télé
Même ses mains témoignent de ce qu’elle a traversé
« Tu sais moi de mon temps on s’nourrissait au potager »

Elle ne sait plus vraiment depuis quand elle est ici
Elle attend que les jours passent, installée au fond de son siège 
Parfois elle nous raconte des passages de sa vie
Pour nous elle restera la dame de la 416

** INTERLUDE **

Elle se souvient quand elle était enfant
Elle partait à vélo pour aller cueillir des fraises
Les longues promenades qu’elle faisait dans les champs
Et toutes les bêtises qui forment la jeunesse

Il y eu tant d’hommes qui sont entrés dans son coeur
Au moins tout autant qui sont entrés dans son lit
Des larmes de rires ou parfois de rancœur
« Bien sûr un jour on meurt, mais tous les autres on vit »

Elle a traversé multitudes de folles histoires
Allant de l’innocence jusqu’aux guerres dans les tranchées
A passer des nuits en silence seule dans le noir
Pour échapper aux balles de la milice armée

On se sent tout petits devant ses anecdotes
A quoi ressemble la vie d’une jeune polonaise
Qui pour pouvoir survivre a préféré l’exode
Afin de devenir la dame de la 416

** INTERLUDE **

Elle a été témoin de notre évolution
Allant de la bougie à l’ère d’internet
Elle est loin de se soucier de ces considérations
Elle n’a pas besoin de ça pour avoir une vie complète

Elle a vu partir tous ses proches les pieds devants
En se demandant quand viendra son tour
Qui sera présent le jour de son enterrement
Sera-t-elle la dernière pour l’aller sans retour ?

On l’a écouté nous raconter ses histoires
Même si pour la plupart elle les avait déjà narrées
Les souvenirs s’échappent au fil de sa mémoire
Un vieillard qui meurt, c’est des archives en fumée

Je pourrais continuer comme ça encore longtemps
Vous raconter sa vie, vous en faire la genèse
« Souriez aux gens tant qu’il est encore temps »
Voila ce qu’aurait dit la dame de la 416

La dame de la 416

Franchement il y a des fois
Où je sais pas ce que t’attend de moi
Mais j’essaye comme je peux
De tout toujours faire de mon mieux
Quoi que tu dises, tu m’hypnotises

Je n’suis pas un minot
Mais j’suis tombé dans le panneau
J’me suis laissé troubler
Par le fond de ton décolleté
Juste un sourire et je perds pieds

	Il y a des fois où j’aimerais simplement
	T’embrasser sous les étoiles
	Mais comme toujours, tu en décides autrement, 
	Et on finit encore à poil

J’aimerais ma chérie
Que l’on sorte des fois du lit
Que l’on prenne un café
Que l’on on aille se promener
Au moins qu’une fois on reste habillés

Je ne sais plus depuis quand
Je n’ai plus mis de pantalon
Quand on s’fait des caresses
Ça finit toujours sur tes fesses
Facile pour toi, tu sais que j’aime ça

	Si tu savais comme j’aime me plonger dans tes yeux
	Le matin te regarder quand tu dors
	Passer mes doigts délicatement dans tes cheveux
	Avant que tu les prennes et les glisses dans ton corps

Je sais bien qu’on s’fait chier
Depuis que l’on est confinés
Qu’il n’y a rien d’autre à faire
Que de s’envoyer en l’air
Mais t’inquiètes pas, ça ne durera pas

Ils ont dit l’autre fois
Que ça ne prendra qu’un mois
Pour qu’enfin on reprenne
Notre petite vie de bohème
J’vais tout faire pour te satisfaire

	Alors ma belle profitons de chaque instant
	Car tout ça est bientôt fini
	Nous sortirons très vite du confinement
	Tu iras chez toi et pour rejoindre ton mari

Le syndrome de Stockholm

Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de prendre la plume
Et vous narrer ma belle journée, sous le signe du presqu'été.
J’me suis levé tôt ce matin, et pour une fois ça m'a fait du bien
De profiter du ciel ensoleillé, assis à la terrasse d'un café.

J'étais avec une belle dame, pas une fille mais bien une femme
Avec qui j'ai discuté, j'ai rigolé, j'ai partagé
Ne me demandez pas pourquoi je pense à elle à ce point là,
Car vraiment sans faire exprès, elle a réussi à me troubler.

