Répétition du "Vin gaulois" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.
Soliste meneur : Érik L'Homme (Martre)

Paroles de cette version chantée :

Vive le vieux vin de vigne
Le vieux vin gaulois

Refrain :
Tan, tan, terre et ciel
Chêne, feu, rouge soleil
Tan, tan, glaive clair
Flots de sang vermeil

Mieux que bière ou vin de pomme
Mieux vaut vin gaulois !

C'est le sang gaulois qui coule
C'est le sang gaulois !

Sang et vin mêlés ruissellent
Sang et vin gaulois !

Glaive, maître des batailles
Glaive, honneur à toi !

C'est le glaive bleu qui frappe
C'est le glaive roi !

Qu'au soleil le fer flamboie
Comme l'arc en ciel !

Flambeaux des quatre horizons
Fêtons le soleil !

Brasier de l'été nouveau
Fêtons le soleil !

Roue de lumière à minuit
Fêtons le soleil !

Vire au feu la ronde ancienne
Fêtons le soleil !

Terre et danse et feu et vin
Fer et danse et vin !

Le vin gaulois

Répétition du canon "J'aime l'ail" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.

Paroles :

J'aime l'ail, j'aime l'ail, j'aime l'ail...
Moi l'oignon, moi l'oignon, moi l'oignon...
Et moi la jolie bière brune, et moi la jolie bière brune...

J'aime l'ail

Répétition de "Qui peut faire de la voile sans vent" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.
Solistes : Alexandre, Benoît, René (par ordre alphabétique - À vous de reconnaître l'ordre dans lequel ils chantent).

Paroles de cette version chantée :

Qui peut faire de la voile sans vent,
Qui peut ramer sans rames,
Mais qui peut quitter son ami
Sans verser de larmes ?

Je peux faire de la voile sans vent,
Je peux ramer sans rames,
Mais ne peux quitter mon ami
Sans verser de larmes.

Qui peut faire de la voile sans vent

Répétition de "Jeanneton prend sa faucille" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.
Cette répétition a été enregistrée dans une pièce qui jouxtait une salle des fêtes où avaient lieu un banquet (d'où brouhaha, musiques en fond, et perte de concentration de nos plus jeunes chanteurs qui "zappent" parfois le texte).

Paroles de cette version chantée :

Jeanneton prend sa faucille
La rirette, la rirette
Jeanneton prend sa faucille
Et s'en va couper les joncs
Et s'en va couper les joncs

En chemin elle rencontre
La rirette, la rirette
En chemin elle rencontre
Quatre jeunes et beaux garçons
Quatre jeunes et beaux garçons

Le premier, un peu timide
La rirette, la rirette
Le premier, un peu timide
Lui chatouilla le menton
Lui chatouilla le menton

Le deuxième, un peu moins sage
La rirette, la rirette
Le deuxième, un peu moins sage
La coucha sur le gazon
La coucha sur le gazon

Le troisième encore moins sage
La rirette, la rirette
Le troisième encore moins sage
Lui souleva le jupon
Lui souleva le jupon

Ce qui fit le quatrième
La rirette, la rirette
Ce qui fit le quatrième
N'est pas dit dans la chanson
N'est pas dit dans la chanson

La morale de cette histoire
La rirette, la rirette
La morale de cette histoire
C'est qu'les hommes sont des cochons
C'est qu'les hommes sont des cochons

La morale de cette morale
La rirette, la rirette
La morale de cette morale
C'est qu'les femmes aiment les cochons
C'est qu'les femmes aiment les cochons

La morale de ces morales
La rirette, la rirette
La morale de ces morales
C'est qu'sur quatre y'a trois couillons
C'est qu'sur quatre y'a trois couillons

Jeanneton prend sa faucille

Répétition du "Combat de demain" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.
Cette répétition a été enregistrée dans une pièce qui jouxtait une salle des fêtes où avaient lieu un banquet (d'où brouhaha, musiques en fond, et perte de concentration de nos plus jeunes chanteurs qui "zappent" parfois le texte).

Paroles de cette version chantée :

Était noire la nuit, était rouge le feu,
C'était le moment du grand assaut,
Coude à coude en marchant ils chantaient à lambeaux
Le refrain de l'hymne des adieux.

