Très belle composition, pleine d'émotions, bravo à vous

POUR INFO, cette chanson, comme beaucoup d'autres dont je suis le parolier, publiées sur Facebook, Soundcloud ou Youtube, est proposée à votre écoute avec une -voix-témoin- et reste dans l'attente de leur interprète définitif/ve, sérieux/se et motivée. Si cela vous "chante", contactez nous, nous serons ravis d'envisager une collaboration.

N'oublios jamais que l' histoire est tragique.

ça a été un plaisir de mettre ce magnifique texte en musique

VARSOVIE, AUTOMNE 40

Composition et chant:  Thierry DAY
Paroles: Alain VARLET

VARSOVIE, AUTOMNE 40   

Violons et pianos sanglotent 
Sous l’effrayant tempo des bottes,
Sombre Adagio de l’infamie 
Dans le ghetto de Varsovie ;
Désharmonie sous mégaphone
De cette ignominie d’automne,
L’ombre se glisse en maladie,
L’acrimonie frise l’aphonie.   
 
REFRAIN :
J’entends toujours tel un murmure
Qui perce au jour derrière ce mur,
Une petite âme d’enfant plaintif
Comme une flamme en subversif ;
Douce mélodie sous dictature,
Hymne à la vie en pleine figure,
La liberté en leitmotiv, 
Qui ne se tait ni ne se brise. 

D’épidémie en contagion,
La félonie posa des noms,
Sur tous ses crimes et forfaitures
En des maximes contre nature ; 
Entre oppression et privations,
En gestation la « solution »,
Quand une étoile, jaunie de haine, 
Rendit létale, la race humaine. 
 
La comédie de notre monde,
Cacophonie souvent immonde, 
Niera ces affres et l’impossible
Avant les rafles et l’indicible ;
Violons et pianos rapportent
Que le trop long tempo des bottes
Ne put y mettre à l’agonie
Un grand orchestre en symphonie (*). 

Alain VARLET


(*) La vie culturelle dans le ghetto est animée par des organismes clandestins. La « Idische Kultur Organizacje » (IKOR) favorise la culture du Yiddish, et organise des soirées littéraires et des réunions spéciales pour marquer les anniversaires des auteurs Juifs célèbres. Les bibliothèques clandestines font circuler des livres officiellement interdits. Un orchestre symphonique de 80 musiciens joue un répertoire de grands compositeurs allemands. Auteurs et poètes continuent à créer dans le ghetto, comme Itzhak Katzenelson, Israel Sztern, Jehoszua Perle, Hillel Zeitlin, Peretz Opoczynski ou Kalman Lis. Les troupes théâtrales donnent des représentations d’auteurs, avec des acteurs renommés tels que Michael Znicz, Zigmunt Turkow ou Diana Blumenfeld... Le divertissement léger est à l’ordre du jour, pour oublier les horreurs de la vie quotidienne.

VARSOVIE AUTOMNE 40

Chanson pour l'école
France
2025
par @Djeïkeï

Chanson pour l'école

LAMENTO
Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET

LAMENTO  

Il m’est un poids, lourd à mon cœur,
En mille effrois et déshonneurs, 
Qui, sans débats, jusqu’à pas d’heure,
A chaque pas, me fait rancœur. 
Dans l’aphonie des sourds sanglots,
J’ai mis des mots, là, sur nos maux ;
Puisse, en écho, qu’on hisse bien haut
Mon lamento en doux crédo. 

Cessons ces guerres depuis naguère
Sur notre terre pétrie d’enfer, 
En son destin sous meurtrières,
L’humain y perd l’instant grégaire

J’ai, intangibles et indicibles, 
Tout bas dans l’âme, irrépressibles, 
Coran ou Bible, en cœur de cible, 
Gravés sous gammes indélébiles.
J’ai peu de foi en ces prêcheurs,
Les forts en loi, les arnaqueurs,   
Qui, l’dos bien droit, escrocs du cœur,  
Montrent du doigt et r’gardent ailleurs.

Aidons ces ombres, en trop grand nombre, 
Ces gens qui sombrent en eaux profondes, 
Pour rien qu’un temps, juste être libres
Dans les tourments du pouvoir vivre.    

J’ai, sous de brèves éclaircies,
Un très vieux rêve en doux sursis, 
De l’appétit, oui, pour la vie    
En un pari de paradis. 

Brisons ces fers en nos travers,
Ces flèches amères en commentaires, 
De solidaire en solitaire,
Se taire ne nous rend qu’éphémères. 

Levons les drames en filigrane
De toutes ces femmes sous vague à l’âme, 
Dans tout l’infâme qui, là, se trame, 
Ayons l’alarme pour seul programme. 

Brisons ces fers en nos travers,
Ces flèches amères en commentaires, 
De solidaire en solitaire,
Se taire ne nous rend qu’éphémères

Alain VARLET   


LAMENTO

Here is a little song with a jazz influence, composed this weekend.

