Je remonte (Tchook aka François Pelissou)

Avalé sous la rue
Quand décline le sun,
Une bouchée de métro
Je titube déjà,
Expulsé des haut-fonds
J'appareille le soir.

Un filet d’air comme
Accroché au ballon
Je remonte.

S’il reste - une ligne -
Un point de fuite à l’ho-rizon
Je tenterais le coup…
A la limite de l’o-raison,
Même embué, sur le carreau
Les céramiques, les caniveaux
Par les escalators…
Je remonte

Rendez-moi la vie
Encore des rêves à essayer…
Je dois bruler ma peau,
Marquer les passes des étés
J’ai invoqué les vents
Une paire de claques dans les voiles
Pour que chaque jour compte
Il faut que je remonte,

Admis dans la tribu
Du groupe de gens biens
Je suis le 112 ème ami
A me coucher tard, du moins
Je «like » oui…
J’accroche mon âme aux sons,
Pour que dans les estimes,
Je remonte.
REFRAIN

PONT
Le « pot aux noirs » est là devant
Pas une ride sur l’océan
Vois- je remonte des abimes
Ma gueule noire de la mine
Il est trop tôt pour affaler
J’ai d’autres voiles à caresser

Il est grand temps que je remonte
Preste à lâcher, le poids du monde
Ouvrez la bonde tout de go
Sortir du lit même s’il le faut
Il est trop tôt pour affaler
Il est trop tôt pour affaler

Paroles/Musique/Réal : François Pelissou)

JE REMONTE

L’ivresse, au vent,
Quand tes cheveux prennent le vent
Livrés à eux,
A ceux qui prendront nos vingt ans.

Roule plus vite encore, roule plus vite.

Pliés en deux,
Quand sous les coups on nous surprend,
Je veux mon Dieu,
Que nous restions encore des enfants.

Roule plus vite encore, roule plus vite,
Même s’ils tirent sur le mord,
même s’ils tirent …

Comme deux chevaux fous,
Tant qu’il y aura ce feu en nous,
Ce bruit de fond qui nous rend dingue.
Comme deux chevaux fous,
Même entravés toujours debout,
Le sac à dos en porte-flingue.

Trace, trace une ligne,
Et pose là à l’horizon.
Suit là, comme un signe,
Comme un nuage un abandon.

Roule plus vite encore, roule plus vite,
Même s’ils tirent sur le mord, même s’ils tirent …

Fuir, puisque le vent nous pousse
Loin de ces tours, loin des fous.
La lune sur ta crinière rousse,
Comme du feu contre les loups.

Roule plus vite encore, roule plus vite,
Même s’ils tirent …

Comme deux chevaux fous,
Tant qu’il y aura ce feu en nous,
Ce bruit de fond qui nous rend dingue.
Comme deux chevaux fous,
Même entravés toujours debout,
Le sac à dos en porte-flingue.

ROULE PLUS VITE - Tchook

123 SOLEIL - (François Pelissou)

Je jette aux poissons
La cane et l’ameçon
Tout ce qu’on peut dire de nous
Je m’en fiche
Quand tu m’appelles comme ça
Livré à tes contours
Pour un peu d’ivresse 
Moi Je cours

Refrain :
123 soleil, toi et moi du simple appareil
Pas même l’ombre d’un rideau, 
Juste mon souffle sur ta peau
123 vermeille, tes lèvres du même au pareil
Pas même le murmure de l’eau
Juste un secret, comme un manteau

Je fais le tri d’années de guerre
Et tu construis mon univers, 
Autiste au monde, 
A ses secousses. 
Je te prends comme trêve officielle
Plus près de toi x2
Plus près du ciel
Refrain

Pont : 
La vie d’un trait, je la dessine, 
Sans retenue et dans tes bras, 
Car maintenant je la décline, 
Et chaque jour compte pour 3 !

La vie d’un trait je me la croque
Sans réfléchir plus qu’il ne faut, 
J’ai encore plein d’idées en stock
Pour te faire croire que je suis beau.

TCHOOK PROD 2 MASTER

123 SOLEIL - Tchook

Dans ta poche (Tchook)

Quand son foulard se perd
Que tu joues à le chercher
Quand tu la croies fille de l’air
Mais que tu voles ces baisers
Elle firte 
Et toi tu la crois dans ta poche
Elle flirte, lala… 

Quand elle s’attarde sur tes yeux
Que tu tu parles de ta mère, 
De ton travail et de tes jeux
Des positions que tu préfères
Elle rit, et toi tu la prend dans ta poche
Elle rit, lala… 

Refrain 
Mais elle est loin déjà, 
Des flèches que tu décoches
Tu peux compter tes doigts.. 2
Elle glisse de ta poche. 