Refrain :
Les héros d’autrefois nous convient à leur foi :
Camarades, groupons-nous en avant !
Les héros d’autrefois nous convient à leur loi :
Camarades, groupons-nous en avant !

Tous sont morts et leurs casques rouillés dans le vent
Veillent sur mille tombes fleuries
À nos tempes leur sang martèle triomphant
La chanson de la Grande Patrie.

Le cri de notre histoire et la terre et les morts
Nous appellent au combat de demain.
Nous jurons d’être unis, nous jurons d’être forts,
Europe, ton avenir est le mien.

De la lande à la steppe et des fjords au maquis
Une terre et un même idéal
Une même jeunesse et un même défi
Pour l’Europe et et son rêve impérial.

Le combat de demain

Répétition de "Santiano" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.
Interprétation à oublier ! ;) Une vraie catastrophe !
Cette répétition a été enregistrée dans une pièce qui jouxtait une salle des fêtes où avaient lieu un banquet (d'où brouhaha, musiques en fond, et perte de concentration de nos plus jeunes chanteurs qui "zappent" parfois le texte).

Paroles de cette version chantée :

C´est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau
Hissez-haut Santiano !
Dix huit nœuds, quatre cents tonneaux
Je suis fier d´y être matelot

Refrain :
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez-haut Santiano !
Si je veux toujours droit devant,
Nous irons jusqu’à San Francisco

Je pars pour de longs mois en laissant Margot
Hissez-haut Santiano !
D´y penser j´avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo

On prétend que là-bas l´argent coule à flots
Hissez-haut Santiano !
On trouve l´or au fond des ruisseaux
J´en ramènerai plusieurs lingots

Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux
Hissez haut Santiano !
Au pays, j´irai voir Margot
A son doigt, je passerai l´anneau

Tiens bon le cap et tiens bon le flot
Hissez haut Santiano !
Sur la mer qui fait le gros dos,
Nous irons jusqu’à San Francisco

Santiano

Répétition de "Au trente-et-un du mois d'août" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.
Cette répétition a été enregistrée dans une pièce qui jouxtait une salle des fêtes où avaient lieu un banquet (d'où brouhaha, musiques en fond, et perte de concentration de nos plus jeunes chanteurs qui "zappent" parfois le texte).

Paroles de cette version chantée :

Au trente-et-un du mois d'août (bis)
Nous vîm's venir sous l' vent à nous (bis)
Une frégate d'Angleterre
Qui fendait la mer-z-et les flots :
C'était pour aller à Bordeaux

Refrain :
Buvons un coup, buvons en deux,
À la santé des amoureux
À la santé du Roi de France,
Et merd' pour le Roi d'Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !

Le Capitain' au même instant (bis)
Fit appeler son lieutenant, (bis)
" Lieutenant, te sens-tu capable :
Dis-moi te sens-tu, assez fort
Pour l'aller crocher à son bord ?"

Le Lieutenant, fier et hardi (bis)
Lui répondit: " Capitaine oui! (bis)
Faites monter tout l'équipage
Hardis gabiers, gais matelots
Faites monter tout l'monde en haut."

Le maître donne un coup d'sifflet (bis)
"En haut ! Largue les perroquets ! (bis)
Largue les ris et vent arrière
Laisse arriver près de son bord
Pour voir qui sera le plus fort !"

Au 31 du mois d'août

Répétition de "Fanchon" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.
Cette répétition a été enregistrée dans une pièce qui jouxtait une salle des fêtes où avaient lieu un banquet (d'où brouhaha, musiques en fond, et perte de concentration de nos plus jeunes chanteurs qui "zappent" parfois le texte).

Paroles de cette version chantée :

Amis, il faut faire une pause,
J'aperçois l'ombre d'un bouchon,
Buvons à l'aimable Fanchon,
Faisons pour elle quelque chose.

Refrain :
Ah ! Que son entretien est doux,
Qu'elle a de mérite et de gloire.
Elle aime à rire, elle aime à boire,
Elle aime à chanter comme nous,
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous,
Elle aime à rire, elle aime à boire,
Elle aime à chanter comme nous,
Oui comme nous, oui comme nous !

