Lyrics:

Salut mon étoile, j’espère que tu vas bien ;
qu’on te peint sur toile, que tu ne manques de rien.
Tu resplendis parmi toutes les constellations.
Tu n’es pas banale, les gens scrutent ta position et suivent tes radiations.
La beauté, la bonté, tu n’as pas à leur envier.
Je te souhaite d’être libre, d’être seule maîtresse de ta destinée,
Oui je sais, ce n’est pas gagné dans ce monde où à ta juste valeur tu ne seras pas estimée.

Les hommes ne te sont pas supérieurs, ils sont tes égaux ;
ils te feront ressentir le contraire, c’est qu’une question d’égo,
de siècles où femme rimait avec devoirs conjugaux,
considérée comme un bout d’viande, un vulgaire gigot. 
Je vis une période où les madame-tout-le-monde parlent enfin,
celles qui sont harcelées, rabaissées, humiliées, violées ;
celles nourrit à la culpabilité, aux complexes et aux coupe-faim.
Je rêve d’une égalité inviolable et inviolée.

Je le souhaite pour toi, Polaris, toi qui est du soi-disant « sexe faible ».
Tu es libre d’être ce que tu es ; hetero, bi, gay, transgenre… peu m’importe.
Seuls les ordinateurs sont binaires ; mais les préjugés, eux, sont primaires,
le racisme ordinaire et la bêtise est, elle, embryonnaire.
Dis-moi, est-ce que tu te sens à ta place dans la société, est-ce qu’elle va mieux ?
Si la réponse est positive, plus que parfait, je n’ai plus à m’inquiéter,
si la réponse est négative, imparfait, j’espère que tu continues de lutter.
Que ta vision du monde puisse se conjuguer au présent sans heurter.

J’espère être un bon père, que tu ne me qualifies pas de vieux con. Tu le sais, j’ai manqué d’exemple.
J’ai toujours la tête dans la lune ; mais si ta mère est la planète autour de laquelle je gravite, tu es sans conteste le centre de notre galaxie.
Si jamais tu te sens seule mon étoile, lève les yeux et observe tes congénères;
tu as été l’une d’elle, nous sommes allés te ramener sur Terre.
Notre étoile à nous, notre plus beau bijou, notre fruit d’amour.
Tu as été, es et resteras mon garde-fou. 
Je t’aime ma fille, je t’aime Polaris, je t’aime.

Lettre À Polaris

Lyrics :
Je m’introspecte depuis des années,
cherchant l’origine du Spleen sans le damner,
aujourd’hui j’ai terminé ma quête :
c’est l’heure de la reconquête.

Fin stratège, j’enquête pour comprendre l’ennemi ;
c’est un parasite solitaire, sacrée antinomie.
Peut-être me ronge-t-il de l’intérieur pour être le seul :
dans mon corps froid drapé d’un linceul.

La solitude elle-même doit se projeter seule,
I hope we’re not a couple, I hope you want to be single.
Should I take my soul apart so you leave me ?
I realised way too late : you’re part of me.
En effet, tu t’exprimes avec ma voix,
tu penses dans mon crâne,
je panse nos membranes.
Tumeur qui ne meurt pas ; laisse-moi te montrer la voie.  

High, entouré de ma tech, hôte de la solitude
Aie, elle m’fait mal à la tête, social inaptitude.
J’ai bien une certitude : elle recherche la quiétude
pas d’inquiétude, j’ressens pour elle d’la solicitude.
English has a name for you, it is loneliness.
Relinquishing my stronger weakness.
Breaking free might lead me to feel angst
Yet, sticking to you feel like I’m boxed.

Yoax & Lunebarde

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