Texto / Melodía de "Palabras para Julia"
(José Augustín Goytisolo / Paco Ibañez) http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=3fIXuqAVH5M#t=53
...sobre recortes del acompaneamiento de "Sodade" 
(Orquesta de Cesária Évora) http://www.youtube.com/watch?v=0djuGyISzNE
...y algún recuerdo de la incomparable interpretación del cantante Bonga : http://www.youtube.com/watch?v=8tiAM8CsVCE

Palabras para Julia Sodade

[intro] Pianura Padana - La lizza delle Apuane - Toscana : 
http://www.youtube.com/watch?v=YuNXWadMHr8
[samples] Don Drumond and The Skatalites -  A Way From It All :
http://www.youtube.com/watch?v=0Stzgj2Frv4
[lyrics] canto popolare - Bella Ciao delle mondine ->G.Daffini/G.Marini :
http://www.youtube.com/watch?v=sP-7kECZ6Ow
________________
recorded in 2003

Bella Ciao delle mondine (on Skatalites' Looped Samples)

Extraits du poème "Le printemps"
de Jehan Rictus (Les Soliloques du Pauvre, 1897)
dits par Jean Misère (vinyl 78 tours - Vox Populi  DB 806)
Cliquez sur "show more" ci-dessous pour lire en écoutant :

                            I

Merl’ v’là l’ Printemps ! Ah ! salop’rie, 
V’là l’ monde enquier qu’est aux z’abois
Et v’là t’y pas c’te putain d’ Vie
Qu’a r’biffe au truc encore eun’ fois !

La Natur’ s’achète eun’ jeunesse,
A s’ déguise en vert et en bleu,
A fait sa poire et sa princesse,
A m’ fait tarter, moi, qui m’ fais vieux.

Ohé ! ohé ! saison fleurie,
Comme y doit fair’ neuf en forêt !
V’là l’ mois d’ beauté, ohé Marie !
V’là l’ temps d’aimer, à c’ qu’y paraît !

Amour ! Lilas ! Cresson d’ fontaine,
Les palpitants guinch’nt en pantins,
Et d’ Montmertre à l’av’nue du Maine
Ça trouillott’, du côté d’ Pantin !

V’là les poèt’s qui pinc’nt leur lyre
(Malgré qu’y n’aient rien dans l’ fusil),
V’là les Parigots en délire
Pass’ qu’y pouss’ trois branch’s de persil !

L’est fini l’ temps des z’engelures,
Des taup’s a sort’nt avec des p’lures
Dans de l’arc en ciel agencées
De tous les tons, de tous les styles ;

Du bleu, du ros’, tout’s les couleurs ;
Et ça fait croir’ qu’a sont des fleurs
Dont la coroll’ s’rait renversée
Et ballad’rait su’ ses pistils.


                            II

Pis v’là des z’éclairs, des z’orages
Et d’ la puïe qui vous tombe à siaux,
Rapport à d’ gros salauds d’ nuages
Qu’ont pas pitié d’ mes godillots.

Car c’t’ épatant, d’pis quéqu’s z’années,
Les saisons a sont comm’ pourries ;
Semb’ que l’ Bon Guieu pass’ qu’on l’oublie
Pleur’ comm’ eun’ doche abandonnée ;

(...)

                            III

Mais les salad’s, a sort’nt de terre
Et les genss’ y sort’nt su’ l’ boul’vard.
Les flics sort’nt de leur caractère :
J’ vourais ben, moi, sortir d’ quéqu’ part !

L’ rupin qu’a z’eu des aventures
Regard’ c’ qui lui sort su’ la hure,
Et l’ pauvre avec mélancolie
Les punais’s sortir d’ son bois d’ lit.
(...)

V’là l’ Quatorz’ Juillet des z’asperges,
Des p’tits z’ozeaux et des hann’tons,
Et les bléchard’s, les veuv’s, les vierges
A z’ont mal au bout des tétons.

Voui, l’ v’là l’ Printemps, l’ marchand d’ rameaux ;
Y vient, y trott’, quoiqu’ rien n’ le presse,
« Par les sentiers remplis d’ivresse »,
Le v’là qui radin’, le chameau !


                            IV

Ah ! nom de Dieu, v’là qu’ tout r’commence.
L’Amour, y « gonfle tous les cœurs »,
D’après l’ chi-chi des chroniqueurs,
Quand c’est qu’y m’ gonflera... la panse ?

