Le chant d'une Grive Musicienne d'une durée de 4'33"

grive 4 minutes 33

Extrait d'un nocturne tiré du CD les Concerts de la Nuit édité chez Frémeaux et associés. Par Bernard Fort pour l'INDICATEUR

NOCTURNE KENYA

Extrait d'un paysage nocturne sur le Mont Saint Hilaire (Québec) CANADA, tiré du CD “Paysages Candiens” édité chez Frémeaux et associés. Par Bernard Fort pour l'INDICATEUR.

Nocturne sur le Mont Saint Hilaire

Extrait d'un paysage sonore nocturne tiré du CD “Paysages Sonores du Mexique” édité chez Frémeaux et Associés, par Bernard Fort Pour l'INDICATEUR

SAN MIGUEL

Extrait d'un nocturne à Oristano tiré du CD “Paysages Sonores de Sardaigne” édité chez Frémeaux et Associés, par Bernard Fort pour l'INDICATEUR (bernardfort.com)

NOCTURNE SARDE

Extrait d'un paysage sonore tiré du CD DANUBE SAUVAGE édité chez Frémeaux et Associés, par Bernard Fort pour la revue l'INDICATEUR

NOCTURNE DELTA DU DANUBE EXTRAIT

Extrait de l'enregistrement de Bayarbaatar à l'abbaye de Noirlac tiré du CD The Art of Mongolian Khoomii (Throat Singing)édité chez Arc-Music, référence EUCD2613

BAYARBAATAR DAVAASUREN À NOIRLAC

Composition de Pascal BERNE à partir du chant ralenti du troglodyte.
Pour le spectacle/concert/conférence : ET AUTRES CHANTS D'OISEAUX... du collectif LA FORGE, avec Bernard Fort.
Mis en ligne pour la Revue musiconaturaliste : L'INDICATEUR
bernardfort.com

Troglodyte - Conference Of The Birds. Pascal BERNE

ÉTUDE FORESTIÈRE réalisée à partir du chant du Troglodyte des forêts, enregistré au Canada. Pièce extraite des COMPOSITIONS ORNITHOLOGIQUES.
Mise en ligne pour la revue musiconaturaliste : L'INDICATEUR.
À retrouver sur bernardfort.com

ETUDE FORESTIÈRE. BERNARD FORT

PREMIER HAÏKU D'ÉTÉ MIS EN LIGNE POUR L'INDICATEUR 21 PAR LA GRIVE SOLITAIRE.COM

Haiku D'été

Composition de B.Fort, tirée du CD “Le Miroir des Oiseaux” mise en ligne pour l'INDICATEUR. 
Orgue: Philippe Lefebvre.
bernardfort.com
La Grive Solitaire.

UN SOLISTE ÉLÉGANT

Troisième mouvement du Miroir des Oiseaux, composition de B.Fort. Mis en ligne pour la revue l'INDICATEUR.
Bernardfort.com

La Dynamique Du Chant

ALLEGRO ASSAI est la première pièces de la série THÈMES ET VARIATIONS. Composition électroacoustique réalisée à partir du chant d'un Rossignol philomèle mise en ligne pour la revue l'INDICATEUR à retrouver sur le site de La Grive Solitaire : bernardfort.com

ALLEGRO ASSAI 44.1

"VERS L'AMEN" - Bernard FORT 
Troisième mouvement de la symphonie pour l'amen composée en 4 pistes, en 1983 dans le studio 123 de GRM-INA et les studios du GMVL (Groupe Musiques Vivante Lyon), 
"VERS L'AMEN" - Bernard FORT 
À l'origine, un son, un seul, presque banal, le dernier des Fractals, avec, à l'intérieur, des paysages, des espaces, des personnages à découvrir. 
Au moyen de l'ordinateur, proposer ces paysages, ces espaces et ces personnages en étirant et contractant l'idée à l'extrême, et en les rendant simultanés. 
Est-il encore question d'esthétique, et de musique, ne s'agit-il,, plus que de cela? 
Encore s'agiter, s'écarteler pour saisir, comprendre, s'orienter vers l'Amen, contempler, adorer.
Création dans les jardins du Musée des Beaux Art de LYON.
Il est préférable d'écouter cette pièce sur un dispositif stéréo muni de bons Haut-parleurs, et si possible à assez haut volume.

