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SezOmix@DreamBeatStudio17Mars2015

Naissance d'Or-Beat
C'est en 1992 qu'Or-Beat vit le jour pour la toute première fois, grâce à son fondateur, Cédric Ambord, plus connu sous le nom de « Dj Sezo »

A cette époque, la scène techno n'était pas aussi variée qu'à ce jour, ce qui permis au label « Dancefloor Syndroma » d'exercer un véritable monopole au devant de la scène techno romande.

La naissance d'Or-Beat avait donc pour principal objectif, de développer de jeunes talents, en leur offrant le soutient et les connaissances professionnelles de dj's de renommés, ceci afin de pouvoir, par la suite, les intégrer pleinement au monde des soirées électroniques.

A l'origine de cette formidable aventure, Hipso, compère de Sezo, dès 1993. par la suite, arrivèrent aussi Bilitis, avide de décoration ainsi que Lem-x, représentant du mouvement hardcore.

La première soirée sous le signe d'Or-Beat, eu lieu à l'ancien palais des expositions de Genève, le 6 novembre 1993, avec pour nom « Cryowax M.A.U.D ». Un début fort encourageant, puisque l'on recensa près de 900 personnes se déhanchant au son d'une musique, encore à cette époque, irréaliste.

Ces soirées ciblaient avant tout un public relativement jeune, étant donné que la fête prenait fin à une heure du matin. (de nos jours, la fermeture des portes se tient à cinq heures du matin, on peut dire que les mœurs ont tout de même évolués ! ! !).


l'envol d'Or-Beat

Le 22 juillet 1995, la soirée open air « Total Paralysy » organisée aux gravières de Laconnex, remporte, à la surprise générale, un franc succès. En effet, plus de 1200 personnes étaient au rendez-vous, et nombreux sont ceux et celles qui s'en souviennent encore ! Une deuxième soirée du même nom sera organisée un mois plus tard sur ce même site.

C'est à la suite de ces deux excellentes soirées, qu'Or-Beat commencera son ascension, et aura l'opportunité de rencontrer d'autre organisation, engageant ainsi le pari de remplir l'ancien palais des expositions de plusieurs dancefloor représentant chacun un style électronique différent. Une voie déjà ouverte à l'époque par Olympia (1994-1996) et qui attirait plus de 1500 personnes.

C'est à ce moment, qu'on vit apparaître certains noms tel que ST Ban, Skail, Eden (ex All.x), Nosferax ou encore Overlord. Or-Beat faisant circuler régulièrement dans les magasins spécialisés, des cassettes de ses jeunes talents, ceci afin de les promouvoir. Un moyen de propagande qui s'avéra fort efficace.

Dès lors, les soirées ne seront plus un simple étalage de jeunes disc jockeys, mais bel et bien une formidable aventure où Or-Beat mènera le bal, mettant en avant sa propre décoration, histoire, animations et tant d'autres choses encore.

C'est le 22 mars 1996, à l'ancien palais des expositions, que Raveland ainsi qu'Or-Beat s'associèrent pour la première fois, afin de créer le premier volet de la fameuse party hardcore « Stress », car n'oublions pas que les années 94-96 étaient placées sous le signe de ce style si prenant, réunissant ainsi dans la grande salle de l'ancien palais, un maximum d'adeptes.

A cette époque le nom le plus en vue était celui de Dj Noise, (encore fameux de nos jours, mais pour ces formidables sets progressive) qui à lui seul, remplissait n'importe quel dancefloor, au son vibrant de son fameux happycore.

De fil en années, le hardcore devint de plus en plus rapide, mettant au monde un nouveau style appelé « Gabber » Malheureusement, ce style musical approchant les 250 BPM, ne permettait plus aux danseurs de suivre le rythme. Ceux-ci commencèrent donc à bouder les salles, mettant en péril l'organisation des soirées.

C'est à ce moment précis que Willow, dj mondialement réputé, fit son apparition avec un style beaucoup moins rapide appelé « la Dream », ancêtre de la trance de nos jours.

De 1995 à 1997, Or-Beat travailla donc en étroite collaboration avec Raveland, permettant ainsi de se mettre en relation avec un grand nombre de dj's internationaux. Raveland s'occupant à ce moment des diverses programmations de la Stuffenbau.


1997 : flygraff et System D

C'est en 1997, devant la demande croissante d'un grand nombre d'organisateurs de soirées, que Cédric Ambord décida de créer Flygraff, entreprise ayant pour activité la création graphique et la mise en page de flyers.