Quand c’est qu’y m’ foutra eun’ pelure,
Eun’ liquette, un tub’, des sorlots.
Si qu’a fait peau neuv’ la Nature,
Moi, j’ suis cor’ mis comme un salaud !

Mes chaussett’s ? C’est pus qu’ des mitaines !
Mes s’mell’s ? Des gueul’s d’alligators :
Ma reguingote a fait d’ la peine              
Et mon phalzar, y m’ fait du tort !

Quant à mon bloum, ah ! parlons-en,
Rien qu’ d’y penser ça m’ fout la flemme,
À côté d’ lui Mathusalem
N’est qu’un cynique adolescent.

C’te vach’-là m’ donn’ l’air ridicule,
Y m’ tomb’ su’ les yeux, m’ les rabat :
Si mes esgourd’s le sout’naient pas
Y m’arriv’rait aux clavicules !

Avec ça l’ Glorieux m’ roussit l’ crâne
Et éclaire comm’ par calcul
Mes nipp’s couleur de pissat d’âne,
Les trous d’ mes coud’s et ceux d’ mon cul !

Ah ! ben il est frais l’ mois d’Avril,
Le v’là l’ temps des métamorphoses,
Moi, j’ chang’ pas d’ peau comm’ les reptiles,
J’ suis tous les Printemps la mêm’ chose.

N’empêch’ ! Je m’ sens des goûts d’ richesse,
J’ suis comm’ ça, moi, né élégant,
J’am’rais ben, moi, fair’ mon Sagan
Et mon étroit’ chez les duchesses !

Et m’ les baigner dans des étoffes,
Car pour moi, quand l’ turquois est gai,
La pir’ de tout’s les catastrophes
C’est d’êt’ mochard et mal fringué.

(...)

 *******************************
version écrite complète : http://www.florilege.free.fr/jehan-rictus/les_soliloques_du_pauvre.html#le_printemps

Le printemps - de Jehan Rictus dit par Jean Misère

(searching for interpreters) Tribute to African American slave descendants from Peru and Mexico who went to Spain to fight Fascism

Borrador (desafinado expeditivo etc.)
proyecto de adaptación 
con algo de ritmo "landó" (afroperuano)
del tema "Anda Jaleo" (monumento del cancionero popular español, asociado a la resistencia frente al fascismo desde 1936).

Haga un clic en "show more" para descubrir o escuchar algunos monumentos afroperuanos y criollos aferentes :


En youtube se encuentra una versión orquestrada de "Anda Jaleo" por  Carmen Linares : https://www.youtube.com/watch?v=lOd6-mZKNw8

El "landó" existe en infinitas formas, tradicionales y modernas, como el llamado "tondero", por ejemplos :
_dos antigüellas : https://soundcloud.com/dario-mejia/china-de-a-peso-tondero-salerno-y-gamarra-lima-31-marzo-1928  , y  https://soundcloud.com/dario-mejia/el-chiclayano-tondero-salerno
_Landó (Perú Negro - 1973) : https://soundcloud.com/zaguan/lando-perunegro-1973
_No Valentín (màs recente) de Pepe Vasquez en youtube : https://www.youtube.com/watch?v=QeDa1XiIqfI

________________
Foto : portada del video-documental "Héroes invisibles. Afroamericanos en la guerra de España" (Alfonso Domingo, Jordi Torrent - 2015 - 77')

Landó Jaleo (bulería afro-peruana)

interprètes : 
Gigliola Negri, Margot, Michele L Straniero
album : Canti Anarchici Di Pietro Gori, antologia a cura di A Virgilio Savona
_________________
ici les paroles diffèrent un peu, voici les couplets (originaux) plus courrament repris :

Addio Lugano bella o dolce terra pia
Scacciati senza colpa gli anarchici van via
E partono cantando con la speranza in cor. (bis)
 
Ed è per voi sfruttati per voi lavoratori
Che siamo ammanettati al par dei malfattori
Eppur la nostra idea è solo idea d’amor. (bis)
 
Scacciati senza tregua andrem di terra in terra
A predicar la pace ed a bandir la guerra
La pace fra gli oppressi la guerra agli oppressor. (bis)
 
E tu che te discacci con una vil menzogna
Repubblica borghese un dì ne avrai vergogna
Noi oggi t’accusiamo in faccia all’avvenir. (bis)
 
Anonimi compagni amici che restate
Le verità sociali da forti propagate
E questa la vendetta che noi vi domandiam. (bis)
 
Addio cari compagni amici luganesi
Addio bianche di neve montagne ticinesi
I cavalieri erranti son trascinati al nord. (bis)

__________
Traduction
"Adieu belle Lugano, oh douce terre pieuse ! 
Chassés sans raison, les anarchistes s’en vont. 
Ils partent en chantant avec espérance dans le coeur. 
 
