NBA YoungBoy - Heart and Soul

💭 Je croyais encore pouvoir flotter. Mais quelque chose dans l’air s’est figé.
Les regards pèsent, les gestes se contractent, tout devient observation.
Ce n’est pas encore la peur, c’est une conscience excessive, pesante.
Je veux être libre, mais je joue un rôle, sans texte, sans scène.
Le monde est devenu un miroir flou qui me renvoie une image que je ne reconnais plus.
Et alors, je souris. Parce que disparaître vraiment, ce serait trop simple.

🎧 Une tension douce mais constante. Le morceau garde un rythme familier, presque chaleureux, mais quelque chose s’épaissit dans l’air. Le bal devient théâtre d’ombres. Chaque note semble surveiller la suivante.

🎙️ Big Down retient son souffle. Sa voix est contenue, tendue, presque sur la défensive. Il donne tout, mais sans hausser le ton. C’est un cri intérieur qui cherche à ne pas se faire entendre.

🎚️ Les basses sont étouffées, les nappes sonores discrètes, les silences deviennent palpables. Le beat pulse comme un cœur qui doute. L’ambiance est feutrée, mais chaque élément pèse lourd.

📹 La vidéo s’enferme dans une boucle mentale. Le visuel respire en pulsations, entre sursaut contenu et perte de repère. Le regard devient image, l’image devient trouble.

📖 « J’suis l’acteur d’un rôle qu’j’ai pas appris / Un costume trop lourd, cousu d’oublis »
L’identité devient travestissement. Le monde impose un rôle sans mode d’emploi, et chaque tentative d’y répondre efface un peu plus le moi profond.
« J’cache mes gestes, j’cache mes cris / Et j’souris pour qu’on m’oublie »
Le paradoxe est saisissant : se rendre invisible en souriant. Le camouflage émotionnel devient un acte de survie quotidienne.

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+2 . Le monde me regarde

💭 Je ne ressens plus rien. Ni douleur, ni joie. Même le vide est trop dense.
Le temps ne me traverse plus, il m’écrase. Se lever, parler, penser — chaque action devient une montagne.
Je flotte dans un corps au ralenti. Je suis là, mais absent.
Présent comme une ombre qui s’accroche à la lumière.
Il ne reste qu’un battement. Un cœur. Une preuve minimale que j’existe encore.
C’est tout ce que je sais.

🎧 Un silence pesant, à peine troublé par un rythme de cœur. La musique semble figée. Chaque son se dissout dans le flou.

🎙️Big Down ne rappe plus, il murmure. Les mots tombent lentement, comme s’ils sortaient d’un sommeil sans fin. La voix est nue, sans effet.

🎚️Minimalisme extrême. Absence de mélodie claire. Silences pleins. Sons étouffés. Le morceau lui-même semble fatigué, comme s’il peinait à exister.

🎬 L’image ne pulse plus : elle batt. Le visuel est presque immobile. Une lueur bleue trouble se déforme au ralenti. Le logo palpite au rythme du cœur. Les volutes, floues, deviennent des ombres. Rien ne monte. Tout reste.

📖 « Je suis là. Je suis là. Sans l’être. » L’état dissocié. L’esprit est parti, le corps reste. La phrase répète l’absence avec une présence en creux.
« J’ai encore un cœur. C’est tout ce que je sais. » Mantra de survie. Une réalité biologique devient le dernier repère. L’émotion s’est retirée, mais la mécanique vitale continue, seule.

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-5 . J'ai encore un coeur

Big Down, c’est un nom tombé du haut.
 Un vertige, un battement trop fort pour se dire autrement.
 Un revers lancé au monde : “Big Down” comme on dirait “Big Up”,
 mais à l’envers, sans façade.
Big Down donne voix à ce qui vacille.
À ce qui pulse sans se maîtriser.
À ce qui cherche encore ses mots.
C’est un chant pour revivre.
Une écriture pour se comprendre.
Une musique pour ceux qui ressentent, sans toujours pouvoir dire.

+2 . Le monde me regarde

Big Down

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