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Ambient Secrets  эмбиент / アンビエント

Towards End

Out of Town, Vol. 3

Flying Eagle

Infinity Space

Invisible Birds

Musique par Arthur Tonglet.

Mixage par Loïc Gosselin et Arthur Tonglet.

Mastering par Loïc Gosselin.

197686207608 Records DK

Smalltown Kids

Thiboullo

Stop

Charlotte - T'es D'ou

Fio - Let Me Go

Baisse ta garde 
Baisse ta garde 

Encore un corps, un clivage sur
Souverain milieu de ma plage
Tous grains de chance, ballet de sable
De différences pourtant fréquentes
Les « je » Puisent dans l’Aube la meme errance 
Mais mon reflet me semble etranger 


Ouvre ton visage  
Décolle tes yeux
Saisi toi du riva-ge 
Fais ce que je peux 


Dive in the matter 
Breath into the water 
Womb with your hand 
Youll Form in the wet sand 

Hold and release
Whatever you do 
Halts and bridges 
Are both going through 


Ce corps à mort, d’atome danse mord s’il respire pire est le sens
Oscille en différentes fréquences
Réfléchi brille cible et se plante
Chavire se ferre en connivence  
Mais qu’on m’efface, cadeau de tout est charié



Ouvre ton visage  
Décolle tes yeux
Saisi toi du riva-ge 
Fais ce que je peux 

Dive in the matter 
Breath into the water 
Womb with your hand  
Youll Form in the wet sand 

Hold and release
Whatever you do 
White and Lebowski 
Are both going through 

Hopes and believes
Mislead and des ease

Hang on lose 
Slave of a candle 
Waging purpose in the middle
when it’s blue

Tout les orages 
Tout les orages  
Tout tes visages 
Tout est mirages 
 Ils sont dans le ciel et ils sont dans ta peau 

To be up 
And To be down 
´s in every here
And all around 

Oh let the crucio 
Sizzle in riddle
But Don’t let it get
Into your head 

Don’t let it ever be alone 
Cause it’ll possess any throne 
It doesn’t need your whole  

Don’t let the crucio 
Meddle and rumble
Don’t let it get 
Into your heir 

Don’t let it ever be alone 
Cause it’ll possess any throne 
It doesn’t need your whole   

Breath in 
Breath out
Let it run thru

You want to settle
You wanna resolve 
Instead be bold 
And be around

07 Mirage

Avançant dans le noir 
Suivant comme un chemin, attiré 
Les ames y ont mission de se libérer 
Et ont aussi le pouvoir de tuer 

-

I’ve lost my friend 
He’s gone over the ocean
He’s gone over an ocean
Ouh

When I met him 
What did  it take to break the ice
How and when are rolled the dice
There’s something about him 

And My first love
They’ve Bounded and wrote their own story 
Taking away more than memories  
What can children do ? Oh !

Did love gave up on me ?
I’m dying No one seems to see
Powerless against love

He will never not be a friend
I do think that I understand
will  I ever comprehend ?
What else I can do but stand ?

I’m starting to see
Reasons for why I deserve 
That is how I’m bound to be 
Rattling, roaming a desert

Rattling and roaming a desert

After all this time 

For a seed he never meant to plant

I often fail him at heart
Well aware to aim at heart

If I don’t quit the show 
If I don’t let it go 

I’m gonna stab my eyes 

My past is leaving 
Bleeding out believe me 
My past is leaving 
Bleed it out believin   

I wanna stab my eyes
I wanna stab my eyes 

Go Engage that desperate jive 
It’s the only way to thrive 
Dig and greet the ghosts inside
If there is a way it is inside  

This ain’t a way to stand 
Despair is a way to hang 

I wanna stab my eyes 
I wanna stab my eyes 
I wanna stab my eyes 
I wanna stab my eyes

The sun took its time 
devil snare got to my throat

There’s gonna be other waves
we’ll ride them  like lords of dogtown 
Our friendship remains as the air, here

05 The Best

Gon’ give it all is that what you need ?
I’m not a saint that is just my Breed 
Are we misleading or just under ?
Fire was sent to light the powder 

Kind as a tone 
But bitter in the bones

I’ll slit my throat just to meddle in  
Went to an edge with nothing to bring
Ive put them before my mother  
Do what is needed not to bother 

Hell is the others 
Through my distinguo 

I need a break 
Or to break
I wanna have 
Not to take
One drop of flea
Makes me wet

Oh I can feel eternity 
Oh I can feel eternity 
No I won’t bear 
eternity..