Et c’est pour vous les exploités, pour vous les travailleurs 
Que nous sommes enchaînés par des malfaiteurs. 
Et pourtant nos idées ne sont qu’idées d’amour. 
 
Sans cesse chassés, nous irons de terre en terre 
Prédire la paix et annoncer la guerre ; 
La paix aux oppressés et la guerre aux oppresseurs.
 
Tu nous bassines de vils mensonges, 
République bourgeoise, un jour tu en auras honte. 
Aujourd’hui nous t’accusons en face, malgré les représailles. 
 
Anonymes camarades, vous restez nos amis, 
Propagez des vérités sociales
Par vengeance, nous vous le demandons. 
 
Adieu chers camarades, amis luganais. 
Adieu montagnes blanches de neige, 
Les cavaliers errants sont repoussés vers le nord."
 ________
3 accords, certains la jouent en G / Am / D (si j’ai bien compris [1]), et moi en C / Dm / G, du genre :
(C) Addio Lugano bella o dolce terra (Dm) pia Scacciati senza (G) colpa gli anarchici van (C) via E partono cant (Dm) ando con la spe (G) ranza in (G)cor.
_________________
Pour les intéressés, le couplet sur Guillaume Tel qui n'est pas chanté ici :
Elvezia il tuo governo 
schiavo d’altrui si rende
d’un popolo gagliardo 
le tradizioni offende
e insulta la leggenda 
del tuo Guglielmo Tell.
E insulta la leggenda 
del tuo Guglielmo Tell.
 
"Ton gouvernement helvétique se rend esclave d’autres nations, d’un autre peuple vaillant et conservateur qui bafoue la légende de ton Guillaume Tell."


Addio Lugano Bella (Pietro Gori, 1895)

Extrait du poème monumental d'Ibrahim Naji, véritable hymne à l'émancipation, à l'indépendance, la souveraineté... sur une musique de Riad Sunbati, chanté par la grande diva orientale, Oum Kalsoum, à l'Olympia (Paris), en 1966. Pour voir le même extrait en FILM sous-titré : https://lc.cx/4Tpz

C'est la seule fois qu'elle a accepté de jouer en occident, afin de collecter des fonds au soutien de la reconstruction égyptienne avec Nasser suite à la guerre de 6 jours menée par Israël.
____

Ô mon coeur
Ô mon coeur, ne me demande pas
Qu'est devenu l'amour...
Ô mon coeur,
Ô mon coeur, ne me demande pas
Qu'est devenu l'amour !
C'etait une citadelle
Faite d'illusions
Elle s'en est effondrée.
Abreuve-moi et trinquons à ces ruines
Conte pour moi leur histoire
Maintenant que je les ai noyées de larmes.
Abreuve-moi et trinquons à ses ruines
Conte pour moi leur histoire
Maintenant que je les ai noyées de larmes !
Comment cet amour s'est transformé
En simple murmure sur les lèvres du temps ?
Abreuve-moi et trinquons à ces ruines
Conte pour moi leur histoire
Maintenant que je les ai noyées de larmes.
Comment cet amour s'est-il transformé
en simple murmure sur les lèvres du temps ?
Je ne peux t'oublier
Toi qui m'avais séduite
De tes lèvres coulaient de si douces et fines paroles
Je ne peux t'oublier
Toi qui m'avais séduite
De tes levres
Coulaient de si douces et fines paroles
Tendant ta main vers moi
Comme la main tendue
Tendue par dessus l'onde
A celui qui se noie
Un mirage luisant qui assoife l'errant
Où est donc passé cet éclat qui était dans tes yeux ?
Ô mon chéri, 
Un jour j'avais eu la joie de visiter ton nid
Me voici aujourd'hui oiseau solitaire, 
Roucoulant ma douleur
Ah mon chéri, 
Un jour j'avais eu la joie de visiter ton nid
Me voici aujourd'hui oiseau solitaire, 
Roucoulant ma douleur
Tu as commencé à dispenser ta suffisance à contrecoeur
Tu es devenu oppresseur comme un puissant tyran
Mon désir pour toi
Brûle mon âme
(...là il me manque un ver, SVP une traduction ?)
Mon désir pour toi
Brûle mon âme
(...)
Mon désir pour toi
Brûle mon âme
(...)
Et les secondes sans toi sont autant de braises
Dans mon sang
Donne-moi ma liberté
et brise mes chaînes !
Je t'ai tout donné
sans rien garder
Donne-moi ma liberté
Et brise mes chaînes !
Je t'ai tout donné
Sans rien garder
Donne-moi ma liberté
Et brise mes chaînes !
Je t'ai tout donné
Sans rien garder
Ah, tes chaînes m'avaient saigné les poignets !
Ah, tes chaînes m'avaient saigné les poignets !
Pourquoi les garderai-je
alors que je suis laissée a l'abandon ?
Pourquoi croire à des promesses que tu n'as pas tenues ?
Pourquoi accepter ta prison
Quand le Monde est a moi ?


