Temps forts de l’histoire de l’art récente, parcours d’artistes engagé.e.s, événements marquants… Une équipe d’historien.ne.s de l’art passent au crible les aspérités de la culture contemporaine.

L'ART AU POING

Un·e historien·ne de l’art, un·e curateur·trice, un·e critique d’art nous présente une œuvre de son choix. 
La décrit, l’explique, la déplie dans son contexte d’émergence et de fleurissement. 
Une focale sur ce qu’une œuvre peut dire, promettre et susciter…

Illustration: 
Le geste de l'admoniteur, visuel de l'exposition éponyme sous commissariat de Septembre Tiberghien, galerie Archiraar, Bruxelles, 2016. 
Copyright : Gilles Ribero

ZOOM - LA PAROLE A L'OEUVRE

𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐏 𝐂𝐎𝐑𝐍𝐄𝐑, c’est un espace d’explorations des formes et des pratiques culturelles qualifiées de populaires. Structuré sur le modèle de la série, il donne à entendre les expériences et les analyses de spécialistes de tous bords, mais aussi celles d’amateur.trice.s curieux.euses et passioné.e.s. 

𝐄𝐜𝐡𝐨𝐬 𝐝𝐮 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫, première série d’émissions, entend approcher l’abondance d’un genre centenaire : la science-fiction. A l’heure d’une pandémie mondialisée et d’une crise climatique durable, les auteur.trice.s et les artistes de SF esquissent des pistes pour des lendemains qui, parfois, chantent ; souvent, s’obscurcissent et, toujours, se transforment. Au menu, prospectives critiques, réalités alternatives, perceptions élargies et anticipations déroutantes.

LE POP CORNER - ECHOS DU FUTUR

Durant sa résidence d’automne-hiver 2020 à l’ISELP, Balthazar Blumberg a pu approfondir ses recherches sur les points de passage entre le dessin, la photographie et la narration, en travaillant à partir du mystère des concrétions stalagmitiques logées au coeur de grottes calcaires.
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Paroles d’artiste mettra en valeur le travail de nos artistes résidents et s’ouvrira aussi à d’autres projets en cours de réalisation afin de faire entendre ce qui ne peut se voir…
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[ À PROPOS ] 𝗕𝗮𝗹𝘁𝗵𝗮𝘇𝗮𝗿 𝗕𝗹𝘂𝗺𝗯𝗲𝗿𝗴 est artiste. Il a approfondi sa pratique artistique dans le contexte d’un master en Pratique de l'art et outils critiques de l’erg (Bruxelles) et d’un baccalauréat en Dessin et cinéma de l’Université Concordia (Montréal). Il a eu l'occasion de présenter son travail de dessin, de photographie et d’écriture dans différents contextes de résidences collectives (Hectolitre, Bruxelles, 2020; Hilbert Raum Space, Berlin, 2019), à l'occasion de concours (Sélection exposition Médiatine 2018) et lors d’expositions collectives.

Paroles d'artiste #1: Mémoires de roche - Balthazar Blumberg

Une entrevue avec Joëlle Zask autour de ses recherches sur les mégafeux (Quand la forêt brûle. Penser la nouvelle catastrophe écologique, Premier Parallèle, 2019). Réduisant en fumée des milliers d'hectares de forêt dans le monde, les mégafeux questionnent en profondeur la relation que nous avons établi avec la "Nature". Pour les vaincre, c'est à une "culture du feu" renouvelée que nous devrions tendre...
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[ À PROPOS ] Spécialiste et traductrice de John Dewey, 𝗝𝗼𝗲̈𝗹𝗹𝗲 𝗭𝗮𝘀𝗸 enseigne la philosophie à l'Université d'Aix-Marseille. Elle est notamment l'autrice de La démocratie aux champs (La Découverte, 2016) et de Zoocities. Des animaux sauvages dans la ville (Premier Parallèle, 2020)
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Entrevue: Laurent Courtens / Lectures: Alexandra Geraci / Son et montage: Sami Boulares

Joëlle Zask - Quand la forêt brûle

L'oeuvre d'Arthur Rimbaud (1854 - 1891) est incendiaire, incandescente, "orageuse". Elle est aussi puissamment et profondément politique, marquée par les espoirs portés par la Commune de Paris autant que par la violence de son écrasement. Pour nous en parler, Frédéric Thomas, auteur du livre 𝘙𝘪𝘮𝘣𝘢𝘶𝘥 𝘙𝘦́𝘷𝘰𝘭𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯 (L'Echappée, Paris, 2019). Avec des lectures de textes par Alexandra Geraci, comédienne.
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[ À PROPOS ] Politologue, 𝗙𝗿𝗲́𝗱𝗲́𝗿𝗶𝗰 𝗧𝗵𝗼𝗺𝗮𝘀 est chercheur au Cetri (Louvain-La-Neuve) et membre du comité de rédaction de 𝘋𝘪𝘴𝘴𝘪𝘥𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴.
Il est aussi l'auteur du livre 𝘚𝘢𝘭𝘶𝘵 𝘦𝘵 𝘭𝘪𝘣𝘦𝘳𝘵𝘦́. 𝘙𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥𝘴 𝘤𝘳𝘰𝘪𝘴𝘦́𝘴 𝘴𝘶𝘳 𝘚𝘢𝘪𝘯𝘵-𝘑𝘶𝘴𝘵 𝘦𝘵 𝘙𝘪𝘮𝘣𝘢𝘶𝘥(Aden, 2009).
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Lectures: Alexandra Geraci / Entrevue: Laurent Courtens / Son et montage: Sami Boulares

Frédéric Thomas - "Rimbaud Révolution"

Olivier Wathelet, co-fondateur du collectif Making Tomorrow nous parle du design fiction, une discipline conçue pour penser les usages et les pratiques de demain.

▷ Plus d’infos :
https://medium.com/@lesvoixdudesignthinking/introduction-au-design-fiction-avec-olivier-wathelet-62330ca05fc6

https://books.google.be/books/about/Jouer_avec_les_futurs.html?id=44MmvgAACAAJ&source=kp_book_description&redir_esc=y
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𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐏 𝐂𝐎𝐑𝐍𝐄𝐑, c’est un espace d’explorations des formes et des pratiques culturelles qualifiées de populaires. Structuré sur le modèle de la série, il donne à entendre les expériences et les analyses de spécialistes de tous bords, mais aussi celles d’amateur.trice.s curieux.euses et passioné.e.s.

𝐄𝐜𝐡𝐨𝐬 𝐝𝐮 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫, première série d’émissions, entend approcher l’abondance d’un genre centenaire : la science-fiction. A l’heure d’une pandémie mondialisée et d’une crise climatique durable, les auteur.trice.s et les artistes de SF esquissent des pistes pour des lendemains qui, parfois, chantent ; souvent, s’obscurcissent et, toujours, se transforment. Au menu, prospectives critiques, réalités alternatives, perceptions élargies et anticipations déroutantes.

