Création sonore réalisée pour l'installation "Galb’Achalay" d'Abdessamad El Montassir en collaboration avec Matthieu Guillin, compositeur.
Composée originellement sur un système 5.1.
Compositeur: Matthieu Guillin
Poésies/poetry : Badi Wel M'hamed Salem
Voix/voice : Wel Sidi


Galb’Achalay puise dans les formes architecturales du Sahara et ses ruines afin de retracer et raviver ses micro-histoires. Composée à partir de poésies du Sahara, Galb’Achalay emprunte aux chants et récits méconnus de ce territoire pour ouvrir un interstice inédit qui laisse émerger et se déployer une histoire dominée. Galb’Achalay est réalisée en étroite complicité par Abdessamad El Montassir et Matthieu Guillin. 

Visuel – légendes et crédit © Abdessamad El Montassir - ADAGP
Dans le cadre du  "Dispositif de compositeur et compositrice associé(e) dans les scènes pluridisciplinaires" DRAC
Coproduction Maison Salvan, La Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie 
Résidence de création au studio eOle
Un immense merci à Paul de Sorbier, Wel Sidi et Franck Loiret.

Galb'achalay (5.1 to binaural, only for headphone)

Au-delà des murs, 2022, Benoit Bories avec la complicité de Nausicaa Preiss, production Faïdos Sonore. Création unitaire née d’une commande artistique de la Direction du patrimoine de la Ville de Toulouse.


Lagrave, pour de nombreux toulousains, est l’hôpital public du centre-ville dédié à l’accueil des personnes en situation de précarité. Datant du 12ème siècle, il est également connu pour sa maternité et son service de gériatrie. Des générations de toulousains y sont nées et y ont fini leurs vies. 

Aujourd’hui, Lagrave est en train de disparaître suite à un projet de « modernisation » du Centre Hospitalier et de gentrification du quartier Saint-Cyprien, où est situé l’hôpital.  « Au-delà des murs » est une écriture sonore sensible faisant entendre des récits de vie liés à un lieu dédié à la médecine sociale et voué à la disparition.

Au-delà des murs

Meira Asher’s work challenges accepted conventions of practice and genre, even within the supposed open-minded circles of the Avantgarde. A composer, performer and Human Rights activist, she freely oscillates between, through and beyond the fields of Sound art and Radio art. In the past 20 years her artistic practice has been focusing on in-depth and long- term projects, and she has been working assiduously, amassing many different projects in different veins. She is the producer of the independent Radioart show radioart106 since 2014 and a former lecturer at Haifa university's Art School (2012-22). Her works were released on Crammed, Sub Rosa, Auditorium, Raash Records and Ultima Ratio labels, but mostly independent through her own platforms. Her recent works include TANSIKتنسيق for Radio Reina Sofia Madrid, a Hebrew version of Antonin Artaud’s radio essay Pour en finir avec le jugement de Dieu and Sonic Voyage of Resistance for Radio Art Zone.
https://soundcloud.com/radioart106
https://linktr.ee/meiraasher 
https://meiraasher.bandcamp.com 
https://www.instagram.com/meira.asher
https://www.instagram.com/radioart106

TRACKLIST:
1. Luisa Houseworks - I wanna be 
2. Ana María Romano G. - Yo conozco tu locura porque también es la mía 
3. Selina Martin - So-Lo
4. Radio Continental Drift - STIMMEN AUS HAMM - Tina – Ich hoffe auf eine Welt…! 
5. ASARA - her safe space
6. Kleine Pia - Déjà Vu (yesternight)
7. Meira Asher - Eyal Checkpoint, the north of the West Bank, 4AM, 31.7.22
8. Kirche Von Bubach - Wald- und Wiesenvoegelchen
9. Christine Schörkhuber & Zorka Wollny - Lullabies to Wake Up
10. Lauren Sarah Hayes - Kill the Cop in Your Head
11. Mikado Koko - Obscurity I 
12. Catenation - Terminal Moraine
13. akkamiau - Voltage Tao
14. Laila Abd Elrazaq - The Letter of Deema al-Wawi (edited and translated by Dareen Tatour)
15. Abigail Toll - Ruins 
16. Floy Krouchi - 100 Photons and a Void & AntiChambre
17. Laure Boer - Marre
18. Sandra Pereira - Lets Keep This Between Us

f:p podcast episode 137_Meira Asher

Le Diouck - Grace Joke 
Label: PAN
Cat.No.: PAN 159
Release Date: 27 June 2025
Purchase: pan.lnk.to/GraceJoke

