Cette musique a été composée pour un spectacle son et lumière retraçant l'histoire du camp de Royallieu (Compiègne, Oise) et présenté en ce lieu lors des journées du patrimoine 2016. Ce spectacle invitait les spectateurs à une déambulation audiovisuelle entre les bâtiments du camp, au fil du récit croisé du lieu et d'un homme (fictif) dont les existences furent mutuellement liées. La musique était une composante de ce spectacle, qui associait également dialogues, vidéos et effets lumineux.
Je vous invite à découvrir l'histoire de ce lieu, la vie de ce personnage et la musique de ce spectacle en écoutant, dans l'ordre, chaque piste de cette playlist tout en lisant les descriptions associées.

Ces pistes intègrent seulement la musique. Les dialogues et bruitages qui l'accompagnaient ne sont pas présents.

Royallieu - Morceaux choisis

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Percussion background

Bad story

Musique composée pour un spectacle relatant l'histoire du camp de Royallieu (Compiègne), en hommage aux prisonniers et déportés qui ont été internés dans ce camp durant la seconde guerre mondiale.
Maquette préliminaire réalisée avant l'écriture du spectacle.

SdS - Royallieu - Maquettes

IV-B

Variations sur le Chant Des Marais

Musique composée pour un spectacle relatant l'histoire du camp de Royallieu (Compiègne), en hommage aux prisonniers et déportés qui ont été internés dans ce camp durant la seconde guerre mondiale.
Dernier acte : alors que le personnage raconte ses souvenirs de déportation à son petit fils. Le récit se termine par une note d'espoir pour l'avenir, énoncée par les voix unies du grand-père (cor) et du petit-fils (flûte).

Version musique seule - sans dialogue

Sds - Royallieu - BO

Royallieu - V-Souvenirs de Royallieu - Fin (variations sur le Champ des Marais)

Musique composée pour un spectacle relatant l'histoire du camp de Royallieu (Compiègne). Cette pièce évoque, les destins croisés de la caserne de Royallieu et d'un individu né au début du XXème siécle et ayant grandi à Compiègne, près de la caserne. Les évènements suivants sont représentés musicalement :
1910 - 1913 : (01'10 à 01'30) Hiver, puis arrivée du printemps en même temps que la naissance du personnage, puis la construction du bâtiment. L'enfant est représenté par la flûte, la caserne par les cors.
1913 : (01'30 - 01'45) Installation des soldats dans la caserne
          01'46- Montée du drapeau
1914 : (01’56) Marseillaise, déclaration de guerre
1914-1918 : (02'05-02'50) 1re guerre mondiale. La caserne est proche du front. Elle est un temps utilisée comme hôpital. Compiègne souffre de bombardements.
Saut en 1933 (02'50-03'00):  Le persnnage est appelé pour le service militaire, qu'il effectue dans la caserne de Royallieu.
1933 - 1939 (03'00-03'15) : Le personnage reste dans l'armée. Il progresse (3'13-3’16: 3 accords des trompettes derrière le thème principal = grades qui augmentent sur son uniforme).
Jusqu’à 3’45; évolution du perso dans l’armée, vers 3’35, accents plus guerriers, à 3’40 le thème “nazi” se fait entendre dans le grave : première menaces, auxquelles une partie de l'Europe restera sourde.
1936-1938 (03'46-04’00): La menace nazie monte, elle ne peut plus être ignorée
04'08: menace nazie, puis début de la guerre
04’00-04’15:  Malgré l'embrasement imminent de l'Europe, les terribles évènements dans les pays voisins, le personnage, dont les sentiments sont ici représentés par une musique paisible, reste étonnamment serein.
1939 : 04’15: C'est l'invasion de la France, la mobilisation générale, la  guerre pour tous les francais → crescendo jusqu’à 4’45 -> Explosion/orage
04’48 : Défaite, perso abasourdi ( ~acouphènes), tandis que les images de l’armistice apparaissent.
Des extraits de films d'époque de la signature de l'armistice sont projetés. A chaque son de cloche  (05’01, 05’09, 05’14, 05’19, 05’27, 05’35); changement de scène. Entre le troisième et quatrième (05’19-05’27) on entend le thème correspondant au nazis.

Maquette préliminaire réalisée avant l'écriture définitive du spectacle.

La caserne de Royallieu, des débuts jusqu'à l'invasion allemande de 1939

Musique composée pour un spectacle relatant l'histoire du camp de Royallieu (Compiègne), en hommage aux prisonniers et déportés qui ont été internés dans ce camp durant la seconde guerre mondiale.
Un funeste choral de cuivres marque les derniers instants sur le sol français, avant une marche vers la gare, où les prisonniers seront entassés dans des trains les envoyant vers les camps de concentration.
Maquette préliminaire réalisée avant l'écriture du spectacle.

Départ vers les camps

Acte II, scène 9 : Le personnage, dans une vision (illustrée par la tenues de cordes aigües au début du morceau), se remémore la nuit qui le conduit dans ce camp : 
Compiègne, une nuit de 1943, à minuit. Alors que le personnage sort d'une réunion clandestine, et est contraint de s'aventurer dans les rues après le couvre-feu, une voiture noire s'arrête à sa hauteur. Les occuppants l'embarquent... Il a été dénoncé.

Sds - Royallieu - partitions originales spectacle

Royallieu - II - 9 Arrestation (flashback)

Acte II, scène 7 : Camp d'internement de Royallieu. Alors que les prisonniers dorment dans leur baraquement, et sont soudainement réveillés par des aboiements s'approchant de la baraque. Des gardes et leurs chiens entrent subitement (à 0'36, avec le thème représentant les nazis). Ils extirpent de son lit un prisonnier soupconné de vol dans la réserve de pain et repartent avec lui. Notre personnage n'arrive pas à se rendormir et se livre à des réflexions sur la condition de ses camarades et lui (choral final de cuivres).

Dans cette scène, la musique - écrite à partir du script - était précisément synchronisée avec l'action.

Royallieu - Partitions originales spectacle

Royallieu - II - 7, 8 Evènements et pensées nocturnes

Première guerre mondiale. Survol du front.

Royallieu - I - 4 Le front (1914-1918)

Acte I - dernières scènes : 1940, l'Allemagne envahit la France. Des combats âpres, mais rapides. Le tout aboutit dans une énorme explosion. Explosion réelle, ou explosion psychologique dans l'esprit du personnage et du peuple francais ? 
Le personnage est abassourdi, comme le serait quelqu'un ayant subi une explosion proche, ressentant alors des acouphènes.
A la fin de l'acte, des extraits de films de l'armistice de 1940 étaient projetés. A chaque son de cloche, correspondait un extrait différent. A la fin, une carte de l'Europe progressivement envahie par un drapeau à croix gammée (illustration musicale : thème associße au nazi, joué par des trombones, à la sonorité volontairement ancestrale, du type saqueboute).

Royallieu - II - 7, 8 Evènements et pensées nocturnes

Tristan J_Soundtrack_beginner

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