Sans altitude se frayer un sillage, au plus près de l'incendie, mais si loin des vents qui viennent pourtant nourrir sans relâche, la félonie qui secoue nos ardeurs et nos interrogations, sans discontinuer.  Dans les fumées s'envolent nos regrets lorsqu'on ose se consacrer à poser le prochain pas jusqu'aux rives indolores. Enfin, laisser de côté l'incandescence de nos colères, laisser refroidir cette coulé sempiternellement insaisissable, s'en servir une fois pour toute lorsqu’elle devient un appuis aussi dur que la roche, mais bien plus légère. L'avancement débute quand la froidure saisie chacune de ces braises douloureuses, rien ne s'éteint pleinement mais tout peu devenir autre chose. Le reflet de la canopée sur le vaste océan enflammé est plus intense que jamais, pourtant on peut glisser à la surface sans craindre de brûler une moindre plume, un duvet reste à l'abri quand on avance vers l’horizon. Ne pas trop arpenter la fièvre des hauteurs vertigineuses et imprécises. La solidité est plus profitable quand on met un pied devant l'autre, mais on peut bien évidement sauter par dessus le gouffre impétueux, il y a tant à découvrir et tant à explorer rien n'est terminé, sans cesse.

Avancement

Laissez les donc ramper pour leur vie, pour leurs rêves et ce sel qui s'enfuit, entre leurs mains décharnées par le temps volé, les efforts impies pour quelque chose. Laissez les donc se relever et chuter encore, encore jusqu'à l'ultime ascension qui jamais ne se confirme, plutôt déjouée par le précipice qui noie dans l'instant tout ce qui naquit. Griffures profondes, que les serres étincelants de toute cette valeur, qui jamais ne se touche, jamais ne se sent, jamais ne se goûte et qu'il tient d’honorer juste par la foi en elle même. Laissez les s’effondrer dans les ruines d'une tour qui dès les premiers jours penchait le long des courbes suaves de l'horizon. Laissez les nourrir votre toute puissance car ce sont les règles du jeu que vous avez décidé, en votre impénétrable forteresse, il nous est nécessaire de l'assiéger pour le meilleurs, au fil des générations, dans la lutte des âges pour palier aux ravages fragmentaires de l'unique. Cette obsession que tout doit être et tout doit tendre dans la seule domination. Laissez les se séparer de leurs chaînes plutôt que de ce qui leur est cher, à force les deux se mêlent et alors se perdent dans la nécessité les floraisons qui submergent le domaine de la liberté.

Les Ravages Fragmentaires De L'Unique

Lettre chargée de mots, mots épris de lettre. Je tâtonne avec ce pinceau, pour imiter un peu des tonalités suaves et charnelles de nos idéaux.  Lettre sans incidence dans un sentier de chaos, chaos tout fringant sur un lit de lettres. Où sont les magies de nos enfances, où sont les ferveurs de nos passions, quand on est résigné à être trop sérieux, à n'être que réflexion et commerce. À bas tout cela, je veux pousser le monde vers la volute de ta grâce. Faire tourner les tables et les rondes, pour que jamais aucun sens ne puisse prendre le pas sur l'autre. Unis pour devenir et pour rester, ne plus trébucher sur les arrêtes aiguës du sombre monde, ce qui s'est caché dans les détails et dans la raison pour détruire de l’intérieur nos plus grandes émotions. Lettre sans un mot, message perdu, parole oubliée, les romances sont naissantes quand la pluie caresse la peau qui porte quelque chose à lire, quelque chose à déchiffrer. Un mot dans cette lettre.

Volute

Les émois sont là, la lente bascule de nos sentiments enfin s'élève au plus haut, pour qu'arpenter les horizons devienne nécessaire.  Je tiens ta main dans ce flou chimérique, je sais qu'il n'existe rien de plus doux que ce qui est partagé. Le fléau peut bien m'enserrer toujours plus fort jusqu'à ma dernière mort, mais si je vie c'est comme si toutes ces chûtes s'en trouvaient effacées, réparées. Qu'est-ce qui est plus beau en somme or mis les réparations,  les retrouvailles avec ce que l'on pensait à jamais inaccessible, pour toujours. Le vent caresse tes cheveux, qu'il est bien heureux celui-là, j'en suis tellement envieux, bien malgré moi. Les lumières chatoyantes se pressent dans la scène spectaculaire d'une idée qui prend vie. Nouée de lune et de miel car ce soleil dort, les étoiles sont presque là et le crépuscule s'élance dans un ciel immaculé d'ombres et de lumières. Ainsi va l'existence me diras-tu, je languis encore les tendres secondes cédées pour un peu plus avancer dans nos futurs. Mais le choix n'en est pas un, on suit la courbure des temps, je tiens ta main encore. Je ne sais pas quand il faudra que je lâche prise, les océans sont immenses mais on peut noyer un tout, un rien dans un verre d'eau. Force de caractère ou force en vain, je n'existe pas vraiment si l'espoir de toucher un peu plus tes courbes, de guérir un peu plus notre solitude à tout un chacun ne peut être

Nouée De Lune Et De Miel Car Ce Soleil Dort

Déchirer l'abîme pour ne pas qu'il se joue de nous et emporte au plus loin, les vignes mais pas les sous, car rien de ce qui ne pourra pas tenir dans la main, n'attire une moindre fois, son regard imparable et sa soif infinie.  Défaire le vide pour que rien ne s’étiole en nous, il chemine à l'orée de nos univers ce profond soupire, qui tranche notre souffle d'un seul coup, un seul. Reculer et tenir les rives coûte que coûte, mais cela a un prix. Cette tempête sourde et trépidente qui danse à corps perdu dans les recoins de notre être, c'est la rage. C'est l’appétit des miséreux, quand le sol est trop sec, aride. C'est le cri des invisibles dans la douve crasseuse des palaces dorées. Que le tribu est lourd, devancer les futurs mais jamais connaître le présent, délier les silences mais perdre l'audition.  Les lignes vagabondes sont plus douces que les traits trop précis, dans ce trou béant, je préfère te céder ma longue incertitude plutôt que t'imposer leurs lois

Rage

Suspendu entre les couleurs brûlantes et l’implacable froidure des vents sans pitié, aucune. Les océans se sont figés et moi même je titube, le relief ne cesse de briller sous la caresse lointaine du soleil d'or, mais que reste-t-il de ce rivage si ce n'est un lente chute qui s'étale comme l'avalanche dans le sillage de nos aurores. Mais qui sommes-nous vraiment sous cette glace épaisse, sommes-nous vraiment intangible ? Je sens de tout mon être ta douce chaleur par delà le froid, comme une lueur agréable qui donne envie d'avancer toujours plus loin, pour enfin embrasser cet horizon.

Les Éclats Du Soleil Dans La Nuit Polaire

Pas à pas, je danse, pas à pas tu danses, les pavés et les parterres peuvent bien s'écrouler en un instant. Je veux toucher ce que tu es, je veux faire d'un souvenir une réalité et que le présent se tisse avec le futur. Dans cet espace il n'y a pas grand chose, le nécessaire on le trouvera bientôt, dans ce moment il n'y a pas grand chose, juste toi et moi. Rien ne compte, tes yeux seulement pour voir la beauté du monde, ta peau pour la sentir. Toucher même l'invisible, ce que tu me donneras, sans hésiter je le prends, je le garde en moi. Je te rendrais ce que tu attendras, même s'il me faut gravir les collines et les montagnes, braver mes peurs et faire la paix avec le monde.

Les Ravages Fragmentaires De L'Unique

Toffee Marx Fire

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