Merci à lllos et sanzen  pour ce partage.

Déclin Chant: baie des anges / Compositeur: lllos / Auteur: Sanzen

DESILLUSION     (translation after the French text)
Chant : Karine 
Paroles et musique : Alain Illos 

ON SE LAISSAIT GUIDER PAR LE VENT
AU MONDE PERDU DES REVES D'ENFANT
ON REVAIT
QUE L'ARRIVÉE D'UN PERSONNAGE
QUI PARTAGERAIT SES PRINTEMPS
POURRAIT BRISER TOUS LES SERMENTS
ET QU'ON NE VERRAIT PLUS SOUVENT
LES NUAGES

ON SE LAISSAIT PORTER PAR DES ERREURS
DES MESSAGES FLOUS DE NOS RANCOEURS
ON SENTAIT
QUE LA ROUTE SERAIT COURTE MAIS BELLE
A CONDITION D'Y ACCEDER
NE FAIRE QUE DES CHOIX PERSONNEL
MONTER LES MARCHES POUR ACCEDER  
AUX NUAGES

DES FLOTS DE SENTIMENTS
DES DESILLUSIONS DES PEINES
PARFOIS UNE LUEUR SOUDAINE
NOUS PROMENE
D'UN BOUT À L'AUTRE D'UNE VIE.

Desillusion

WE LET OURSELVES BE GUIDED BY THE WIND
TO THE LOST WORLD OF CHILDHOOD DREAMS
WE REVEALED
THAT THE ARRIVAL OF A CHARACTER
WHO WOULD SHARE HER SPRINGS
COULD BREAK ALL OATHS
AND WE'D NEVER SEE
THE CLOUDS


WE'D LET OURSELVES BE CARRIED ALONG BY MISTAKES
BLURRED MESSAGES OF OUR RESENTMENTS
WE FELT
THAT THE ROAD WOULD BE SHORT BUT BEAUTIFUL
AS LONG AS WE GOT THERE
MAKING ONLY PERSONAL CHOICES
CLIMB THE STEPS TO REACH  
TO THE CLOUDS

FLOODS OF FEELINGS
DESILLUSIONS SORROWS
SOMETIMES A SUDDEN GLOW
PROMISES US
FROM ONE END OF A LIFE TO THE OTHER.

Désillusion  avec Karine

Un Temps (Kevin Chaulier / La Gazelle)

Merveilles. (translated after the French text)

Vidéo : https://youtu.be/szflIdLROGY

Texte:      Sanzen
Chant :     Orelya
Musique : Alain Illos

Moi, je vais devant moi, 
tant que je vois le ciel.
Que je pense et que j'aime,
 l'air, les fleurs, le sel.
Un brin d'herbe tressaille, 
au sommet des collines.
Et dans le ciel vaste,
c'est mon coeur qui défaille.
Quand nous étions amants, 
quand nous étions aimants, 
sous le ciel lourd d'octobre, 
quand la nature se change.
Et je vois, dans les prés, 
la splendide fraîcheur. 
Et flotte dans le vent, 
les images délivrées.
Moi, je vais devant moi, tant que je vois le ciel. Je fais un pas de plus, l'air, les fleurs, le sel.
Solo
Les brins d'herbe qui tressaillent, 
la céleste harmonie.
Quand la nature se change, 
quand je pense et que j'aime.
Quand nous étions amants, 
au sommet des collines.
Que dans le ciel vaste,
nous voyions des merveilles.

Wonders

I go ahead, 
as long as I can see the sky.
That I think and love,
 the air, the flowers, the salt.
A blade of grass twitches, 
on the hilltops.
And in the vast sky,
it's my heart that falters.
When we were lovers, 
when we were loving, 
under the heavy October sky, 
when nature changes.
And I see, in the meadows, 
the splendid freshness. 
And floating in the wind, 
delivered images.
I go ahead, 
as long as I can see the sky.
 I take one more step, 
the air, the flowers, the salt.
Solo
The twitching blades of grass,
 celestial harmony.
When nature changes, 
when I think and love.
When we were lovers, on hilltops.
 When in the vast sky
 we saw wonders.

