How Deep Is Your Love

J’ai piqué dans des magazines
Des lettres de toutes les couleurs
Pour t’expliquer, en anonyme,
Ce que j’avais, chaud, sur le cœur ;
Pas de rançon sous pseudonyme,
Juste un soupçon d’timidité, 
Pour que tu saches, entre les lignes,
Ce que je cache dans mes pensées.

REFRAIN :
J’t’écris cette lettre toute en secrets,
Au millimètre, en mots sucrés ;
Je n’ai laissé aucune empreinte,
Juste un baiser en pièce jointe.
J’t’écris cette lettre en mots fléchés,
T’aidant, peut-être à décoder 
Tous les messages subliminaux
De cette page en demi-mots. 
 
J’n’suis ni corbeau d’mauvais augure
Ni bardé d’une langue de vipère,
J’mets ni photo ni signature 
Pour garder sa part au mystère ;
Pas d’méchanceté ni de rancœur, 
Aucune menace sous couverture,
Si j’prends la chance comme facteur,
C’est pour l’angoisse à l’ouverture.   

Mes doux secrets si bien timbrés
Sont une folie, je m’en excuse,
Sans dévoiler d’identité,
Je suis celui que tout accuse.
Mon seul émoi, l’unique crainte,                   
C’est d’un retour à l’envoyeur,                
Le rêve, pour moi, est bien plus simple,
C’est d’être ton maitre enchanteur.

Alain VARLET

Lettre Anonyme

michelle bairds( soul sister on fire)  voix   
louis longwater music and production

aune autre maniere de sentir les fleurs vivre....par les wizzards....

Flowers

Je me promets la lune,
De faire demain la une
Des journaux.
Pour sortir du bitume
J'affûterai ma plume
Et mes mots ;
Je remonterai mes manches,
Changerai mes pages blanches
En joyaux,
Comme tout bon romancier
Je recommencerai
Le scénario.

Je couvrirai mes toiles
Des feux de mille étoiles
Tel Jean Cocteau ;
Tout comme Michel-Ange
J'inviterai des anges
Dans mes tableaux.
Je repeindrai la Terre
Sans pouvoir faire taire
Mes pinceaux ;
Raviverai le Monde
Pour que, pour ma Joconde,
Il soit beau.

Je me promets la lune,
De faire demain la une
Des journaux.
Pour sortir du bitume

Je serai alchimiste
Comme Chopin ou bien Liszt
Sur mon piano ;
Et en deux ou trois notes
Trouverai l'antidote
A tous nos maux.
Je forgerai des rimes,
Des chansons et des hymnes
Toujours nouveaux 
Et je ferai fortune
En passant sur l'enclume
De vos bravos.
Je viserai les étoiles
Et hisserai ma voile
Haut, tout là-haut.
J’aurai de l’impatience
Et beaucoup d’indulgence
Pour seuls défauts.
Je deviendrai mature,
Remerciant la Nature    
De ses cadeaux         
Puis je croirai en l’Homme,
Le résumé en somme
De ce tableau. 
Je me promets la lune,
De faire demain la une
Des journaux.
Pour sortir du bitume
J'affûterai ma plume
Et mes mots ;
Je remonterai mes manches,
Changerai mes pages blanches
En joyaux,
Comme tout bon romancier
Je recommencerai
Le scénario.

X 2
Je me promets la lune,
De faire demain la une
Pour sortir du bitume du bitume

Je me promets la lune,
De faire demain la une
Des journaux.
Pour sortir du bitume

Alain VARLET

Je Me Promets

JEAN-MICHEL
Hommage à Mr Michel DELPECH

Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET

JEAN-MICHEL

On parle de moi en patrimoine,
Moi, qui me rêvais d’être moine,
J’ai connu mille-et-un succès
Commis encore plus d’excès,
J’ai vendu des millions de disques
Sans mesurer vraiment les risques
Qui menacent toutes les vedettes,
Les strass qui vous montent à la tête.

Je me prénomme Jean-Michel,
J’ai presque toujours eu la pêche,
L’amour n’a pas tiré les flèches
Que j’escomptais, là, sous mon ciel.
Si j’ai croisé des doutes en route,
J’ai remonté, coûte que coûte,
Toutes les marches du destin
Pour être là sur votre chemin. 