Echos du futur #4: Le Design fiction ou l’exploration des évolutions futures.

Rencontre avec Peggy Pierrot, enseignante, activiste et animatrice radio

Peu commentées, les tendances suprémacistes du maître du fantastique américain H.P. Lovecraft traversent pourtant toute son œuvre littéraire. Mais qu’en est-il des récentes adaptations télévisuelles ?
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𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐏 𝐂𝐎𝐑𝐍𝐄𝐑, c’est un espace d’explorations des formes et des pratiques culturelles qualifiées de populaires. Structuré sur le modèle de la série, il donne à entendre les expériences et les analyses de spécialistes de tous bords, mais aussi celles d’amateur.trice.s curieux.euses et passioné.e.s.

𝐄𝐜𝐡𝐨𝐬 𝐝𝐮 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫, première série d’émissions, entend approcher l’abondance d’un genre centenaire : la science-fiction. A l’heure d’une pandémie mondialisée et d’une crise climatique durable, les auteur.trice.s et les artistes de SF esquissent des pistes pour des lendemains qui, parfois, chantent ; souvent, s’obscurcissent et, toujours, se transforment. Au menu, prospectives critiques, réalités alternatives, perceptions élargies et anticipations déroutantes.

Echos du futur #5: H.P. Lovecraft hier et aujourd’hui, analyse d’une certaine vision de l’Autre.

Durant sa résidence entre mars et juin 2021 à l’ISELP, Nina Tomas a pu approfondir ses recherches artistiques en ouvrant son champ pictural à d’autres expérimentations techniques et formelles afin de découvrir des territoires encore inexplorés.
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Paroles d’artiste met en valeur le travail des artistes résidents à l’ISELP et s’ouvre aussi à d’autres projets en cours de réalisation afin de faire entendre ce qui ne peut se voir…
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[ À PROPOS ] 𝗡𝗶𝗻𝗮 𝗧𝗼𝗺𝗮̀𝘀 est née à Béziers (FR) en 1989, elle vit et travaille à Bruxelles et au Luxembourg. Elle a effectué un Bachelor en arts visuels à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (FR) puis elle a continué à La Fabrique, Ecole d’art de l’université Laval à Québec (CA). Elle a obtenu le diplôme National Supérieur d’Expression Plastique de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille Méditerranée. En 2020, elle a été nominée pour le LEAP (Luxembourg encouragement for Artists Prize). En 2018, elle a été résidente de la Fondation Carrefour des arts à Bruxelles où elle a exposé en 2018 et en 2020. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives à Bruxelles, Luxembourg et Marseille et fait partie de collections liées à ces villes.

Paroles d'artiste #2: Nina Tomàs

Redécouvert par les mouvements féministes dans les années 1980, le roman 𝘓𝘦 𝘔𝘶𝘳 𝘪𝘯𝘷𝘪𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦 (1963) connut une reconnaissance immédiate du vivant de son autrice, Marlen Haushofer (1920-1970). Ecrit pendant la guerre froide, le texte nous expose au carnet intime de l'ultime survivante d'une catastrophe inexpliquée, isolant la protagoniste dans un chalet de montagne et son environnement, coupés du reste du monde par un mur invisible. Dans cette solitude contrainte et à certains égards libératrice, la survivante réapprend les gestes premiers de l'existence, en compagnie d'une chatte, d'un chien et d'une vache. Cette "robinsonnade survivaliste" est aussi une découverte de l'écriture...
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[ À PROPOS ] 
𝗥𝗼𝘀𝗮𝗻𝗻𝗮 𝗚𝗮𝗻𝗴𝗲𝗺𝗶 est philosophe de l’art, journaliste et essayiste. Elle a codirigé la revue internationale d’art DROME. et enseigné la théorie des images et les arts visuels contemporains à l’Université Paris-Est. Elle travaille actuellement à une thèse sur le regard chez l’écrivaine Marlen Haushofer (ULB / Sorbonne).
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Entrevue: Laurent Courtens - Lectures: Alexandra Geraci - Son et montage: Sami Boulares

Enfin seule, entrevue avec Rosanna Gangemi sur Le Mur invisible (Marlen Haushofer)

Le travail engage les corps. Il structure, conduit, élabore les gestes. Il imprègne la peau, la musculature, la posture. Il construit un environnement total et quotidien. 

C’est cet univers que Thierry Pillon, sociologue du travail et professeur à l’Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne), a étudié à l’appui de « récits ouvriers », œuvres littéraires, autobiographies ou témoignages. 

De ces récits émerge l’étendue d’un imaginaire rivé au corps, à sa fatigue, à ses habiletés et à ses espoirs d’échappée.  


𝘌𝘯𝘵𝘳𝘦𝘷𝘶𝘦: 𝘓𝘢𝘶𝘳𝘦𝘯𝘵 𝘊𝘰𝘶𝘳𝘵𝘦𝘯𝘴 - 𝘚𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘮𝘰𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦: 𝘚𝘢𝘮𝘪 𝘉𝘰𝘶𝘭𝘢𝘳𝘦𝘴 - 𝘓𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦𝘴: 𝘈𝘭𝘦𝘹𝘢𝘯𝘥𝘳𝘢 𝘎𝘦𝘳𝘢𝘤𝘪

Le corps à l’ouvrage - Entretien avec Thierry Pillon

Des ouvriers chantent, écrivent, versifient depuis longtemps. Cependant, cette parole et ces écritures peinent à être pleinement intégrés au domaine littéraire. Nous serions en face d'une forme de "continent perdu" nous indique Paul Aron, continent à investiguer dans toute sa richesse et sa spécificité.

Paul Aron est historien de la littérature, professeur de littérature et théorie littéraire à l'Université Libre de Bruxelles et directeur de recherche au FNRS. Il porte un intérêt de longue date aux littératures ouvrières, intérêt qui a donné lieu à diverses publications et recherches, parmi lesquelles 𝘓𝘢 𝘭𝘪𝘵𝘵𝘦́𝘳𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘭𝘦́𝘵𝘢𝘳𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦 𝘦𝘯 𝘉𝘦𝘭𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤𝘰𝘱𝘩𝘰𝘯𝘦 (Espace Nord, 2006).