..Inside of me 

Aimer c’est se donner sans attendre la différence
Aimer c’est se donner comme on nous jette dans la danse 
Haïr c’est nécessaire quand ressent le décor  
Hair rembourse si peu d’être les victimes du sort

après le corps 
Après le corps  
quoi après le corps
Après le corps

Il faut donner la mort 
Pour que vienne le corps  
Il faut donner la mort 
Pour que vienne la vie 

Oh après le corps
Après le corps
Quoi, après le corps ?
Bien après la vie

04 Doppler

Possible

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Locomotivo avec moi même ! (playlist automne 2025)

MUSIQUE SOUS SILENCE (10’11)

(2002) composition dans les studios du compositeur, création le 8 novembre 2002 à Paris, au festival Brûlures des langues. Demande de Licences. Musique dédiée à Alexandre Yterce.

« Mettre à nu certaines obsessions d'ordre sentimental ou sexuel, confesser publiquement certaines des déficiences ou des lâchetés qui lui font le plus honte, tel fut pour l'auteur le moyen - grossier sans doute, mais qu'il livre à d'autres en espérant le voir amender - d'introduire ne fût-ce que l'ombre d'une corne de taureau dans une œuvre littéraire. »
Michel Leiris, De la littérature considérée comme une tauromachie. (1946)

	Musique sous silence est une pièce radiophonique ou si l’on veut un Hörspiel, en allemand. C’est une œuvre intimiste, qui n’est pas, sans rappeler, à bien des égards, sa parenté avec la musique de chambre. 
	Depuis de nombreuses années, je m’intéresse à ce genre littéraire et artistique : la confession intime prônée par Michel Leiris dans L’Âge d’Homme et plus particulièrement dans la préface à cette œuvre : De la littérature considérée comme une tauromachie. Faire tomber le masque social apparaît comme une mise à nu, une prise de risque, une mise en danger permanente. Depuis toujours, je suis du genre à privilégier la sincérité aux manœuvres sournoises de certains de mes congénères.  Préférant le conflit au ressassement perpétuel du soliloque. Aussi, afin de dépasser tout traumatisme et non-dit familial, je pense qu’il est nécessaire de tout dire. 
	Cette œuvre, comme certaines de Luc Ferrari, donne à entendre des propos volés à la réalité intime du compositeur. Un peu, comme le font de nombreux réalisateurs qui s’adonnent au documentaire avant de faire œuvre de fiction, je décidais de travailler, tel un médecin légiste sur ma propre intimité. En effet, cette œuvre ouvre la voie à un travail de longue haleine autour de la thématique amoureuse dans le cinéma. A l’origine, le titre, Musique sous silence, n’était pas destiné à cette musique. Toutefois, je pensais qu’il conviendrait parfaitement à la situation amoureuse que je vivais à l’époque. La fragilité de cette musique, par son thème même, considérée comme pure poésie par certains de mes auditeurs, prend chair dans les propos sincères de deux jeunes femmes mises en concurrences amoureuses et captées froidement, toutes deux, au téléphone. Cette œuvre est en quelque sorte le compte rendu de mon état psychologique de cette période. Elle me permit d’exorciser mes démons intérieurs et de refermer définitivement la porte entrouverte d’une éventuelle vie nouvelle. Le manque de préparation psychologique à ce nouvel état amoureux engendré par trois mille ans de culture judéo-chrétienne édictées par des lois qui confortent une emprise amoureuse fonctionnant sur la possession et la vampyrisation du partenaire, m’empêcha de mettre en pratique une conception du Bonheur (cf. l’œuvre d’Agnès Varda portant le même titre) qui fut l’idéal des hédonistes cyrénaïques de la Grèce antique. La situation n’étant plus tenable ; il fallut donc choisir. Un choix douloureux qui n’est pas sans rappeler ce que vécurent les personnages mozartien de Cosi fan tutte. Cette expérience unique, quasi-religieuse fut un laboratoire d’expérimentations sonores autour d’œuvres musicales où le silence forme un écrin majestueux et profond à la musique. 
	Quelques notes des mouvements lent de la sonate Hammerklavier ou du quatuor en la mineur op. 132 de Beethoven voisinent avec le quintette à cordes en sol mineur K. 516 de Mozart. 

Fabien Saillard

26 septembre 2009

Smalltown Kids

O'Bear

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