Name: Orchestre Baobab - N'Diaye (from the album " N'Wolof ", Sénégal, 1971) by vanderelstdavid
Duration: 7 min 47 s
Description: One of the best song from this great band...nothing to do with their new recordings....

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From the Essiebons retrospective album "The Best of Ebo Taylor. Volume 1". From the sleeve notes - "The enemy is closer than you think. Do not weep. Even Osagyefo Katakyir (Kwame Nkrumah) went on a journey and never returned.

Ebo Taylor - Tanfo  Nyi Ekyir. From the Essiebons album Best of Ebo Taylor.

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La chanson **« LES RESEAUX ASOCIAUX »** est un petit bijou d’humour tendre et de lucidité douce sur notre époque surconnectée. Derrière son ton léger et ses rimes bien calées, elle délivre un message fort : celui du **droit au silence, à la discrétion, à la solitude choisie**, dans un monde où tout semble devoir être partagé, commenté, liké, validé.

Dès les premiers vers, le décor est posé. On est dans le quotidien le plus simple : un thé, un nuage, un accord de guitare imparfait. Rien de spectaculaire. Rien qui mérite, selon les standards des réseaux sociaux, d’être montré. Et pourtant, ce sont des instants de **véritable bonheur**, d’**ancrage dans le réel**, de **reconnexion avec soi-même**. La chanson nous invite à les savourer sans chercher à les exposer. À les **vivre pleinement**, plutôt que les mettre en scène.

Le refrain agit comme une respiration :  
> *« J’le poste pas, j’le garde pour moi »*  
C’est une déclaration d’indépendance, presque de résistance, face à l’impératif moderne du partage numérique. Ce refrain, très facile à retenir, agit comme un mantra joyeux. Il rappelle qu’il est non seulement possible, mais même **salvateur**, de **s’extraire un moment de la vitrine numérique** pour goûter à la paix d’être seul avec soi.

Ce qui fait la force de cette chanson, c’est qu’elle **n’attaque pas frontalement** les réseaux sociaux. Elle ne moralise pas, ne juge pas. Elle les tourne simplement en dérision, avec malice, en parlant de « réseaux associaux », comme un clin d’œil au fait que, souvent, ces plateformes nous isolent davantage qu’elles ne nous rapprochent. Elles transforment la spontanéité en stratégie, la vie en performance. Ici, l’auteur de la chanson choisit **l’authenticité contre l’algorithme**, **le vécu contre la mise en scène**.

Les scènes décrites sont universelles : chanter faux sous la douche, faire un footing lent, lire un mauvais roman, manger une tartine un peu trop beurrée. Ce sont **des moments intimes, imparfaits, mais profondément humains**, qui rappellent à chacun qu’on peut exister **en dehors du regard des autres**, et que cela fait du bien.

Le pont est une jolie variation poétique :  
> *« Un footing mou sous la rosée / Un vieux polar mal commencé »*  
Là encore, rien d’instagrammable. Et c’est là toute la beauté du message : ce n’est pas parce que quelque chose ne mérite pas d’être publié qu’il ne mérite pas d’être vécu. Bien au contraire.

La chanson se termine sur une note sereine, presque contemplative :  
> *« Moi j’suis bien seul… et c’est peinard. »*  
Ce n’est pas une solitude triste ou subie. C’est une solitude **choisie, reposante, réparatrice**. Un espace intérieur préservé. Une manière de dire que **le bonheur ne fait pas toujours de bruit**, qu’il peut exister loin des notifications et des followers.

En somme, « J’le poste pas » est une chanson à double effet : elle **fait sourire** par ses images familières et son ton décontracté, mais elle **touche aussi quelque chose de profond**, une envie partagée par beaucoup : celle de **ralentir**, de **débrancher**, de **vivre pour soi**, sans avoir à tout prouver, tout montrer, tout valider. Une chanson salutaire, à écouter seul… ou à partager, pourquoi pas, mais avec modération.

LES RESEAUX ASOCIAUX

Tableau : Oui il faut réfléchir, par Chéri Samba, 2014 (détail).

Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la République démocratique du Congo est mise à l’honneur dans l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec André Magnin, commissaire général.

http://fondation.cartier.com/

Pour de nombreux artistes contemporains, Patrice Emery Lumumba (1925 - 1961) reste une figure emblématique de la lutte pour l’indépendance du Congo, et est souvent représenté dans leurs œuvres, comme dans le tableau Oui, il faut réfléchir de Chéri Samba où il apparaît aux côtés de Barack Obama et Nelson Mandela. Avant de s’engager, Patrice Lumumba démarchait les bars de Kinshasa pour leur vendre la bière Polar. Il s’est ainsi lié d’amitié avec des musiciens, dont Franco de l’OK Jazz, on raconte même qu’il a fait de l’orchestre Rock-a-Mambo le porte-drapeau de la bière Polar jusqu’à ce qu’il surprenne les musiciens en train de boire de la Primus. Si l’assassinat de Patrice Lumumba en 1961 a cristallisé une rancœur justifiée contre la Belgique, on sait aujourd’hui que cette opération a été dirigée par la CIA via des agents congolais, notamment un ancien secrétaire personnel de Patrice Lumumba, soudain promis à un grand avenir puisque Mobutu est porté au pouvoir par ses maîtres. Il s’empresse alors de célébrer en grande pompe la mémoire de celui qu’il a éliminé pour eux ; « Lumumba héros national », la chanson de OK Jazz, est écrite sur commande à cette occasion. En revanche « Liwa ya Emery » fut composée spontanément par Franco et exprime une affliction véritable.

Traduction des paroles : 

Oh Oh Oh
Nous sommes vraiment éprouvés par la mort de Patrice
Oh Oh Oh
Comment pouvons-nous lui rendre hommage ?

Il n'était pas encore temps qu'il meure
Lumumba Patrice est parti dans la désolation
Les nationalistes portent le deuil du martyr d'Emery
Quelle tristesse !

Il n'était pas encore temps qu'il meure
Lumumba Patrice est parti dans la désolation
Les nationalistes portent le deuil du martyr d'Emery
Quelle tristesse !

Oh Oh Oh
Nous sommes vraiment éprouvés par la mort de Patrice
Oh Oh Oh
Comment pouvons-nous lui rendre hommage ?

Lumumba, si tu pouvais m'entendre
Les nationalistes ont souffert au nom du (parti) MNC
Reviens ne fût-ce qu'une dernière fois
Pour que nous te rendions hommage au nom d'OK (Jazz)

Lumumba, si tu pouvais m'entendre
Les nationalistes ont souffert au nom du (parti) MNC
Reviens ne fût-ce qu'une dernière fois
Pour que nous te rendions hommage au nom d'OK (Jazz)

Oh Oh Oh
Lumumba est mort pour l'unité nationale
Oh Oh Oh
Qui va éduquer ses enfants ?

OK Jazz, «Liwa Ya Emery», 1961 | Oui il faut réfléchir, par Chéri Samba, 2014 (détail)

One of the best song from this great band...nothing to do with their new recordings....

Orchestre Baobab - N'Diaye (from the album " N'Wolof ", Sénégal, 1971)

Wow, what a special moment this is. Senegalese legend and master musician, Baaba Maal, popped in with his six piece band for a quite remarkable In-Stereo session.

Watch the full performance -> http://blrrm.tv/baabamaal

In Stereo: Baaba Maal

Free download via Bandcamp:
https://kondiband.bandcamp.com/album/the-freetown-tapes-2006-2016

In 2006, blind Kondi (thumb piano) player Sorie Kondi was surviving by busking on the streets of Freetown, Sierra Leone, abandoned by relatives and friends who had fled the rebel takeover of the city in the late ‘90s. Demos for his debut studio album had also been lost during that time. His sound was marked by his electrified Kondi, run through a small distorted amplifier that he carried on his back whilst performing on the street.

Since then, Sorie has recorded and finished five albums in total in Freetown, using whatever means available to him, culminating in the ‘Without Money No Family’ album, which happened to catch the ear of US producer / DJ Chief Boima (also of Sierra Leonean descent) after chancing upon a YouTube link.

The two joined forces as Kondi Band, combining Sorie Kondi's traditionalist performances with Boima's globally-informed electronic production. The duo released an EP this year on Strut, recently performed acclaimed sets to thousands at Transmusicales and Womex, and have received accolades from tastemakers including Gilles Peterson, leading to a recent takeover of Worldwide FM by Boima. With a Kondi Band album, ‘Salone’, coming in 2017, Boima has created a free mix to showcase Kondi's incredible history.

As well as collecting songs from across Sorie Kondi’s recorded music career, this mix also includes one original and two remixes of songs from the forthcoming debut Kondi Band album. 

For more info:
https://www.facebook.com/kondiband
http://www.strut-records.com/

Orchestre Baobab - N'Diaye (from the album " N'Wolof ", Sénégal, 1971)

vanderelstdavid

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