Textes de Thierry Metz, Constant Malva et Joseph Pinthus
Lectures: Alexandra Geraci
Entretien: Laurent Courtens
Son et montage: Sami Boulares

Ecritures ouvrières - Entrevue avec Paul Aron, historien de la littérature

Depuis mars 2021, l’artiste plasticienne Claire Ducène a initié la rencontre de 19 chercheurs et artistes plasticiens dont le sujet de recherche porte sur la fiction dans l’archive. Leur projet intitulé « Reflexion’s Group about Fiction in Archive » se veut hybride, collaboratif et rassemble une diversité de pratiques, d’âges et de territoires. Dans ce second podcast, les membres du groupe présentent leur méthodologie ainsi que le travail collaboratif de trois de ses membres. 

https://thinktankfictivearchives.wordpress.com/

Membres du groupe : Philippe Beck (BE), Elise Billiard Pisani (FR) & Margerita Pulè (MT), Giordano Bruno do Nascimento (DE & BR), Balthazar Bumberg (FR), Juan Cárdenas (CO), Alexis Choplain & Noëlie Plé (BE), Céline Cuvelier (BE), Claire Ducène (BE), Patrick Gaïaudo (FR), Cecilia Hurtado (MEX), Irene Loureiro, (PT), Christine Mackey (IRL), Carol Muller (FR), Stéphanie Roland (BE), Agata Skupniewicz (PO), Sam Vanoverschelde (BE), Julian Walker (UK). _______________________________________________________ 

[ À PROPOS ]

𝗖𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗗𝘂𝗰𝗲̀𝗻𝗲 est plasticienne et professeur de français. Les livres, les souvenirs, les archives et l’écriture sont les thématiques principales de son travail. www.claireducene.be

Philippe Black (pseudonym for Philippe Beck) is a photographer, author and historian. The history of East Belgium is one of his main subjects. www.blackphilippe.com

Irene Loureiro (PT), visual artist. Her artistic practice, center the use of archive images as conceptual dimension and as migrant matter, as well explores drawing tasks and exhibition displays as a strategy of configuring the creative process itself.

Sam Vanoverschelde (05/05/73) is a director and visual artist that kicked off in the VJ and live AV scene with the Visual Kitchen collective and took part in producing the Cimatics festival. He later teamed up with director Davis Freeman making devious political and documentary theatre. http://samvanoverschelde.be/

Paroles d'artiste #5 : REFLEXION’S GROUP ABOUT FICTION IN ARCHIVE #2

𝘐𝘣𝘪𝘥𝘦𝘮, la nouvelle série de podcasts de l’ISELP, met en avant les chercheuses et chercheurs qui explorent l’art belge. En compagnie d’Adrien Grimmeau, iels évoquent leur travail et leurs découvertes. Première rencontre avec Virginie Mamet : dans son mémoire de fin d’étude à l’ULB, elle s’est intéressée à l’art textile de Tapta dans les années 70, et plus spécifiquement son rapport au corps de l’artiste et au corps des spectateur.ices. Depuis, Virginie Mamet a collaboré à différentes expositions et publications sur Tapta, notamment au TAMAT. 
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𝘐𝘣𝘪𝘥𝘦𝘮 met en avant les chercheuses et chercheurs qui explorent l’art belge. En compagnie d’Adrien Grimmeau, iels évoquent leur travail et leurs découvertes. Sous forme d’entretien, ces podcasts dressent un double portrait : celui des historien.nes de l’art, et celui de leur sujet.
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[ 𝗔̀ 𝗣𝗥𝗢𝗣𝗢𝗦 ] Virginie Mamet est historienne de l’art. Suite à son mémoire de fin d’études sur Tapta (ULB, 2018), elle a consacré plusieurs articles à l’artiste. Elle travaille aujourd’hui au service médiation des Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles.

Ibidem 1 - Virginie Mamet à propos des sculptures souples de Tapta

Dans le contexte de ce podcast, Clémentine Davin présente les premiers résultats de son étude sur la notion d’émergence telle qu’elle est envisagée dans le contexte de la pratique plasticienne en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle trace un portrait du milieu artistique grâce à son analyse des appels de dossiers publics liés aux prix, aux bourses et aux résidences à destination des artistes, ainsi qu’à des entretiens avec des professionnel·le·s qui travaillent en lien avec ces programmes. Plus largement, cela lui permet d’aborder les implications sociétales, économiques et politiques liées au statut de l’artiste.

La chercheuse présente également la troisième étape de sa recherche, en cours, qui consiste en une enquête dédiée aux plasticiens et plasticiennes. Toujours dans la perspective de son étude, cette enquête lui permettra de dresser un panorama anonymisé de l'hétérogénéité des parcours de vie et de carrière des artistes vivant en Fédération Wallonie-Bruxelles. L’objectif étant, in fine, de proposer une définition de l’émergence qui corresponde aux réalités du secteur.
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[ À PROPOS ] Historienne de l’art, auteure et chercheuse en art contemporain, Clémentine Davin (1985, Lyon) assiste des personnalités du milieu artistique, réalise des missions de recherche et d’écriture pour le compte d’associations, d’entreprises et d’institutions belges et françaises. Nouvellement administratrice de la Fédération des Arts Plastiques (La FAP), elle publie régulièrement des critiques d’art dans l’art même et Flux News Magazine.
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Constellations est l’un des organes de visibilité du programme de résidences scientifiques de l’ISELP. Les chercheur·euse·s y partagent leurs préoccupations, leurs questionnements, leurs influences et leurs modes d’investigation. À travers une constellation de pistes de réflexion et de références bien personnelles, ils restituent leur cheminement de pensée et nous informent sur le monde dans lequel on vit. 
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Entretien : Mélanie Rainville / Chercheuse invitée : Clémentine Davin / Prise de son et édition : Sami Boulares / Création musicale : Mathias Bressan / Identité graphique : OSP

Constellations #4 : Clémentine Davin - 2022

En 1956, à Tokyo, à l’occasion de la deuxième exposition du collectif d’artistes japonais Gutaï, Saburo Murakami (1925- 1996), se pose devant une suite de châssis verticaux couverts de papier kraft. Il se concentre, fait le vide. Puis, en l’espace d’un bref instant, traverse les cadres en déchirant le papier. Cela se nomme Passage. Il en reste une photographie devenue culte, prise par Kiyoji Ōtsuji. Pierre Arese nous parle de cette action, qui est aussi la conception d’une œuvre pérenne, d’une peinture.

Pierre Arese est historien de l’art et s’est intéressé de près au groupe Gutaï ces deux dernières années. On lui doit par ailleurs la conception de deux rubriques de podcasts de l’ISELP : Le Pop Corner - Echos du futur et L’art au poing.

