Trop souvent, j’ai le chrono qui défile 
Je fais du vent, un numéro dans la file 
Plus le temps ...
A l’instant, j’ai décidé de freiner
Le vent d’autan, ne me rendra pas fou mais 
J’attends ...
J’attends, mais avec frénésie
Je lâche une heure, mais je saisis 
L’occase de poser une poésie
Si j’osais, de base, j’enverrais mon sosie
C’est sur ! Le temps en sursis : Ma source de jouvence !
Mes sourcils dansent sans souci L’ambiance est plutôt sexy
CHANGER DE PLAN
METTRE LE CAP AU PRÉSENT TEMPS EN TEMPS
D’OÙ QUE VIENNE LE VENT
FACE AU BILAN
LAISSER SON ÂME D’ENFANT DÉRIVER
AU GRÉ DU COURANT
Marcher seul, par les temps qui courent 
C’est comme un Single, vitesse 33 tours 
Mon Jingle ...
Chanter lentement, c’est mon nouvel emploi du temps 
C’est mes ailes que je déploie
J’apprends ...
Finalement de nouveau je décolle
Je me décale pour un moment du sol
Sur ma machine à remontant
En avant vers l’aimant de fer sur ma boussole
C’est clair ! Le temps s’éclaircit
Les airs, une évidence
A présent, je pense au « dégauchi » 
Je balance un puissant Maxi
CHANGER DE PLAN
METTRE LE CAP AU PRÉSENT TEMPS EN TEMPS
D’OÙ QUE VIENNE LE VENT
 
FACE AU BILAN
LAISSER SON ÂME D’ENFANT DÉRIVER
AU GRÉ DU COURANT
J’ai mis des paroles sur le temps c’est de l’art
J’en mets pas trop parce que le temps c’est de l’argent
Pas d’euros dans mes poches, je ne suis pas à vendre 
Le magot c’est mes proches, je veux le défendre
Il est urgent d’attendre, depuis la nuit des temps 
J’éteins la nuit je me détends, je fuis l’ennui
Je me surprends à respirer gratuitement... Quel plaisir ! 
En deux temps trois mouvements
Construire des souvenirs
Rêver avant d’agir, donner sans obtenir
Il y a un temps pour tout et tout le temps pour le saisir 
L’avenir n’attend pas, après tout qu’importe
J’ai quelques lignes à offrir à cet instant qui m’emporte
CHANGER DE PLAN
METTRE LE CAP AU PRÉSENT TEMPS EN TEMPS
D’OÙ QUE VIENNE LE VENT
FACE AU BILAN
LAISSER SON ÂME D’ENFANT DÉRIVER
AU GRÉ DU COURANT
CHANGER DE CAMP S’IMAGINER DES PRINTEMPS TEMPS EN TEMPS
D’OÙ QUE VIENNE LE VENT
FACE AU LEVANT
LAISSER LE GRAND JUGEMENT DÉRIVER
AU GRÉ DU COURANT
CHANGER DE PLAN
METTRE LE CAP AU PRÉSENT TEMPS EN TEMPS
D’OÙ QUE VIENNE LE VENT
FACE AU BILAN
LAISSER SON ÂME D’ENFANT DÉRIVER
AU GRÉ DU COURANT

Will Deuzel - Emploi Du Temps

Will Deuzel - A La Chasse

Will Deuzel - Spirit

Will Deuzel - Bordel !!

Si tu m’écoutes quelque part, j’espère que t’es relax
Installe toi, prends un cigare, je vais faire péter le Sax
J’ai une faveur à te demander, faut que tu balises mon sentier 
Je vise devant, bon gré mal gré, mais j’ai du mal à tenir l’axe

Pas faute d’être entouré, heureusement je dois dire
Sans le soutien de mon sang, fut un temps, j’aurais pu commettre le pire Mais connaître c’est grandir, j’en fais le serment
J’écrirai pas de lettre pour un dernier soupir

Y’a maman , la famille les potes, les enfants
Et mon bébé normand, pour me faire encore sourire 
Mais bon sang que c’est dur, les lumières éteintes
Trop loin de toi, j’ai pas eu droit à une dernière étreinte

