JEiffel’s playlist

I was recently reading that Beethoven had no child. However, when his brother died, he assumed the education of his nephew, Karl, with whom the relationship soon became very tense. Karl had a boy he named Ludwig. The composer's grand nephew later left Germany to settle in the US (Detroit) around 1860. He worked there for the Michigan Central Railroad Company. This story inspired me a new song on the musical theme of the 7th Symphony. I hope you'll enjoy it..

 

Ludwig's blues

J'm'appelle Ludwig comme mon grand-père, 
C’lui de la 7eme, "ein tolles Konzert"
Mais je n'veux pas rester en Rhénanie, 
Ça swing aux États Unis.

Une flûte, Maria et trois valoches, 
Et de Papy, quelques partoches.
C'est bien trop dur de vivre ici
de ses royalties. 

Mais là-bas, à Detroit, on n'attend plus que moi,
Pour travailler à la Michigan Central Railroad Company.

Un clair de lune, deux symphonies,
pour Elise transposé en mi.
J' les jouerai à Chicago, à Broadway, 
Et à Memphis, Tennessee. 

Et là-bas, à Detroit, on n'attend plus que moi,
Pour travailler à la Michigan Central Railroad Company.

Solo

J'vous parlerai de mon grand-père,
Un génie au sale caractère. 
Et ma loco, sous les étoiles, 
Sifflera sa Pastorale. 

Et quand Geronimo dansera
Au crépuscule, l'Hymne à la Joie, 
Toutes les squaws, tous les papooses, 
L’ prendront par la peau du blues

Et là-bas, à Detroit, on n'attend plus que moi,
Pour travailler à la Michigan Central Railroad Company.

Ludwig's Blues

A very recent visit of the Rhine valley inspired me this song.

Lorelei

I won't be coming back to the banks of Rhine.
It is cold, it is dark, tonight,.... Oohoo, Lorelei.
Not a wink nor a smile, I will not change my mind.
You're a dangerous child, ... Oohoo, Lorelei.

Last time you took my heart away,
I was a wreck, lost , astray.
From the top of your cliffs, me alone in my ship,
You had sunk me at first glimpse.
Ooh, precious child, Lorelei.
Don't put a spell on me tonight.

If my boat stays afloat, I may not take the road,
to listen to your music. Oohoo Lorelei.
But if I have a clue, that your words are untrue,
I will not sing with you. ... Oohoo , Lorelei

Last time you took my heart away,
I was a wreck, lost , astray.
From the top of your cliffs, me alone in my ship,
You had sunk me at first glimpse.
Ooh, precious child, Lorelei.
Don't put a spell on me tonight.

Ich weiss nicht was soll es bedeuten
Dass ich so traurig bin,
Ein Märchen aus alten Zeiten,
das kommt mir nicht aus dem Sinn.

Lorelei, Lorelei !!!
Don't get me wrong, Fraulein,
I won't shipwreck this time !
You already had me once,
and I won't let you do it again, Fraulein.
Oh, Oh, Lorelei, Lorelei, Lorelei,
No, no, I won't let you do it again.
Oh, Oh Don't get me wrong, Fraulein.
I won't shipwreck this time, Ooh Ooh...

Lorelei

A Spanish sounding tune to promote friendship.

Red Coats ... and Bleu de France (I)

Someone Like Me

A witty song about a relationship between a couple and a cat. For once, I composed this song on a text, whereas I generally put words on my music.

You will find the lyrics and chords herebelow.

I hope you'll enjoy the song.

 

G#7                  C#m        F#7/B           B

Elle est partie, tu crois ? Elle est partie peut-être,

G#m                    C#m        D#7         G#m

Me voilà comme un con, les mains ouvertes.

G#7                 C#m             F#7/B        B

Il est inquiet le chat, me demande des comptes,

G#m                    C#m        D#7         G#m

Comme s’il était d' bon ton que je lui raconte.

 

J’avais épaissi, d’accord, du corps et de la tête ;

Ca ne la gênait pas chez le chat, chez moi : certes.

Elle nous a plantés là, ce soir, moi et la bête,

Comme quoi ça servait à rien de lui faire des fêtes.

 

D’accord, on ronronnait, avec nos habitudes,

Mais dans cette bulle -là, y'avait pas d'solitude.