Entrevue : Laurent Courtens – Prise de son et montage : Sami Boulares

Voir la photographie : 
https://elephant.art/iotd/saburo-murakami-passage-1956/ https://www.artspace.com/magazine/art_101/art_market/zero-group-52526

ZOOM #19: Saburo Murakami, Passage, 1956 par Pierre Arese

Maître de l’association photo-texte, John Heartfield (1891-1968) a été un modèle incontournable autant pour le monde de l’art que pour le monde publicitaire. Dessinateur-maquettiste, photomonteur et scénographe, l’artiste était aussi membre actif du Parti Communiste d’Allemagne. Dans le contexte d’une production artistique berlinoise traversée par Dada et le réalisme social, son photomontage politique est conçu comme une « arme » face à la montée du fascisme.
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[ À PROPOS ] Rosanna Gangemi est philosophe de l’art, enseignante, conférencière et auteure de textes académiques sur divers thèmes dont l'oeuvre de John Heartfield.
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Prise de son et montage: Sami Boulares
Voir les deux photomontages évoqués (les deux "Unes" de AIZ): https://www.metmuseum.org/art/collection/search/265672 et https://www.metmuseum.org/art/collection/search/265644

L’ART AU POING #9 : Rosanna Gangemi "John Heartfield. Le photomontage comme arme politique"

L’entièreté du cycle Sculpture(s) souple(s) proposé à l’ISELP par l’historienne de l’art Virginie Mamet, en mars 2023, est ici disponible en archive.

Ce cycle parcourt l’exploration de matière souples par des artistes depuis le XIXe siècle jusque aujourd’hui. Souplesse des matières (textiles, latex, caoutchouc, vinyle…), mais aussi souplesse des approches : le recours au souple – principalement par des artistes femmes – va accompagner les affaissements et expansions formels des années 1960 comme les pratiques relationnelles et curatives.

Episode 1 : Annie Albers, Sheila Hicks, Tapta…

Episode 1 - Sculpture souple et arts textiles : une réappropriation féminine

Margaux Van Uytvanck aborde la vie sociale de Broodthaers, principalement à Bruxelles, entre 1945 et 1970. C’était le sujet de sa thèse de doctorat, défendue à l’ULB en 2023. Margaux Van Uytvanck y est désormais chargée d’enseignement en histoire de l’art moderne et contemporain.

Marcel Broodthaers, Portrait de groupe - Margaux van Uytvanck: En Société

Dans le secret du « ranch » qu’il s’était construit en lisière du Vieux-Lille, Jean Smilowski a traversé quatre décennies. C’est là, dans la pénombre et l’humidité, qu’il a peint et bricolé, brossant pour lui-même des portraits de grands hommes, des scènes de batailles copiées de livres d’histoire et des rêves de pays lointains.

40 ans après la démolition du « ranch », que reste-t-il du Robinson du Vieux-Lille ? Louis Émauré, Richard Pereira De Moura et Thomas Picavet ont conclu à l’ISELP une enquête de plusieurs années sur ce logis disparu de cet autodidacte lillois. Dans ce podcast, Louis Émauré revient sur l’enquête qui a permis de proposer une reconstitution du Ranch et donné naissance au numéro pilote d’une toute nouvelle revue, l’HAHA, qui documente des lieux faisant figure d’apax architectural et géographique.

Sur Jean Smilowski et l’HAHA : l-haha.org.

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[ À PROPOS ]

Artiste de formation, dessinateur et constructeur, Louis Émauré s’est progressivement orienté vers un travail de recherche à la croisée de l’histoire de l’art, de l’esthétique et de l’anthropologie matérielle.
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Constellations est l’un des organes de visibilité du programme de résidences scientifiques de l’ISELP. Les chercheur·euse·s y partagent leurs préoccupations, leurs questionnements, leurs influences et leurs modes d’investigation. À travers une constellation de pistes de réflexion et de références bien personnelles, ils restituent leur cheminement de pensée et nous informent sur le monde dans lequel on vit.
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Entretien : Mélanie Rainville / Chercheur invité : Louis Emauré / Prise de son et édition : Sami Boulares / Identité graphique : OSP

Constellations #6 : Louis Emauré - 2023

Diplômée en Design Textile (ENSAV – La Cambre, 2018), Leila Pile confectionne des rubans dont les dimensions procèdent des lieux où elle expose et intervient. Ici d’Anciens abattoirs, là une vitrine de magasin, ailleurs une résidence artistique.  

Ce travail textile s’appuie sur une conceptualisation graphique, intégrée au travail. Il trouve également une extension dans les mesures du corps et dans ses déplacements. 

Le textile se fait dès lors le véhicule de ses propres procédés de fabrication (schéma, machine) comme des proportions du corps de l’artiste et de ses actes. 

Lors de sa résidence à l’ISELP, en automne 2023, Leila Pile s’est penchée sur les gestes du travail dans des dessins d’observation et des sortes d’empreintes textile de la main.   

Dans cette entrevue, elle nous explique son cheminement dans ses divers aspects et ses différents supports d’expression (tissage, performance, dessin). 

Leila Pile participe notamment à l’exposition 𝘑𝘰𝘴𝘦𝘧 𝘦𝘵 𝘈𝘯𝘯𝘪 𝘈𝘭𝘣𝘦𝘳𝘴. 𝘜𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘱𝘭𝘦 𝘮𝘺𝘵𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘶 𝘮𝘰𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪𝘴𝘮𝘦 (Fondation Boghossian > 08.09.24) 

https://leilapile.com/

Paroles d’artiste #7: Leila Pile

Paroles d’artiste donne le micro au duo d’artistes Shift entity, en résidence à l’ISELP en 2024. Shift est une entité artistique initiée en 2022 par Axelle Devaux et Pierre Clément Malet. Elle tire son nom du Shifting Reality, technique d’auto-hypnose et de méditation permettant de quitter notre réalité pour vivre dans d’autres mondes créés par le biais de scénarios.

Pour cette résidence à l’ISELP, Shift a muté et a pris les traits de S.H.I.F.T. une société fictive spécialisée dans la géologie volcanique. Cette narration s’articule autour de plusieurs thématiques, dont celle du feu, de ses représentations cinématographiques et symboliques. Destruction et renaissance, fascination, relevés scientifiques sont parmi les mots-clefs qui ont lancé de nouvelles investigations lors de cette résidence artistique à l’ISELP.

𝗔̀ 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀 : 
Axelle Devaux (°1996) est détentrice d’un DNA de l’ENSA de Bourges. Fin 2021, elle intègre l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en cursus MULTI, Pratiques éditoriales, où elle continue de développer des formes plastiques autour de l’écriture et de l’image numérique. Elle a collaboré, en tant que stagiaire, avec le cinéaste Erik Bullot sur deux de ses films : 𝘓𝘢𝘯𝘨𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘰𝘪𝘴𝘦𝘢𝘶𝘹 (2021) et 𝘓𝘦 𝘘𝘶𝘢𝘵𝘶𝘰𝘳 𝘈𝘮𝘣𝘪𝘨𝘶 (2020). 