Fanchon quoique bonne païenne,
Fut baptisée avec du vin,
Un bourguignon fut son parrain,
Une bretonne sa marraine.

Fanchon préfère la grillade
À d'autres mets plus délicats,
Son teint prend un nouvel éclat
Quand on lui verse une rasade.

Fanchon ne se montre cruelle
Que lorsqu'on lui parle d'amour,
Mais moi je ne lui fais la cour
Que pour m'enivrer avec elle.

Un jour le voisin La Grenade
Lui mit la main dans son corset,
Elle riposta d'un soufflet
Sur le museau du camarade.

Fanchon

Répétition du "Clan" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.
Cette répétition a été enregistrée dans une pièce qui jouxtait une salle des fêtes où avaient lieu un banquet (d'où brouhaha, musiques en fond, et perte de concentration de nos plus jeunes chanteurs qui "zappent" parfois le texte).

Paroles de cette version chantée :

Dans la nuit s'allument les feux de camp
Se rassemblent tous les hommes du Clan
Pour célébrer par nos rires et nos chants
La force vive et pure de notre sang,
De notre sang, De notre sang.

Nous chantons pour nos frères qui sont morts
Dans les combats.
Jeunes guerriers intrépides et forts,
Ignorant la peur et le lâche remords
Leur regard pur à l'ennemi faisait face
Leur sang versé fortifiait notre race
Vivante race, Glorieuse race.

Nous chantons pour nos sources et nos bois
Pour nos plaines, nos chemins et nos toits
Pour notre vigne, notre blé, notre miel
Pour nos vents, nos neiges et notre soleil
Vivant soleil, Glorieux soleil.

Nous chantons pour nos mères et nos sœurs,
Pour nos amours.

Nous chantons pour nos femmes la douceur,
Pour leur vertu, notre joie, notre honneur,
Notre plaisir jaillit de leurs cheveux blonds,
De leurs bras blanc et de leur ventre fécond.
Lala lala
Lala lala
Nous chantons pour enseigner notre loi
A nos enfants.

Pour nos fils qui demain dans les combats,
Le glaive au poing, sans reculer d'un pas,
Fidèles à nos chefs et confiants dans nos dieux,
Sauront garder la terre des nobles aïeux,
Nobles aïeux, Nobles aïeux.

Et quand l'aube éteindra les feux de camp
Se lèveront tous les hommes du Clan
Pour la conquête, pour y vaincre ou mourir
De nouveaux dieux vont fleurir notre avenir,
Notre avenir, Notre avenir !

Dans la nuit sommeillent les feux de camp,
Paix sur le Clan. (ter)

Le Clan

Répétition de "Chantons la vie, l'amour et la mort" avant une veillée dans les années 1980 (date précise inconnue) par le groupe Léonidas des Scouts Libres.
Cette répétition a été enregistrée dans une pièce qui jouxtait une salle des fêtes où avaient lieu un banquet (d'où brouhaha, musiques en fond, et perte de concentration de nos plus jeunes chanteurs qui "zappent" parfois le texte).

Paroles de cette version chantée :

Il y a des chansons pour bercer les enfants
D'autres qui réveillent la révolte endormie
Il y en a des douces comme un cheval soumis
D'autres ont la violence du meurtre et du sang.

Refrain :
Chantons la vie, l'amour et la mort
Les saisons, les rêves, le travail et la guerre
Aux champs, à l'usine, chantons nos efforts
La chanson peut tout dire : le meilleur, le pire.

On veut la réduire à la distraction
On dit qu'elle doit nous faire oublier la vie
À qui ça profite qu'on oublie la vie
Qu'on fume du rêve bien planant, bien con ?

Les chants populaires ne font pas d'exceptions
La joie des naissances, la pourriture des os
Des chants de travail et des chants de repos
Voilà ce qu'on trouve dans la tradition.

Pour faire des chansons, pour savoir chanter
Pas la peine d'être dans le génie taillé
Il faut simplement apprendre et travailler
Ce n'est ni prodige ni facilité.

