Waterloo (radio edit)

Aral, ma grande Aral,
Filtrés tes canaux satellites,
Tes affluents s’étoilent…
J’entends Ton râle,
Tes chimères males,
Faut pas prendre le Printemps des déserts
Pour noces de diamantaires…
 
Et même Ta langue halète
A lècher l’étendue de Tes plaies
Pour filer dans l’Arène
Des terres promises à l’Idéal
Pas une goutte à perdre faut qu’on égale
La traite post-coloniale
 
Aral, ma grande Aral,
Le faisceau fils d’un rêve soviétique
D’un autre Alabama…
Tes rouges épaves,
Au port des braves,
Ces flottilles d’Arrakis se souviennent
Que l’eau est une esclave…

Aral (démo3)

A vos hérésies balnéaires,
Marjoritaires,
A vos cadavres exquis d’Hiver,
Mordus à l’amer,
A vos parfums si nus d’alors,
Fleur d’eau rangée garée au port,
A vos galops Eléonore,
Un autre Sud vous tend son Nord…

Un autre Sud voûtant son Or
Sousse et tropiques, Eléonore

A nos vœux d’Ici et d’Ailleurs,
A nos chutes sans prescription,
A nos vendredis élagueurs,
Aux buissons denses d’addiction,
A nos rendez-Ouessant à l’heure,
Au tic-tac blanc des pendaisons,
A nos plages noircies de bonheur,
A ces Sud nous donnant raison…

Un autre Sud voûtant son Or,
Sousse et tropiques, Eléonore 
Un autre été rejoint les Maures
Et mon Angèle ailée au Nord,
Un autre été rejoint les morts
Et mon Ange elle, elle est au Nord

Eléonore (démo3)

Le corps empreint d’âpres senteurs,
J’apprends la fuite de réaction
Nano-Titan de vos orbites,
Electronaute en aggravitation

Retournez-moi, saturnez-moi,
Qu’à l’aplomb j’use de vos strates,
Dans vos délices je me délatte,
Et ressasse las vos artifices silencieux,

Là-haut j’assume, constellez-moi
De mines d’Or, de Supernova,
Lynchez mon coeur en liberté,
Offrez-lui l’attractivité

En tenue d’Eve je vous attends,
Aidons les astres à se parer,
De fusions moites, d'Éternité,
De flammèches rose, de saouls, de soupirs bleus

Éclipsons-nous de la mission,
Rendons nos âmes au feu du jour,
Une pluie d’étoiles empoussiérées,
Complètera nos cons, nos combustions

Là-haut j’assume, constellez-moi
De mines d’Or, de Supernova,
Lynchez mon coeur en liberté,
Offrez-lui l’attractivité

Satellite en périphérie
Je gravis sans délais la voie
Aux solstices noirs je substitue
Le diadème blanc et vous l’octroie

Là-haut j’assume, constellez-moi
De mines d’Or, de Supernova,
Lynchez mon coeur en liberté,
Offrez-lui l’attractivité

Périphériques (démo3)

Shirley seule meunière moulin d’amant,
Doublure de sirènes en infraction
En manager d’évents elle s’électrise
Robe longue aux ailes inertes elle se méprise
 
 
Shirley chercheuse d’or et parallèles
Chimiste amateur l’ôtant d’un règne
Le verrou de ses lèvres, elle s’épanouit
Shirley fait sa messe au Paradis
 
 
Sablonnant nue ses dunes à l’infini
Elle se dégraine affable, au fin tamis
Shirley, des si belles, confond, convie
A l’astre-motel, son bel-ami

Shirley (démo3)

Attends d’avoir fauché les plaies, d’été,
Avant de voir si on saurait
Simplement s’aventurer en terre minée et tout recommencer

Avant de voir si c’est chiqué, attends,
Les armistices c’est dépassé,
Savamment s’improviser, déterminer, si c’est à balancer…

Et si l’Automne nous ment au cœur,
J’en abandonne le soin sans rancœur,
A l’autre, celle qui, 
Repeindra mes nuits,
D’Or et d’Argent et d’Avenir…

Laure, je voulais seulement déposer
Une pluie de baisers mauves sur ton Or,
Et hier encore je rêvais
A la mise aux nues de ces trésors,
Je voulais seulement embraser
Ces monts et merveilles quand tu t’endors
J’avais tellement hâte d’affoler
La géographie de ton corps

J’emballe les cristaux sans ciller, de tes yeux,
J’envoie mon rêve se promener,
En orbite symboliquement satelliser, le silence irisé…

Et si l’Automne se joue des jours
Où tout filait au fil des vœux lourds,
Sans l’autre, celle qui, 
Depuis hante mes nuits,
D’Or et d’Argent et d’Avenir…
 
Laure, je voulais seulement déposer
Une pluie de baisers mauves sur ton Or,
Et hier encore je rêvais
A la mise aux nues de ces trésors,
Je voulais seulement embraser
Ces monts et merveilles quand tu t’endors
J’avais tellement hâte d’affoler
La géologie de ton corps

Laure, je voulais seulement déposer
Une nuit de baisers mauves sur ton Or,
Et hier encore je rêvais
A la mise aux nues de Tes trésors,
Je voulais seulement embraser
Démons et merveilles quand tu t’adores,
J’avais tellement hâte d’affoler
La géographie de ton corps

Laure (démo3)

A vos rubans aux couleurs vives,
Tachés de sang des Innocents,
Ces vol-au-vent, ces péristyles,
Gonflés de flous déflagréments
 
Tatouer vos mitaines,
Reprendre ces trous,
Au nom de la haine
Faire tourner l’manège des fous
 
Ça vous situe loin des aiguilles,
De ces Mont-Blanc de défection,
Ces mains qui s’tuent au style habile
N’ont pas d’empreintes juste des sections
 
Tatouées vos mitaines,
Reprendre ces trous
Au nom de la haine
Faire tourner l’manège des fous

Zara (demo3)

Sémaphores

Les mâts sémaphores

Nuits portuaires

Sémaphores, c'est une couleur unique, une poésie lumineuse, envoûtante, des mélodies entêtantes alliées à un post-rock énergique, sous influence du rock alternatif français des années 90 et de la pop britannique.
Sémaphores, groupe franco-polonais, a vu le jour à Varsovie en 2019 sur l'initiative de John, français originaire de la région Grenobloise et expatrié en Pologne. 

Polsko-francuska grupa rockowa Sémaphores powstała w 2019 roku. 
Muzyka, jaką tworzy, to melodyjny melanż energetycznych gitarowych riffów i mocnych poetyckich tekstów w języku francuskim. Zespół ma na swoim koncie debiutancką płytę „Sémaphores” oraz wiele koncertów.

Sémaphores

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