Alors je feinte dans mes rêves, j’expulse ma rancoeur
Je te vois droit, sourire aux lèvres, sous un saule-pleureur 
Cool, sans haine, mais la peine coule dans mes veines 
Comme la sève coule sur mon front en sueur

Je me lève, et la douleur persiste
Mais dis leur que mon père a fait de moi un père qui résiste 
Quand je te pleure, je suis sur la bonne piste
Car c’est désormais dans mon coeur le seul endroit où tu existes

Je t’entends me dire : « Mon fils, méfie toi des chemins étroits » 
La fois avec Patrice en sortant du commissariat
Tu pouvais pas mieux t’y prendre ! Mots choisis, ton calme 
Parce que depuis j’ai jamais plus fait péter une alarme

Voilà ce que t’étais pour moi : un modèle, un exemple ! 
Les yeux rivés sur toi, ça battait jusque dans mes tempes 
Puisque tu n’es plus là, j’ai mis tes contours sur ce sample 
Tu seras toujours le bienvenu dans mon temple

Puisqu’on a pas le choix, que le chrono défile
Puisqu’ici bas on se débat pour vivre sur un fil
Puisque tu m’as ouvert les yeux, que t’as mis dans le mille 
Puisque tu m’as montré la voie, le temps que j’assimile
Puisque tu m’as dit que c’est mieux, quand on se sent utile
Puisque les anges n’ont pas le droit de faire dans le tactile
Puisque tu me manques, puisque j’ai froid, quand je me planque sous les draps 
Je resterai pas immobile, et je parlerai de toi ... Papa

Je revois ton regard fixer le prix de l’ardoise
Il était tôt, mais c’était tard, et cet écho dans ta phrase 
Compresse mon regard, comme un étau qui m’écrase 
On se sent petit, impuissant, alors qu’aider c’est la base

On se répand aux quatre coins comme ces putains de métastases 
On a pas fait le bilan, on a même pas eu l’occase
Pourtant, on avait suivi le plan, coché les croix dans les cases 
Pris dans l’élan, quand ça bascule si vite

Alors on comprend que plus dure sera la suite 
Tout a changé, ma conduite, mes limites
J’ai rangé nos rites dans un coffret où j’ai gravé : 
« Les - Si seulement - j’évite »

Mais tout ce que j’ai au fond de mes tripes
C’est de ton sang que je l’ai tiré
Et cet amour pour la musique, j’ai pas du l’inventer 
On a pas épongé nos dettes de mots

Ça me reste un peu en travers, mais il s’avère que sur les miettes de chaux 
Je te parle à coeur ouvert, le silence m’inquiète, 
me fait froid dans le dos, alors je détale de ce dédale et je remballe mes : « Pourquoi si tôt ? »

Je pourrai faire le con, partir à la dérive, j’ai pris l’initiative, l’option collective 
Comme disait Rives : « Quand il n’y a plus le ballon, il reste les potes autour » 
Le cuir a disparu et au grand jour je les ai vu te pleurer
Se demander pourquoi c’était ton tour

Je te remets cette trame, médaille à titre posthume
Souillée de larmes, sur le revers de ton dernier costume
Je t’allume un cierge incandescent, je consume le présent
Pour que t’émerges aussi souvent que tu le souhaites dans mon élan