_________________
Cet extrait d'Al Atlal oscille subtilement entre 
le poème sur un amour tyran (qui doit finir)
et l'hymne d'adieu à l'époque coloniale,
Sur les ruines d'une passion-oppression, la chanteuse en appelle à la reconstruction d'une femme(peuple/nation?) souffrant maltraitances et mépris. Demeurée trop longtemps amoureuse et admirative, après l'avoir prié de briser ses entraves, elle se libère de sa prison intérieure alors le monde lui appartient.

Il s'agit d'un chef -d'oeuvre autant poétique que musical. Pour s'affirmer, cette femme/peuple/nation(?) valorise et harmonise non seulement de multiples couches socio-culturelles (représentées dans les formes musicales et réthoriques) mais aussi une ouverture d'esprit décomplexée (sensualité, alcool, liberté amoureuse...) C'est une époque de réinvention des cultures arabes et de la politique (nationaliste indépendantiste souvent socialiste voire internationnaliste). L'auteur admirait Omar Khayyâm...
Monument incontesté, elle continue de faire vibrer un immense public : son apogée est longue. Les nouveaux sens qu'elle prend dans l'actualité sont toujours aussi profonds et remuants. Seules les plus grandes oeuvres traversent les époques de cette manière.

(avec sous-titres !)Oum Kalsoum: Les ruines - Al Atlal - أم كلثوم -  الأطلال

Raiz di Djarfogo 
[ed. ocora] 
Principe de Ximento (1896 ~ 1958 ?)était un charismatique compositeur chanteur accordéoniste de l'île de Fogo, où souvent plus qu'ailleurs au Cap-Vert, la séparation entre les noirs et les blancs/métis pesait fortement, presque autant que l'exploitation des producteurs par les négociants. Il composait des chansons très populaires à ces propos, mais enjouées, ironiques, sympathiquement acides. Encore de nos jours on peut entendre son nom évoqué dans des répertoires de fêtes, ou de rituels particulièrement colorés. Ses apports notables au bouillonnement culturel capverdien comme à ses problématiques sociales ont inspiré le romancier Teixeira de Sousa qui y fait référence.

Principe de Ximento (Raiz Di Djarfogo - Cabo Verde)

"Sapin, roi des forêts"   -> CHERCHE INTERPRETES
Intégrant le pont reconnaissable de "O Tannenbaum" ("Mon beau sapin"),
sur la mélodie de "Principe de Ximento" (Raiz di Djarfogo, Cap-Vert)
cliquez là pour la découvrir : https://soundcloud.com/zaguan/principe-djarfogo

Pour voir les paroles, cliquer sur le bouton "Afficher plus" ou "show more" ci-dessous :
.:. * .:.

Sapin, roi des forêts,
Comme j'aime ta verdure
Jamais je n'te coup'rais
Jamais je n'te vendrais

J'vais pas te marchander
Je n'vais pas t'exposer
Au coin d'une cheminée
Ni au supermarché

Dans les bois et guérets,
Par ton fidèle ombrage,
Tu m'offr'une douce image
De constance et de paix.

     (refrain)
     Tu m'fous les booouuuules
     Tout tronçonné
     Pour plaire aux fooouuules
     Qui veulent t'acheter

Sapin, mon beau sapin,
Toi le roi des forêts,
Garde tes verts sommets
Jamais je n'te coup'rais.