Pierre Clément Malet (°1996) est détenteur d’un DNA de la HEAR de Strasbourg. Il est ensuite assistant d’Agata Ingarden (PL) et s’investit dans ses résidences de production au Palais de Tokyo, à Lafayette Anticipations, au Pinchuk Art Center… En 2022, il intègre le Master MPEX (Curation) à Bruxelles où il obtiendra son Master 2 avec les grandes distinctions en 2023.


Paroles d’artiste #8: Shift Entity

Les années 2010 voient se multiplier les stratégies pour disparaître. En réponse à notre dépendance croissante au monde numérique, des artistes et des penseur.ses proposent quelques alternatives à notre sur-présence.

𝘜𝘯𝘦 𝘴𝘦́𝘳𝘪𝘦 𝘦́𝘤𝘳𝘪𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘶𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘈𝘥𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘎𝘳𝘪𝘮𝘮𝘦𝘢𝘶,  𝘮𝘰𝘯𝘵𝘦́𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘚𝘢𝘮𝘪 𝘉𝘰𝘶𝘭𝘢𝘳𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘥𝘦 𝘈𝘭𝘦𝘹𝘢𝘯𝘥𝘳𝘢 𝘎𝘦𝘳𝘢𝘤𝘪

J'arrête. - #4 Regarder les oiseaux

Autour de 2000, plusieurs artistes font œuvre d’un refus poli, sous forme de blague ou de façon tout à fait sérieuse : Pierre Huyghe, Maurizio Cattelan, Swetlana Heger & Plamen Dejanov, Julien Prévieux, Pilvi Takala…

𝘜𝘯𝘦 𝘴𝘦́𝘳𝘪𝘦 𝘦́𝘤𝘳𝘪𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘶𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘈𝘥𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘎𝘳𝘪𝘮𝘮𝘦𝘢𝘶,  𝘮𝘰𝘯𝘵𝘦́𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘚𝘢𝘮𝘪 𝘉𝘰𝘶𝘭𝘢𝘳𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘥𝘦 𝘈𝘭𝘦𝘹𝘢𝘯𝘥𝘳𝘢 𝘎𝘦𝘳𝘢𝘤𝘪

J'arrête. - #2 Le tournant 2000 : de quelques Bartleby

En 1994, la disparition de Laurie Parsons du champ de l’art fait parler d’elle. Elle n’est pas la seule à disparaître de l’art cette année-là. Comme si 1994 représentait un tournant. Mais quel tournant ?

𝘜𝘯𝘦 𝘴𝘦́𝘳𝘪𝘦 𝘦́𝘤𝘳𝘪𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘶𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘈𝘥𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘎𝘳𝘪𝘮𝘮𝘦𝘢𝘶,  𝘮𝘰𝘯𝘵𝘦́𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘚𝘢𝘮𝘪 𝘉𝘰𝘶𝘭𝘢𝘳𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘥𝘦 𝘈𝘭𝘦𝘹𝘢𝘯𝘥𝘳𝘢 𝘎𝘦𝘳𝘢𝘤𝘪

J'arrête. - #1 Les disparues de 1994

En 2012, la première salle de la documenta de Kassel est laissée complètement vide, hantée par un courant d’air créé par Ryan Gander. Dans un coin, une table présente une lettre, celle de l’artiste Kai Althoff qui, épuisé, se voit contraint de refuser de participer à la documenta. Et si, même en art, le burn out était devenu un problème bien réel ?

𝘜𝘯𝘦 𝘴𝘦́𝘳𝘪𝘦 𝘦́𝘤𝘳𝘪𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘶𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘈𝘥𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘎𝘳𝘪𝘮𝘮𝘦𝘢𝘶,  𝘮𝘰𝘯𝘵𝘦́𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘚𝘢𝘮𝘪 𝘉𝘰𝘶𝘭𝘢𝘳𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘥𝘦 𝘈𝘭𝘦𝘹𝘢𝘯𝘥𝘳𝘢 𝘎𝘦𝘳𝘢𝘤𝘪

J'arrête. - #3 Génération bloquée

Dans cet épisode, nous recevons Julie Bawin, professeure d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Liège et directrice du Musée d’art contemporain en plein air du Sart Tilman (situé lui aussi à Liège).  Présidente et fondatrice du groupe de contact FNRS « Musées et art contemporain », Julie Bawin conduit plusieurs recherches et activités sur le thème des institutions de l’art, les formes d’exposition et leur conception. En 2024, elle faisait paraître aux éditions du CNRS le livre Art public et controverses. XIXe-XXIe siècle. C’est l’objet de cette entrevue.

Têtes chercheuses est une rubrique créée et animée par Laurent Courtens. 

Enregistrement et montage : Sami Boulares. 
Lectures : Alexandra Geraci

Têtes chercheuses #1 - Julie Bawin : Art public et controverses XIXe – XXIe siècle

Aquarelle aussi vive que délicate, 𝘓𝘢 𝘋𝘢𝘮𝘦 𝘢𝘶 𝘱𝘢𝘯𝘵𝘪𝘯 de 1885 est la troisième version d’un motif approché par Félicien Rops dès 1873. Au cœur du motif, cette figure récurrente dans son art : la femme comme figure de séduction et agent diabolique, puissance vénale exerçant la majesté de ses charmes au détriment d’une figure masculine réduite à l’état de marionnette.

Cette vision hautement misogyne est typique du climat décadentiste de la fin du XIXe siècle. Elle est partagée par de nombreux poètes et artistes, parmi lesquels Charles Baudelaire. Mais aussi le licencieux Octave Uzanne, auteur du livre 𝘚𝘰𝘯 𝘈𝘭𝘵𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘭𝘢 𝘍𝘦𝘮𝘮𝘦 (Paris, 1885) dans lequel figure une version de 𝘓𝘢 𝘋𝘢𝘮𝘦 𝘢𝘶 𝘱𝘢𝘯𝘵𝘪𝘯.


Outre qu’elle exige d’examiner la nature exacte de « l’effroi misogyne » traversant ce moment de la modernité, 𝘓𝘢 𝘋𝘢𝘮𝘦 𝘢𝘶 𝘱𝘢𝘯𝘵𝘪𝘯 offre une belle occasion de saisir les vigueurs stylistiques de l’art du sulfureux Félicien Rops (1833-1898), éminent représentant du symbolisme belge.

C’est ce à quoi nous nous attachons avec Robin Legge, historien de l’art, professeur d’histoire de l’art et d’actualité des arts à l’Académie des Beaux- Arts de Tournai, commissaire d’expositions (Triennale intersections 2022 et 2025 / Jacques Trovic au TAMAT, en 2024). Son mémoire de fin d’études portait sur l’œuvre graphique de Félicien Rops.