Will Deuzel - Je Parlerai De Toi

Will Deuzel Feat. Le Vélodrome - Aux Armes

Will Deuzel - Danse Le Ragga

Will Deuzel Feat. Patrick Baudry - Odyssée De L'espèce

Will Deuzel - Bénir l'Aurore

Alors voilà ça y est le dernier jour est arrivé
Il est temps de fermer le livre, 21 années à suivre mes rêves, à voler, ivre de sensations que l’on ne peut comparer
Paré, paré, je l’ai toujours été 
Préparé à chasser, près de mes pairs, mes frères, et fier de cette chasse qui a transpiré, dans mes pores et prêt à parier, que c’est un des plus beaux métiers 
Mater le ciel, sous toutes ses coutures 
Monter, monter, et voir combien nos ailes ont fière allure 
La meute est ma communauté 
L’azur, je l’ai fendu à ses côtés 
Elle m’a porté, dans les moments les plus durs, comme ma femme et mes enfants, sans eux, sans vous, c’est sur, je ne serai pas allé, au bout de l’aventure 
Aventure, c’était écrit sur la devanture du BAI
La brochure n’indiquait pas que je me ferai des amis
Mais la tournure a fait que je me suis fait une famille 
Toujours là, ici, comme aux 4 coins du monde
La culture solidaire, le Fil SL de ma bombe 
Sous les montures que j’ai chevauchées, y’a toujours eu un ange gardien avec des doigts de fée, pour vérifier l’ossature, checker les procédures, pour un dernier regard complice avant d’envoyer la soudure 
Alors oui, l’aventure était belle 
Humaine et solennelle 
La confiance mutuelle, le risque létal, les rapports fraternels, et les soirs où on déballe, nos querelles ou nos craintes, la main sur la pinte, le coude sur le métal 
Notre sytème vital 
D’égal à égal on se découvre soi-même
‘Pitaine ou Colonel je m’en fous je crie :
À la Châsse Bordel !! 

C’est la Der, Bye Bye mes frères 
Le verre dans la main gauche 
La main droite sur le Mike 
C’est la Der, Bye Bye mes frères 
Avec mes mots j’accroche 
Appréciez le Spike 

Me revoilà au début 
Je vais signer un nouveau Deal 
Le son comme obus et le micro comme missile 
Je redeviens un Zu, aux nouvelles compétences 
L’appétence à l’image de la puissance d’un Mirage 2000
Dans mon bagage, je garderai l’essence 
La rage docile, héritage indélébile 
Réglage des balances, mixage de ma compil’ 
Je vais cranter la PC et passer CP du vinyl 
Dans la branche civile, j’aurai le manche au baquet, avec ma tronche criquée, je suis plus un jeune biquet, mais je suis toujours au taquet, j’ai une tranche à croquer 
Ok braquer mon radar, et locker les guitares 
Comme un Pim dans le Beam, j’ai la pratique à percevoir, alors je trim la rime, je confirme la trajectoire 
Trajectoire, c’est la notion de base, dépointer, sentir, savoir saisir l’occase
Se libérer des cases, rester souple aux gaz
À 100 pieds, sur le dos, c’était mon plus beau Jazz
Je voulais pas me poser, j’étais si bien en l’air 
J’ai composé cet air en hommage à ces années qui me sont chères 
Chère Armée tu m’as pris à l’essai 
Essai transformé, SA, la SA m’a formé, je l’ai laissé m’informer, m’éduquer, me combler, elle sera toujours à mes côtés 
Je suis prêt à Pusher, à traverser la Flot
Ma nouvelle mission c’est d’assembler les notes 
Le sort fait la famille le choix fait les potes
J’aurai toujours un RWR, pour détecter vos Spots
Chasseurs mes frères je vous salue 
La suite m’appelle 
Dans vos pointus en maîtres du ciel, vous serez toujours bienvenus chez Will, avec 2 L 

C’est la Der, Bye Bye mes frères 
Le verre dans la main gauche 
La main droite sur le Mike 
C’est la Der, Bye Bye mes frères 
Avec mes mots j’accroche 
Appréciez le Spike