Merveilles avec Orelya

Vidéo :  https://youtu.be/l7nHfzLyBbw

Décrocher     (Translated after the French text )

Texte et chant : Muette
Musique           :  Alain Illos

Les berceaux se vident,
Les mains se recroqu'villent.
L’or du temps file
Sur le corps des filles,
Corps d'éphémérides,
De consigne sans clé,
De bagage oublié.
Le monde a tourné.
Trois secondes ont suffi
Pour que celle-ci vrille
Comme la vigne
Au mur adossée.
Trois secondes
Pour qu’elle aille au tabac
Ach'ter des clopes
Et n' revienne pas.
Sans enfants pour menottes,
Ce fut facile.
J'en ai connu une,
De corps gracile
Et d'âme heureuse
Qui, à la lune gibbeuse,
Faisait des rêves
À vous glacer le sang :
Fallait la consoler
Par des baisers de miel
Et du lait chaud.
J'ai aussi connu celle
Qui cachait son magot
Sous son mat’las
Et ses élans d’amour
Sur son compte postal
Bien qu’ça rapporte que dalle.
Les bouteilles se vident,
Les lits, les réservoirs,
Les mémoires et les poches
Et celles qui se souviennent
Ont le corps lourd
Des vieilles enseignes
Que l’vent décroche.

Pick up

Cradles empty,
Hands curl up.
The gold of time flies
On girls' bodies,
Bodies of ephemerides,
Lockers without keys,
Forgotten luggage.
The world has turned.
Three seconds were enough
For this one to twist
Like a vine
Against the wall.
Three seconds
For her to go to the tobacconist's
To buy cigarettes
And never come back.
Without children for handcuffs,
It was easy.
I knew one,
With a slender body
And a happy soul
Who, under the gibbous moon,
Had dreams
To make your blood run cold:
She needed to be comforted
With kisses of honey
And warm milk.
I also knew the one
Who hid her loot
Under her mat'las
And her bursts of love
In her post office account
Even though it doesn't bring in a dime.
The bottles are empty,
Beds, tanks,
Memories and pockets
And those who remember
Their bodies are heavy
Of old signs
That the wind picks up.

Décrocher  avec Muette

Vidéo :https://youtu.be/xdtHBwg182w

 Naufragé. (Translated after the French text )

Texte de Sanzen 
Chant : Liora
Musique : Alain Illos

Tel celui qu'on oublie,
que l'aube n'émeut plus.
Celui pour qui le soleil,
pâle, est devenu.
À travers sa ruine,
l'horizon semble un rêve.
Pour lui qui ne voit plus,
dont la voix affaiblie.
Celui qui disparait,
pour qui le temps n'est plus.
Quel appel, quel amour,
quelle terre pour lui ?
Toi qui voyage au pays des morts,
en quête de secrets, de lumière, d'espoir.
Quels mystères oubliés, pour quelle identité ?
De ta vie naufragée, qui pour se rappeler ?

Shipwrecked

Like the one we forget,
that dawn no longer moves.
The one for whom the sun,
has become pale.
Through his ruin,
the horizon seems a dream.
For him who can no longer see,
whose voice is weakened.
He who disappears,
for whom time is no more.
What a call, what love,
what land for him?
You who travel to the land of the dead,
in search of secrets, of light, of hope.
What forgotten mysteries, for what identity?
Who will remember your shipwrecked life?

Naufragé avec Liora

Vidéo : https://youtu.be/dR5vMkboQXQ

Rempli     (Translated after the French text )

Texte      : Sanzen
Chant     : Muette
Musique : Alain Illos

Poitrine contre poitrine,
ma chair contre ta chair,
je me souviens d'un silence rempli de ton sourire.
Au seuil de l'horizon .... vivent mes songes
et nos premiers regards. et nos premiers regards.
Je n'avais étreint aucun corps,
ni laissé aucune trace dans le sable des plages.
Il n'y avait aucun enjeu. Aucune honte et
le vent nous portait.
le vent nous portait.
Là bas vit ma jeunesse remplie de ton sourire.
Là bas le temps ne passe pas. .. ne passe pas.
Je n'avais étreint aucun corps,
ni laissé aucune trace dans le sable des plages.
Au seuil de l'horizon, vivent mes rêves.
Et le temps infini.
Et le temps infini