On l’aimait, quoi, comme ça ! Avec un cœur énorme,

Elle ne le voyait plus, ni le chat ni ma pomme.

 

Tu crois qu’elle reviendra ? (je crois qu'elle reviendra)

Qu'ils vont lui faire du mal (je ne le pense pas)

Dans ce monde là bas où les fous mènent le bal ?

Elle n’est pas faite pour ça, nous on ‘ combattait pas,

Toujours d’accord pour elle, gentils, moi et le chat.

 

Elle est partie, tu crois ? Elle est partie, peut-être.

Me voilà  comme un con, les mains ouvertes.

Mais attend, dit le chat, (ne) te bile pas, t’inquiète,

                                                                 ... G#m9

Elle est juste sortie...  m’acheter des croquettes.

Moi Et Le Chat

I love the US and American people, but not President Trump, definitely. I wanted to express my dislike in a song with a Folk-Paul Simonian flavour.

Mr Trump

Dans un style un peu différent de mon habitude, "I can read your mind". L'inspiration m'est venue sur 3 notes de flûtes qui traversent la chanson du début à la fin. Quant aux paroles, elles répondent plus à un souci phonétique qu'à celui d'un message intellectuel.

I Can Read Your Mind

JEiffel Posté à 21/11/2017 23:21

De retour d'un voyage aux Pays-Bas, j'ai visité le Louvre de Lens qui proposait une exposition temporaire sur "la musique dans l'Antiquité". L'un des points forts en était la découverte de la plus vieille chanson du monde (3400 avJC) connue à ce jour, reconstituée à partir d'une partition écrite en cunéiforme sur un morceau de poterie trouvé à Ugarit (aujourd'hui en Syrie). L'exposition donnait à entendre cette musique venue du fond des âges. Je l'ai reprise pour constituer l'introduction (les 9 premières mesures) à une chanson que j'ai voulu écrire en l'honneur du premier compositeur de l'Histoire de l'humanité: the man of "Ugarit". Puis l'imagination aidant, j'en ai fait un artiste se préoccupant du sort de ses créations : sa musique allait-elle faire marcher des soldats ou servir de base à des cantiques? Lui qui souhaitait seulement faire danser les filles ou imiter, de sa flute, le sifflet de l'oiseau bleu ; du rôle de l'artiste dans la société et de son rapport avec  l'autorité politique ...

Paroles d'Ugarit

I am the man of Ugarit
The one who ever composed the first music.
I am the man of Ugarit
The one who ever composed the first music.
I am the man of Ugarit
The one who ever composed the first music.

Yesterday, I found a sheep bone, while en route. (I am of Ugarit)
‘made some holes in it, and the priests called it a flute. (I am of Ugarit)
And now they all praise me for being:
“The one who ever composed the first music”
But I know their vicious minds;
What will they do with it? (I am of Ugarit)

I just blew in the bone to imitate
The sound of the bluebird, when late.
What a mistake !
I just sang so that the village girls could dance
And would live a true romance.
‘T was ignorance

 I am the man of Ugarit
And I won’t let them play my music
To rule the world and make it worse, for all
I am the man of Ugarit
I’m not buying this whole damn shit
From all the kings, theirs dukes, their priests, their soldiers.

They’ll arrange my song for a military band
So that the infantry can march, hand in hand.
Bishops will psalmody my love melodies,
And exert their authority
On my family..

 (solo)

 And I know that if I continue to stand
Against the rules of my homeland,
My head will roll on sand.
Goodbye friends, I’m away forever, I think,
‘Got my magical flute, my stick,
My drums and my music.

 I am the man of Ugarit (x3)

Ugarit

Un ami de longue date m'a récemment informé qu'il suivait de près mes publications musicales. Il m'a également fait part d'une relation passionnée qu'il revivait avec une amie d'enfance. Ayant écrit quelques lignes de texte pour elle, il m'a demandé de composer une musique qui les accompagnerait et qui traduirait l'intensité romantique de sa situation. Voici donc "Fusion".

FUSION

 Chaque jour où le soleil se lève sans toi,

Ma journée est une fleur sans lumière,                  

Heures écoulées sans entendre ta voix,

Et ma vie s'éteint comme un cimetière.

       

On s’est connu,(il) y a longtemps, si longtemps,

Notre jeunesse était lumière,

Comment a-t-on pu perdre ce temps, tout ce temps

Et être séparés presqu’une vie entière?