VERS L'AMEN

Quatrième mouvement de la Sonate pour Yatga. Pièce électroacoustique composée par Bernard Fort à partir de l'enregistrement d'un POUILLOT DE PALLAS dans un parc national en Mongolie.
La partie de Yatga, grande harpe mongole, est jouée par Chinbat Baasankhuu.
Musique mise en ligne pour la revue L'INDICATEUR, www:bernardfort.com

LEVER DU JOUR 44 (SUNRISE)

Une formule répété à l’infini, presque sans aucune variation. Tout au plus l’oiseau nous livre-t-il les éléments séparés les un des autres quand il ne les assemble pas en une phrase complète. Le jeu de miroir se fait avec une petite improvisation de Louis-Antoine Fort sur un gamelan balinais.  Le jeu léger s’accommode du chant de l’oiseau, le plaçant simplement dans un contexte musical simple. Des points de rencontre se font sur des sons obtenus par des chocs des baguettes sur les supports des petites percussions dont est fait le gamelan.  Ces chocs, augmentés d’une importante réverbération marquent, ponctuent ou soulignent les ruptures du chant et délimitent un espace virtuel dans lequel l’oiseau peut se placer au premier plan. Quelques étirements de certaines formules ou quelques bouclages brefs tentent de donner à l’instrument une sorte d’immatérialité, comme une musique intérieure qui se ferait en nous à l’écoute du chant réel et non traité de l’oiseau.
Mis en Ligne pour l’INDICATEUR
www: bernardfort.com

ESPACES IMBRIQUÉS (tiré du Miroir des Oiseaux)

Avec la Rousserolle effarvatte (enregistrée dans le Parc Marquenterre), pas question de garder son sérieux ! L’oiseau nous invite à la plaisanterie (en italien : plaisanterie = scherzo). Mais si scherzo signifie bonne humeur, le terme musical nous invite aussi à une composition presque rapide et légère.
Ici notre rousserolle se confronte à un tout petit instrument, une sorte de petit tambourin placé au bout d’un manche sur la peau duquel est fixée une cordelette. C’est en jouant sur cette cordelette que l’on fait sonner l’instrument de diverses manières, toutes en réponses aux bavardages excités de l’oiseau. L’oiseau ne chante que très rarement avec l’instrument : il semble plutôt lui répondre, chanter en alternance avec lui. Le timbre particulier aux rousserolles, alternant des sons lisses et flûtés à de petits bruit râpeux ou grattés semble vouloir s’accorder à ce petit instrument fantaisiste. 
La pièce est très brève car les meilleures plaisanteries sont toujours les plus courtes.

SCHERZO

OROPENDOLA est le nom que prend le Loriot d’Europe en espagnol. Ce merle d’or, fugitif et difficile à apercevoir, se dissimule souvent dans le chant des autres espèces ! Arrivé parmi les derniers de la migration, il repart souvent le premier. Il est donc peu aisé de l’enregistrer “en solo”.
Dans cette pièce, le Loriot d’Europe, enregistré dans la Dombes, se trouve confronté à un petit instrument à percussion au son semblable à celui d’une cloche dont on pourrait modifier le timbre en même temps qu’on le fait sonner : le kutu-wapa. Cet instrument semble, comme le loriot, capable de moduler le timbre d’une note unique jusqu’à permettre des phrases et un discours musical. En ce sens, le kutu-wapa s’apparente à la guimbarde.
L’instrument est d’abord entendu de près, dans un jeu discret, alors que l’oiseau semble lui répondre au loin. Puis le jeu s’inverse avec l’arrivée du soliste au premier plan, accompagné de l’image sonore du printemps (coucou, merles, fauvettes, pouillots, rossignol, foulques etc.) l’instrument à percussion se contente alors de commenter la situation dans un halo de résonances cristallines.
La pièce est tirée de l'album LE MIROIR DES OISEAUX