On peut être heureux de savoir chanter
On peut être heureux de ce qu'on a écrit
D'avoir réussi une jolie mélodie
Mais d'être chanteur pas d'quoi se vanter.

Les chanteurs ne sont pas des gens à part
Et ce qu'ils font tous nous pouvions tous le faire
Si on n'le fait plus c'est qu'on nous a fait taire
Pour nous rendre muet on nous donne des stars.

N'admirons donc plus l'individu bourgeois
Ne laissons pas sa classe parler à notre place
Prenons la tradition et marchons sur ses traces
C'est le peuple qui parle et c'est notre voix.

Chantons la vie, l'amour et la mort

"Le chant des louveteaux" par la meute Kipling du groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

Oui c'est nous les louveteaux,
Petits loups de France,
Bonne oreille et fin museau,
Œil vif et dents blanches
Qui prétendait que les loups
Ne se trouvaient plus chez nous ?
Des loups de jadis
Nous sommes les fils
Nous cherchons, nous trouvons,
Nous suivons leurs traces
Pour partir en chasse.

Les vieux loups, Baloo, Hathi
Sont ceux qui nous mènent
Nous évitons Tabaqui,
Le tigre et la hyène.
Nous écoutons Akela,
Père loup et Bagheera
Et de notre mieux
Nous ouvrons les yeux,
Nous cherchons, nous trouvons,
nous suivons leurs traces
Pour partir en chasse

Et quand nous serons plus grands,
Les loups que nous sommes
Quitteront griffes et dents
Pour être des hommes.
Nous serons des éclaireurs
Plein d'adresse et de vigueur
Et les petits loups
Regardant vers nous
Chercheront, trouveront
et suivront nos traces
Pour partir en chasse.

Le chant des louveteaux

"Les lansquenets" par le groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

Ce monde vétuste et sans joie, faïlala,
Croulera bientôt devant notre loi, faïlala,
Et nos marches guerrières feront trembler la terre
Au rythme du haut tambour des lansquenets.
Et nos marches guerrières feront trembler la terre
Au rythme du haut tambour des lansquenets.

Que nous font piquiers et canons, faïlala,
Sous la charge de nos dix-huit fanions, faïlala,
Qu'ils tiennent donc, s'ils l'osent, notre défi grandiose
Que rythme le haut tambour des Lansquenets.
Qu'ils tiennent donc, s'ils l'osent, notre défi grandiose
Que rythme le haut tambour des Lansquenets.

Nous luttons pour notre idéal, faïlala,
Pour une Europe libre et impériale, faïlala,
Et l'heure dernière, nous quitterons la terre
Au rythme du haut tambour des Lansquenets.
Et l'heure dernière, nous quitterons la terre
Au rythme du haut tambour des Lansquenets.

Excalibur

Les Lansquenets

"O gué vive la rose" par le groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

(Chaque couplet est répété une fois)

Mon ami me délaisse
O gué, vive la rose

Je ne sais pas pourquoi
Vivent la rose et le lilas

On dit qu'il aime une autre
O gué, vive la rose

Bien plus riche que moi
Vivent la rose et le lilas

On dit qu'elle est très belle
O gué, vive la rose

Bien plus belle que moi
Vivent la rose et le lilas

On dit qu'elle est malade
O gué, vive la rose

Peut-être qu'elle en mourra
Vivent la rose et le lilas

Si elle meurt dimanche
O gué, vive la rose

Lundi on l'enterrera
Vivent la rose et le lilas

Mardi il viendra m'voir
O gué vive la rose

Mais je n'en voudrai pas
Vivent la rose et le lilas

O gué vive la rose

"La complainte de Mandrin" par le groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

Nous étions vingt ou trente
Brigands de même bande
Tous habillés de blanc
À la mode des, vous m'entendez...
Tous habillés de blanc
À la mode des marchands.

La première volerie
Que je fis dans ma vie,
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un, vous m'entendez...
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé.

J'entrai dans une chambre,
Mon Dieu, qu'elle était grande !
J'y trouvai mille écus,
J'y mis la main, vous m'entendez...
J'y trouvai mille écus,
J'y mis la main dessus.