 

Oui, "Princesse" tu m'as sorti de cet hiver,

Tous ces baisers ont enflammé nos cœurs,

Je bénis chaque jour et moi je te vénère,

Pour m'avoir offert un si grand amour.

Solo     

Nos corps enlacés s'expriment sans pudeur,

S'étreignent et se donnent, avec passion,

Nous nous aimons comme des fous, pendant des heures

Et nos cœurs amoureux entrent en fusion.             

 

Chaque jour où le soleil se lève sans toi,

Ma journée est une fleur sans lumière,                 

Heures écoulées sans entendre ta voix,

Et ma vie s'éteint comme un cimetière.

Comme un cimetière....

Fusion

Cette chanson m'a été inspirée par nos mères et nos grands-mères qui, avec un sens de la dignité et du devoir, dirigeaient leur foyer avec la rigueur de l'horloge qui organise nos journées. Malheureusement, avec l'âge, mères et horloges deviennent l'ombre d'elles-mêmes, ... sauf pour ces dernières à passer entre les mains de l'horloger et retrouver une seconde jeunesse. Remerciements à Tixa pour ses paroles et à Martin Minor pour sa guitare.

 

La vieille horloge

 

La vieille horloge ne chante plus ;

Les ressorts détendus

Baissent ses bras à 6:30.

Commence l’attente.

Tic tac, elle continue

Quand mêmes les minutes se font lentes,

Car la vieille dame a toujours su

Respecter la cadence.

 

Ses heures, ses jours étaient la loi

Pour ceux vivant sous son toit :

Les réveils, les pauses, les sorties

Rythmaient leur vie,

Et elle distribuait les fêtes et devoirs de l’année

Dans le pas régulier d’une mécanique bien corsetée.

 

La vieille horloge au cœur rouillé

Sourit de ses crans édentés,

Mais elle sourit avec courage, pour son âge.

Ses aiguilles sont grippées,

Elle marche moins, elle (ne) marche plus,

Elle marche encore, tic tac que tu ;

Elle y va en pensée.

 

Elle passerait bien au numérique,

Sans douleur, en musique.

Car au virtuel, c’est plus léger,

Sans vétusté.

Et l’horloger doué, en atelier, l’a exaucée.

Elle a repris couleur, une pile, des sons, un nouveau cœur.

 

Au 4ème top, il sera 20:03, au 4ème top, c'est l'heure du repas.

Au 4ème top, il sera 10:10, au 4ème top, il faut aller au lit.

Au 4ème top, il sera 08:02, c'est l'heure d'aller au boulot tous les deux.

Au 4ème top, il sera le quart, où as-tu mis le programme de TV pour ce soir ?

Au 4ème top, il sera 11:03, au 4ème top, je ne sais plus vraiment quoi.

Au 4ème top, il sera minuit 10, j'avais pas dit "pas plus tard que minuit !", à nos filles ?

Au 4ème top, il sera la demi, t'inquiète pas, c'est le weekend, et restons un peu au lit.

Au 4ème top, (x8)....

La Vieille Horloge

A song about traveling as a search for oneself, which ends in a final stop in Africa, for the love of a woman. This theme offered me the opportunity to introduce ethnic passages (Indian and African music namely). Many thanks to Massanma for her text in malinké and her voice.

Lyrics from "The restless traveler". 

He was travelling, cross running ,
Cruising our world, on his own.
Looking for .... something, beyond the steep hills,
But what  ? He didn't know.
A way to wisdom, A path to sanity, 
Peace in the kingdom, or a breath, a snatch of purity,
A  Graal for the next century, a sound place for ever to be.

(Indian interlude)

But the more he was traveling, the more he was suffering, 
From all the strives he would see all around.
Not a day without pain, not a night without crime.
From the walls of Israel, to the high security cells, 
From the beaches paved with hope of a better life, 
He chose to settle down somewhere in Africa.
(Ivorian break)
Ndê tehlé gninan to ni doroya ni gannimba sô (x3)

Yes I was lookin' for a light, 
I was looking for my life,
But  I found the sun, and I found a soul,
And I found a sweet love, above all. (x2)

Ndê tehlé gninan to ni doroya ni gannimba sô .

The restless traveler

A new song about an oustanding musician (being also a dear friend) who goes through difficult moments. Thanks to Tixa for her lyrics.