Plus que charmante, plus que belle, mon attention va vers elle
Pour ce qu'elle est, ce qu'elle dégage, où la passion n'a plus d'âge
Peut-être suis-je trop jeune à ses yeux, ou peut-être que je lui plais un peu
Ce dont je suis sûr et certain, c'est qu'être avec elle me fait du bien

Combien de fois ai-je entendu ces mots, qui bien souvent sont de trop
Ceux qui disent "Tu es mon ami", et vous savez comment ça se finit...
Pour une fois j’vais rien tenter, pour une fois j’vais me laisser aller
Et simplement prendre un café, sous le signe du presqu'été.

*******

J’arrive au café, j’ai rendez-vous, non pas avec le prince charmant
Mais avec un ami à qui je peux tout dire, mon meilleur confident
Je viens de rencontrer quelqu’un et j’aurais besoin de lui en parler
Mais je sais que lui demander conseil, ça pourrait le blesser

Il a beau ne rien laisser paraitre, je sais qu’il a des sentiments pour moi
Moi aussi, à ma manière, mais pas comme lui, pas comme ça
Il va bien sentir mon malaise, il y a ce mec qui me bouleverse
Vaudrait-il mieux que je me taise ? Ou vais-je pouvoir lui faire confesse ?

Lui : Hey, comment ça va ? (Qu’est-ce qu’elle est belle...)
Elle : Au top et toi ? (Comment lui parler de ça...)
Lui : Ça me fait plaisir de te voir ! (Elle a l’air bizarre...)
Elle : Moi aussi, carrément ! (Comment lui dire...)
Lui : En fait, si j’voulais te voir... (Faut que je me lance...)
Elle : Bon... Euh... J’me lance...
Lui : (c’est maintenant ou jamais)

Eux : J’ai un truc à te dire !

Sous le signe du presqu'été feat. Orély

Célibataire endurcie
Depuis vraiment trop longtemps
Tu restes seule dans ton lit
Tu espères et tu attends

Songeant à toutes ces heures
De bonheur du temps passé
Tu ranges, tu tries, tu classes, tu pleures
Tu refermes ce livre dépassé

	T'as failli devenir folle
	T'as gaspillé tout mon temps
	Profite de ta vie frivole
	L'amour est un jeu d'enfants

Tu voulais juste trouver ton homme
Croquer à ton tour dans la pomme
Marre d'angoisser à en pleurer
Tu préfères vivre à en crever

Et puis tant pis s'il faut
Vivre à 2 pour vivre heureux
T'as fini de casser tes pots
Le linge sale se lave à 2

Vivre ici et maintenant
Plaisirs d'aujourd'hui, désirs d'antan
Tendance féline, humeur coquine,
Finies menottes et bonjour copines !

	T'as failli devenir folle
	T'as gaspillé tout mon temps
	Profite de ta vie frivole
	L'amour est un jeu d'enfants

Et puis tant pis
Si ça doit s’arrêter là
Si c'est le bon, il reviendra vers toi

Et puis tant pis
Si c'est la fin de votre histoire
Alors ton âme soeur t'attends quelque part

	T'as failli devenir folle
	T'as gaspillé tout mon temps
	Profite de ta vie frivole
	L'amour est un jeu d'enfants

On ne t'y reprendra plus
Une fois d'plus d'y avoir cru
C'est la dernière fois que tu dis je t'aime
La dernière fois jusqu'à la prochaine

Jeu d'enfants

J'l'ai quittée un lundi matin
J'ai fait le lit, j’lui ai rendu sa main
J'ai pris mon sac, j'ai même sorti le chien
J'ai lavé ma tasse, j'ai tracé mon chemin

Car tout ce que je veux c'est être en liberté
Comme le bois mort me laisser flotter
Tout ce je veux c'est être en liberté
Comme le bois mort me laisser flotter

	Je veux juste longer le ruisseau
	Être un prince charmant caché dans un crapaud
	Embrassant la vie, chatouillant la mort
	Prenant mon pied, et ne pas me faire de tord

Je n'avais ni chemin ni horizon
Un ukulélé et même pas de caleon
J'ai ouvert les bras et montré mes dents
Pour répandre mon amour à tous ces gens

