Paroles & musique: Erik Karol

Erik Karol: programmations, piano, claviers & chant

LE BOCAL À BAISERS

(Mother ...)
A chaque baiser déposé 
Comme un pétale sur ta joue 
Je vois ton regard qui renaît
Et des anges au dessus de nous.             (Mother ...)

Ta main fébrile qui se redresse 
Qui se suspend pour un instant 
Comme l’oiseau de la tendresse 
Qui se jouerait des mauvais vents.           (Mother ...)

Au bout de tes doigts effilés 
Magicienne, sur le seuil du ciel
Tu fais apparaître un baiser
Puis deux, puis trois... une kyrielle.

Encore un peu... C’est pas assez 
Dans ce bocal imaginé
Ce s’ra jamais trop tu le sais
Dans notre bocal à baisers...

Tu me les donnes en pensée 
Pincées de baisers essentiels 
Et je recueille l’éternité
De toutes ces pincées de ciel.

(Mother ...Mother, Where have you been ... ?)

Entre mes paumes rassemblées 
Comme un bocal imaginaire
Dans mes paumes écarquillées
Pour qu’aucun d’eux ne tombe à terre

Ton air est un peu plus lointain          (Mother ...)
Mais ton œil toujours malicieux
Tu fais glisser entre mes mains             (What have you seen ... ? )
Quelques baisers, encore un peu...

Encore un peu... C’est pas assez 
Dans ce bocal imaginé
Ce s’ra jamais trop tu le sais 
Dans notre bocal à baisers...

Et à force d’en rajouter             (Mother...)
Tu prétends qu’il peut déborder, 
Notre bocal imaginé                (Where have you been ... ?)
Comme épitaphe d’un été.

Avant de convenir ensemble         (Mother ...)
Qu’il me faudra bien des réserves, 
Lorsque nous n’serons plus ensemble         (What have you seen ... ?)
J’irai piocher dans la réserve...

Encore un peu... C’est pas assez 
Dans ce bocal imaginé
Ce s’ra jamais trop tu le sais
Dans notre bocal à baisers...

Encore un peu... C’est pas assez 
Dans ce bocal imaginé
Ce s’ra jamais trop tu le sais
Dans notre bocal à baisers...

ENCORE UN PEU

Le Bocal à Baisers

Paroles & musique: Erik Karol

Jean Le Henaff: basse
Erik Karol: piano, claviers & chant

L'ESPOIR

C’est un enfant qui dort, 
Une ombre sur le corps... 
Les ailes de la mort
Qui se déplient encore.

Un voix dans les flammes 
Qui hurle la victoire.. Une voix et des larmes 
Qui font briller le soir.

Luna......
Demain, mon cœur, Maitea, 
Nous reprendrons la guerilla...
Luna......
Notre force, notre liberté, 
C’est de toujours pouvoir rêver...

C’est la lettre première 
D’Alphabet et d’Amour
Sur les murs des frontières,
La lettre de toujours.

C’est une incertitude
Dans le ventre des filles,
Et c’est la solitude
Qu’on violente et qu’on pille.

Luna......
Demain, mon cœur, Maitea, 
Nous reprendrons la guerilla
Luna......
Notre force, notre liberté, 
C’est de toujours pouvoir rêver...
++++++++
Luna......
Demain, mon cœur, Maitea, 
Nous reprendrons la guerilla
Luna......
Notre force, notre liberté, 
C’est de toujours pouvoir rêver...

Luna......
Demain, mon cœur, Maitea, 
Nous reprendrons notre combat
Luna......
De Leningrad à Gernica, 
Un jour nouveau se lèvera.

L'Espoir

Paroles: Erik Karol / Musique: Sergio Gruz & Erik Karol

Jean le Henaff: basse
Sergio Gruz: programmations & claviers
Erik Karol: programmations et chant

PROCESSUS CRÉATIF

Elle est si bête, Elle est si bête 
Que les idées ont décidé
De déserter toute sa tête 
Toute sa tête... Elle si bête..

Alors elle emprunte des uns 
La poésie et ses embruns,
Et chez les autres elle va piller 
En se faisant servir le thé,

La lumière qui l’a désertée 
Ou même peut-être qui sait ? 
Qui ne l’a jamais habité..
Et ce de toute éternité...

Mais elle cherche où ?
Que.. cherche t’elle.?
En processus créatif...