J'vais pas t'enguirlander
Je n'vais pas te floquer
J'vais pas te recycler
Dans un grand sac doré

J'irais me reposer
À l'abri de tes branchages
Quand tout s'ra décoré
Avec du recyclage

   
     (refrain)
     Tu m'fous les booouuuules
     Tout tronçonné
     Pour plaire aux fooouuules
     Qui veulent t'acheter


instru : Eduardo Pires-Rosse (Merci !...et désolé d'avoir du pitcher !:)

Sapin, roi des forêts (chant de noël conifèriste)

................................ I N D I F F E R E N C E ................................
Ancienne valse swing manouche de Joseph Colombo et Tony Murena, postérieurement parolisée par le génial André Minvielle qui l'a intilulé : La vie d'ici-bas.
Cette version clappée a cappella est un petit joyau dansant.
SVP n'hésitez pas à placer un commentaire, surtout si vous avez une traduction, même partielle, à proposer...
___________________________________
the MANOUCHE culture brought a very specific swing to french musette, create in bridge to the jazz, since the 1930'S and mostly with the famous Swing Manouche of Django Reinhardt.
Here, this old vals ( https://www.youtube.com/watch?v=YYAEgoKGqqI ) is modernized with lyrics, sung in french and also in french OCCITAN : 
The Occitan is a regional antique language (mainly latin), important root of the French anguage and history, but it's also a living culture, with strong oral traditions nesting a rich heritage of the "Trobador" traditions.

Indifférence / La vie d'ci-bas (André Minvielle a capella)

-> La traduction en français commence à 2mn 30s <-

 هو هادئ، وأنا كذلك
 محمود درويش
 ( بالفرنسية )
Le 07 octobre 2007, le poète palestinien Mahmoud Darwich (en arabe : محمود درويش) lisait son poème “Il est paisible, moi aussi” au Théâtre de l'Odéon (Odéon - Théâtre de l'Europe). 
Traduction de l'arabe vers le français : Elias Sanbar. Lecture de la traduction française : Didier Sandre. 
Illustration : Vincent Van Gogh, “Le Café de nuit”, 1888. 

... I L   E S T   P A I S I B L E ,  M O I   A U S S I ...
*'¨'*•,¸¸.•*´(¸.•*´۵`*•.¸)`*•,¸¸.•*'¨¨'*

Il est paisible, moi aussi.
Il sirote un thé citron
je bois un café,
c'est ce qui nous distingue.
Comme moi, il est vêtu d'une chemise rayée
trop grande.
Comme lui, je parcours les journaux du soir.
Il ne me surprend pas quand je l'observe de biais.
Je ne le surprends pas quand il m'observe de biais.
Il est paisible, moi aussi.
Il parle au serveur.
Je parle au serveur...
Un chat noir passe entre nous.
Je caresse la fourrure de sa nuit,
il caresse la fourrure de sa nuit...
Je ne lui dis pas : Le ciel est limpide aujourd'hui,
plus bleu.
Il ne me dit pas : Le ciel est limpide aujourd'hui.
Il est vu et il voit.
Je suis vu et je vois.
Je déplace la jambe gauche,
il déplace la droite.
Je fredonne une chanson,
il fredonne un air proche.
Je me dis :
Est-il le miroir dans lequel je me vois ?

Puis je cherche son regard,
mais il n'est plus là...
Je quitte précipitamment le café,
et je me dis : C'est peut-être un assassin
ou peut-être un passant qui m'a pris
pour un assassin.

Il a peur, moi aussi.

___________________
(in “Ne t'excuse pas”, Actes Sud, 2006)

Sources :
France Culture 
https://www.youtube.com/watch?v=otMTnD-rTN0

[arabe puis français] il est paisible, moi aussi (Mahmoud Darwich)

Descargar/Download/Télécharger: https://lc.cx/J5hj

-> Ojo con sus orejas :) esto es un BORRADOR 
~ Haga un clic màs abajo en "leer màs" para afichar el texto
~ Cliquez sur "Afficher plus" pour la description et les paroles
~ Clic on "Show More" to see the lyrics