Entrevue : Laurent Courtens
Son et montage : Sami Boulares

Les Dames au pantin (1873 – 1890) : https://www.museerops.be/felicien-rops-serie-des-dames-au-pantin

La version de 1885 : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dame_au_pantin

ZOOM #26 : Félicien Rops, La Dame au pantin (1885) par Robin Legge

Têtes chercheuses #2 
Arts et sciences : voies partagées 

Avec Lisa Ardoin, Corentin Caudron, Camilla Colombo et Raoul Sommeillier 

Savez-vous que la glace est une archive climatique ? Connaissez-vous les couloirs de nuées ardentes à proximité des volcans ? Et avez-vous conscience que certains endroits de la croûte terrestre, non cartographiés, nous échappent ?  La science, par bien des aspects, nourrit un imaginaire en dialogue avec celui de l'art.

Une glaciologue de retour d’Antarctique et un vulcanologue travaillant dans les Caraïbes dialoguent avec deux membres de la plateforme ohme autour des rapprochements entre arts et sciences : voilà le menu du deuxième épisode de notre série de podcasts Têtes Chercheuses. 

L’occasion pour les deux jeunes chercheur·euses d’évoquer leurs travaux et les liens possibles avec l’art. Les membres du collectif ohme, qui assure la curation de l’exposition uncharted, présentent eux dans ce podcast leur démarche transdisciplinaire. Au cœur des échanges : les conséquences de l’activité humaine sur notre planète, le temps et les échelles géologiques.  

Un podcast à écouter en amont ou dans le prolongement de votre visite de l’exposition uncharted, visible à l’ISELP du 19.09 au 06.12.25.

Au micro :  
- Lisa Ardoin, glaciologue, doctorante à l’ULB, active au sein du Laboratoire de Glaciologie (GLACIOL) et membre d’APECS Belgium
- Corentin Caudron, vulcanologue, chargé de cours à Université Libre de Bruxelles (ULB), membre du Laboratoire G-TIME, investigateur principal à WEL Research Institute
- Camilla Colombo (co-fondatrice de ohme et curatrice de l’exposition uncharted)  
- Raoul Sommeillier (co-fondateur de ohme)   
- Entrevue et rubrique conduites par Laurent Courtens, historien de l’art ISELP - Prise de son et montage : Sami Boulares 
- Lectures : Alexandra Geraci

Têtes chercheuses #2 - Arts et sciences : voies partagées

Dans cet épisode, nous recevons les lauréat·es de la résidence Impulsion. Celle-ci accueille pendant 3 mois à l'ISELP des artistes qui impliquent des participant·es dans leur processus de création.

Barthélémy Cabry est artiste et créateur de jeu. Juliette Vandermosten est designeuse sociale et graphiste. Animé·es par un intérêt commun pour l’objet ludique, iels ont formé un duo le temps de la résidence à l’ISELP à l'automne 2024. Afin de permettre l’émergence d’imaginaires nouveaux, iels ont proposé la création d’un jeu de rôle expérimental aux membres de l’Autre « lieu » et L’Espace 51 - lieux de liens et de de recherche, ouverts à la question de la souffrance psychique.

Dans l'espace-temps singulier induit par le jeu, un récit collectif se tisse. Deux des participant·es sont également en studio pour en témoigner.

Suite à la résidence, Barthélémy et Juliette ont animés des ateliers de création visuelle à l'Autre “lieu”, afin de réaliser les cartes du jeu. La conception éditoriale et graphique du projet suit son cours.


Un entretien mené par Marjorie Bonnet et Géraldine Marchal (ISELP)

Invité·s : Barthélémy Cabry, Juliette Vandermosten, Sanae et Nicolas
Enregistrement et montage : Sami Boulares
Lecture : Alexandra Geraci

Lieux et références citées : 
- L’Autre « lieu » - RAPA (Recherche-Action sur la Psychiatrie et les Alternatives), lieu de liens fréquenté par des personnes intéressé·es/concerné·es par la question des troubles psychiques. 
- L’espace 51 : Lieu d’accrochage social, de créativité culturelle, de création citoyenne et de dialogue, ouvert à la question de la souffrance psychique.
- Rachel Hoekendijk, 𝘓𝘦 𝘫𝘦𝘶 𝘥𝘦 𝘳𝘰̂𝘭𝘦 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥𝘦𝘶𝘳 𝘯𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘴𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘵𝘦𝘯𝘵𝘪𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦́𝘴 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘳𝘪𝘤𝘦𝘴, in : Dossier Culture et démocratie, Journal 57, 2023.
- Johan Huizinga, 𝘏𝘰𝘮𝘰 𝘭𝘶𝘥𝘦𝘯𝘴. 𝘌𝘴𝘴𝘢𝘪 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘧𝘰𝘯𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘢𝘭𝘦 𝘥𝘶 𝘫𝘦𝘶, Gallimard, 1988 (1938).
- Estelle Zhong Mengual, 𝘓'𝘢𝘳𝘵 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘶𝘯 – 𝘙𝘦́𝘪𝘯𝘷𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘧 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘹𝘵𝘦 𝘥𝘦́𝘮𝘰𝘤𝘳𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦, Presses du Réel, 2019.

Paroles d'artiste #9: Barthélémy Cabry & Juliette Vandermosten

Cocon n°2 et tapis spiralé, c’est un volume suspendu, fait de cordes cousues et plissées, et un tapis spiralé au sol, une forme circulaire qui lie le volume à l’espace, l’ancre au sol. Nous sommes dans une période – les années 1970 – où l’artiste belgo-polonaise explore les matériaux souples pour produire des « sculptures molles » dont la présence nous rapproche de l’intimité du corps féminin. 

Pour nous en parler, Virginie Mamet mobilise les informations qu’elle a glanées pour son mémoire de fin d’études, portant sur cette période de l’œuvre de Tapta. Mais elle cherche aussi à mettre à l’épreuve la « théorie de la médiation » en vue de tester sa capacité à énoncer les différentes dimensions d’une œuvre.

Théorie du langage élaborée par l’anthropologie et linguiste Jean Gagnepain dans les années 1960-70, cette théorie de la médiation tente de rendre compte de différents aspects de l’activité humaine et de la manière dont elles s’imbriquent. Virginie Mamet nous propose donc ici d’appliquer cette théorie à l’analyse d’un objet, à savoir une sculpture.

Virginie Mamet est responsable du cours d’Histoire et actualité des arts à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles (ArBA- Esa). Elle est également attachée au service de médiation culturelle des Musées royaux des beaux-arts de Belgique, ainsi que médiatrice indépendante pour plusieurs institutions bruxelloises. Elle fut, en 2024, résidente scientifique à l’ISELP.