Car tout ce que je veux, c'est une bouteille de vin
Un ciel étoilé et voir ce qui m'appartient
Tout ce que je veux, c'est une bouteille de vin
Un ciel étoilé et voir ce qui m'appartient

	Je veux juste longer le ruisseau
	Être un prince charmant caché dans un crapaud
	Embrassant la vie, chatouillant la mort
	Prenant mon pied, et ne pas me faire de tord

J'ai été tout autour de la terre
J'ai donne la vie et j'ai vu la lumière 
Je suis tombé amoureux de la colombe
J'ai appris à croire en la vie après la tombe

Car tout ce que je veux c'est ne pas m'arrêter
Tailler la route, embrasser les sentiers
Tout ce que je veux c'est ne pas m'arrêter
Tailler la route, embrasser les sentiers

	Je veux juste longer le ruisseau
	Être un prince charmant caché dans un crapaud
	Embrassant la vie, chatouillant la mort
	Prenant mon pied, et ne pas me faire de tord

Et quand l'envie n'y sera pas
Je m'arrêterais et deviendrais papa
Je nous construirais un petit nid
Je serais son homme, je serais son chéri

Car tout ce que je voulais, c’était prendre mon temps
Chanter mes vers sans personne qui attend
Tout ce que je voulais, c’était prendre mon temps
Chanter mes vers sans personne qui m’attend

	Je veux juste longer le ruisseau
	Être un prince charmant caché dans un crapaud
	Embrassant la vie, chatouillant la mort
	Prenant mon pied, et ne pas me faire de tord

Caché dans un crapaud

On a inventé des outils pour notre quotidien
On a découvert le feu qui nous fait cuire le pain
On a inventé la culture pour nourrir notre prochain
Et après ça ?

On a modelé le métal pour construire des clous
On a inventé la roue pour se déplacer n'importe où
On a inventé l'écriture pour se dire des mots doux
Et après ça ?

	D'où vient-on ?
	Et où allons-nous ?
	La terre tourne, un point c'est tout,
	Alors réveillez-vous, l'avenir c'est nous !

On a inventé l'alphabet pour communiquer
Et le feu d'artifice pour nos soirs d'été
Le cadran solaire pour dire quelle heure il est
Et après ça ?

Y a la médecine d'Hippocrate pour nous soigner
Et tout plein d'hypocrites pour nous gouverner
Le moulin à eau pour mieux nous bercer
Et après ça ?

	D'où vient-on ?
	Et où allons-nous ?
	La terre tourne, un point c'est tout,
	Alors réveillez-vous, l'avenir c'est nous !

On a le TGV pour aller plus vite
Et le mp3 pour écouter d'la musique
Le CD-ROM et le transgénique
Pourquoi tout ça ?

On a des téléphones qu'on emmène n'importe où
Des produits synthétiques pour optimiser les couts
Des satellites qui gravitent au dessus de nous
Mais on va où là ???

	D'où vient-on ?
	Et où allons-nous ?
	La terre tourne, un point c'est tout,
	Alors réveillez-vous, l'avenir c'est…

	Alors réveillez-vous, l'avenir c'est nous !

Et après ? feat. Djaps

Ce matin ouaih je suis dans le coaltar, mais je me sens bien
	Cette soirée s’est finie un peu trop tard, mais ça fait du bien
	Ce refrain se cale bien sur la guitare je crois qu’ça sonne bien
	Ce matin j’ai la tête dans mon calbar, mais tout va bien

Les yeux encore collés d’la veille j’débarque au studio
J’me coule un caf’ à l’italienne pour sortir du ma-co
J’mets mon casque sur les oreilles et j’allume mon micro
Il me manque encore 12h de sommeil mais j’m’en fous

Parce que les oiseaux chantent et le ciel est bleu
Je sais que la vie me gâte c’est un cadeau fabuleux
Juste un rayon de soleil, un café avec elle
Trois accords de gratte, la journée est plus belle

Alors je chante cette chanson
Juste un kiffe sans raison
Comme un pif sans raisin
Je veux chanter ce refrain

	Ce matin ouaih je suis dans le coaltar, mais je me sens bien
	Cette soirée s’est finie un peu trop tard, mais ça fait du bien
	Ce refrain se cale bien sur la guitare je crois qu’ça sonne bien
	Ce matin j’ai la tête dans mon calbar, mais tout va bien

