1) Toi ? Mais que fais-tu ici ? Je ne devrais pas te croiser là,
T’as plus rien à faire par ici, ta vie c’est désormais là-bas !
Moi, j’ai mis de la distance, tenté d’oublier les mensonges,
Et l’horreur de tes manigances m’accompagnant même dans les songes

Refrain
Quel monstre es-tu,
Pour revenir raviver les blessures,
Qui n’arrivent pas à guérir,
Et qui me font encore souffrir ?

2) Toi ! Tu as bien tout détruit
Et tu m’as laissée dévastée !
Serait-ce que tu te réjouis
Du résultat de tes méfaits ?
Moi, j’ai voulu résister
Mais je n’ai pas su te cacher
Combien ta grande toxicité
Avait pu m’intoxiquer.

Coda : Charmeur narcissique à l’ego démesuré,
Diviser, isoler, culpabiliser.
Manque d’empathie, malin plaisir à voir souffrir,
Contrôler, dominer, manipuler.

Monstre

1) Allô Docteur, j’ai mal au cœur, allô Docteur, j’ai des douleurs
Et des éruptions cutanées, et puis quelques céphalées.
Allô Docteur, j’suis épuisée, allô Docteur j’ai des nausées
Et j’ai comme un torticolis, et une sorte d’allergie
J’me sens fiévreuse, et très nerveuse

Pont 1 Et ça n’m’arrive que la nuit, seulement du lundi au samedi
Quand je marche à l'échafaud d'aller le lendemain au boulot

Refrain 1
Alors le Doc m’a prescrit contre ces maux de la nuit
Du lundi au samedi une dose de danse à minuit
J’ai l’ordonnance pour de la danse

2) Dans votre chambre mansardée, Madame vous allez installer
Une boule à facettes ambrées et quelques lumières dorées
Et vous vous laisserez entraîner par le battement régulier
D’une musique chaloupée à la cadence endiablée
De la ferveur, de la fureur !

Pont 2 : N’arrêtez ce déchaînement que jusqu’à total épuisement
N’arrêtez cette agitation que jusqu’à totale guérison

Refrain 2
Eh oui le Doc m’a prescrit contre ces maux de la nuit
Du lundi au samedi une dose de danse à minuit
J’ai l’ordonnance pour de la danse

L'ordonnance

Refrain

Comme la vie est belle ! Crie-le à ta colère !
Crie-le à tes chimères ! Que la vie est belle.
Comme la vie est belle ! Crie-le à l’univers !
Crie-le à la Terre entière ! Que la vie est belle.

1) Si tu laisses danser la magie de tes rêveries, celles de tes mélodies, de tes poésies, si tu laisses danser…
Si tu laisses danser l’hystérie de ton esprit, celle de ton génie, de tes fantaisies, si tu laisses danser…

Pré-refrain Tu seras la reine, la reine de ce soir
Avec tes paillettes tu brilleras dans le noir
Tu seras la reine, la reine de ce soir
En costume de fête, tu brilleras dans le noir

Refrain 

2) Si tu laisses danser l’alchimie de tes envies, celle de tes utopies, de tes paradis, si tu laisses danser
Si tu laisses danser la griserie de tes folies, celle de ton énergie, de ton euphorie, si tu laisses danser

Pré-refrain
Refrain

Reine d'un soir

1) Si ton brin de folie égaye ma vie, ta folie furieuse me la rend dangereuse
Si ta folie douce m’inspire et me pousse, dans ta folie guerrière je me perds je me terre
On est fous à lier, aliénés, des fous à enfermer,
On est fous à lier, aliénés, des fous, des déments-nés.

2) Ta tour d’ivoire, c’est moi,
Ton exutoire, c’est moi,
Ton échappatoire, c’est moi,
Ton défouloir, c’est moi.
Bizarres, barbares, tes écarts !

3) Je m’égare dans tes petits délires,
Tu t’empares de mes frêles désirs,
Tes cauchemars me hantent et me chavirent,
Dans tes remparts tu m’attires, tu m’aspires.
Bizarres, barbares, tes écarts !

Coda : On est fous, on est fous à lier
Des aliénés, des déments-nés !
On est fous, c’est la folie qui nous emporte,
Mania Lyssa, à la tourmente elles nous exhortent !
On est fous, en pleine déraison,
Noyés dans les remous de cette dangereuse liaison !
On est fous, on est fous à lier
Des aliénés, des déments-nés !

Fou à lier

1) Ce soir on ne se verra pas, je resterai tapie dans l’ombre
Ce soir dans le ciel hivernal, on se perdra dans la nuit noire
Je n’serai plus ta pierre d’opale, je m’enfuirai dans la pénombre
Je te cach’rai mon visage pâle, il n’y aura pas d’Au revoir
Chaque nuit je déclinais, ma clarté s’atténuait
C’est vrai j’ai tant maigri, je me suis affaiblie
Toi tu ne voyais pas sur ma peau les lésions
Et puis mon teint blafard, sans espoir d’guérison

2) Je sais que tu m’en voudras mais… nous n’aurions plus été en phase
Je sais que tu m’en voudras mais… c’est bien mieux de faire table rase
Pour défier l’issue fatale, je préfère partir en cavale
Même si je sais que c’est brutal la chute dans ce vide abyssal
J’ai perdu la lueur de mon dernier quartier
Mon reflet argenté a perdu sa splendeur
De mes habits brillants, et de mes longs bras blancs
Ne reste que le néant, que le froid pénétrant