Will Deuzel - Bye Bye

Monde, printemps 2020
Empire humain apeuré par un virus malsain qui ne fait qu’empirer la situation d’hôpitaux
saturés
Equation mal gérée depuis des années par l’état Français
Rongés, les budgets ! Mensonges aménagés !
On est tenus par une longe, qu’ils aiment promener.
Ils songent à la facture, à la dette engrangée
Mais on ne peut pas éponger ces larmes infligées
L’alarme a sonné car les armes ont manqué
Bas les masques ! Bande de privilégiés !
Mettez vos casques, et dites enfin la vérité.
Comment avez-vous pu, mettre l’argent au-dessus ?
Politique des affaires, sans éthique, ni frontière
Le fer contre la brique, le fric amène la guerre, les conflits, surtout d’intérêts
Comme ce loup de Lévy, contre un avis Marseillais
Professeur émérite, face à l’urgence antibiotique
France d’Hippocrate ? Ou serment d’hypocrites ?!
La centralisation, indigence patriotique
En termes d’organisation, Paris, est pathétique !
Quel bel objectif, défier la médecine
Un vaccin lucratif, sans « hydroxychloroquine »
Bientôt l’heure du bilan, assassins spéculatifs
Dès lors il ne sera plus temps d’utiliser le subjonctif ! Non … Négatif !

Dans un combat, on ne joue pas du pipeau
Le propos, c’est le trépas, mais on a saisi le topo
Pas de débat, au milieu du troupeau
Il y a de vrais héros, qui font honneur au drapeau

Dans un combat, on ne joue pas du pipeau
Il y a de vrais héros, qui font honneur au drapeau

La solution « Confinés », sonne comme un camouflet
Faire chauffer le café, taffer, bouffer, étouffés pour triompher
Eriger les pâtes en trophée, le PQ en billets
Mais qu’en est-il des salaires, pour ceux qui sont vraiment bloqués ?
Faut briser l’Omerta, dénoncer les quotas
On ne peut pas se protéger ! Qu’a-t-on fait contre ça ?
Limpide est le constat, plein de morts sur les bras.
Y’a des impôts dans le chapeau mais pas de résultats !
Faut toujours qu’on se croit plus forts, plus fiers
Les autres ont tort ! Les autres, c’est l’enfer !
Oh mais quelle ère vit-on ? Ne peut-on pas se fier ?
Alors que l’air, dit-on, ne fait que se purifier !
C’est sûrement la leçon, que nous devrons en tirer.
Le virus est une bonne raison d’espérer.
Le profit n’est plus valable, il n’a plus sa place.
Il faut jouer cartes sur table et se regarder dans la glace.
La Terre a trop saigné ! Le contrat désignait :
Un gros « NOUS SOUSSIGNÉS, désirons sans compter, tout nous approprier, négliger la
santé… »
Mais ceux qu’il faut remercier sont faciles à désigner :
Ils sont là pour soigner, ils sont là pour nourrir
Ils sont là pour chercher, aider, sans rien dire
Ils se sont dévoués, pour sauver et servir, livrer, donner …
Merci ! Il faut savoir le dire !
Et repenser l’avenir …

Dans un combat, on ne joue pas du pipeau
Le propos, c’est le trépas, mais on a saisi le topo
Pas de débat, au milieu du troupeau
Il y a de vrais héros, qui font honneur au drapeau

Dans un combat, on ne joue pas du pipeau
Il y a de vrais héros, qui font honneur au drapeau

Will Deuzel - Mercy & Merci

2020 : plus que jamais, les poings sont bien serrés  
Les mains très peu liées mais les griffes bien acérées 
La conjoncture est dramatique !
Le futur est déjà lassé, de l’usure médiatique 
On ne fait que visionner sur nos écrans, des fumées d’actes fanatiques 
Tout va trop vite ! On clique, on clique et on s’excite !
A bien y regarder, et c’est la conjonctivite 

Dans les tournures politiques, on ne sait plus qui croire 
Des mages face au miroir qui retournent leur veste, et d’un geste truqué par le pouvoir, 
sortent des lois qui empestent jusque dans nos armoires
Dans cette histoire c’est manifeste : courte est la mémoire, fourbe est l’isoloir !

