Ariettes oubliées VII

Ô triste, triste était mon âme
À cause, à cause d’une femme.

Je ne me suis pas consolé
Bien que mon cœur s’en soit allé,

Bien que mon cœur, bien que mon âme
Eussent fui loin de cette femme.

Je ne me suis pas consolé,
Bien que mon cœur s’en soit allé.

Et mon cœur, mon cœur trop sensible
Dit à mon âme : Est-il possible,

Est-il possible, - le fût-il, -
Ce fier exil, ce triste exil ?

Mon âme dit à mon cœur : Sais-je
Moi-même que nous veut ce piège

D’être présents bien qu’exilés,
Encore que loin en allés ?

Verlaine LOFI

I've lost my green undernear
J’ai perdu mon slip vert
Connaissez-vous le pape
Ou même un ovicapre
Qui sache une prière

J’ai perdu mon slip vert
En brossant des pruneaux
Non de loin de la frontière
Qui sépare les eaux

J’ai perdu mon slip vert
En triturant la bouche
D’une grosse fermière
emplie de 1000 mouches

J’ai perdu mon slip vert
En me frottant le bide
Contre un beau réverbère
Pour chasser la Covid

J’ai perdu mon slip vert
En chassant la joconde
Sur les bords du Niger
Dans une vielle aronde

J’ai perdu mon slip vert
En reniflant les miches
D’une vieille boulangère
Quin était très très riche

J’ai perdu mon slip vert
Près d’un grand caniveau
Qui sentait le derrière 
De des plus grands amiraux

J’ai perdu mon slip vert
Si vous l’avez volé
Vous irez en enfer
Boire du café au lait

Slip Vert

the word is mad
everybody has lost his mind

Tout Le Monde Est Fou

Il fait si chaud
Je me crame le cul
Mais chez les manchots
Mon cœur ne battrait plus

Vive le chaud
C’est le froid qui nous tue

Et tu transpires
Assommée par la canicule
Et tu soupires
Pendant que je t'

embrasse

Canicule

Quand je chante mes chansons
J’y mets mon cœur
Et toute ma passion 
Mais des êtres de rancœur
Des donneurs de leçons
Me trouvent un air con
Si vous écoutez mes chansons
Vous n’entendrez point
L’accent parisien
Boudu parce que mes chansons
Si vous cherchez bien
Ont du sang toulousain

Je vous ouvre mon cœur
Avec l’accent du bonheur

La pointe de toulousain
Elle se marie bien
Avec la poésie
Et si vous vivez ici
Vous ne l’entendez pas
Faut venir d’ailleurs pour ça
Et d’ailleurs qui a l’accent ?
Est-ce le parisien
Ou bien le toulousain
Ah un concept enivrant
Quand on parle accent
Où est le référent ?


Un accent, c’est tout joli
Sachez-le, abrutis
De la glossophobie
Si l’on peut plus chanter
Comme au pays où l’on est né
Alors vous aurez gagné
Gardez votre dictature
vos leçons de vertu
Et votre droiture
Et foutez-le-vous au cul
Votre discours infect
Politiquement correct

Acceeeent Du Bonheur

Tu n’aurais jamais pensé ça
Te faire sauter le cinéma
Tu survolais la vie en riant
Mais ça n’est plus le cas maintenant
Elle s’en est allée avec ton âme
Elle qui était ta femme et ta came
Et la vérité t’a rattrapé
Elle ne te reviendra jamais

Bien sûr elle s’est lassée de toi
Toi qui as vraiment tout fait pour ça
Toi, qui prétendais la maîtriser
Quand de bras en bras tu l’humiliais
Tu as vraiment vraiment tout gâché
Mais depuis tu ne fais que sombrer
C’est avant qu’il fallût y songer
À quoi bon maintenant pleurnicher 

Tu as plongé
Plongé les bras en croix
Tu as plongé
Et moi, et moi
Je suis mort avec toi


Le front appuyé contre la vitre
Tu songes à ton ultime chapitre
Tu passes une main le long de ta frange
Prochaine étape le saut de l’ange
La vie sans elle est bien trop pénible
Et la marche arrière est impossible
Tu ne vois que cette solution
Faire le saut de l’ange du balcon

