cette chambre à coucher a été conçue par Hector Guimard l'un des plus célèbres représentants de l'Art Nouveau.
En 1909, Guimard s'installe avec son épouse dans l'hôtel particulier qu'il a conçu avenue Mozart à Paris. Dans ce bâtiment qui s'élève sur trois étages, l'artiste met en œuvre son programme de conception "totale" alliant architecture et décoration intérieure : mobilier, carrelages, moquettes, vitraux, papiers peints, tissus des rideaux, linge de table.
Ces meubles ont été réalisés dans du bois de poirier, plaqués d'érable moucheté pour le lit et la coiffeuse. Au mur, un nu, dans un cadre de Guimard, est l'œuvre de son épouse américaine Adeline Oppenheim, artiste peintre réputée. Le lustre et l'applique en verre et bronze proviennent du salon.

la chambre de Mme Guimard - 2010

De quoi résonnent les prisons ? Quels bruits sont le quotidien des détenus ? J'ai écouté en Arles des portes lourdes se refermer, les échos d'une salle de musée, des cris dans les rues,....puis tenté de faire entendre un fragment de ce qui se vit de l’autre côté des murs. Paysages sonores de l’autre côté du concertina. 
Une création faite à partir d'un après-midi d’écoutes et d’enregistrements en Arles et réalisée dans le cadre d’un stage d’initiation à la réalisation sonore. Avec les voix d’Anne et de Frans qui ont bien voulu répondre à mes questions et que je remercie vivement. Un immense merci aussi à Bertrand Chaumeton, à Fanny et Marc de Phonurgia, pour la passion qui les anime et qu’ils réussissent à transmettre. Et une joyeuse pensée pour mes compagnons de formation à la complicité bienveillante.

Une réalisation sonore d’Estelle Bellin effectuée lors du stage        « initiation artistique et technique à la réalisation sonore », sous la direction de Bertrand Chaumeton du 29 mars au 1er avril 2024 à Arles.

Concertina

L’idée était d’enregistrer des bruits parasites à Arles pendant la Feria: des ventilations, portes automatiques qui s’ouvrent, les sons inaperçus qui forment un monde parallèle. On suit le rythme de la ville qui monte vers un point culminant, une fête, après laquelle elle reprend son rythme habituel, mais légèrement différent.

Une réalisation sonore de Frans Robert effectuée lors du stage     « initiation artistique et technique à la réalisation sonore », sous la direction de Bertrand Chaumeton du 29 mars au 1er avril 2024 à Arles.

Parasite d'Arles

« Apnée » est une tentative, à travers le son, de vaincre la peur des profondeurs marines. C'est également un geste, une pause, une limite à repousser. Alors, demandons à des adeptes de plongée en apnée de partager avec nous leurs expériences. Partons à la découverte des sons et paysages sous-marins.

Une réalisation sonore de Levana Schutz  lors du stage « initiation artistique et technique à la réalisation sonore », sous la direction de Raphaël Mouterde du 23 au 26 août 2023 à Dinard.

Apnée

Aurore, au pied de la Chapelle qui surplombe Hérisson. Une fine bruine arrose un petit champ de vigne. Les cloches sonnent, les oiseaux chantent. Le coucou fait son métronome, le rouge gorge et la fauvette à tête noire s'en donnent à cœur joie. 

Une réalisation sonore de Robin Mercier effectuée lors de la formation « enregistrer le paysage » sous la direction de Marc Namblard du 29 avril au 3 mai 2024 à Hérisson.

Aube, l'humide sur la vigne, dans l'arbre les oiseaux

Drone de rivière, call and response forestier, goutte acide, motifs mélodiques et gimmicks rythmiques... 
Une exploration brute du potentiel musical du vivant. 

Une réalisation sonore de Jeanne Lacaille effectuée lors de la formation « enregistrer le paysage » sous la direction de Marc Namblard du 29 avril au 3 mai 2024 à Hérisson.

Wild Orchestra

Sous une matinée pluvieuse, dans un sous-bois, les gouttes de pluies tombant des feuilles des arbres créent une mélodie polyrythmique quand elles percutent une poubelle en métal. Une field recordist se met à agir sur le processus en cours, en rajoutant sa parabole comme interface entre la pluie et la poubelle. 
Au bord d'une mare, un enregistreur laissé seul, deux grenouilles rieuses s'approchent très près des micros, pour y échanger une communication qu'elles entretiennent à deux, puis avec les pigeons.
Des interactions entre ces créations jaillissent, tissant alors une orchestration énergétique d'interdépendances.

Une réalisation sonore de Léa Roger effectuée lors de la formation « enregistrer le paysage » sous la direction de Marc Namblard du 29 avril au 3 mai 2024 à Hérisson.

Interactions connectées

Et si les oiseaux nous avaient prévenus, mais que nous n'avions rien entendu ? jeux d'hydrophones et de montage.

Une réalisation sonore de Julie Auzou effectuée lors de la formation « enregistrer le paysage » sous la direction de Marc Namblard du 29 avril au 3 mai 2024 à Hérisson.

Le rappel de la forêt

Condensé de trois jours dans le bocage hérissonnais sous les gouttes à l'écoute de la faune locale. Ce montage a pour but de représenter quelques habitants des haies qui bordent les pâtures vallonnées de l'Allier.

Une réalisation sonore de Julie Thibaud Guillemin effectuée lors de la formation « enregistrer le paysage » sous la direction de Marc Namblard du 29 avril au 3 mai 2024 à Hérisson.

Le bocage sous les gouttes

Prise de son réalisée lors de la formation « enregistrer le paysage » sous la direction de Marc Namblard du 29 avril au 3 mai 2024 à Hérisson avec Julie Auzou, Marine Coutelas, Luce Goutelle, Thibaud Guillemin, Jeanne Lacaille, Robin Mercier, Anne Montagard et Léa Roger.

La renarde

Quatrième mouvement de la Sonate pour Yatga. Pièce électroacoustique composée par Bernard Fort à partir de l'enregistrement d'un POUILLOT DE PALLAS dans un parc national en Mongolie.
La partie de Yatga, grande harpe mongole, est jouée par Chinbat Baasankhuu.
Musique mise en ligne pour la revue L'INDICATEUR, www:bernardfort.com

la chambre de Mme Guimard - 2010

alice calm

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