-> Proyecto de fusión de 3 canciones revolucionarias :
_acordes y trompeta* de "Nuestro México Febrero 23" (o La persecución de Villa)
www.youtube.com/watch?v=MiVautCbUzk
o : www.youtube.com/watch?v=0byY-B8RMs0
_versos de "Trabajadores al poder" un himno que Nelson Villagra (letra) y el conjunto Karaxú (difusión) hicieron en apoyo a las luchas ya antidictatoriales con el MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria  - Chile) : www.youtube.com/watch?v=srVRloOsxZg
_extirpes de "La Internacional" (Eugène Pottier / Pierre Degeyter)en español :
www.youtube.com/watch?v=CK4o9wf13fo
_la opción 2 recuerda el paisaje del "himno del guerrillero" (Rusia/Ukrania/España36/Yugoslavia etc.), https://www.youtube.com/watch?v=l4iR0P_q0_4&spfreload=10 y luego aparece por ahí un verso de "El Pueblo Unido" (Sergio Ortega / Quilapayún -> PC)

_________________

Desde el fondo del pueblo ha surgido
Una voz de justicia social
Ya nos lleva con el rojo y negro    (opción2: "Por llanuras, montañas y ríos")
Al humano, a la Internacional       (opción2: "Alumbra ya la vida que vendrá")

Son los pobres con la clase obrera
Y a los ricos les llega su fin
No es esclavo el hombre que lucha
Con el pueblo, conciencia y fusil !

(trompeta)

No esperamos Salvador Supremo,
Ni tribunos, ni dioses, ni rey
Cambiaremos las bases del mundo,
Los nada de hoy todo han de ser

Arriba los parias de la Tierra
Agrupemonos todos en pie
Y ya con voz de gigante gritemos
Trabajadoras, trabajadores al poder

Trabajadoras al poder, trabajadores al poder
Trabajadoras al poder, trabajadores al poder...

__________________________

        [introducció/puente]
D...
G              G              G                G
F#m         A7m          Em/7m A/G/A
D...

         [coplas]
D      A      D      D
G      G      G      G7m
A      G      D      D
D    A/G   D      D

          [final]
D...
G      G       D    D  
A      A7m   D    D7m
________________

*; Aquí la trompeta de "nuestro México Febrero 23" se altera, en sus últimas notas, citando la melodia de la Internacional (cuyo refràn se escucha en la inroducción de la versión tocada por el conjunto Karaxú).

Trabajadores Al Poder Internacional (en busca de intérpretes)

mixages
du film 
Coup de Tête 
(1979, avec Patrick Dewaere)
~ soudntrack mix ~

Coup de tête

Lonesome road blues (Big Bill Broonzy)

Concerto in A minor, BWV 1041, Allegro assai (J.S. Bach)
Kuijken, La petite bande


Violin Concertos BWV 1041-1043

Concerto en La mineur, BWV 1041(Bach_La petite bande)

Le Quatuor à cordes Loewenguth de Paris ouvre les Dissonances (Mozart), un vieux disque 78 tours, qui méritait d'être numérisé, diffusé et surtout écouté : une version pêchue, une interprétation au rendu remarquable...

Téléchargement : https://lc.cx/JJ5k

78tours

Les Dissonances _k465_ Ouverture (Mozart ; Quatuor Loewenguth ; 78 rpm)

Guitare et arrangements : Big Bill Broonzy
Voix et harmonica : Jazz Gillum

La grande époque du Blues 1926-43

Key to the Highway (Big Bill Broonzy & Jazz Gillum)

concert_13-03-2009

Chopin Prélude op.28 n°20

Prelude From Freddy

(colombia) chontas sin tambor y andinismos

Agua Larga - Papá Roncón (Ecuador_Colombia)

Ce 185 Mars, à Paris, les personnes présentes à Nuit Debout Paris ont, sans le savoir, acclamé les chancres métropolitains de la Françafrique de Jean Ping, puis, sans discernement, ont chanté leur hymne et leur ont exprimé un soutien fraternel... pourtant gravement contradictoire avec les valeurs et positions de toutes les personnes présentes, dont la Commission Françafrique.

Une AG Nuit Debout soutient la Françafrique de Jean Ping

Por favor, si se fija, avisenos :
quién canta, quién toca, para qué radio, ciudad/comunidad/poblacion ?

Si vous savez comment s'appelle le chanteur ou le morceau, ou pour quelle radio communautaire, SVP placez un commentaire ici !

Que Viva El Pueblo Que Se Levanta (porfa: quién canta, toca, para qué radio ?)

Trois genres de sons ici :
_Reposts temporaires vers d'autres Soundcloud
_Quelques brouillons perso bâclés, en recherche d'interprètes et quelques mixes
_Des pistes audio super, mais difficiles à trouver sur internet, alors je les ai mises là ¯\_(ツ)_/¯

ʐąʛυձ́ŋ

Popular tracks