J'entrai dedans une autre,
Mon Dieu, qu'elle était haute !
De robes et de manteaux,
J'en chargeai vingt, vous m'entendez...
De robes et de manteaux,
J'en chargeai vingt chariots.

Je suis allé les vendre,
À la foire en Hollande.
J'les vendis bon marché,
Ils n'm'avaient rien, vous m'entendez...
J'les vendis bon marché,
Ils n'm'avaient rien coûté.

Ces Messieurs de Grenoble,
Avec leurs grandes robes,
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt, vous m'entendez...
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt jugé.

Ils m'ont jugé à pendre,
Que c'est dur à entendre !
À pendre, à étrangler,
Sur la place du, vous m'entendez...
À pendre, à étrangler,
Sur la place du marché.

Du haut de la potence,
Je regardai la France,
J'y vis mes compagnons,
À l'ombre d'un, vous m'entendez...
J'y vis mes compagnons,
À l'ombre d'un buisson.

9 - Compagnons de misère,
Allez dire à ma mère,
Qu'elle ne me r'verra plus,
J'suis un enfant, vous m'entendez...
Qu'elle ne me r'verra plus,
J'suis un enfant perdu

La complaine de Mandrin

"Le chant de fidélité" par le groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

Au siècle des âmes viles ce monde sans feu ni foi
Veut imposer dans nos villes le reniement de la loi
Mais pour que toujours sur terre, reste un point de ralliement
D'âge en âge sont fidèles les hommes de notre clan.

Fidèles aux voies de l'âme des bois, du roc, et du sang
Fidèles à la vraie flamme, fidèles à leurs enfants
Lorsque chante la chouette, à l'ombre de nos halliers
Amis célébrons la fête du glaive et du chevalier.

Nous veillerons sous l'étoile qui veille sur nos destins
Nous ferons gonfler la voile vers les rivages lointains
Et nous paierons d'âge en âge le tribu de notre sang
Afin que l'or de l'aurore réponde à l'or du couchant.
Et nous paierons d'âge en âge le tribu de notre sang
Afin que l'or de l'aurore réponde à l'or du couchant.

Chant de fidélité

"Réveillez-vous Picards" par le groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

Réveillez-vous Picards, Picards et Bourguignons.
Apprenez la manière d'avoir de bons bâtons
Car voici le printemps et aussi la saison
Pour aller à la guerre donner des horions.

Tel parle de la guerre, qui ne sait ce que c'est.
Je vous jure sur mon âme que c'est un piteux fait
Et que maint homme d'armes et gentil compagnon
Y ont perdu la vie, et robe et chaperon.

Où est ce duc d'Autriche ? Il est au Pays-Bas,
Il est en Basse Flandre avec ses Picards,
Qui nuit et jour le prient qu'il les veuille mener
En la Haute-Bourgogne pour la lui contester.

Quand serons en Bourgogne et en Franche-Comté
Ce sera qui qu'en grogne le temps de festoyer
Bout'rons le roi de France dehors de ces côteaux
Et mettrons en nos panses le vin de leurs tonneaux.

Adieu, adieu Salins, Salins et Besançon,
Et la ville de Beaune, là où les bons vins sont.
Les Picards les ont bu, les Flamands les paieront
Quatre pastards la pinte, ou bien battus seront.

Réveillez-vous Picards

"La Saint Hubert" par le groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

Ô Saint Hubert, patron des grandes chasses,
Toi qu’exaltait la fanfare au galop,
En poursuivant le gibier à la trace,
Tu le forçais sous l’élan des chevaux.
Nous, les derniers descendants de ta race,
Arrache-nous aux plaisirs avilis,
Emplis nos cœurs de jeunesse et d’audace,
Dans la forêt, fais-nous chasseurs hardis.