J’ai porté de lourds médaillons,
Des pattes d’eph, des ceinturons,
J’ai connu des heures de gloire
Et des soirs, tout seul, dans le noir.
J’étais très jeune et populaire
Et fier chanteur d’inventaire,
J’avais des fans, de bonnes critiques,
J’ai tout noyé pour ma musique.

Le soleil brule et puis s’éclipse,
Cures de sommeil, bien des ellipses,
Moi, qui y croyais dur comme fer,
J’ai côtoyé bien des enfers.
Quand on me chante, quand on me joue,
J’avoue, je hante près de vous,
Je suis debout, là, sur la scène
J’en oublierais presque mes peines.

Alain VARLET

JEAN-MICHEL Hommage à Mr Michel DELPECH

IMPACT
Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET

IMPACT  

D’un seul regard, d’un frôlement d’aile,
Un coup de foudre au septième ciel,
Un peu de poudre et du rimmel,
C’était trop tard, une étincelle … 
Tout chamboulé, de haut en bas,
Touché, coulé et sans combat,
Mon cœur a volé en éclats,
Collé-serré entre tes bras.     

REFRAIN :
Impact 
Dans ma vie,
Un pacte
Avec le bonheur !
Tu as fait
Impact dans ma vie,
Contact entre nos deux cœurs ;
Un acte de première grandeur !
Tu as fait
Entracte dans l’ennui,
Exactement mon bonheur !
Impact !!

Présente, pressante et explosive,
Prenant toujours l’initiative,   
T’as déclenché ton offensive
Jusqu’à petite mort s’ensuive.
Et telle une machine infernale,
Une petite bombe artisanale,
Tout feu, toute femme pas banale,
Tu as fourbi ton arsenal. 
 . 
Comme une décharge d’adrénaline,
Telle une charge derrière mes lignes,
Tu as visé mon cœur de cible
Et fais sauter tous mes fusibles.
T’as explosé tous mes compteurs,
Atomisé mes doutes et peurs,
Remis tous mes décomptes à l’heure
KO debout, en plein bonheur. 

Alain VARLET

IMPACT

MON ROND DANS L'EAU
Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET

MON ROND DANS L’EAU

J’vois les nuages qui s’amoncellent,
Qui m’envisagent depuis leur ciel,
Mais il faudra que, coûte que coûte,	
Je nage jusqu’au bout de la route.
Y’a des ornières sur mon chemin,
Des coups d’tonnerre, des vents chagrins,
Il me faudra, quoiqu’il en coûte
Passer cent fois l’aqueux des gouttes.

REFRAIN :
Un de ces soirs, beaucoup trop tôt,
Je laisserai mon rond dans l’eau,
Juste une ride comme un écho,
L’éphéméride mis à zéro. 
Un de ces jours, puisse-t-il faire beau,
Je laisserai mon rond dans l’eau,
Nouveau départ, oh hisse et haut, 
Laissant ma part sur le bateau.   
   
Je n’suis pas né d’la dernière pluie,
Ni frais tombé du paradis ;
Tout détrempé mais blanc comme neige,
Je fais tourner mon p’tit manège. 
J’ai beau creusé sous l’arc-en-ciel,
J’n’ai pas trouvé monts et merveilles,
Et, seule, mon ombre m’a suivi
Mais ça me comble pour vivre ma vie.

Alain VARLET

MON ROND DANS L EAU

LE DETOUR
Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET

LE DETOUR

Des gênes et une graine, quelques brins d’ADN, 
Et ma mère alitée m’offrait l’éternité…
Des combats, des dilemmes, au-delà des -Je t’aime !-,
J’ai vécu mes envies, convaincu par la vie.

J’ai croqué dans le fruit pour tromper mon ennui,
Tant de rêves à conter, de pensées sans compter.
J’ai subi ce hiatus, surpris par l’infarctus,
Tuant l’élan dans l’œuf, m’offrant vent force neuf.  

REFRAIN :
Des médecines et des bruits de machines,
Des murmures entre mes quatre murs,
Des lumières au creux de mon enfer
Et comme une éclaircie, là, au bout de ma nuit.
Je persiste et je signe, ne retire pas une ligne,
Je repars pour un tour, ça vaut bien le détour. 

Je n’perçois plus grand-chose dans mon état d’urgence,
Juste un rien de névrose au son des ambulances ;
J’étais mort, c’était sûr, et qu’importe l’armure,
Ici-bas rien ne dure quand on franchit le mur.