La bouche encore pâteuse et les yeux qui font plus l’point
J’me traine vers la caf’tière, je suis vraiment pas du matin
J’regarde par la fenêtre, et je vois ce beau ciel bleu
Voila qui donne le smile, on va rouler un peu

Alors j’enfile mon casque et je mets mes gants
J’sors la meule du garage, je profite du beau temps
Je sais pas où aller mais j’y vais quand même
Rien à foutre du GPS, je vais là où mes roues me mène

Direction le Verdon, on va bosser les traj’
Et p’t-être poser l’genou, dans 2~3 virages
Quelques wheelings ratés, quelques travers de bourrin
Je referme ma visière et je chante ce refrain

	Ce matin ouaih je suis dans le coaltar, mais je me sens bien
	Cette soirée s’est finie un peu trop tard, mais ça fait du bien
	Ce refrain se cale bien sur ma guitare je crois qu’ça sonne bien
	Ce matin j’ai la tête dans mon calbar, mais tout va bien

Ce matin feat. Charley BoB

Je suis rentré dans un bar, j'ai regardé autour de moi,
Il y avait une fille au comptoir qui portait de jolis bas.
Je suis allé la voir pour lui dire qu'elle était belle,
Elle m'a répondu "Qu'elle était en mal de femelles..."

Puis je vis au loin une superbe blonde,
Assise sur un banc, dans une place noire de monde
J'me suis dit "J'vais lui parler anglais, allez, faisons le dingue"
Manque de bol pour moi, la fille était bilingue

	La vie c’est con, ça fait pleurer ou ça fait rire
	Mais quand vous vous plaignez dites vous ça aurait pu être pire
	Oui c’est con, ça fait pleurer ou ça fait rire
	Mais quand vous vous plaignez dites vous…

J'ai eu de la chance, mon anglais l'a bien fait rire,
Et j'avoue que ça aurait pu être pire,
Alors on a discuté, et pour une fois, j'me suis pas pris la tête,
Mais finalement j'aurais du : elle avait déjà un mec...

Plus tard, j'ai rencontré un mec assis sur un banc,
Il avait la tête baissée et une casquette posée juste devant,
Me sentant d'humeur généreuse, je lui ai donné de la monnaie,
Et il m'a dit "Mais pourquoi faire ? Je faisais juste mes lacets !"

	La vie c’est con, ça fait pleurer ou ça fait rire
	Mais quand vous vous plaignez dites vous ça aurait pu être pire
	Oui c’est con, ça fait pleurer ou ça fait rire
	Mais quand vous vous plaignez dites vous…

Puis j'ai rencontré un homo dans un bar,
Après cette grosse journée, il se faisait déjà tard
On a un peu discuté, mais j'avoue que j'ai eu un peu peur,
Quand fin de compte, il ne s'intéresse de trop près à ma fleur

Finalement, je me suis senti bien ridicule
Quand il me dit "Voudrais-tu que je t'en...
...mène au bar, j'ai une copine à te présenter,
Elle est célibataire, et entre vous ça pourrait coller..."

	La vie c’est con, ça fait pleurer ou ça fait rire
	Mais quand vous vous plaignez dites vous ça aurait pu être pire
	Oui c’est con, ça fait pleurer ou ça fait rire
	Mais quand vous vous plaignez dites vous…

Elle et moi on a un peu parlé, et apparement, je lui plaisais,
D'un autre coté, c'était pas dur, elle était pas mal bourrée.
Finalement, elle a accepté de venir boire un verre chez moi,
Mais manque de bol, le chat avait pissé sur mes draps.

On s'est embrassés dans le canap et j'avoue que ça m'a plu,
Jusqu'au moment où elle m'a vomi dessus
Bon, c'est sur, ça m’a freiné les envies
De toute façon une fois lavé j’l’ai retrouvée endormie

	La vie c’est con, ça fait pleurer ou ça fait rire
	Mais quand vous vous plaignez dites vous ça aurait pu être pire
	Oui c’est con, ça fait pleurer ou ça fait rire
	Mais quand vous vous plaignez dites vous…

Alors j'me suis calé à la fenêtre avec un café,
J'voulais en profiter pour m'allumer mon dernier tarpé,
Mais j'vais vraiment finir par croire que quelqu'un m'en veut,
J'ai beau m’vider les poches, j'ai perdu mon feu.