Sauve d’abord du Bocage à l’Ardenne
Notre forêt si chère aux vieux gaulois,
Et qu’à son chant, notre jeunesse apprenne
Les fiers secrets gardés par les grands bois.
Fais nos yeux prompts, et fais nos lèvres claires,
Pour bien lancer, quand viendra le danger,
Le cri de chasse ou le dur cri de guerre ;
« Sus à la bête !, et courons la traquer. »

Vient chevaucher par les nuits de tempête
Dans l'ouragan de décembre enchanté
Emporte-nous dans ta sauvage quête
Prince des Francs qui revient nous hanter.
Tes compagnons de curée sont nos pères
Ô Grand Veneur des siècles furieux
Ton coursier blanc est sacré sur nos terres
Ton équipage est la chasse des dieux.

Quand les fileuses de la destinée,
Appelleront notre nom à son tour,
Nous épargnant les tristes mélopées ;
Tu sonneras pour nous le point du jour.
Au grand galop, pour célébrer ta gloire,
Nous bondirons en criant Hallali,
Et nous courrons au fracas des fanfares,
En ton honneur la Chasse Gallery !

La Saint Hubert

"Ils étaient trois garçons" par le groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

Ils étaient trois garçons, (bis)
Leur chant, leur chant emplit ma maison ! (bis)

Ils étaient si joyeux, (bis)
Que je voulus partir avec eux. (bis)

Amis, où allez-vous ? (bis)
Je suis si triste et si las de tout. (bis)

Ami, viens avec nous, (bis)
Tu connaîtras des plaisirs plus doux. (bis)

Tu connaîtras la paix, (bis)
Bien loin, bien loin de ce qui est laid. (bis)

Ils étaient venus trois, (bis)
Quatre partaient le cœur plein de joie. (bis)

Ils étaient trois garçons

"La rue appartient" par le groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

La rue appartient, à celui qui y descend,
La rue appartient au drapeau de nos corps francs.
Autour de nous la haine,
Autour de nous les dogmes qu’on abat.

Malgré la boue sombre
Flottent nos étendards

Combien sont tombés au hasard d’un clair matin
De nos camarades qui souriaient au destin,
Nous tomberons en route,
Nous tomberons ou vaincrons au combat.

Malgré la boue sombre
Flottent nos étendards

Puis le jour viendra de brandir notre flambeau.
Le peuple, la jeunesse s’uniront à nos drapeaux.
Nous relèv'rons la France,
Nous bâtirons l’Europe de demain.

Malgré la boue sombre
Flottent nos étendards

La rue appartient

"Les retrouvailles" par le groupe Léonidas des Scouts Libres lors de la veillée du solstice d'hiver 1987.

Paroles de cette version chantée :

Le temps est loin de nos vingt ans,
Des coups de poing, des coups de sang.
Mais qu'à c'la n'tienne : c'est pas fini,
On peut chanter quand le verre est bien rempli.

Refrain :
Buvons encore une dernière fois
À l’amitié, l’amour la joie
On a fêté nos retrouvailles
Ça me fait de la peine mais il faut que je m’en aille

Et souviens-toi de cet été,
La première fois qu’on s’est saoûlé ?
Tu m’as ramené à la maison
En chantant, on marchait à reculons.

Je suis parti, changer d’étoile
Sur un navire, j’ai mis les voiles
Pour n’être plus qu’un étranger
Ne sachant plus très bien où il allait.

J’t’ai raconté mon mariage
À la mairie d’un petit village.
Je rigolais dans mon plastron
Quand q'le maire essayait d’prononcer mon nom.

J’t’ai pas écris toutes ces années
Et toi aussi tu t’es marié.
T’as trois enfants à faire manger
Moi j’en ai cinq si ça peut te consoler.

Les retrouvailles

Entre les années 1980 et 1988, des jeunes ont participé pendant leurs temps de loisirs et de vacances à la vie d'un groupe scout avec un esprit très libre (sans tabou et sans religion). Après sa disparition fin 1988 quelques anciens ont, pendant trois années, continué à faire vivre l'esprit scout libre à travers quelques activités ponctuelle, notamment aux solstices. Puis une nouvelle association a pris le relais
Le temps a été destructeur concernant les traces relatant cette aventure. Les archives ont été décimées. L'objectif de cette page est de regrouper les enregistrements sonores de cette époque.
Photos : imgsrc.ru/main/user.php?user=guerlasse
Vidéos : https://www.youtube.com/@Scouts_Libres

Scouts Libres

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