Quand dans ses yeux
Tu t ‘enlises, 
Que tu te laisses prendre au jeu
Et que tu goutes la cerise
Et le gâteau et même mieux, 

Elle soupire, 
Et toi tu la prends dans ta poche, 
Elle soupire, lala… 

Refrain 
Mais elle est loin déjà, 
Des flèches que tu décoches
Tu peux compter tes doigts.. 2
Elle glisse de ta poche. 

Poire d’amour pour toi, 
Tu la présentes en chocolat, 
Elle laisse la plastique au vestiaire
Mais tu t ‘entêtes à la faire taire
Et elle se tait, c’est ça qui cloche, 
Mais elle se tait.. lala

Refrain

C’est ton regard trop bleu
Qui te fait croire que tu es deux
Mais elle est douce et tu l’écorches
Elle pour toi laine de roche, 
Et elle se tait, c’est ça qui cloche
Mais elle se tait… 
Elle glisse de ta poche.

(Auteur-compositeur : Tchook aka François Pelissou)

DANS TA POCHE - Tchook

QUELQU'UN  (Paroles et musique : François Pelissou)

Dans deux ans, je serais là 
Assis auprès de toi, 
J’ai enfin convaincu ton père, 
Et pour ma mère, 
Elle s’y fera

J’ai attendu la semaine 
Touché le salaire de ma peine
Encore deux ans d’économie
Je suis sérieux un bon parti

Ref. : Soulève toi
Distingue nous de ces gens là. 
On est pas dûpes et même si, 
Dans cette histoire
Je ne suis qu’un, 
Je suis quelqu’un 
… avec toi. 

Je ne te connais pas encore
Comme les garçons de mon âge
Qui jouent aux hommes
Qui jouent aux corps
Qui en savent bien davantage. 

Les magazines et les sitcoms
Dictent mes actes et mes bon mots
Quand j’ai envie, je « Bouglione »
J’en fais des tonnes, j’en fais trop.

Refrain : Soulève moi…

QUELQU'UN - Tchook

CASTEL Et SARTORIO - Tchook  (Réal & prod. Erick Benzi) 
Album MARSEILLE REVE - Editions Kevin
Guitares et chant : Tchook
Claviers & Percus : Erick Benzi
Basse : Jean Marc Haroutiounan
Choeurs : Caroline Peysson & Tommy Chiche

Mon Pac à l'eau se réchauffe
A la terrasse du petit Pernod, 
Le quai des Belge prend son quartier du matin. 
J'ai trainé des pieds pour arriver jusqu'ici
Dévalé Vauban, depuis les hauts de roches Blanches

Comme on redescend sur terre
La rue paradis en glissière
Est sens unique à la descente. 
Y voir un signe bonne mère, 
La canebière en bout de pente. 

J'ai le vue mètre qui vire à gauche
Point de départ niveau 0
Celui de l'homme, celui de l'eau.

J'accrocherais bien ma barque à cet anneau, 
Prendre à témoin le ciel et l'eau 
Et capturer les éléments. 
Comme Castel et Sartorio
L'illusion d'une toile
Face aux prophètes et à la plage des Catalans.

Les murs du palais du Pharo, 
Me verront passer un matin, 
Si Bouffarel est réveillé, je lèverais les palangres. 
En attendant, je dépose ici mes filets, 
Non loin des belles du quartier, 
Qui remontent les Accoules,

De là j'observe leur ballet
Quand elles descendent du panier, 
Jusqu'à midi, jusqu'à l'été.

J'accrocherais bien ma barque à cet anneau, 
Prendre à témoin le ciel et l'eau 
Et capturer les éléments. 
Comme Castel et Sartorio
L'illusion d'une toile
Face aux prophètes et à la plage des Catalans.

Je me tiens là en suspension
Et dans ma prose de fond de câle, 
J'ai le mistral en point virgule 
Et l'horizon en point final. 

J'accrocherais...

CASTEL Et SARTORIO - Tchook  (Réal & prod. Erick Benzi) MARSEILLE REVE

Je respire, je crée... je respire, je crée... je respire, je c...

Tchook

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