Certaines occasions sont uniques 
Certains trains ne passent qu’une fois
Pardonne-moi si je suis cynique
Elle m’aimait un matin plus que toi
Mais tu as sauté de ce balcon
Je reste seul avec mes insomnies 
Le choc d’un crane contre le béton
Dans mon esprit tourne à l’infini

Tu as Plongé

Quand Kevin a compris, qu’il allait dérouiller
Il a foncé chez lui, pour tout faire brûler
Mais en voyant Annie, descendre l’escalier
Il s’est dit c’est fini, plus rien à espérer
Il est passé chez Luc, qui lui avec promis
De lui filer un truc, hérité d’un ami
Mais l’appart était vide, Luc était en zonzon
Pour un trafic d’acides, rallongés au poison

Kevin, tu as raison, 
Ça ne sent pas bon

Kevin a décidé, de jouer les courants d’air 
Et d’aller se planquer, très loin de cet enfer
Mais pas loin du marché, il a croisé Norbert
Ce con a décidé, de lui jouer un air
Il avait un couteau et du gaz lacrymo
Alors l’autre barjot, a trissé illico
Sans même dire un mot, chez le petit Momo
Et maintenant Momo, a pigé le topo.

Kevin s’est résolu, à filer chez sa mère
Mais elle ne voulait plus, qu’il lui fasse la misère
Kevin s’est donc rendu, chez Louis l’antiquaire
Il lui a revendu, un vieux fauteuil Voltaire
Kevin a pris le train, pour se rendre à la mer
Il a croisé Machin, le copain de Norbert
Il lui a mis un pain, dans l’arcade sourcilière
Il s’est cassé la main, il a sauté à terre…

Kevin, Tu As Raison

Putain, c’est quoi ce morceau
De la merde de techno
Aucune variation
Zéro composition 
Musique de con
No pas le tibilibilip

Merci il est parti

Il est énervant, ce morceau
Il n’est pas beau

Enervant

je ne suis pas un artiste, je ne suis pas un musicien, je ne suis pas un interprète, je ne suis pas, sensible aux critiques, je ne joue que pour moi, je suis seul au monde, je ne joue que pour moi, en attendant la tombe

Je ne Suis Pas

Tout a été dit cent fois

Tout a été dit cent fois,
Et beaucoup mieux que par moi.
Aussi quand j’écris des vers
C’est que ça m’amuse
C’est que ça m’amuse
C’est que ça m’amuse et je vous chie au nez.

Buzzy Vian

Celle-là, tu ne l’as pas volée, tu ne l’as pas volée, elle était méritée.

C’est la baffe, dont rêvait la France entière
La juste correction, le gnon de la rédemption,
C’est le pain, qui restera populaire,
Le poing de l’espoir, dans le portrait d’un ptit con.

Ce prétentieux, qui se pavane, impuissant,
Ferait bien mieux, de cesser d’être un enfant,
Pour endosser, une fois au moins en 10 ans
Le costume, celui de président

Comprendra-t-il un jour, que son destin indiffère
Toute cette France, qui sombre dans la misère,
Et pourtant jamais, il ne va démissionner
Les manuels d’’Histoire, diront sa vacuité

J’aimerais tant, que le coup soit salutaire
Qu’au fond du tunnel, vacille une lumière
Mais je suis trop con, je me berce d’illusions,
S’il est champion, c’est bien pour prendre des gnons

Aime-t-il ça, à la façon des pervers ?
Ce petit gars, qui a marié la grand-mère
Aucun fait d’arme, 8 ans de déconvenues,
Et il s’acharne, pensant sauver son cul.

Alors la France, le destin national,
Il s’en barbouille, le pourtour anal,
Son obsession, sa préoccupation,
C’est Manu Macron, sûrement pas la nation…

Les mabouls et leur caramel,
Et bien sur les Russes, sont les trois mamelles
De la France pour nos demeurés
Mais quelle déchéance, qu’un chef au rabais.

