Insomnia

Pourrais-je encore vous voir ?     texte : Say M

Je vous admire tant
Je voudrais vous avoir
Je vous contemple, pourtant
Quand on ne peut me voir
Mon cœur vous aime toutes
J'apprends de vos histoires
Je vous garderai sans doute
Si l'on m'en donne l'espoir

Une à une installées
Je vous souris parfois
Parfois même, je me mets
À rêver d'autrefois
Vos vies de femmes muses
Me hantent et m'interpellent
Les autres s'en amusent
Me disent « Tu ne vois qu'elles !»

Qu'en sera-t-il demain ? 
Pourrais-je encore vous voir ?
Je ne suis maître de rien
Trop peu artiste pour cela
Eux décident, c'est certain
De ce bonheur pour moi
Je ne suis maître de rien

Pourrais-je encore vous voir ?

J'ai nourri ma patience
Pour vous garder la nuit
Dépourvu d'exigence
Gardien de musée je suis

Pourrais-je encore vous voir ?
Je ne suis maître de rien
Trop peu artiste pour ceux-là
Eux décident, c'est certain
De vous exposer autre part
Je ne suis maître de rien
Pourrais-je encore vous voir ?
Demain, vous serez loin...

Pourrais je encore vous voir ?  Texte Say M chant : Juliette et Mr Gontrand

Vidéo :  https://youtu.be/Jq81565UD6g

Les parisiennes       Texte : Sanzen

Souvent elles passent, complices ; 
en des jardins amis ; 
leurs yeux profonds et beaux, 
comme des ruisseaux lascifs. 

Sais-tu combien, jeunes et jolies, 
sont les filles de Paris ? 
Me dit un jour, un ami. 

Vieil homme, au banc ami, 
au coeur de Paris...
Se promènent dans des parcs, 
de jolies demoiselles. 

Elles parlent toutes les langues, 
les filles de Paris. 
Assises aux terrasses, 
étudiantes ou amies. 

Chassent mon crépuscule, en instants délicieux...
En des jardins amis, aux plaisirs vaporeux, 
je grimpe d'éternels escaliers/en tête, une idée !  

Leurs poitrines remplies, 
exhalent des parfums, 
en minutes folâtres, 
aux détours des allées. 

Leur coeur Orchidée embaume, 
mes heures parisiennes : 
Au soir de ma vie,  
vieil homme, au banc ami. 
 
Souvent elles passent, complices , 
leurs cheveux longs et lisses. 
Leur coeur potelé,
me comble de délices. 

Sais-tu combien, jeunes et jolies, 
sont les filles de Paris ? 

  Chassent mon crépuscule, en instants délicieux...
En des jardins amis, aux plaisirs vaporeux, 
je grimpe d'éternels escaliers/en tête, une idée ! 

En tableaux parisiens, les jolies demoiselles, 
passent souvent, complices, 
leurs yeux plein de malice. 

Au coeur de Paris, elles se tiennent la main. 
Le long des quais, leur doux parfum...
Souvent dans les parcs, on les croise : 
légères je les aime. 

Au coeur de paris, vieil homme au banc ami...

Sais-tu combien, jeunes et jolies, 
sont les filles de Paris ?

Les Parisiennes    Sanzen / Illos

https://youtu.be/SwuQV7I9R3w

Demain , le vent… Texte : O’Mat

Et si demain nous décidions,
Comme le vent souffle la feuille,
Comme la feuille embrasse le vent,
De nous échapper librement,

Nous prendrions le premier vol,
Comme le vent souffle l’oiseau,
Comme l’oiseau embrasse le vent,
En quête d’un pays d’Orient,

On y trouve d’autres manières,
On y respire d’autres parfums,
Dans la douceur du matin,
Se cachent parfois quelques guerres,

On y trouve de beaux visages,
Parfois marqués par les années,
Mais que le soleil a tanné,
Comme pour effacer leur âge,

On y découvre des villages,
On y entend d’étranges sons,
Dans la douceur du soir qui tombe,
Se cachent parfois quelques orages,

On y traverse des rivages,
Parfois marqués par les années,
Et que le soleil a séché,
Comme pour révéler leur âge,

Et si demain nous décidions,
Comme le vent souffle la feuille,
Comme la feuille embrasse le vent,
De nous échapper librement,

Nous t’emmènerions, mon enfant.

