"Lights" (2015) for high soprano, mezzo, tenor, baritone, bass. Written for Neue Vocalsolisten Stuttrart, premiered in Tallinn in May 2015.

Lights (2015)

Niidiotsad / Clews (2015) is written for sound objects (35 crystal bowls, big bolts and screws, ceramic tiles, ball screws) and percussion (any drums with skin cover). Number of players is flexible, 5-10. 
The piece is performed at "Percussion plus" festival, Estonian Concert Hall, Tallinn by international ensemble of players: Tatjana Kozlova-Johannes (solo on crystal bowls), Vambola Krigul, Henrik Knarborg Larsen, Odd Kyrre Alsvik,  Joakim Anterot, Rein Roos, Helena Tulve, Lauri Ahone


Niidiotsad (2015)

Emanuele Torquati (pf) Francesco Dillon (vc)
59th Venice Music Biennale
Palazzo Cà Giustinian - Sala delle Colonne, Oct. 2015

Further In [2014]

Klangsauger (2015, rev.2016)
Live recording:
21.07.2016 @ Cathédrale Saint-Gatien de Tours, Le Dôme Festival
Adam Bernadac, organ

Klangsauger (rev.2016)

Libro di fiammelle e ombre (2017)
for six solo voices

incorporating madrigals by Jacques Arcadelt

EXAUDI / James Weeks

Libro di fiammelle e ombre

Velo(excerpt from Nosferatu) - 2015
for soprano, sax, accordion, electric guitar, prepared piano and electronics 
25.11.15 - world premiere 
commissioned by Teatro Comunale di Treviso
Teatro Comunale “Mario del Monaco” – Treviso
 ensemble L’arsenale

Part of Nosferatu 
spettacolo per musica e film (dalla pellicola di Wilhelm Murnau)
for soprano, sax, accordion, electric guitar, prepared piano and electronics  commissioned by Teatro Comunale di Treviso
25.11.15 – world premiere 
Teatro Comunale “Mario del Monaco” – Treviso 

ensemble L’arsenale
Livia Rado soprano
Ilario Morciano sax
Lorenzo Tomio chitarre
Igor Zobin fisarmonica
Roberto Durante pianoforte e synth
Vittorio Demarin titoli animati
Filippo Perocco direzione

Trailer:
https://youtu.be/c7S3zb9mTRw

Velo, soprano and ensemble (excerpt from Nosferatu) - 2015

Per Trio con Pianoforte

sabato 3 febbraio 2018
Torino, Teatro Vittoria
Trio Kanon

"Sans doute ce chant insignifiant, entendu cent fois, ne m’intéressait nullement. Je ne pouvais faire plaisir à personne ni à moi-même en l’écoutant aussi religieusement jusqu’au bout. Enfin aucun des motifs, connues d’avance par moi, de cette vulgaire romance ne pouvait me fournir la résolution dont j’avais besoin; bien plus, chacune de ces phrases, quand elle passait à son tour, devenait un obstacle à prendre efficacement cette résolution, ou plutôt elle m’obligeait à la résolution contraire de ne pas partir, car elle me faisait passer l’heure. Par là cette occupation sans plaisir en elle-même d’écouter « ‘o sole mio » se chargeait d’une tristesse profonde, presque désespérée.”

Marcel Proust, Albertine disparue  


Augusto Salvatori fut conseiller municipale à Venise. Il vécut un moment de célébrité en 1986 lorsque il invita les gondolier à ne plus chanter “O sole mio” et d’autres mélodies napolitaines, et à leur préférer des chansons autochtones. Une strafexpedition de douze musiciens parthénopéens arriva en lagune peu après pour protester contre cet oukase. Guitares, tambourins et mandolines gagnèrent, et la paix entre les deux villes fut signée devant un risotto au poisson. Les gondoliers continuèrent (et continuent) à chanter à gorge déployée la célèbre chanson d’Eduardo di Capua dans les canaux de Venise.

John Horton Conway est un mathématicien britannique. Il est connu auprès du grand public surtout pour avoir inventé le “the game of life”, le plus celèbre de tous les automates cellulaires. Ce “jeu” se déroule sur une grille à deux dimensions, dont les cases — qu’on appelle des « cellules » — peuvent prendre deux états distincts : « vivantes » ou « mortes ». Chaque état de la grille conduit mécaniquement à l’état suivant à partir de règles pré-établies. Des groupes de cellules peuvent ainsi osciller de manière cyclique, se figer dans de configurations statiques, se déplacer à l’infini en laissant derrière elles une traînée de débris.

Si on met en relation les deux dimensions de la grille avec des paramètres musicaux, ces règles peuvent être un moyen inédit d’engendrer des variations sur un thème. Dans ce court trio les atomes qui composent célèbre melodie qui hantait Proust lors de son séjour en lagune prolifèrent, se décomposent, se figent, semblablement aux cellules binaires du jeu de la vie et d’autres automates cellulaires.

Mauro Lanza - John Conway In Gondola -in compagnia di Marcel Proust e Augusto Salvadori- (2016)

Live @ Centre Georges Pompidou
Festival Manifeste, August 31, 2020

Agata Zubel, soprano
Enno Poppe, conductor
Ensemble Musikfabrik

IRCAM-Centre Pompidou, Ensemble Musikfabrik commission
IRCAM Computer Music Designer: Carlo Laurenzi

Further In [2014]

silvia borzelli

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