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CACKOP & CLICK

Livency X RG Skinny FT JD Ultimatum Riddim

Official audio for "DU BIST IN MIR GEBLIEBEN" (You are in me remained)" by Falling Felon

Listen & Download ‘FALLING FELON’ the album out now (3/2022)

Music videos directed by Brieuc Le Meur

Apple Music - http://itunes.apple.com/album/id/1606380777
Deezer - https://www.deezer.com/fr/album/289471122
Bandcamp (24bits, 96000 kHz files) - https://fallingfelon.bandcamp.com/
iTunes - http://itunes.apple.com/album/id1606380777?ls=1&app=itunes
Spotify - https://open.spotify.com/album/2vkzVyNoFpElddjb5HefEY
Tidal - https://listen.tidal.com/artist/30309588
Youtube - https://www.youtube.com/channel/UC8JuxaquklASneTzKMuOuGw

Lyrics, spoken words and lead Vocals : Apaig Lombé
Production, arrangement (+ vocals on "be like") : Brieuc Le Meur
Audio consulting and mastering : Giovanni Conti / Artefacts Mastering
Alien Trend / F4 studio © Brieuc Le Meur 2022

https://fallingfelon.bandcamp.com/album/falling-felon

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Falling Felon

PREMIERE: Falling Felon - Du bist in mir geblieben

@pushy

Breakbeat Jungle  Footwork Ambient Drum & bass : live "Connect Head"

Pushy! (11.11.22)

What I'm Missing

Run Ricky Run

Tabiji #17 with Yves De Mey 18.03.2023

NO WEAPON IS ABSOLUTE is Cosmo Vitelli & Dj Sundae's monthly radio show on NTS2
Cosmo Vitelli recorded this one on January 10th 2024
Picture taken by Christophe Mauberqué

No Weapon Is Absolute:
www.facebook.com/noweaponisabsolute

Cosmo Vitelli:
www.facebook.com/cosmovitelli
@ilcosmovitelli

Dj Sundae:
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@djsundae

No Weapon Is Absolute by Cosmo Vitelli - January 10th 24

"Tequilla" est un titre neo disco, romantique et acide, qui fait partie d'un corpus de chansons produites entre 2003 et 2005.  Il parle d'une scène de drague dans un club parisien. C'est une sorte de rap, mais sur un beat techno sec.  Les synthés analos sont originaux, en collaboration avec Eric Barrault, du groupe Signal electrique.

L'album entier (Vinyle, Casette, CD, digital) :
https://f4editions.bandcamp.com/album/skarlet

"Je considérais les scènes rap et Rn'b comme soeurs de la rave, tant pour leur discours, leurs revendications, que leur façon de travailler (purement electronique). C'étaient les mêmes outils, il fallait donc fusionner les deux."
 
Cette chanson propose une liberté dans l'écriture, qui traduit une distorsion de perception, à Paris, à cette époque. Comme tous les autres titres de l'album, cela parle de la semaine du raver. C'est le fondement de cette démarche, du propos, et même, des autres travaux (image, littérature) : rendre compte d'un folklore, d'une perception encore joyeuse, enthousiaste, de la vie, comme de la scène. C'est une fréquence sociale, un style de vie.

Ce titre fait partie d'un corpus de chansons produites entre 2003 et 2005. 
"skarlet" est l'anagrame de "stalker", projet rave et techno de Brieuc Le Meur, artiste multifacette et patron du label F4 disques.

Cet album de chanson française moderne est une capsule temporelle ... C'est seulement vingt ans après ... qu'une vision claire des arrangements a été entreprise... Si elle n'a pas été possible avant, c'est que tout ce temps fut nécessaire pour être sûr de tous les détails. Le mixage et les arrangements ont été effectués avec les techniques modernes. Les prises de sons (synthés analos, guitare, voix) sont restées absolument identiques."

"Le format a été de nombreuses fois joué en concert entre 2004 et 2006, au Rex, au Nouveau Casino, à la Java, à LU à Nantes, à l'Olympic, chez Heretik, et même au "Placard", à la générale, mais le disque n'a jamais été signé : Trop rap pour les labels rave de l'époque avec qui je travaillais, trop électronique pour les labels rap, il s'est exclusivement destiné à la scène, avec le même set-up live que pour les raves dans lesquelles je jouais."

"Il y avait une approche "machine" des instrus, au lieu de chanter sur une bande ou avec un DJ. C'était d'ailleurs presque impossible de chanter et de jouer de cette façon, en impro et sur un live set hardware, seul, sur scène. 

Le concert au Rex club a été réalisé en duo avec Christophe Rodomisto, pour la partie guitare, avec qui je travaillais principalement à distance. Je lui envoyais des parties rythmiques et synthé, il me renvoyait des parties guitares, et un dialogue, des refontes, s'organisaient. Des vidéos circulent ça et là, d'un autre live au Nouveau Casino, dans une soirée "All you need is ears" avec Dasha Rush, qui m'avait signé en techno à l'apoque. 

La collaboration avec Eric Barrault, du groupe "Signal Electrique" a été épique, dans un des studios analogique les plus fous du moment, à Rouen, chez Thierry, disparu depuis."

C'est une chanson française sauvage qui savait que la techno venait du rock alternatif, du punk psyché, de l'electro sensible, de la disco, de la new wave, du folk industriel, et qu'elle pouvait y retourner, que Rimbaud en 1994 était un teufer, que les combats critiques et éthiques étaient puissants, que la vie en ville était surréaliste, ou plutôt "sous-réaliste"... tranquille. Je file.


Texte, voix, arrangements, production et mixage : Brieuc Le Meur (stalker / skarlet), à Paris, entre 2002 et 2005.
Production sur "C'est la vitesse", "Tequilla" : Eric Barrault (Signal Electrique), à Rouen.
Programmation additionnelle sur "Hop Shak" : Eric Barrault (808, Oberheim & SH1).
Guitares sur "Les paradis du style", "Hip street", "Hop Shak" : Christophe Rodomisto.
Mastering : Giovanni Conti / Artefact Mastering, Berlin. 2024
Cover picture : Brieuc Le Meur. Paris. 1995.

Skarlet - Tequilla (2004)

texte original : 
"
I
Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
– On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile :
– Un chant mystérieux tombe des astres d’or.

II
Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
– C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté;

C’est qu’un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d’étranges bruits;
Que ton cœur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l’arbre et les soupirs des nuits;

C’est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d’enfant, trop humain et trop doux ;
C’est qu’un matin d’avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s’assit muet à tes genoux !

Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
– Et l’infini terrible effara ton oeil bleu !

III
– Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys."

Arthur Rimbaud

image : profil de D. une nuit d'été, Ségo Raffaitin

Ophélie - sur un poème d'Arthur Rimbaud

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Booking (live PA) : bureau@editionsf4.com

Skarlet - Tequilla (2004)

Editions f4

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