château Latour - audioguide

château d'eau - audioguide

Un témoignage, adossé à un hommage cheap-reggae... aux Buzzcocks
La partie instru est vaillamment interprétée sur un petit orgue trentenaire.

What Do(udou) I Get ?

additionnal vocals et photo : rachel

Réenchantés au contact des chiffres,
dans le commerce avec les nombres, le vide arithmétique
au diapason de la putain démocratique
qui hante nos simulateurs de vol social
libre renard dans les  libre poulaillers néostyles du n.0
aussi captivés
que l’optimisme cafard de la dame de Périgueux
lorsqu’elle s’adresse aux autres, autant qu’à toi-même
tu sais qu’elle coûte bien peu aux vrais propriétaires
avec sa jolie tranche de fétiche
de « femme de sport »
là où d’autres s’imposent comme hommes de marketing,
elle est devenue cette coach corporate 
ce monstre de compétence, tragiquement compétent,
dont on ignore tout de la vie, à Périgueux,
dans la pénombre sur ton vélo aberrant, acyclique
entouré des fantômes d’autres travailleurs tout aussi vrais que toi
tu suis la cadence
tu pédale,
en client prolétarisé, suant de tout ton abonnement
tu es un abonnifié, tout bonnement amélioré

toute cette énergie n’est donc pas dépensée en pure perte
car, plus tu pédales plus tu t’appartiens à eux
bien à eux
bien à vous tous,
sportifs cablés en série sur les terminaux
de la salle de rééducation
esthétique, psychique, gymnastique
un vrai petit phénomène total, à toi tout seul
voici ce que tu deviens 
après être passé à confesse
au service des chiffres, la performance douce,
sans regards mauvais sur la forme des fesses
et tout te sourit
y compris ce coach affable, 
celui qui se colle une balle inchiffrée,
un soir,
dans la salle de sport,
en pédalant sur ton vélo,
indénombrable

sales de sport - feat. rachel

Reprise combinée de trois morceaux keupons-alternoches sur le thème de l'insoumission :
- Ne comptez pas sur moi (Les Sheriff)
- Fier de ne rien faire (Olivensteins)
- Je suis un évadé (Nuclear Device)

Précision coquette ("Poète, vos papiers!"): Une partie du texte est dite en langue alternative, donc, dans un français poétique, aux limites de la justesse syntaxique. Ce n'est pas simple à assumer, mais ça nous fait les pieds.

Le texte : "Je suis un évadé, qu'ils n'auront jamais vivant
à sucer des poires belle-hélène, les mains pleines de confiture
ne comptez pas sur moi pour pouvoir placer dans ma vie tous mes talents inusables
vous n’aurez ni mon temps ni mon sang
et les lèvres peintes de haine, lorgnant vers le ciel azur, faut pas compter que je lève le petit doigt
je ne remettrai jamais, jamais ma tenue de prisonnier
vous n’aurez ni mes mains, ni mes biens
j’ai toujours été un gros fainéant, je ne vais pas changer maintenant
je suis fier de ne rien faire fier de ne savoir rien faire, et je sais qu’ils sont derrière
et les chiens policiers recherchent de tout leur flair
faut pas compter que je devienne responsable
je me fous de ce que je vais devenir, je n’ai pas peur de l’avenir
faut pas compter que je vous fasse ce plaisir."

Photo : Paula Pallares

ne comptez pas sur moi : je suis fier d'être un évadé - COVER - Sheriff, Olivensteins, Nuclear D.

recrutées par les pratiques,
des femmes-fées baladent des loups en laisse
du balai, les loups domestiqués, à poils longs, 
et de petite taille !
et c’est alors l’hiver,
y compris derrière la lourde porte en pierre,
immobilière, à elle seule,
dans ce quartier,
où l’on s’automobilise,
le soir, les hommes sortent seuls
moins de poches lidl dans leurs poubelles,
bien moins que devant chez leurs cousins de la cathédrale,
mais tout de même,
ça sent parfois la bonne messe,
le ni vu, ni connu du dimanche
le contraire de la pagaille,
dans les corps et dans les têtes,
car le bâti veille,
et le square n’est pas en reste,
mais n’ai crainte.
nous, petit bourgeois sauvages,
entendons la leur faire à l’envers,
nous, si aisément confondus, fondus dans la haine brigade des moyens sup’ domestiqués, des généralistes d’arrière-zone, des raisonneurs prolétarisés, de la droiture d’arrière-coursive, et des petits cherche-pas-la-merde au garde-à-vous,
nous, on se les gentrifiera tous par le bas,
 un par un, à nous seuls,
jusqu’à ce qu'un couple de chiens à punks,
authentiquement inquiétants, ceux-là,
aboie soudain « géraldine ! »
et se rappelle à nous, comme unique source d’ordre
dans cette enclave
où, las, le chien cesserait d’être un loulou pour l’homme.

le chien est un loulou pour l'homme

petit bourgeois de combat

caresse sémiotique

à l’heure verte où se blanchir le tronc
sembler que ce punk rocker-là n’a décidément rien d’un hit,

hit parade, et puis it bag, ya hamoualdik,

de bagouze cérusée
il est encore le pop-up store.

et il en serge en lucarnes

et c’est là, comme on l’entend tout son empire de beige
on lui dira oui pour la tenue et à pleine mains et de la tige,
ou du fier garrot
qu’on lui adresse ensuite mes hommages et pour quelques lignes bien senties, dans le Paris-Dourdan
et même si c’est une fête
le ci-joint pucéifié n’entrave que couic au dit-mouvement
je répète : houellebecq dans l’eau

et la question ne saurait tiendre pas dans un commentaire
acnéique du H.P. artisanal du love.

c’est structurel et un peu structural, aussi.

et pour cela,
Victor Hugo, men, go,

pertes et profits du progressisme ‘sychobilly

et même celui à la mêche
n’y trouveront rien à redire.

Victor Hu-go, men, go !

version alternative du morceau "commentaire audio"

nuit assis - alternate version de "commentaire audio"

le pictogramme, lui vit-on?

mastodonte

la gestion des couleurs - texte : olga lex

un vrai beau poème

See-ming Lee
“Painting by LIU Wei 刘韡 (劉韡): Truth Dimension No 7, 2013 (oil on canvas)” / Long March Space 长征空间 (長征空間) / Art Basel Hong Kong 2013 / SML.20130523.6D.13932

et pour le peuple

conversation #2 collab. avec Khalid El Morabethi - version all nighter

B.O. de la vidéo conversation #2 : https://vimeo.com/user82364522/review/307660488/0f83e9a67a

conversation #2 - collab. avec Khalid - version glassy movies

Les tauliers

volet compétences

https://sufmarenda.tumblr.com/post/184806900376/d%C3%A9di%C3%A9-%C3%A0-des-sciences-un-peu-moins-humaines-que

la colère, c'est de la détente

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