Lyrics:
When we shed our vagrant hearts,
And withdraw our grisly parts,

Sun drowned in grey
(Cast upon her legs)
(Cloaked within her hair)
Shape glassy waves
(Grinning in the sheets)
(Nothing left to bare)

Draped crystal veils,
Glowing entrails,
Beads down my brow,
Streaks in your palm,

When we mold our porcelain bones,
Building prisms with our moans.

Vocals - Lakshmi Ramgopal and Chloe Lundgren
Synth/Drum Machine/Bass - Michael Tenzer

Produced by Michael Tenzer

Written by Lakshmi Ramgopal and Michael Tenzer

Naked (by Savage Sister and Lykanthea)

Montparnasse //démo

SONG OF FLOFLO - 22 JUIN 2020 


CHAPITRE 1. 28 JUILLET 1989. 

Clermont Ferrand, en plein milieu des vacances d’été, 
je suis pressée de découvrir la vie 
La sage femme appelle le médecin, mais je suis déjà sortie. 

Des années alors pour trouver ma place. Mon grand frère, lui, est très bon en classe. 
Il est plus grand et plus à l’aise, ou du moins c’est ce qu’il montre pour que ça plaise. 

Au fond de moi déjà, 
comme si j’avais deviné, 
j’ai peur qu’il se mette à pleurer. 
Alors je prends la place discrète, 
lui laisse la lumière, 
comme si sa vie était fête. 

Année après année je me construis, je suis douce et sage, je ne fais pas de pli. 
Certaines choses quand même me mettent en colère, comme quand je ne veux pas m’habiller comme dit ma mère. 

A la récré j’ai des copains, des copines. Je suis trop pipelette ou bien la tête dans mes baskets. 
Avant 8 ans déjà je cherche à sortir de la réalité, je ferais n’importe quoi pour pouvoir m’évader.

Alors derrière la fille parfaite qui sourit et mets ses robes chouettes,
Dans le placard derrière le rideau de la chambre, 
Je pleures sur des valises pour ne pas que l’on m’entende. 

Des problèmes il y en a déjà. 
Dans la cours de récré, mais les parents ne savent pas. 

Celle avec qui tout le monde veut être c’est Laure Monchicourt,
C’est drôle 30 ans après tout le monde lui fait encore la court. 

Dans la jungle de la rue Laugier, 
il faut se construire une sacré personnalité, 
et ne pas laisser les gens se moquer. 

Heureusement à la récré, il y a mon grand frère, quelle fierté, 
Je ferais n’importe quoi pour jouer avec ses copains,
Je veux qu’on s’intéresse à moi, mais c’est trop souvent vain. 

Le soir, les mercredis après-midi, et les weekends, pas une seconde de répit, des activités, until the end
Danse, solfège, théâtre, tennis, anniversaires, après-midi chez Candice Laufer 
Toute cette période et peu de souvenirs des parents, c’est marrant, eux qui étaient si présents. 

Il y a quand même les pâtes faites maison avec papa, les sorties de classes du samedi matin où il était là, mon ROI. 
Avec lui 20 francs pour acheter des bonbons chez Ali. Avec maman pas de sucreries. 
5% pour lui acheter des shtroumpf pour qu’il les mangent dans son lit. 

Papa les livres, la cuisine, les blagues à deux balles, bien trop souvent aussi.
Avec maman le sport, le vélo, le ski. Allez ma fille bouge et sort de ton lit. 

Quand j’y réfléchit il y a aussi, les étés à la voile sur notre bateau « Too much », la « tribu des cul nul » et la colonie à la Salésienne de Paris. C’était clairement l’école de la vie. 

CHAPITRE 2 . OCTOBRE 1997. 

J’ai huit ans quand bébé vient agrandir la famille. On hésitait entre Caroline, Eve et Bérénice, c’est une fille. 
Ils ont donc choisit de l’appeler Guillemette. Et chaque fois que je la vois ma vie n’est que fête. 
Nous ne le savions pas, nous avions que 6 mois, à profiter de cette joie, avec notre cher papa. 

Avril 1998. Vacances au ski. Trou noir il est parti. 
1999, 2000, 2001 et ce qui en suit. On passe tous en mode survi. 

Maman est une guerrière, elle pense a sa carrière, ne voudrait pas nous laisser dans la misère.
Alex se concentre sur ses potes, il séduit les filles, ça marche, elles viennent toutes sonner à notre porte
Gui fait du Gui, sourit, console , avec elle, presque on oublie 

Tonton Franky souffre aussi le martyrs, il a perdu son beau frère, son meilleur ami,
Mais pour sa soeur il fait face à la vie, s’occupe des papiers, et des impôts pour nous mettre à l’abri, 
Pendant que grand père m’amène chez le psy 
Moi je cherche une porte de sortie

Été 1989

Blossom

From the album 'eyeamsound', available worldwide 02.06.15

أنا بدون من أنت تكون
أنا بدون لست العدو

فاقدون نفسهم 
غارقون في نقودهم
كثيرون يقولون لي عوم
و كيف أعوم و أنا المظلوم
و من سجون عيونهم 
أنا منكم أنا فيكم
و احذروا لا تسمعوا
غافلون يوسوسوا
ناظروا في ضعفهم
من عموق قلوبكم
و قولوا

أنا بدون من أنت تكون
أنا بدون لست العدو
أنا بدون من أنت تكون
أنا بدون لست العدو

آن الأوان يالعاقلون
أن تجلبوا حلول
على الذين ينكرون
إني كنت إنسان
عازليني من تاريخكم
غارقيني في سواد نفطكم 
فأرا أنا في الظل
أحيا على التسمم 
و ما ذقتم التسمم 
هالفساد يبغى تهدم
فقولوا معي لا تخجلوا
أنا بدون لست منكم

أنا بدون من أنت تكون
أنا بدون لست العدو
أنا بدون من أنت تكون
أنا بدون لست العدو

واللي يقول إني العدو
أنا أقول إني بدون
أنا أقول إني بدون
أنا بدون لست العدو


Été 1989

Shrinky

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