Tout son manège est laborieux 
Elle pense être l’égale des dieux.
Dans son foutoir, La Boétie,
Eut volontiers à la critique 
Soumis , ses soumis volontaires, 
Et son existence toxique

Elle est si bête, c’est un régal, 
Et sa mégalo n’a d’égal,
Qu’la vacuité de son talent
ô vanité, tout fout le camp...

Mais elle cherche où ?
Que.. cherche t’elle.? 
En processus in-créatif... in-créatif.

Il se passait quoi là, déjà, 
J’ai presque déjà oublié...

Mais elle cherche où ?
Que.. cherche t’elle.?
En processus créatif...
Mais elle cherche où ?
Que.. cherche t’elle.?
En processus in-créatif...

Processus Créatif

Paroles: Monsieur Poli / Musique: Erik Karol

Jean Le Henaff: basse
Erik Karol: programmations, piano, claviers, guitares & chant

OBSIDIENNE

Cette trace de suie dans l’œil du loup 
Ces Cheveux de pluie plein le cou
Ce Paysage dans le cirage 
Un monochrome de Soulage.

Ce charbon d’avant le diamant
Ce rayon de lune tranchant
Cette vie de bâton de réglisse
Nos baisers comme des précipices...

Obsidienne, Obsidienne, Obsidienne

Ce rideau sur mes souvenirs
De Transylvanie ton sourire
Ton poison nageant sur ma langue 
Histoire de cru, de cuir, de sangles.

Cette lime dans le pain de seigle 
Cette plume de la main d’un aigle 
Ce khöl sur tes paupières ardoises 
Tes dentelles en ombres chinoises...

Obsidienne, Obsidienne, Obsidienne

Cette cavale du sanglier
Ce collectionneur d’orchidée 
La cendre de l’encens qui fume 
Repeindre nos corps de bitume.

Ce cri de gorille captif
Un trait de ruban adhésif
Ton drapeau planté sur mon front 
Ce corbeau répétant ton nom...

Obsidienne, Obsidienne, Obsidienne

Obsidienne

Musique: Erik Karol

Isabelle Sajot: violoncelle
Jean Le Henaff: basse
Erik Karol: programmations & claviers

Nordic Dream (instrumental)

Paroles: Erik Karol / Musique: Erik Karol & Emmanuel Reverdi

Jean Le Henaff: basse
Erik Karol: programmations, claviers, guitares & chant

BANDE PASSANTE

J’ai caressé des paysages
Et des végétations hybrides 
Des jardins débordants, fardés,
Des nuits dévorées et cruelles. 
J’ai saisi des absences dans ses yeux, 
Des distances à franchir ....

J’ai caressé des paysages
Et des végétations hybrides 
Des jardins débordants, fardés,
Des nuits dévorées et cruelles.

Bande passante, bande passante 
Bande passante, bande passante.
Elle a caché au fond des yeux.. 
Un commutateur silencieux...
Marche-Arrêt 
Marche-Arrêt 
Marche

J’ai caressé des paysages 
Et des végétations hybrides
Des jardins bordés de dentelles 
Des nuits de passage, 
Débridées .. Et cruelles.
J’ai saisi des absences dans ses yeux. 
Des distances à franchir....

J’ai caressé des paysages
Et des végétations hybrides 
Des jardins débordants, fardés,
Des nuits dévorées et cruelles.

Bande passante, bande passante 
Bande passante, bande passante.
Elle a caché au fond des yeux 
Un commutateur silencieux... 
Marche-Arrêt 
Marche-Arrêt.

J’ai saisi des absences dans ses yeux, 
Des distances à franchir ...
J’ai saisi des absences 
Des distances à franchir ... 
Dans ses yeux.

J’ai caressé des paysages 
Et des végétations hybrides 
Des jardins débordants, fardés, 
Des nuits dévorées et cruelles
Bande passante, bande passante 
Bande passante, bande passante.

Elle a caché au fond des yeux 
Un commutateur silencieux... 
Un connecteur phallique.
Elle a caché au fond des yeux 
Un commutateur silencieux...
Marche-Arrêt

Bande Passante

Paroles & musique: Nicolas Boscovic

Paul Solas: guitare
Erik Karol: chant

FALLEN

In the crowd of children, mouths speak.  
Chanting rules to follow 
Fragile equilibrium
Left close to my heart 
When life comes...

Falling  
Must always be carefull  
Falling
Look behind my back but   
Falling
is inevitable..

Little by little , the days flee,   
Blood pressure increases,  
Calmness disappears. 
Carefree attitude, it betrays me,  
I believe it now.. 