La vie, c'est parfois con, et on en fait tout un drame,
Certains en rient, d'autres en pleurent, moi j'en fais un slam,
Et j'espère que mon histoire vous aura bien fait sourire
Car cette journée aurait pu être bien pire...

Imaginez...

Rappelez-vous de la blonde, si elle avait été purement anglaise,
Franchement, pour lui parler, ça aurait vraiment été balaise !
Là où j'serais vraiment passé pour un gros con,
C'est si le mec qui faisait ses lacets était mon patron...

Imaginez si la fille complètement bourrée qui s'est endormie
Cachait dans sa culotte tout plein de maladies...
Pire, elle aurait pu me laisser lui faire des bisous en bas,
Pour me rendre compte trop tard que c'était le mauvais jour du mois

Ça aurait pu être pire

On garde des tas de choses au fond de nous
On entasse, on accumule, on encaisse les coups
Sans rien dire, sans rien dire

On regarde les jours défiler
On poursuit notre chemin sans savoir où aller
Sans rien dire, sans rien dire

     J'ai des mots qui ne sortent pas
     Des pensées que je garde pour moi
     Sans rien dire, sans rien dire
     Et j’m'efforce de garder le sourire

On nous amène jusqu'à nos premiers choix
On choisit, sans trop savoir pourquoi
Sans rien dire, sans rien dire

On décide seul de notre parcours
On s'y engage jour après jour
Sans rien dire, sans rien dire

     J'ai des mots qui ne sortent pas
     Des pensées que je garde pour moi
     Sans rien dire, sans rien dire
     Et j’m'efforce de garder le sourire

On apprend à jouer les grands
On sait pas faire, alors on fait semblant
Sans rien dire, sans rien dire

On s'engage sans rien décider
Et surtout, sans jamais regretter
Sans rien dire, sans rien dire

     J'ai des mots qui ne sortent pas
     Des pensées que je garde pour moi
     Sans rien dire, sans rien dire
     Et j’m'efforce de garder le sourire

Sans rien dire

J’ai parcouru le monde sans boussole ni compas
Suivant tous les chemins que je n’connaissais pas
J’ai cru qu’au bout du compte je finirais par trouver
Par mettre un nom sur ce qui me manquait

Toutes les routes de mon pays
N’ont plus aucun secret pour moi
Les arpenter sans but précis
A la recherche d’un je-ne-sais-quoi

	Finalement quoi qu’on en dise
	Ce qui me manque n’est pas là
	Et ce n’est pas une surprise
	Ce qui me manquait, c’était toi

Au fil du temps, je suis passé du coq à l’âne
Chaque découverte s’est changée en passion
Qui s’évapore plus vite qu’une fleur ne se fane
Tiraillé malgré moi entre le coeur et la raison

Tous ces métiers, ces expériences
N’ont plus aucun secret pour moi
Les enchainer sans cohérence
A la recherche d’un je-ne-sais-quoi

	Finalement quoi qu’on en dise
	Ce qui me manque n’est pas là
	Et ce n’est pas une surprise
	Ce qui me manquait, c’était toi

Au bout du compte, j’ai décidé de lâcher-prise
Un élastique aux pieds, je me suis jeté d’un pont
Certains diront que ce ne sont que des bêtises
Comme se prouver qu’on peut sauter d’un avion

Toutes ces sensations extrêmes
N’ont plus aucun secret pour moi
Plus simple à faire qu’à dire « je t’aime »
A la recherche d’un je-ne-sais-quoi

	Finalement quoi qu’on en dise
	Ce qui me manque n’est pas là
	Et ce n’est pas une surprise
	Ce qui me manquait, c’était toi

Ce qui me manquait

ScHinZe c’est vous, c’est moi, c’est lui. Sur des mélodies solaires et enjouées, porté par son amour de la chanson française, il vous raconte des histoires du quotidien, des tranches de vie. Ce touche-à-tout un peu rêveur, mais travailleur, met ses textes au cœur de son oeuvre, c’est en effet pour passer des messages qu’il s’adresse à qui voudra bien l’écouter. Avec des neurones sous le casque et du soleil plein le cœur et la voix, ScHinZe nous invite à prendre du recul et surtout à prendre nos vies en main, sans jamais se prendre la tête.

ScHinZe

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