La fessée magistrale a ses vertus chez l’enfant
Disaient nos grands parents mais c’était un autre temps
Aujourd’hui les minots retournent la maison
Leurs parents la nation, c’est la consternation
Je suis de l’autre temps, ce que l’on nomme un vieux
Et je me fous de l’air du temps et des leçons des vertueux


Manu Maboul

Dégage, t'es qu'un looser

laissez moi vivre laissez moi vivre

comme tout vieux gars
ma pendule est molle
ne me cassez donc pas
les roubignoles

au fil des tracas
le rythme s'affole
ne me cassez donc pas 
les roubignoles

ne perturbez pas
mon cholestérol
ne me cassez donc pas 
les roubignoles

ne bousculez pas
tout mon protocole
ne me cassez donc pas 
les roubignoles

jésus le prêcha 
dans ses paraboles 
ne me cassez donc pas 
les roubignoles


Laissez moi vivre

Quand je pense que tu n'es plus là
Mais  moi je te vois, enfant, dans mes bras

Tu n'es plus là

Planne

Proust Looking for Proust
The voice is Céleste Albaret. She was the governess in the house of Marcel Proust

Proust Recherche Proust

Voulez-vous Danser

Quand je la vois, aller tête baissée,
Tourmentée, accablée, les yeux sur les souliers,
Je sais, je la connais, je lis en ses pensées,
Je devine le sujet, pas même besoin d’échanger
Elle devrait l’oublier, l’effacer à jamais,
Cette page est tournée et elle s’est relevée
 Depuis qu’elle m’a rencontré, maintenant elle est aimée
Qu’elle enterre ce passé, qui s’immisce pour tout gâcher.

Comme je suis ennuyée, je ne fais qu’y penser
Je devrais oublier, cette malchance insensée,
Je devrais profiter, je devrais m’amuser,
Il se tient à mes côtés, il me soutient sans manquer,
Il m’a déjà pardonnée, je le lis dans ses pensées
Je suis vraiment trop chiante, quand je suis contrariée,
Je suis exaspérante, mais ça n’y pourra rien changer
Je devrais l’écouter et me laisser aimer

Je sais à quoi tu penses, pas besoin de parler,
Je sais que tu l’aimais, qu’il t’a trahie et maltraitée,
J’ai placé tout ce que j’avais, dans une Bugatti dorée
Oui je me suis ruiné, comme preuve de ma loyauté.
Il a vraiment raison, alors je vais t’écouter
Nous sommes au diapason, nous échangeons par la pensée,
Il sait en me voyant, il m’a déjà pardonnée
Cette erreur, cet accident, sa Bugatti carbonisée.

L’amour c’est merveilleux, pas même besoin de parler
Je lis au fond de ses yeux, je ne me suis jamais trompé
Oui, je me suis ruiné, ça m’a tellement coûté,
Que mon bijou dorée, elle n’est même pas assuré.
Il dit qu’il n’a que moi, moi et sa Bugatti,
Alors la prochaine fois, que je vois mon ex ami,
Je ne retire pas, ma culotte et mes habits.
Lui aussi n’aime que moi, et dans mes pensées il lit…


Communication

En a-t-on jamais assez
Des Smitths et de Morrissey
Comment peut-on se lasser
Disais tu quand je t’ai rencontrée
Notre jeunesse a passé
Depuis ces heures regrettées
Et quand les Smiths ont splitté 
Deux gamins se sont suicidés

Je vais sous un ciel radieux,
Je vais sous un ciel radieux 
Nostalgique.

À l’école on se mentait,
Le grand mot c’était défoncé
Keith Richards ou Duchaussois
On finirait tous comme ça
Notre jeunesse a passé,
Depuis ces heures regrettées
Tant d’amis été fauchés
HIV, prison, OD
Pour les filles, il fallait briller
Alors pas question de trembler
On fonçait à tombeau ouvert
Droit vers la page des fait divers
Notre jeunesse a passé,
Depuis ces heures agitées
Quand Paul s’est fait décapiter,
On était fier de l’avoir fréquenté

La jeunesse ne changera jamais
Car depuis l’aube de l’humanité,
Elle perpétue la comédie
Ses faits d’armes sont les tragédies
Ma jeunesse, elle, a bien passé, 
Depuis ces heures regrettées
J’ai survécu à l’expérience,
Mon frère n’a pas eu cette chance


Je vais sous un ciel radieux

Oh mon dentier
je te hais

Tu ne fais que 
te décoller
je ne peux même
plus manger 

drdd

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