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« Orphée et Eurydice »
Completed on Monday, September 11, 2023
« Orphée avait reçu de sa mère le don merveilleux
de la musique, alors les dieux lui avaient fait cadeau d'une lyre. Depuis, il jouait de l'instrument au gré de ses envies ou de sa mélancolie, pour le plus grand plaisir des êtres qui l'entouraient. 
Le poète n'avait aucun ennemi, pas même les bêtes féroces : charmées, elles finissaient toujours par s'étendre à ses pieds. Bien sûr, aucune jeune fille ne pouvait résister aux notes tendres et apaisantes que faisait naître Orphée, mais aucune ne trouvait grâce à ses yeux, jusqu'au jour où il rencontra l'envoûtante Eurydice. Leur amour était si profond et si pur qu'ils décidèrent très rapidement de se marier. Mais ce bonheur fut de courte durée... 
   Le mariage fut une fête pour tous les invités, 
chacun se réjouissant du bonheur des jeunes époux. Mais tandis qu'elle prenait l'air avec ses amies, Eurydice fut mordue par un serpent, et dans la prairie résonnèrent les cris des jeunes filles épouvantées.
Bientôt, Orphée parvint auprès de sa bien-aimée, inanimée. Le visage du jeune homme était transformé ; il ne pouvait laisser échapper ni larme ni cri tant sa douleur était grande. Comment pouvait-il perdre son épouse le jour même de leurs noces ? Et comment pouvait-il vivre sans celle qu'il aimait avec passion ? 
Cette idée lui était insupportable, aussi décida-t-il de descendre aux Enfers – le Royaume des morts – pour en ramener sa bien-aimée.
 Les Enfers étaient peuplés de créatures 
terrifiantes, toutes soumises à Hadès, le dieu des profondeurs de la Terre. C'est lui qui régnait sur les morts, interdisant à quiconque ayant pénétré dans son royaume d'en ressortir vivant. Ce dieu était si terrible, que les vivants n'osaient pas même prononcer son nom ! L'entrée de son royaume était gardée par Cerbère.
Certains disent qu'il avait 
trois têtes, d'autres cinquante, et d'autres encore, plus de cent ! Ce chien effroyable restait enchaîné devant la porte des Enfers pour terrifier les âmes qui cherchaient à s'y introduire. Mais Orphée n'eut aucun mal à adoucir le monstre... Une simple mélodie suffit à l'endormir, et il put passer la porte sans souci. Ce qu'il découvrit ensuite n'était guère réjouissant : les Enfers étaient un monde sombre, où coulaient de larges fleuves sans fond, un monde où les menaçantes Érinyes semaient la discorde, terrorisaient et punissaient à leur guise... Mais jamais Orphée ne fut inquiété. Il progressait, protégé par le son de sa lyre, et bientôt vit apparaître le palais d'Hadès et de son épouse Perséphone. Il entra sans peur et se présenta devant les dieux. « Que viens-tu faire ici ? » demanda Hadès de sa voix forte. Alors, pour toute réponse, Orphée entonna un chant incroyablement triste. Les notes de sa lyre emplissaient toutes les salles du palais, d'abord douces et mélancoliques, puis fortes et vibrantes, semblables à la douleur du poète. L'ensemble, bien sûr, était si enchanteur que les divinités infernales s'apaisèrent.
Hadès et Perséphone consentirent à laisser partir Eurydice. Mais ils y mirent une condition : tant qu'il serait dans le Royaume des morts, Orphée ne chercherait pas à voir celle qu'il était venu quérir. Le jeune homme acquiesça avec joie et se mit en marche, suivi de sa jeune épouse. 
Orphée aperçut rapidement la lumière du jour : ils 
allaient enfin quitter les Enfers. Mais, tandis qu'il songeait au bonheur qui les attendait, le jeune homme oublia sa promesse, et il se retourna pour contempler sa bien-aimée... Pour son plus grand malheur, car la jeune fille retomba aussitôt dans les abîmes. Orphée avait vu Eurydice pour la dernière
fois ! Le pauvre garçon en fut désespéré. Il tenta à nouveau de convaincre Hadès de lui rendre son aimée. Mais il n'eut pas de seconde chance ; le dieu resta insensible à ses supplications. Le poète se retira alors dans un lieu isolé où il chanta sa peine. Et nulle jeune fille ne put jamais le consoler ».