Séléné

1) T’as l’impression que tout est vide, t’as l’impression que tout est fade
Tu ne croises que des gens maussades affublés d’un masque livide
Tes jours s’enchaînent et se confondent et toi tu traînes tes soucis
Chaque minute, chaque seconde te ramène à ton ennui
Si tes journées t’empoisonnent, que tout est corvée du lever jusqu’au moment de te coucher
Si tes soirées sont monotones
Si tout t’agace, tout te tracasse, si tes faiblesses sont les plus fortes, si tous les autres sont des rapaces, c’est qu’la mélancolie t’emporte

Ref
Allez abandonne tout allez abandonne-toi
Il va falloir que tu agisses pour que tout redevienne grisant
Allez abandonne tout allez abandonne-toi
Il va falloir que tu agisses pour enfin te sentir vivant
Te sentir vivant… oui vivant

2) Achète une toile à pas cher et de la gouache pour débutant,
Un peu de bleu, un peu de vert, pour bien recouvrir tout ce blanc
Ce n’s’ra pas du Frida Kahlo, du Cézanne ou du Picasso
Mais si tu t’adonnes à ce jeu tu te coucheras fier et heureux
Tu peux aussi prendre un crayon et un joli carnet doré et poser là sur le papier quelques mots qui te font rêver
Ce n’s’ra pas du Victor Hugo, du Colette ou du Rimbaud mais si tu t’adonnes à ce jeu tu te coucheras fier et heureux

Ref

3) Oh oui tu as pris le micro pour crier ta rage de vivre
Avec cette voix qui enivre tu vas faire pleurer les badauds
X2
Bien sûr ce n’est pas du Nougaro, du Barbara ou du Renaud mais un bien beau pas en avant pour enfin te sentir vivant.
Allez abandonne tout allez abandonne toi continue en ce sens pour enfin te sentir vivant.

Ref

Abandonne tout abandonne toi
Abandonne Tout…
X4

Vivant

Refrain
La guerre est déclarée à ceux qui la font,
Qui usent de leur perfidie et rusent pour l’ignominie
La guerre est déclarée à ceux qui la font
De leurs sables mouvants s’en sortira-t-on vivants ?

1) Moi j’accuse ceux qui nous enlisent dans leur vicieux mensonges, ceux qui nous gardent sous emprise
Moi j’accuse leur fourbe offensive ils profitent des maux qui nous rongent en toute infranchise
Moi j’accuse ceux qui vendent leur âme, ou leurs armes, avouez, c’est du pareil au même
Moi j’accuse ceux qui pour la liberté sont prêts à tuer l’innocent en toute malhonnêteté

Refrain

2) La raison du plus fort est toujours la meilleure, ils se croient intouchables tous ces puissants détraqués
La raison du plus fort est toujours la meilleure, ils sont pourtant minables mais on accepte leur terreur
Mais la raison du plus fort ne s’ra peut-être plus la meilleure quand on les rendra coupables de leurs crimes ravageurs
Oui la raison du plus fort ne s’ra peut-être plus la meilleure, dites-moi de quoi s’rait capable une foule courroucée

Refrain

Déclaration

1) L’innocent lys blanc d’été
Dansant dans les bras du vent
Voit venir une enfant fée
Et l’interpelle gentiment :
« Oh, oh… Cueille-moi de tes doigts délicats,
oh prends-moi, Pose-moi dans un vase près de toi… »

2) L’inquiétant lys blanc d’automne
Fané sur la table de nuit
Voit la petite qui somnole,
Alors doucement lui dit :
« Oh, sens-moi, hume-moi, mon doux parfum déjà,
S’en va, se fait rare, je me sens un peu faiblard… »

Refrain : La malice du lys

3) L’affreux lys blanc d’hiver
A semé une graine en elle
Dans ses poumons fait le fier,
Lui criant d’une voix cruelle :
« Oh, oh… Lève-toi ! Donn’-moi ton éclat et puis bois !
J’ai soif ! Secoue-toi ! Allez, oublie-toi ! »

4) Le maudit lys de printemps
Terré dans le corps éteint,
Privé d’eau pour bien longtemps
D’une voix timide se plaint :
« Je ne vois que du noir, je suis au désespoir…
Ce soir, il est trop tard, ah ah, je pars… »

Ref : Les caprices du lys

5) L’insolent lys blanc d’été
Dansant dans les bras du vent
Voit passer notre enfant-fée
Qui murmure en l’écrasant :
« Oh, oh… Fleur de malheur, tu vois, je n’ai plus peur,
Mêm’ la douleur se meurt.
Son-nent les heures du bonheur… »

Il n’y aura plus de lys
Fini les sévices
Il n’y aura plus de lys
Fini le supplice
Il n’y aura plus de lys
Plus de précipice
Il n’y aura plus de lys
Plus de maléfice

Refrain : Plus de malice du lys

La malice du lys

Extraits de 6 titres d'ALBAÏNE : L'ordonnance, La malice du lys, Vivant, Monstre, Dumbledore, Cité lointaine

Teaser Concert Albaïne

Pop électro en français, ALBAÏNE est auteure compositrice interprète nazairienne. Elle chante ses textes et s'accompagne au clavier et machines. Textes souvent engagés, empreints des difficultés infligées par la vie, et posés sur des instrus plutôt dansantes.