l’une
 
Funambule dans un ciel sans étoile
Tu somnambules dans cette toile
Toi la fille aux grands airs
Non tu n’es pas lunaire
Mon Soleil de minuit
Tu te dérobes tu me fuis
Ne veux-tu pas descendre
Je n’ramasse que des cendres

Dans ma tête tu tisses
Un labyrinthe de délices
Et tu y croches des étoiles
Quand soudain tu détales

O Soleil-Araignée
Marionnette dénudée
Tu t’en défiles…

Madame Réalité dévore le rêve
Monsieur rêve des robes à la réalité
Il défile, il défie, dans son déshabiller
Tous les hommes en rêve








Désastre astronomique
Des astres tu rappliques
Araignée en panique
Tu quittes ton endroit chic

Ta chute tisse un fil
Quand dans le ciel tu files
A ta toile tu t’arraches
Et CRAC… tu te crashes

Un ovni déambule
Sur son tapis de bulles
Tu craches ta beauté
A mes yeux soucoupés

Lumineuse Merveille
A ton réveil tu crèves
Les cieux et les sommeils
Alors mes rêves crèvent

Ovnibilé par cette toile
Moi l’astronome je t’observe mon étoile
C’est entièrement ta faute
Si j’veux être astronaute
Soucoupe moi à cette Terre 
Quittons l’atmosphère
Crevons le ciel de nos rêves éphémères
Dévorons l’univers

L'une

I ELEFANTASMAGORRIFIQUE I

Au cimetière des éléphants [
creuse/creusent] encore
[l'heure tombe/ leur tombe.]

Chaque carcasse de papier balance
dangereusement [ç/s]a trompe…

ELEFANTASMAGORRIFIQUE
Fantastique formule chimique
Quelques griffures sur une page, on voit naître
Frankenstein : du papier à l’être

ELEFANTASMAGORRIFIQUE
Monstre de foire, bête de cirque
Animal foiré d’un esprit qui s’entête
A laisser hanter son fantôme dans la fête

ELEFANTASMAGORRIFIQUE
Enfant chimère formule mystique
Un mot des nuées de sens
Transe macabre, entre dans la danse

Au cimetière des éléphants, [creuse encore/ creusent encore]
[l’heure tombe/ leur tombe]
Chaque carcasse de papier balance 
Dangereusement, ça trompe,
						La mort.

Elefantasmagorrifique

I ETRE APHONE I


Des fois je me demande
si tu les entends
mes rougissements 
sauvages
qui zèbrent la vitre du train.

Et ma panthère
qui tigre ma cage
thoracique.
Tu l’entends
quand elle bombe
mon torse ?

Beaucoup de on-dit
beaucoup on dit
on dit beaucoup
pour rien.

Sans griffes, elles s’écorchent
mes peintures
lentement
elles s’entêtent
lentement
mes peintures de guerre.

Lâche[s] les chiens creuse[nt] encore.
Sous ma fourrure
tu verras que
j’ai pris la foudre
entre les bras.

Beaucoup de on-dit
beaucoup on dit
on dit beaucoup
pour rien.

Mais Dieu que c’est bon d’hurler au mégalophone
(à en être aphone)

Mais Dieu que c’est bon d’hurler au mégalophone
(qu’on s’entende c’est inutile)


Des lunes au bout des ongles
mes doigts /canifes
ne peuvent que t’effleurer
avec frénésie
hérisson en pelote de pénombre.

Ma voix te suivra
à la trace
jusqu’à faire grincer nos nerfs.

Mais Dieu que c’est bon d’hurler au mégalophone
(à en être aphone)

Mais Dieu que c’est bon d’hurler au mégalophone
(qu’on s’entende c’est inutile)

Beaucoup ont dit
Beaucoup, on dit
	…

Lundi Piscine

Popular tracks