Probably Not

CARNET DE VOYAGE
Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET 

CARNET DE VOYAGE   

J’ai fait, là, le tour de mon parcours,   
Dans le fol espoir de m’y retrouver
Et, dans mes détours en alentours, 
Rien que pour revoir tous mes êtres aimés. 
Si les larmes m’ont, là, rempli l’encrier,
Trop d’anecdotes y trottent en chant du cygne,   
J’ai, en seule arme, pour me délivrer, 
L’antidote des mots et notes entre ces lignes.    

J’ai refait, d’hier, l’itinéraire,
Bien calé les vues et chaque étape,
Et, dans ces reflets en démarche-arrière 
Maintenu, bien fort et clair, mon seul vrai cap.   
Tant de rires me colorent l’album-photo,  
Où films et filles défilent en rimes ultimes,  
Et, dans ces décors subliminaux,
Je rempile aux fils fragiles de liens intimes.

Dans mon vieux carnet au cuir tanné,
J’ai revu mes plans et l’envers de mes cartes,
Sans y renier, ni en condamner
De tous mes élans, la moindre incartade. 
Tous ces soupirs, là, au répertoire,
Plus long est le bail, plus ils feront mal, 
En parties de rire ou chansons à boire,
M’y font souvenir de mille et une escales. 

J’ai tourné les pages de mes voyages,
Relisant, plein cœur, vos doux commentaires,
Et, au passage, en ces beaux partages, 
Laissé, sans vaine rancœur, tout mon amer.
L’aventure, au temps, n’est jamais close, 
Tu sais, l’amour nous mène en déraison,     
Et, fait, surement, qu’à peine éclose, 
C’est en des -toujours- que nous entraine ma chanson.  

Alain VARLET 


CARNET DE VOYAGE

Le sablier

LES AURORES BOREALES
Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET 

‌LES AURORES BOREALES 

Dans mon monde idéal,
J’ai planté mille étoiles,
Des aurores boréales 
Animées sur mes toiles. 
Quoiqu’on puisse bien penser,
J’ai fait vœu de beauté
Et, d’office, escompté
Qu’il se peut d’espérer. 

J’ai glissé sous mes gammes,
Là, bien plus que mon âme,
Pour l’amour d’une femme
Ou de sourds mélomanes. 
Bien qu’on puisse mégotter, 
J’ai fait vœu de chanter, 
Tant soit peu écouté 
Mais heureux à jamais. 

REFRAIN 1 :
Je me dois de rêver,
C’est ma seule certitude,   
De n’y pas réveiller   
Ma vaine solitude.   
J’ai fait vœu d’idéal,  
Pleins feux, en capitales, 
D’y graver mon étoile  
Sous aurores boréales.

Dans mon monde en cadeau
Et sous l’onde des mots,
Aucune ombre au tableau
Ne m’encombre en écho. 
Bien qu’on doive décoder
Ou chercher sous mes pieds,
L’amour, en vérité,
Fait toujours mon entier.

En ce chant, en partage,  
Entêtant et peu sage,
Ma vie, là, s’envisage
En défi de voyages.
Bien qu’on puisse condamner
Toute ma vie en chantier,
Quoiqu’on dise, je le sais, 
Mes envies ont gagné. 

REFRAIN 2 : 
Je me dois de rêver,
Toute en altitude, 
Et d’y voir révélées 
Bien d’autres aptitudes. 
J’ai fait fi du banal,
D’y cocher l’idéal, 
D’accrocher mon étoile 
Sous aurores boréales.

Alain VARLET 


LES AURORES BOREALES

Comme deux gouttes d'eau

Le prix des larmes

Un été doux-amer

LA RAISON D'Y CROIRE
Composition et chant: Dany ROGAN
Paroles: Alain VARLET

LA RAISON D’Y CROIRE 

On prend sa chance, là, juste au vol,
Pure évidence, ou bien par bol,  
Pour un chemin en incroyable,
Il nous suffit d’un grain de sable ; 
Rien n’est tracé, tout est permis, 
Vas-y, essaie, mets-y le prix,
Fais que se lèvent en exigence 
Tous tes doux rêves de l’enfance.

REFRAIN : 
Sur nos parcours, on a rencard
Un de ces jours avec l’histoire, 
Parfois trop court, avec retard, 
On a toujours besoin d’y croire ; 
En mal d’amour, sous avatar,
Entre détours et nos trop tard,
Sorties d’secours, échappatoires, 
On a toujours raison d’y croire.

Ce ne sera pas si tranquille,
Mais on fera, là, l’impossible,
Pas après pas, bombant le torse,
A tours de bras et avec force ;
La petite graine en ta cervelle
Pourra, sans gêne, tendre ses ailes, 
Le p’tit gamin des bas quartiers
A en destin un monde entier.

Alain VARLET 



LA RAISON D'Y CROIRE

Auteur et parolier, je me tiens à votre disposition pour tout type de collaboration artistique.

VARSOVIE AUTOMNE 40

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