oropendola

Le Prélude au Loriot est composé à la demande du Pianiste Pierre Laurent Aimard pour introduire le Loriot, pièce du Catalogue d'Oiseaux d'Olivier Messiaen lorsque celui-ci est donné en concert. La composition s'appuie sur l'exergue que Messiaen nous donne dans la partition du Catalogue d'Oiseaux .
Ce descriptif d'une situation devient alors pour moi une partition à suivre scrupuleusement.
La Création des 13 préludes (un par oiseau) a eu lieu à Dresde en 2016.

PRELUDE AU CATALOGUE D'OISEAUX DE MESSIAEN.  LE LORIOT

“Intérieur forestier” désigne un type de paysage fréquent dans la peinture hollandaise classique : le tableau représente alors une forêt dense laissant apparaître un espace abrité par les frondaisons au milieu de la toile, au centre duquel le peintre place son sujet principal. Dans cette composition, le sujet principal est un Merle noir si commun dans nos villes que l’on oublie presque qu’il est aussi un forestier.
Cet espace musical réservé au chant généreux de notre soliste est précisément réalisé à partit d’une simple prise de son en forêt. Mais il n’y a pas de premier plan dans cet enregistrement : juste ce qu’Olivier Messiaen appelait très justement : fouillis d’oiseaux. L’auditeur averti reconnaîtra peut-être un Roitelet huppé dans ce fouillis, mais rien de très précis… Juste un espace.
Puis, comme nous l’avons déjà fait plusieurs fois dans ce recueil de pièces, le fouillis d’oiseaux est ralenti, par paliers successifs jusqu’à devenir nettement plus grave, plus lent et surtout plus large. Notre soliste, au centre de la composition, peut alors s’en donner à cœur joie, jusqu’au moment où le paysage, lentement, retourne vers ses proportions originelles.


interieur forestier

COMPOSÉE EN PRÉLUDE À LA PIÈCE D'OLIVIER MESSIAEN
La Chouette Hulotte : 5’54

Entendue presque seule dans un paysage nocturne peuplé d'insectes la Hulotte lance son appel “tantôt lugubre et douloureux, tantôt vague et inquiétant (avec un tremblement étrange), tantôt vociféré dans l'épouvante comme un cris d'enfant assassiné !... Silence. Ululement plus lointain, semblant une cloche de l'autre monde” O.M. La pièce débute par quelques cris de renard, entendus de loin, tandis qu’un couple de Hulottes parade en vol : Cris de la femelle en réponse aux appels du mâle… Un peu plus loin, nous assistons à une véritable “prise de bec” avec une Pie… sans doute une querelle de territoire…


PRÉLUDE AU CATALOGUE D'OISEAUX :LA CHOUETTE HULOTTE

LE TRAQUET STAPAZIN  : 6’
EN PRÉLUDE À LA PIÈCE POUR PIANO DU MÊME TITRE D'OLIVER MESSIAEN.

Le Stapazin est sans doute l’oiseau le moins connu du Catalogue de Messiaen.   Il s’agit, en réalité, de l’une des formes du Traquet oreillard.
Entendu ici dans un paysage très méditerranéen, “il chante habituellement sur les pierriers, dans des lieux secs et sans résonance” O.M. 
L’oiseau très agité sautille presque perpétuellement à la recherche de nourriture dans la végétation basse.
Son chant, assez discret mais plein de nervosité, se fond dans celui du Chardonneret élégant, de la Fauvette à lunette, et du Bruant proyer tous les trois bien plus sonores que lui !
Impressions de chaleur soulignée par la présence de nombreux insectes dans cette journée déjà bien avancée.


Bernard FORT

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