Demain , Le Vent...    O'Mat / Illos   chant JuliA

Vidéo Youtube :   https://youtu.be/Jt-iShLzGbA

Le fabuleux destin d'Amérigo.         Texte de Yves 13
Musique : Alain Illos

Qu'est-ce qui nous attend au bout du monde
dont on prétend qu'il n'est qu'un gouffre amer
et dans quoi se précipitent les ondes
et plongent en cataractes les mers ?
On dit qu'au creux des tourbillons qui grondent,
attendent là tout vaisseau qui se perd,
gueule grande ouverte, des monstres immondes.
On dit qu'au bout du monde, c'est l'enfer !
Mais moi, Amérigo, rêve à des plages
où vaquent des femmes à demi nues,
portant colliers de fleurs et coquillages,
dont la couleur de peau m'est inconnue.
Là-bas, elles dansent, pêchent ou nagent.
Leurs paniers sont remplis de fruits charnus.
J'entends leurs voix qui ne sont que ramage
en tendres mélopées monter aux nues.
Leurs yeux, de là-haut, comm' les astres veillent
qu'aucun abîm' n'avale mon bateau
m'interdisant la route des merveilles,
leurs mains alors arracheraient aux flots
le fabuleux destin d'Amérigo.

Le Fabuleux Destin D'Amerigo   Yves 13 / Illos

Vidéo YouTube par Teel :    https://youtu.be/gtz2QHywrgM

Fais d'moi ton unique     
Texte : Muette
Chant :     Teel
Musique : Alain Illos

Attrape.
Attends.
Dérape.
Assène.
Déments.
Assigne.
Désigne.
Dédaigne.
Digresse.
Grandis.
Régresse.
Patience est mon nom.
Fais d'moi ton unique,
Unique obsession.
Amour insulaire,
J'veux pas qu'tu paniques.
Quel compromis faire ?
Promets.
Promis ?
Enlace ta fiancée.
Galère.
Divague
Et vogue.
Aborde.
Echoue
Sur l'île
De mon ventre blanc.
Sois rogue.
Sois doux
Sois humble.
Sois vain.
Sois tout.
Sois rien.
Fais d'moi ton unique,
Unique provision.
Patience est mon nom.
J'ai tout mon temps pour...
Je n'ai rien d'autre à ...
Je voudrais que tu...
Si je t’arraisonne,
Ecumeur des mers,
Tu vas prendre cher.
T'as encore rien vu...
Fais d'moi ton unique,
Unique cargaison.
Et si tu paniques,
Je f'rai mille détours.
Amour insulaire,
Je f''rai mille détours
Pour être la dernière.
Donne.
Prends.
Hésite.
Sois sûr.
Evince
Les autres
Et sabre
Au clair,
Pourfends !
L'armure
est mince
dont je
Suis l'hôte.

Fais D'm'oi Ton Unique    avec Teel

Vidéo Youtube : youtu.be/muy9Y2jiQU8

Elle est partie

Texte Muette
Chant : Camille Seneau
Musique : Alain Illos

Elle est partie, elle s’en va.
A moins que ce n’soit moi ?
Toutes les portes se ressemblent
Lorsqu’elle est de l’autre côté.
Toutes les issues sont bouchées
Et ma bouche se tait.
Qu’elle entre ou bien qu’elle sorte :
Le monde s’assemble ou tremble.

Quand ell’ passe en coup d’vent, ma nuit
Du dedans se retire.
Ell’ reprend un livre, un collier.
Pour les fringues, elle reviendra
J’la regarde avec mes « Je t’aime »
Qui voudraient bien sortir
Mais qui restent attachés
A mes cordes vocales.

REFRAIN
Elle est partie et j’suis bancal.
Comme le bateau ivre, je tangue.
J’ai plus le pied marin
Depuis qu’elle est à quai.
J’ai plus le pied marin
Depuis qu’elle est à qui ?

Elle est partie. Qui me l’a prise ?
A-t-ell’ lu dans mes yeux
Silencieux tout ce que j’ai tu ?
Tes mots, à qui les confies-tu ?
Pour qui détach's-tu tes cheveux
Que j’ai tant caressés ?
Qui vas-tu retrouver
D’un petit pas pressé ?

PONT
Cueillant son sac, ell’ dit « Il est quelle heure ? »
Et ses talons claquent, percutant mon cœur.
Qui a dit déjà qu’on r’connaît l’bonheur
Au bruit qu’il fait quand il s’en va ?

REFRAIN
Elle est partie et j’suis bancal.
Comme le bateau ivre, je tangue.
J’ai plus le pied marin
Depuis qu’elle est à quai.
J’ai plus le pied marin
Depuis qu’elle est à qui ?