Voir l’oeuvre :
https://www.museumvanelsene.irisnet.be/fr/images/actualites/cycle-de-conference-transit/tapta-cocon-ndeg2-et-tapis-spirale-1974-coll-musee-dixelles/image_view_fullscreen

ZOOM #27 Tapta Cocon n°2 et tapis spiralé, 1974. Par Virginie Mamet

L'ART AU POING#1 : Destruction in Art Symposium, 1966
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Temps forts de l’histoire de l’art récente, parcours d’artistes engagé.e.s, événements marquants… une équipe d’historien.ne.s de l’art passent au crible les aspérités de la culture contemporaine. 
[ A PROPOS ] 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐀𝐫𝐞𝐬𝐞, historien de l’art, chargé de la médiation à l’ISELP

10_05_20

L'ART AU POING #1 : Destruction in Art Symposium, 1966 par Pierre ARESE

ZOOM#1 Teresa Margolles, 𝑃𝑖𝑠𝑡𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝐵𝑎𝑖𝑙𝑒, photographies, 2016
L'œuvre décrite est visible ici ► https://www.moma.org/artists/72286#works
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Un·e historien·ne de l’art, un·e curateur·trice, un·e critique d’art nous présente une œuvre de son choix. 
La décrit, l’explique, la déplie dans son contexte d’émergence et de fleurissement. Une focale sur ce qu’une œuvre peut dire, promettre et susciter…
[ A PROPOS ] 𝐋𝐚𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐂𝐨𝐮𝐫𝐭𝐞𝐧𝐬, historien de l'art, chargé à l'ISELP du Centre de la parole (cours, rencontres, conférences)
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Illustration:  Le geste de l'admoniteur, visuel de l'exposition éponyme sous commissariat de Septembre Tiberghien, galerie Archiraar, Bruxelles, 2016.  Copyright : Gilles Ribero

ZOOM #1 Teresa Margolles, Pistas de Baile, photographies, 2016 par Laurent COURTENS

ZOOM #2 Rachel Baes 𝐿𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 (1949), par Lyse Vancampenhoudt, historienne de l'art. 
Pour visualiser l'œuvre, c'est ici http://www.koregos.org/fr/valentine-pigeolet-rachel-baes-1912-1983-galeries-bruxelloises/
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[ A PROPOS ] 𝐋𝐲𝐬𝐞 𝐕𝐚𝐧𝐜𝐚𝐦𝐩𝐞𝐧𝐡𝐨𝐮𝐝𝐭 propose à l'ISELP une conférence sur les femmes surréalistes, le 6 octobre 2020, entre 18h et 19h30
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Illustration:  Le geste de l'admoniteur, visuel de l'exposition éponyme sous commissariat de Septembre Tiberghien, galerie Archiraar, Bruxelles, 2016.  Copyright : Gilles Ribero

ZOOM #2 Rachel Baes, Le noeud (1949) par Lyse VANCAMPENHOUDT - historienne de l'art

L'ART AU POING #2 : Pavlenski, 𝐸𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒, 2017.
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Temps forts de l’histoire de l’art récente, parcours d’artistes engagé.e.s, événements marquants… une équipe d’historien.ne.s de l’art passent au crible les aspérités de la culture contemporaine. 
[ A PROPOS ] 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐀𝐫𝐞𝐬𝐞, historien de l’art, chargé de la médiation à l’ISELP

L'ART AU POING #2 : Pavlenski, Eclairage, 2017 par Pierre ARESE - chargé de la médiation à l’ISELP

ZOOM #3 Mark Manders,  𝑆ℎ𝑎𝑑𝑜𝑤 𝑆𝑡𝑢𝑑𝑦(2), 2010 par Delphine FLORENCE
L'œuvre est ici ► http://www.markmanders.org/works-a/shadow-study-2/
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Un·e historien·ne de l’art, un·e curateur·trice, un·e critique d’art nous présente une œuvre de son choix. 
La décrit, l’explique, la déplie dans son contexte d’émergence et de fleurissement. Une focale sur ce qu’une œuvre peut dire, promettre et susciter…
[ A PROPOS ] 𝐃𝐞𝐥𝐩𝐡𝐢𝐧𝐞 𝐅𝐋𝐎𝐑𝐄𝐍𝐂𝐄 est historienne de l’art, conférencière et enseignante. Elle est associée à divers pôles pédagogiques, dont celui du Wiels ou des Musées royaux des Beaux-Arts.
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Illustration:  Le geste de l'admoniteur, visuel de l'exposition éponyme sous commissariat de Septembre Tiberghien, galerie Archiraar, Bruxelles, 2016.  Copyright : Gilles Ribero

ZOOM #3 Mark Manders, Shadow Study (2), 2010 par Delphine FLORENCE - historienne de l'art

L’ART AU POING #3 : 𝐷𝑜𝑐𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎 𝑋, 1997
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Temps forts de l’histoire de l’art récente, parcours d’artistes engagé.e.s, événements marquants… une équipe d’historien.ne.s de l’art passent au crible les aspérités de la culture contemporaine. 
[ A PROPOS ] 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞-𝐘𝐯𝐞𝐬 𝐃𝐞𝐬𝐚𝐢𝐯𝐞 est conservateur aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB).

L’ART AU POING #3 : Documenta X, 1997 par Pierre-Yves DESAIVE - Conservateur MRBAB

ZOOM #4 Oriol Vilanova, 𝑇𝑒̂𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑒̂𝑡𝑒(2019 > en cours) par Christophe Veys
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Un·e historien·ne de l’art, un·e curateur·trice, un·e critique d’art nous présente une œuvre de son choix. 
La décrit, l’explique, la déplie dans son contexte d’émergence et de fleurissement. Une focale sur ce qu’une œuvre peut dire, promettre et susciter…
[ A PROPOS ] 𝐂𝐡𝐫𝐢𝐬𝐭𝐨𝐩𝐡𝐞 𝐕𝐞𝐲𝐬 est historien de l'art, enseignant à ARTS² (Mons), commissaire d’expositions et commissaire résident chez LMNO, collectionneur depuis 1993. Il conçoit et anime, à l'ISELP, un cycle de rencontres avec des collectionneur.euse.s, intitulé "Au plus près des collectionneurs" (prochains rendez-vous: 9.10 et 27.11)
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Illustration:  Le geste de l'admoniteur, visuel de l'exposition éponyme sous commissariat de Septembre Tiberghien, galerie Archiraar, Bruxelles, 2016.  Copyright : Gilles Ribero

ZOOM #4 Oriol Vilanova, Tête à tête(2019>en cours)par Christophe VEYS - historien de l'art

𝐙𝐎𝐎𝐌 #𝟓: Edouard Manet, 𝐿𝑒𝑠 𝑏𝑢𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑛, 1867. Huile sur toile. Par Rosanna Gangemi, philosophe de l’art, journaliste et essayiste
Pour visualiser l'oeuvre:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Bulles_de_savon#/media/Fichier:Boy_Blowing_Bubbles_Edouard_Manet.jpg
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[ A PROPOS ] Le 14 octobre, de 18h à 19h30, 𝐑𝐨𝐬𝐚𝐧𝐧𝐚 𝐆𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐢 propose à l'ISELP une conférence intitulée L'art de la lenteur (oeuvres de Mounir Fatmi, Ali Kazma, Tilda Swinton...). A écouter également, le podcast de sa conférence L'inaudible en peinture (https://soundcloud.com/iselp/20191119-1504-01-rosana-gangemi-inaudible-en-peinture)
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Illustration:  Le geste de l'admoniteur, visuel de l'exposition éponyme sous commissariat de Septembre Tiberghien, galerie Archiraar, Bruxelles, 2016.  Copyright : Gilles Ribero