Le Diouck is a multidisciplinary Franco-Senegalese artist whose debut album “Grace Joke” was released on June 27, 2025, featuring collaborations with Bonnie Banane, Lala &ce, La Zowi, and Yves Tumor.

Born Magueye Diouck, the 30-year-old artist draws from his Senegalese roots and Parisian life to create work spanning music, illustration, and performance. Originally trained as an illustrator working on graphic novels, he transitioned into music and performs in Wolof, French, and English. He has also walked for Comme des Garçons and starred in Gucci campaigns.

His work exists “at the intersection of folktale, speculative fiction, and diasporic memory,” constructing worlds where mythology and identity intertwine. His “Fatéouma” performance at the Bourse de Commerce tells a medieval fantasy fable about Grace, a cyborg searching for memories, and Joke, a broken circus clown.

Joining labels PAN and &ce Reckless in 2021, Le Diouck collaborates across the French underground scene with producers like Modulaw, Low Jack, and Lewis Ofman. He represents a new generation of Franco-African artists blending cultural heritage with contemporary expression, using his platform to promote understanding that “embracing your ancestors’ culture shouldn’t be seen as a threat but a virtue.”

Le Diouck - Émeraude

Most migrant workers only eat meat or chicken once a week, on their Friday holiday. Poultry is the cheapest option and to assure the meat is fresh, most workers buy from Jordanian vendors who slaughter the chicken or pigeons right in front of them.

Poultry traders

Faire Culture, une création sonore documentaire et musicale de Benoit Bories, version performative en son immersif 14.2, co-production Le Florida Agen, Faïdos Sonore, avec le soutien du fonds d’aide à la création radiophonique du Ministère de la Culture et la Région Nouvelle-Aquitaine


« Parler, rêver, dormir et rire, rien faire et laisser dire. »
Une phrase trouvée dans les archives du Florida chez Florent, Directeur.

S’assurer que tout est en ordre dans le studio pour le prochain créneau de répétition, ne pas trop se crisper quand un DJ malmène le matériel de diffusion patiemment configuré le matin même, avoir l’œil ouvert pour guetter les nouvelles têtes passionnées de musique, ne pas s’endormir après deux heures de réunion avec un usager qui doit venir exposer des photographies dans le hall, ne pas se crisper à nouveau quand le régisseur d’un groupe connu parle un peu trop « comme un parisien donneur de leçons », adapter des demandes de scénographie un peu folles à sa salle que l’on connaît si bien et dont on ne peut pas pousser les murs, faire son maximum et même plus pour les jeunes groupes locaux, être compréhensif quand un usager d’un certain âge n’avait pas compris qu’internet était nécessaire pour lire un morceau depuis une plate-forme de diffusion, continuer à être compréhensif quand il faut soi-même configurer la connexion internet du téléphone de ce même usager, trouver des moments de respiration en s’isolant dans la salle de réparations pour retendre des caisses claires et ressouder des câbles, ressortir de son isolement et garder le sourire même si on a envie de dormir pour récupérer des nuits d’avant, dire gentiment pour la dixième fois cette semaine au groupe d’adolescents venant déjeuner dans le hall que « l’hiver, il faut fermer la porte d’entrée ! », organiser un réseau de solidarité pour une salle menacée par un contexte politique fascisant. Avoir le sentiment d’avoir passé une nouvelle journée à grandir, vieillir et rêver ensemble une fois la porte de la salle refermée. 

Faire culture est une œuvre musicale documentaire faisant entendre la polyphonie du quotidien du Florida, plus ancienne Salle de Musiques Actuelles de France et ancien dancing hall des années trente. Une proposition poétique et sonore pour donner à entendre « le faire culture ensemble » à l’heure où les bibliothèques et les centres sociaux de quartier sont menacés de fermeture.