Fallen   
Followed by eyes  
Fallen 
Turned around but   
Fallen 
Suddenly
Fallen...

Things have changed in my tired eyes  
Faces and landscapes
I’ve learned to look thru a mirror  
To touch bottom.. 
My flesh doesn’t want to forget the rules,   
Fragile equilibrium
Unable to unlearn... 

Falling off...Falling off...
 
Falling ...Falling...
Falling 
Must always be careful  
Falling
Look behind my back but   
Falling
Is inescapable

Fallen

Paroles: Eric Ouzounian / Musique: Eric Gratient & Erik Karol

Jean Le Henaff: basse
Eric Gratient: guitares, claviers & piano
Erik Karol: chant

MÉLANIE

Mélanie est frivole, 
N’entend que fariboles, 
Et Mélanie décolle, 
Humecte sa corolle.

Quand son ventre s’embrase 
Elle va traquer l’extase 
D’un orgasme suprême
Au mitan du carême.

En une étreinte folle 
Mélanie se gondole 
Une colonne de chair 
La cloue contre la terre.

Et Mélanie s’envole
De sa bouche, elle isole 
Le mâle qu’elle cajole 
Va perdre la boussole

Et Mélanie décolle 
Humectant sa corolle 
La mante religieuse 
Est femme radieuse.

En une étreinte folle 
Mélanie se gondole 
Une colonne de chair 
La cloue contre la terre.

Le mâle qu’elle isole
A perdu la boussole, 
S’écroule et s’étiole 
Comme une montre molle.

En une étreinte folle 
Mélanie se gondole 
Une colonne de chair 
La cloue contre la terre.

Fin de la farandole
Il a aimé l’idole, 
Peut s’endormir en elle 
Dans sa moite chapelle,
Dans sa moite chapelle 
Dans sa moite chapelle.

Mélanie

Musique: Erik Karol

Jean Le Henaff: basse
Erik Karol: Programmations & guitares

Tatoo Taboo (instrumental)

Paroles: Erik Karol / Musique: Erik Karol, Hervé Lorthoir, Alain Leonard, Bertrand Val & Jean Marie Pelletan

Jean Le Henaff: basse
Olivier "Korbo" Pujol: choeurs
Jean Claude Buire: batterie
Fodil Maouchi: guitares

AU NOM DU PÈRE

Des hymnes ont souillé les sillons de ta peau,
Ont abreuvé de sang tous ces corps en lambeaux.
Chaque drapeau dressé, une main se desserre 
Et des cris se libèrent des gorges amères.

Au nom du père, du fils et des simples d’esprit 
Il nous faudra tomber, le ciel est à ce prix.

Et la face édentée des édens a vomi
Une illusion de plus, des rêves insoumis. 
Vertige vertical des régions impossibles 
Chantage indivisible et bonté invisible.
.
Au nom du père, du fils et des simples d’esprit 
Il nous faudra trembler, le ciel est à ce prix.

Vos prières mains jointes, ô esclaves de race, 
N’auront fait que dresser des colonnes de glace. 
Les états et l’église font le même combat :
Te soumettre ici bas comme dans l’au-delà.

Au nom du père, du fils et des simples d’esprit 
Il nous faudra tomber, le ciel est à ce prix.
Au nom du père, du fils et des simples d’esprit 
Il nous faudra trembler, le ciel est à ce prix.

Au Nom Du Père

Paroles & musique: Erik Karol

Jean Le Henaff: basse
Erik Karol: programmations, guitares, claviers & chant

JOUER AVEC LE FEU

S’engager encore
Sur une piste noire,
Se donner la mort
En perdant la mémoire...

Brûlons encore un peu 
Il paraît que çà purifie
De jouer avec le feu.
Rêver encore un peu 
Avant que ce soit interdit, 
Rêver encore un peu.

S’enrager encore
Sous des pavillons noirs, 
Par le versant nord 
Traverser le miroir.

Brûlons encore un peu 
Il paraît que çà purifie
De jouer avec le feu.
Rêver encore un peu 
Avant que ce soit interdit, 
Rêver encore un peu.

S’enrager encore...

Brûlons encore un peu 
Il paraît que çà purifie
De jouer avec le feu.
Rêver encore un peu 
Avant que ce soit interdit, 
Rêver encore un peu.

Brûlons encore un peu 
Il paraît que çà purifie
De jouer avec le feu.

Tatoo Taboo (instrumental)

Erik Karol

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