ZOOM #5 Edouard Manet, Les bulles de savon, 1867 par Rosanna GANGEMI - philosophe de l'art

L’ART AU POING #4 : 𝑂𝑢𝑡𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑑𝑟𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢, 1989 par Pierre ARESE - chargé de la médiation à l’ISELP
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Temps forts de l’histoire de l’art récente, parcours d’artistes engagé.e.s, événements marquants… une équipe d’historien.ne.s de l’art passent au crible les aspérités de la culture contemporaine. 
[ A PROPOS ] 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐀𝐫𝐞𝐬𝐞, historien de l’art, chargé de la médiation à l’ISELP

L’ART AU POING #4 : Outrage au drapeau, 1989 par Pierre ARESE - chargé de la médiation à l’ISELP

L’ART AU POING #5 : Épié.e.s, 2013 
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Temps forts de l’histoire de l’art récente, parcours d’artistes engagé.e.s, événements marquants… une équipe d’historien.ne.s de l’art passent au crible les aspérités de la culture contemporaine. 
[ A PROPOS ] 𝐏𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐀𝐫𝐞𝐬𝐞, historien de l’art, chargé de la médiation à l’ISELP

L'ART AU POING #5 : Épié.e.s, 2013 par Pierre ARESE - chargé de la médiation à l’ISELP

ZOOM #10 Doreen Mc Pherson, sans titre (femme avec une main dans la bouche), 2009 par Carl Havelange, directeur artistique du Trinkhall museum (Liège)
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Sur scène, Doreen Mc Pherson explique la mise en oeuvre du dessin. Nous la voyons également au travail (Whitechapel films / Intoart, 2020)
https://intoart.org.uk/film/whitechapel-films-doreen-mcpherson/

Illustration:  Le geste de l'admoniteur, visuel de l'exposition éponyme sous commissariat de Septembre Tiberghien, galerie Archiraar, Bruxelles, 2016.  Copyright : Gilles Ribero

ZOOM #10 Doreen Mc Pherson, sans titre(2009), par C. HAVELANGE – Dir. Artistique du Trinkhall museum

Echos du futur #1 : Clairières, Allia, 2020. Rencontre avec son auteur Gilles RIBERO
Description du livre: https://www.editions-allia.com/fr/livre/874/clairieres
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𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐏 𝐂𝐎𝐑𝐍𝐄𝐑, c’est un espace d’explorations des formes et des pratiques culturelles qualifiées de populaires. Structuré sur le modèle de la série, il donne à entendre les expériences et les analyses de spécialistes de tous bords, mais aussi celles d’amateur.trice.s curieux.euses et passioné.e.s. 

𝐄𝐜𝐡𝐨𝐬 𝐝𝐮 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫, première série d’émissions, entend approcher l’abondance d’un genre centenaire : la science-fiction. A l’heure d’une pandémie mondialisée et d’une crise climatique durable, les auteur.trice.s et les artistes de SF esquissent des pistes pour des lendemains qui, parfois, chantent ; souvent, s’obscurcissent et, toujours, se transforment. Au menu, prospectives critiques, réalités alternatives, perceptions élargies et anticipations déroutantes.

Echos du futur #1 : Clairières, Allia, 2020. Rencontre avec son auteur Gilles RIBERO

𝐼𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 100 𝑎𝑛𝑠. 𝐿𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑒́𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑒́ 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡. 𝐿𝑎 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡𝑒́ 𝑑’𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒, 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑒́𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑒𝑥𝑒𝑟𝑐𝑖𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑑𝑖𝑒𝑛.
Science-fictions, un spectacle écrit et mis en scène par Selma Alaoui, avec Selma Alaoui, Olivier Bonnaud, Jessica Fanhan, Achille Ridolfi, Eline Schumacher.
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𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐏 𝐂𝐎𝐑𝐍𝐄𝐑, c’est un espace d’explorations des formes et des pratiques culturelles qualifiées de populaires. Structuré sur le modèle de la série, il donne à entendre les expériences et les analyses de spécialistes de tous bords, mais aussi celles d’amateur.trice.s curieux.euses et passioné.e.s.

𝐄𝐜𝐡𝐨𝐬 𝐝𝐮 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫, première série d’émissions, entend approcher l’abondance d’un genre centenaire : la science-fiction. A l’heure d’une pandémie mondialisée et d’une crise climatique durable, les auteur.trice.s et les artistes de SF esquissent des pistes pour des lendemains qui, parfois, chantent ; souvent, s’obscurcissent et, toujours, se transforment. Au menu, prospectives critiques, réalités alternatives, perceptions élargies et anticipations déroutantes.

Echos du futur #2 : Science-fictions, 2020. Rencontre avec Selma ALAOUI, metteuse en scène & autrice

L’artiste Olivia Hernaïz revient sur le contexte de création du jeu l’Art & Ma Carrière (2020) et de la série d’installations The Tales (2019-2020), des œuvres récentes inspirées des écrits du sociologue et auteur de SF américain James Cooke Brown. 

▷ Plus d’infos :
Olivia Hernaïz
http://www.oliviahernaiz.com/work#/career/
http://www.oliviahernaiz.com/work#/the-pathfinders-the-hand-and-the-trees/

James Cooke Brown 
https://en.wikipedia.org/wiki/James_Cooke_Brown
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𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐏 𝐂𝐎𝐑𝐍𝐄𝐑, c’est un espace d’explorations des formes et des pratiques culturelles qualifiées de populaires. Structuré sur le modèle de la série, il donne à entendre les expériences et les analyses de spécialistes de tous bords, mais aussi celles d’amateur.trice.s curieux.euses et passioné.e.s.

𝐄𝐜𝐡𝐨𝐬 𝐝𝐮 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫, première série d’émissions, entend approcher l’abondance d’un genre centenaire : la science-fiction. A l’heure d’une pandémie mondialisée et d’une crise climatique durable, les auteur.trice.s et les artistes de SF esquissent des pistes pour des lendemains qui, parfois, chantent ; souvent, s’obscurcissent et, toujours, se transforment. Au menu, prospectives critiques, réalités alternatives, perceptions élargies et anticipations déroutantes.

Echos du futur #3 : L’enseignement de James Cooke Brown. Rencontre avec Olivia Hernaïz, artiste

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