Faire Culture en binaural

Pluies de Septembre | Rains of September

Depuis ses hauteurs, un poirier produit une étrange mélodie entêtante : des gouttes d’eau tombent de fruits extraordinaires sur des tambours métalliques, positionnés tout autour de son tronc.
Ces fruits lumineux sont faits de glace, leur fonte marque le temps qui passe, goutte après goutte. Le temps d’une nuit, ils illuminent les branches, nous invitent à plonger dans nos souvenirs et à écouter le présent. Une invitation à contempler l’arbre et à lui tendre l’oreille, à écouter la nuit et ses secrets.
Est-ce que ce sont les larmes de l’arbre qui pleure ?
Est-il nostalgique du passé ou triste de l’état actuel du monde ?
À l’aube, les fruits auront disparu, ne laissant qu’un souvenir entre rêve et réalité. Le poirier, lui, sera redevenu silencieux… à moins qu’il ne chuchote encore, à qui sait entendre.

Installation réalisée dans le cadre de La Nuit Verte 2025
avec Virgile Loiseau, assisant de projet

Organisée par Panoramas du GPV Rive Droite
Annabelle Eyboulet, cheffe de projet
Félicie Legrand, médiatrice
David Bourthourault, régisseur général
Izène Dépinay, assistante de production
Yvan Labasse & Emilie Cerniaut, lumière

avec l’aide précieuse de Claire Guillemain, Gabriel, Clémentine et Lulu. 

En partenariat avec l’IME les Joualles, et l’Espace Textile Rive Droite.

Pluies de Septembre

Le chant des grues, une composition faite à partir d'enregistrements de grues sur des chantiers de l'agglomération toulousain. Réalisée dans le cadre de la résidence 2025/2026 à la Maison Salvan Labège et également destinée à un projet de film "La disparition du paysage" mené avec Olivier Bories.

Crédits photo : Olivier Bories.

Le chant des grues

Curated and Produced by Meira Asher for Radiokunst-Kunstradio ORF Vienna, in the frame of the Nebenan - Erkundungen in Europas Nachbarschaft: Israel Serie.
http://kunstradio.at/2018A/04_02_18en.html
Image by Muhammad Jabali

1. North Jordan Valley 2018 (by Meira Asher)

There is a project by the Israeli state to make life intolerable for the Palestinians remaining in the Jordan valley, the West Bank, for the purposes of de-facto annexation of this land and its resources. This introductory composition is focused on the evacuation/demolition orders issued to the Palestinian communities by the Israeli Civil Administration.

Voices: families of the North Jordan Valley, Guy Hircefeld, Meira Asher 
Lexical assistance: Liam Evans
Thanks: Elisabeth Zimmermann, Susanna Niedermayr.

2. The Sea That You Cannot See (by Dganit Elyakim)
dedicated to Haitham Khatib

How do you deliver a message of hope in our forlorn reality? Maybe the answer lies in the sea, which is completely indifferent to the nations that “rule” its beach shores, they rise and fall, like the sea waves.

I asked my friends to describe the sea to their beloveds from the other side of the barrier, the ones who are prevented from approaching it.
The actor, director and writer Mohamad Bakri described the sea to his friend Hassan;
Hanan Zaid Elkilani, a young, emerging art student, portrayed the sea to her father’s friend, Prof. Ahsan Eldick,  from Nablus; Maya Felixbrodt (viola) played for  the freedom fighters Ahed (16) and Nariman Tamimi from Nabi Saleh; Adaya Godlevsky (harp) dedicated her playing to the children of Palestine; and Samira Saraya painted the sea in words and sang for her family in the refugee camp in Jenin.