Les brèves des journaux bavent sur un buvard anxiogène : 
Oui ! Plus ça s’aggrave et moins ça les gêne, d’écrire à l’encre de la peine
A l’encre de Chine qui nous a ancré sur des chaînes 

Faut pas courber l’échine 
Se battre pour la tolérance 
Continuer de rêver de voler d’aimer 
Souhaiter des « Tchin » à outrance 

Créer de la portance comme un extrados d’aile 
Dénigrer l’appétence de leur « Business Model »
Apprécier l’importance d’une famille fidèle 
Savourer cette chance, quand un seul mot d’elle
Me ramène à la raison, loin de tout ce bordel


Côté pile : 2020
Côté face : le ravin 
Il y a toujours le choix à la croisée des chemins 
Mais sans scrupule, on nous aveugle 
On nous manipule, comme des pantins ridicules
Même eux l’avouent … 
Ces crapules, ces loups, qui spéculent derrière nos écrans 
Ils ont créé une hypnose, qu’ils disposent loin de leurs enfants
Ils nomment ça « Windows - Google - Réseaux Sociaux » 
Qui nous rendent aussi bavards qu’un « Wookie »
A la gueule pleine de cookies 
Des talkie-walkie qui linkent nos cerveaux à leurs ordis
Au recto, ça semble splendide, mais au verso, ils nous téléguident 
Manipulation de masse V2.0
Ils ont cessé de contrôler le feu du brasero 

Alors la colère éclate, on envie comme on jalouse
Et les passoires de Socrate, on en a tous sous la blouse

Autant d’avis disparates que de « Fake News »
Trop de Flouse !
Les « Like » appâtent et nous ventousent 
Échec et mat ? Ou « Check Douze » 
La tête droite et Fuck la Loose

Génération bercée dans un virtuel landau 
Il y a dans chaque application un effet placebo 
Pas besoin de notification pour rallumer le flambeau
Levons les yeux de nos écrans pour voir combien le monde est beau

Will Deuzel - V2.0.2.0

Suresnes, automne 2020 … 
Rue Merlin de Thionville, numéro 51
Le trottoir encore humide accueille de nouveaux pas, de nouvelles têtes
En quête de musique, sous la baguette d’une équipe aux multiples facettes : 
« Jean-Phi, Gisèle et Henri, Morgan, François, JR et Susie »
Des notes communes de pédagogie comblent nos lacunes d’un volume de théorie
Décibels, métrologie, logiciels et anthologie
Equaliseurs et compresseurs en guise de posologie
Nous arrivons en fin de premier terme, au germe de la trilogie …

Je vais réviser mes gammes, ce ne sera pas de trop
Puisque je suis polygame, des portées et des mots :  

J’ai le Do
Dos bien calé dans le siège
Les écoutes et ma tête communiquent en arpège
Le son se propage : Distance sur Temps
Le son voyage du silence au tympan
L’impédance ajustée, un ton se dégage
Avant le cerveau, la cochlée départage

J’ai le Re
Résonances maîtrisées, réponses en fréquences et modes résorbés
Bonne réactivité sur le gain
Sans complexe, éviter le réflexe Stapédien

J’ai le Mi
Microphones en place : Omni, Cardio
Ça sonne mais trop d’effet Haas dans les méats
Faut colorer l’espace. Et il n’y a plus qu’à …

Et le Fa
Faders réglés pour une première prise mais la phase joue les invités surprise
Je suis là, motivé à l’idée de soigner mes Prods, à la méthode estampillée « Abbey Road »

Je m’imprègne du son, de sa tonalité
Je vis ma partition, mais sans bémol à la clé 

J’ai le Sol
Sol et plafond nous protègent
quant aux murs ils ont pris de beaux airs de solfège
Je Mute la console, mais rien n’est fixé
Shift / Command / Control et je vais mixer
Trop de THD sur le Solo
Ça tord, mais j’adore ce boulot de Mélo

J’ai le La
Latence et bien trop d’harmoniques
Je pense EQ paramétrique
Mes sens en supersonique passent le Mac en macro dynamique 
Je compresse le Master, baisse la basse
Boss et auteur de ce Bounce
Je le dédicace à EMI
Si je suis leurs traces, ça fera Bull’s Eye

Et le Si
Si 1 Sone = 40 Phones, il faut 4000 Will pour 1 Alan Parsons
Mais je suis, motivé à l’idée de soigner mes Prods, à la méthode estampillée « Abbey Road »

Will.2L

Pinned to spotlight

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