J’étais presque arrivé au bout de mon chemin,
J’n’aurais su parié un sou sur mon destin.
J’étais mal, j’avais mal ; et plus on s’acharnait
Plus l’instinct animal supplantait l’condamné. 

REFRAIN bis
J’ai bien vu le tunnel et la lueur diffuse
Préparant le duel avec mes flots d’excuses,
J’ai ourdi mes mensonges et tracé mes desseins
Avant que je ne plonge dans le bassin des saints. 

Je me suis senti libre, d’une telle envie de vivre 
Que le mal est tombé, le moral remontait. 
J’ai accroché ta main et j’ai rouvert les yeux
Quoique fut mon destin, il me fallait bien mieux. 

Alain VARLET

LE DETOUR

CA VA BIEN SE PASSER

Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET

ÇA VA BIEN SE PASSER  

Tu rêves d’être grand
Pour n’en faire qu’à ta tête
En souhaits impatients ;
En esprit de conquête,   
T’en veux à tes parents
D’t’imposer ton assiette ;
Tu passes trop de temps
Sous les plis de ta couette ;
Méfies-toi, mon enfant,
La vie n’est pas facile,
Y’a des hauts et tourments,
L’envie est si fragile ;
N’emmêle pas trop les fils
De l’écheveau des ans,  
Chéris plutôt les filles ;
En tes excès d’aimant, 
Elles t’offriront l’idylle 
Au sablier du temps. 

REFRAIN :
Ça va bien se passer,
Prends le temps des années,
T’as du frein à ronger ; 
Ne sois pas si pressé,
Prends le temps qu’il te plait
Pour tes pas de côté.

Tu rêves de grands espaces
Pour voler de tes ailes,
Et crèves du temps qui passe ; 
Tes cahiers et partiels
Te plongent dans l’angoisse
Et n’ont rien d’essentiel ; 
Même si tu t’y ennuies
Et joue à l’imbécile,  
Minimise, mon grand, 
La force du génie
Est dans ton choix des cibles
Et d’tes renoncements ; 
La vie n’est que pari
De rêves inaccessibles, 
A grands coups de « tant pis » ;
Mets-y tout ton tapis,
Reste donc indocile, 
Crée-toi ton paradis.

Alain VARLET

CA VA BIEN SE PASSER

MON PROCHAIN
Maquette
Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET

MON PROCHAIN 

Sous l’outrage des pleurs, des naufrages-chagrins tout entachés de peurs,
Je suis lâche à mon heure en mirages-refrains et regrets dans mon cœur ; 
Dans mes freins sur le chemin, 
Mon prochain me tend la main.
Tes sanglots dans la brume, lourds fardeaux que t’assumes, en radeaux d’infortune,
Ces photos à ma Une qui, mélos, m’importunent en des flots d’amertume ; 
En destin et clandestin,  
Mon prochain m’est quotidien. 
Dans les feux de la guerre qui sont jeux, d’puis naguère, de folies ordinaires,
Ces enjeux du grégaire qui nous refont l’enfer à nos yeux si solitaires ;
Aux bulletins des quat’ matins, 
Mon prochain est mon voisin. 

J’n’ai plus foi en vos bibles,
Ni en nos lois inflexibles ;  
Toi et Moi, rien que de vivre,
Nous-y fait droit d’être libres ;   
Ces liens sont intangibles,
Y’a rien d’inaccessible ; 
Toi - moi, qui aime, nous suive, 
Rendons l’émoi au vivre-libre.  

On vit trop bien à l’aise, l’envie devient paresse, n’étant que brute épaisse,
N’est-on que cette espèce, refusant quelques pièces à l’enfant en détresse ? 
Dans mes freins sur le chemin, 
Mon prochain me tend la main.
Ces sourdes violences ont source l’intolérance sous lourde indifférence,
La bourde serait l’absence, en notre course intense, de ces ressources de chance ;
En destin et clandestin,  
Mon prochain est mon voisin. 
Ce n’est pas qu’un délire, ce combat d’avenir fera nos souvenirs,  
On ne peut pas souffrir de l’éclat d’un sourire, mais des glas et soupirs ;
Dans l’humain qui m’en revient,
Mon prochain me le rend bien. 

Alain VARLET

Lettre Anonyme

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