« Orphée et Eurydice » my new piece for flute, harp & recitant

Should Have Known Better

⭕⁽ᵐᵘˢᶦᶜ ᵛᶦᵈᵉᵒ⁾
https://www.youtube.com/watch?v=KU0DBvsbLok

⨀ Pure Dirt:

another cool https://soundcloud.com/cosmic-ratzzz track to jam on <3 Lunatics no 101 ... photo: Hannah Busing, unsplash

Lunatics 101  🕣 Don't be late 🪬 Ratzzz & joerxworx

https://nowyyorg9.wixsite.com/seasional-optimist

...so far from me...
sometimes I think that we are separated by years, centuries, eras... and these are just those few hours that make you sleep, when I miss you the most...

tytuł     :   DALEKO ODE MNIE -  FAR AWAY FROM ME  
album  :  Rozstania i powroty  -  Breaking and entering 
autor    :  nowyyorg 2012 - 2023

Far away from me 2012 - 2023

https://youtu.be/9bQvbjp60Es
https://www.milanazilnik.com/albums/metamorfosi

"THE HATCH" - the opening track from the upcoming "METAMORFOSI" is LIVE on streaming platforms! And we have a short lot of magnificently illustrated CDs as well!

This story is not about Alice. Although, we've all had Alice in our lives. As well as the Cheshire Cat, Mad Hatter, Queen of Hearts and Jabberwock, in one form or another. This story is about you. This story is about me. 

These insane days I feel like more than ever I want to open some hidden hatch inside my piano to fall through a rabbit hole into a fantasy land, away from all the madness that I see around..

Many thanks to Yoed Nir for the magnificent cello, Vitaliy Tkachuk for the magical guitar, Craig Akin for the dramatic bass, Phil DiMercurio for the drums and percussion, Diana Lloyd for shaping my voice, Justin Gray for bringing it all home in one stunning mix, and Anastasia Frenkel for illustrating the story in such a wondrous way! And, of course, thanks to my husband, Arty Sandler, for believing in three crazy things before breakfast and making them real!

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Composed by Milana Zilnik
Produced by Arty Sandler
Piano, vocals, Hang drums by Milana Zilnik (Canada)
Cello by Yoed Nir (Israel)
Electric and acoustic guitars by Vitaliy Tkachuk (Ukraine)
Drums and percussion by Phil DiMercurio (US)
Electric and upright bass by Craig Akin (US)
Flutes by Boris Khodorkovsky (Canada)
Mixed and mastered in stereo and in Dolby Atmos by Justin Gray (Canada)
Illustrated by Anastasia Frenkel (Canada)

Metamorfosi

The Hatch

"The Hatch" from "Metamorfosi" by Milana Zilnik

The Gates of Mordor

Cast of Characters:
mistermark-- @user-432503709 -- Mark—piano, composition
Mysterious Decibel--@themysteriousdecibel --MD—lyrics and primary vocals
TexMex Shaman–@texmex-shaman –Stephen– electric guitar
J.J. Terrell–@j-j-terrell –organ, synth
K2 and the Three [and the Four]--@k2andthe3, @k2-kara -–Ken–drums and percussion, arrangement, production, mix
Entheogenic Psychonaught (Josh Clary)–@josh-clary-1 –-four string fretless bass guitar, lap steel 
This was brought to us by Mark, who had written it a while back, but wanted to dust it off and give the Eclectic Collective a shot at it. He recorded it with a keen eye toward collaboration with an electric piano synth with heavy stereo tremolo. We just recently found Mark, and he has proven to be a very creative, passionate, and easy to work with collaborator—all the good things. 
  Mark set it loose to Josh first, who of course got Ken in on the act before anything else could transpire. After Ken added his wildly creative, very skillful drum beat, Josh was able to come up with a suitable bass line. He also came up with the lap slide part you hear with the heavy tremolo. Then they turned it over to Stephen, who added a very psychedelic, electrifying solo at the end. Also, JJ set upon it with a very hooky organ. 
  Last, but certainly not least, MD came up with the lyrics, which are a metaphor for trying to break into the business of music, and delivered his fiery vocals, too. Then, we all realized that the song wasn't long enough for our ambitions, so Ken came up with an idea for the arrangement, and lengthened the song to suit our needs. He also very ably mixed and produced this one for us. We had a lot of fun working on Mark's tune. We hope you enjoy listening to it as much as we enjoyed creating it. 

Lyrics (by The Mysterious Decibel):
 
Sometimes when we shout they can't hear us under the flow
Of the rapids

I'm screaming from the other side of the river
A shot to try
can you hear me?
I'm jumping in and swimming straight to you

All I can say is I tried
I tried and I met my own waterfall
A short way down
Did I try hard enough?
Cuz I hit the rocks below just hard enough
To hibernate me without a care
It's all just business and never fair

Should Have Known Better

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