La Pologne célèbre ses affiches, dans la rue et dans ses musées, l’occasion d’une petite balade à Varsovie et Cracovie. Ce pays possède un talent que les autres Etats européens  lui jalousent : l’art des affiches. C’est un héritage de la période communiste. A l’époque l’art de rue underground permet aux artistes de contester l’oppression soviétique. Parmi tous les pays de l’Est, c’est en Pologne que la tradition des affiches est la plus présente. Encore aujourd’hui, dans des villes comme Varsovie ou Cracovie les affiches polonaises colorent toutes les rues. A l’étranger, Varsovie a même été surnommé « ville des affiches ».

Varsovie, ville des affiches

En Europe, le sort des étrangers n’est pas le même partout. Alors qu’ils sont gracieusement priés vers la sortie en France, par exemple comme ça a été le cas avec les Roms, en Pologne le gouvernement légalise en masse. C’est la conséquence d’une lutte du monde associatif : en janvier une 3e vague de régularisation va commencer, après celle de 2003 et 2007. Elle  permet à une partie des étrangers d’avoir des papiers pour rester sur le sol polonais pendant 2 ans.

La Pologne amnistie les sans-papiers

La Pologne n’est pas  bon élève en matière d’écologie. Selon un classement de la célèbre université américaine de Yale, l’Indice de performance environnementale de la Pologne est arrivé, l’année dernière, 63 e du rang mondial. Par rapport à ses voisins européens, la Pologne est dans le peloton final. Son veto face au « paquet énergie-climat » mais aussi sa forte dépendance vis-à-vis du charbon font de ce pays un pollueur de taille. Mais dans la société polonaise, ces dernières années, des initiatives locales et individuelles s’organisent pour rompre avec cette image. Une conscience écologique émerge, et c’est une nouveauté en Pologne.

Difficile émergence écologique en Pologne

﻿Partout en Europe, les inégalités hommes/femmes sévissent dans le monde du travail. Mais il y a des pays où la situation est encore plus difficile. En Pologne, la parité des femmes est menacée par une société conservatrice où l’épouse est cantonnée au rôle de mère de famille. La réalité du pouvoir politique, religieux et économique reste entre les mains de la minorité des Polonais de sexe masculin, soit 48 % de la population.

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