Le travail ne se fera pas attendre et rapidement plusieurs flyers destinés à un grand nombre d'organisation seront réalisés, tel que Back-to-Track, Sound of Mix, Olympia, The Lab, Master of Art, Lake Parade…

Sur la lancée, Bilitis, passionné de décoration et fort intéressé depuis le début par tout type de création artistique en soirée, appuya le lancement de System D.

La première soirée organisée avec la participation officielle de System D fut « Dada People », un véritable succès.


1998 : l'indépendance d'Or-Beat

Après avoir collaboré avec un grand nombre d'organisations, Or-Beat décida alors de devenir une société totalement indépendante et autonome. Ce projet devint possible grâce à l'aide et le soutient de Messieurs Marc Salsman et Gérard Crettenant, 2 représentants de l'hospice générale, qui développeront, à l'intention d'Or-Beat, la DME, soit l'association de développement micro économique.

Le concept de cette association étant d'encourager la jeune génération à préparer de solides dossiers en vue d'obtenir des crédits auprès de différentes fondations.

Le projet sera déposé en août 1998.

Dès lors, les soirées s'enchaîneront une à une...

Dans l'idée d'un concept épisodique, la saga voyager. Le premier épisode ayant lieu le 20 février, avec premier arrêt sur Jupiter...

C'est à l'occasion du volet no 2 de la saga « Voyager », qu'on entendît pour la toute première fois Miss Flower (que l'on retrouvera par la suite dans un grand nombre de manifestation) ainsi que Dave Davis, Dj international belge, représentant le fameux label « Banzaï Records ».

En 1998, on assista à l'arrivée sur la scène genevoise, du label romand « the Lab » avec la soirée « Highway ». Plutôt que de s'affronter dans un jeu de concurrence où personne ne serait sorti gagnant, The Lab et Or-Beat décidèrent de mettre leurs différentes qualités en communs afin d'organiser le tout premier festival techno se déroulant sur deux jours, avec plus de quarante artistes dispersés sur les différents dancefloors prévus. Cette soirée portera d'ailleurs fort bien son nom, puisqu'on la nommera « Fusion »

Toujours dans l'idée de soutenir les jeunes talents, et ne manquant en aucun cas d'inspiration, Cédric Ambord décida de créer en 1998 la toute première école de disc Jockey en Suisse. Appelée Or-Beat S'Kool, cette école permis d'accueillir plus d'une vingtaine d'élèves en cours du soir. Voici quelques noms sorti tout droit de l'école : Over-D, Strider, Rubenson, Neobeat, Miellow, Shining…

Grâce au soutient de Dj Shop, quatre cabines de mixage furent aménagées, d'une part pour les besoins de l'école, et d'autre part pour permettre aux personnes ne possédant pas de platines, de pouvoir venir mixer pour une modique somme.

L'année 1998 fut aussi marquer par le partenariat entre Or-Beat et One FM, radio la plus populaire à l'époque auprès des jeunes « technoman », avec un ton dynamique et audacieux.


Or-Beat SARL

Grâce au soutient et aux crédits accordés par la fondation "Fondetec", les différents secteurs géré par Cédric Ambord (Or-Beat, Or-Beat S'Kool, System D ainsi que Flygraff) se verront regroupés dans une seule et unique société qui aura pour nom « Or-Beat Sàrl »

Dès lors, plus rien n'arrêtera Or-Beat...

A la suite d'une période très intense dans l'organisation des soirées, Cédric Ambord ressenti le besoin de faire un petit retour dans le passé en organisant une soirée totalement gratuite, reprenant ainsi un vieux concept qui avait fait à l'époque fureur dans le lieu mythique des gravières de laconnex...


la mort de l'ancien Palais des Expositions

Le 30 septembre 1999 fut une journée bien sombre pour tout les adeptes de la musique électronique. En effet, ce jour, on apprit que la menace de destruction planant depuis un certain temps sur l'ancien Palais, venait d'être rendue officielle…

Diverses soirées seront organisées, utilisant jusqu'au dernier souffle de l'ancien palais.

Et voilà, une page est tournée...

Maintenant, quand vous passerez sur les bords de l'Arve, arrêtez-vous un court instant à l'endroit où à l'époque nous nous rencontrions pour vibrer ensemble au son d'une folle musique...

Et si vous tendez bien l'oreille, peut-être aurez vous la chance d'entendre, descendant du ciel, quelques reste de mélodie mélangée de quelques Bpm.

Un sourire nostalgique se dessinera sur vos lèvres, et un flot de souvenir jaillira de votre cœur, permettant ainsi à l'ancien palais de sortir un bref instant de son cercueil.

C'est ce qu'on appelle la magie de l'immortalité…


Cédric Sandro Ambord (DJ SEZO)


Sezo Maniak

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