Filled

Chest against chest,
my flesh against your flesh,
I remember a silence filled with your smile.
On the threshold of the horizon .... live my dreams
and our first glances. and our first glances.
I hadn't embraced any body,
nor left any trace in the sand of the beaches.
There was nothing at stake. No shame and
the wind carried us.
the wind carried us.
There lives my youth filled with your smile.
There time does not pass. .. does not pass.
I had embraced no body,
nor left any trace in the sand of the beaches.
On the threshold of the horizon, live my dreams.
And infinite time.
And infinite time

Rempli avec Muette

Vidéo : youtu.be/z-aae0BK5p8

Brande (Translated after the French text )

Texte : Sanzen
Chant : Desdanova ( @denis-rousseau-182743563 )
Musique : Alain Illos

Sans un bruit, ce matin,
une rose est éclose.
Perdue en ce jardin
où mon coeur agonise.
Au milieu de hautes herbes,
c'est elle survivante.
Soudain dans l'air vibrant,
mes souvenirs voltigent.
Dans la chaude lumière,
de cette beauté naissante;
perdues dans ma mémoire,
de sinistres images...
Sans un bruit ce matin,
mon coeur s'est lavé.
Perdu en ce jardin,
dans la chaude lumière.
Au milieu de mes souvenirs
qui voltigent.
Des hautes herbes
et d'un été naissant.
C'est ma joie survivante,
sur la brande, ce matin.
Aux vies agonisantes,
à la beauté naissante.
Aux images oubliées,
soudain, dans l'air vibrant.

Brande
Without a sound, this morning,
a rose bloomed.
Lost in this garden
where my heart agonizes.
In the midst of tall grasses,
is the surviving rose.
Suddenly, in the vibrant air,
my memories flutter.
In the warm light,
of this emerging beauty;
lost in my memory,
of sinister images...
Without a sound this morning,
my heart washed.
Lost in this garden,
in the warm light.
In the midst of my fluttering memories
.
Tall grasses
and a budding summer.
This is my surviving joy,
on the heather this morning.
To dying lives,
to emerging beauty.
To forgotten images,
suddenly, in the vibrant air.


Brande avec Desdanova

Leger  (translated after French text )

Vidéo : https://youtu.be/Zl2PDpiot94
Texte : Sanzen
Chant : Philippe J
Musique: Alain Illos

J''ai vu le temps passer 
et senti l'air trembler.  
Et tous ces gens pressés 
et l'orage gronder. 

J'ai tracé sur la page 
quelques traits de pinceau. 
J'ai regardé le ciel 
et voler les oiseaux.

J'ai piétiné le sol 
et la pluie est tombée.
Sur mon bonheur, 
elle a tout emporté. 

Ma jeunesse volage, 
mon coeur, dans les nuages. 
Et la lumière du soir 
comme un habit doré. 

J'ai regardé le soleil doucement se coucher. 
J'ai vu qu'on pouvait être heureux. 
Auprès des êtres chers, 
de tous ces gens pressés. 

J'ai regardé les branches, 
s'incliner sous le vent. 
Et sous un champ d'étoiles,  
je me suis allongé. 

J'ai tracé sur la page 
quelques traits de pinceau. 
J'ai regardé le ciel 
et voler les oiseaux.

J'ai regardé le soleil doucement se coucher. 
J'ai vu qu'on pouvait être heureux. 
Auprès des êtres chers, 
de tous ces gens pressés.

Leger
I saw time passing 
and felt the air tremble.  
And all those people rushing by 
and the storm rumbling. 

I traced a few brushstrokes 
on the page. 
I watched the sky 
and the birds flying.

I stamped my feet on the ground 
and the rain fell.
It washed away 
all my happiness. 

My fleeting youth, 
my heart, in the clouds. 
And the evening light 
like a golden robe. 

I watched the sun set gently
I saw that it was possible to be happy. 
With loved ones, 
all those people in a hurry. 

I watched the branches 
bend in the wind. 
And under a field of stars,  
I lay down. 

I drew a few brushstrokes 
on the page. 
I watched the sky 
and the birds flying.

I watched the sun gently set. 
I saw that it was possible to be happy. 
With loved ones, 
with all those people in a hurry.

Rivage. (1)

Alain Foucault

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