3. An Audio Guide to Occupation_part01_A-D (by Ma’ayan Tsadka)

an audio guide to occupation is a sonic archive, using found materials from the daily life in occupied Palestine. It makes use of minimum sound manipulations.Mostly isolating moments, categorizing, and at times layering. It is intended to be an ongoing documentation

A. Means of Intimidation
Israeli military night raid 
B. Means of Crowd Control 
Tear Gas
 The Skunk: Water Cannon 
C. Means of Killing
Rubber-Coated Steel Bullets
Live Ammunition
Snipers
Air Strike on Gaza
D.Means of resistance

4. Lascia Vibrare: There’s a Family Living (by Eran Sachs)
Dedicated to Michael Zupraner
At the center of this piece there is a field recording of a family, captured from a distance. On first listen there doesn’t seem to be anything particularly special about this recording; but over the course of this reportage it becomes apparent that the act of documentation may register more than one might have initially suspected.

www.meiraasher.net
www.misscomposed.com
www.maayantsadka.net
https://eransachs.wordpress.com

from the Red Sea to the Dead Sea

Allongez-vous dans une chaise longue, casque sur les oreilles, et partez pour une déambulation auditive et mentale dans le Couvent des Jacobins.
En 3 paysages sonores, créés par le documentariste Benoît Bories, une musique du lieu s'installe, qui entremêle les usages du passé et du présent. 

Confusions Sonores, un portrait sonore du couvent des Jacobins en 3 parties :

1 - Un goût sonore particulier  - 4'23"
2 - Réminiscence - 3'31" 
3 - Le temps s'arrête - 4'32"

 
"CONFUSIONS SONORES" est un documentaire de création de Benoît Bories, produit pour le Couvent des Jacobins, Ville de Toulouse.
Production : Faïdos Sonore

Photo : Alexandre Ollier

Confusions Sonores  -  portrait sonore du Couvent des Jacobins

For "Al Amakine", Abdessamad El Montassir, 2016-2020

Création sonore réalisée pour l'installation "Al Amakine" d'Abdessamad El Montassir en collaboration avec Matthieu Guillin, compositeur.
Composée originellement sur un système 8.1.
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Coproduction avec/with: Abdessamad El Montassir, Le Cube – independent art room, Carte Blanche par Al Safar, l'Institut Français du Maroc, l’IMéRA avec l’aide du Labex RFIEA+, le gmem-CNCM-Marseille et la plateforme CHRONIQUES, soutenue par la Région Sud, la Ville de Marseille et l'Institut Français à Paris, coordonnée par SECONDE NATURE et ZINC .
Pièce sonore réalisée en collaboration avec le compositeur Matthieu Guillin.
Poésies/poetry : R'wijel Wel M’birik, Sid Ahmed Wel M'liha, Baibouh Wel Elhaj, Badi Wel M'hamed Salem
Voix/voice : Wel Sidi
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"Al Amakine", ravive les micro-histoires et les archives non-matérielles du Sahara au sud du Maroc, rendues invisibles.
Transmis oralement par les populations locales dans un langage poétique, ces témoignages relatent des événements politiques, culturels et sociaux importants qui se sont déroulés dans cet espace géographique et constituent une matière historiographique essentielle.
En collaboration avec des poètes et des citoyens-témoins, Abdessamad El Montassir cherche minutieusement les lieux porteurs de ces événements latents afin de les mettre en lumière.
En ré-activant ces récits méconnus, il ouvre un interstice inédit qui laisse émerger et se déployer une histoire alternative et endogène de ce territoire.

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Sound creation created for the installation "Al Amakine" by Abdessamad El Montassir in collaboration with Matthieu Guillin, composer.
Originally composed on an 8.1 system.
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"Al Amakine", revives the micro-histories and non-material archives from the Sahara to the south of Morocco, made invisible.
Transmitted orally by the local populations in a poetic language, these testimonies recount important political, cultural and social events that took place in this geographical space and constitute essential historiographical material.
In collaboration with poets and citizen-witnesses, Abdessamad El Montassir meticulously seeks out the places where these latent events take place in order to bring them to light.
By reactivating these little-known narratives, he opens up an unprecedented gap that allows an alternative and endogenous history of this territory to emerge and unfold.

"Al Amakine" (stereo reduction for headphone)

David Lagarde is an independent geo-cartographer creating maps and sound pieces for researchers and artists with the aim of accounting for the specificities of the territories they engage with as part of their work.