 
Avec ce talent...

 

Quand on voit s’enfoncer ceux que l’on aime,

Poliment, doucement, comme s’égrainent

Quelques notes, lointaines,

D’un sourire mi-excuse et mi-peine

Avec ce talent, … solitude sans haine.

 

Un mot de trop, un mot de moins,

Un mot de toi, et le lendemain,

Ou ça va mieux, ou ça va trop mal,

Des cris qui blessent et signalent

Les longues mains effleurent le piano,

Comme un regret, douceur ou bien tempo.

 

Le vent dira-t-il que c’est tout ?

Est-ce-que le temps verra jusqu’au bout ?

Qui pourra dire que tu t’en fous ?

La vie peut-elle passer à côté ?

La vie peut-elle le laisser de côté ?

La voix est juste, mais le cœur est cassé,

Le cœur est cassé.

 

Solo

 

Comme si le don était maudit

Que l’émotion est ennemie,

Que l’artiste doit gâcher sa vie.

Mais il est libre, aujourd’hui,

Caressant le piano, il tient un ami,

Un de toujours, et qui le comprend, lui.

 

Et traversera-t-il le miroir ?

Ira-t-il se produire demain soir ?

Va-t-il seulement sortir du noir ?

Le vent dira-t-il que c’est tout ?

Est-ce-que le temps verra jusqu’au bout ?

Qui pourra me dire qu’il s’en fout ?

La vie peut-elle passer à côté ?

La vie peut-elle le laisser de côté ?

La voix est juste, mais le cœur est cassé,

Le cœur est cassé.

Avec ce talent...

This song is a tribute to Paul Simon, one of my favorite singers. I tried to give it Paul's sound as in the 80's.


If Simon only knew

Dear Mr. Simon, if you only knew how much your songs consoled me with boredom.
When I was at school, my mind escaped and taught me freedom.
Only you and Art could capture my attention, sweet stray attention, oh yeah.

Dear Mr. Simon, may I call you Paul ?
Your shadow walked aside me for so long,
And the only living boy in New York never never came back home.
He's here with me and your Kodachrome, your dear Kodachrome, oh yeah.

It was 10 in the morning, and my head was really reeling,
As a pupil was stumped at the blackboard.
The teacher would document his record,
And pinch his ear, as the usual reward.

(What a bad dream, what a terrible scene)

Next to me, Will keeps on drawing,
He's got talent, maths is not for him.
But my sinuses are blocked, my head is really really hot.
My words go off at a tangent. Listening to Paul becomes urgent.
Oh dear Paul, let your music fix my soul.

Let your music fix my soul, let your music fix my soul.
If you only knew, dear Paul (X2)

Much later in the evening, I had to face a difficult meeting
And leave Cecilia for good on her own.
I was afraid I could be missing
All the words she would have liked hearing

Oh please tell me again about your fifty ways.

Dear Mr Simon,
You'll never know how much you meant to me,
When I played your songs at night repeatedly,
Long before they put them on CD, oh yeah, oh yeah....

If Simon Only Knew

Cette chanson a 3 auteurs : Christophe Casteilla qui, me suivant sur un de mes sites, m'a adressé récemment des paroles pour que je les mette en musique. En même temps, Edouard Deflandre, un musicien hors pair, m'envoyait une de ses compositions de musique classique dans le style de Vivaldi. J'ai uni ces deux oeuvres en les modernisant au travers d'une orchestration plus contemporaine. Ne vous arrêtez pas au titre, la chanson me semble mériter au moins une écoute.

This song was composed by 3 people : one who wrote the lyrics, one who composed a classical song for violins, and myself who modernized it all. Don't be repelled by the title ; this song is worth one hearing at least.


Paroles de Coma - Coma's lyrics


Il y a le silence qui haletait

Et  la radio qui murmurait

Et  la télé qui marmonnait

Alors que les passants parlaient

Il y a les enfants qui criaient

...Et ma solitude qui hurlait...

… Et ma solitude qui hurlait…
 

La sonnerie saute et je sursaute       

D'un grand lit froid au parquet glauque 

Et déjà mes yeux qui se cognent         

Contre les murs comme un ivrogne    
 

Tous mes robots made in conso

De mon grille-pain à l'expresso

S'ébattent comme une famille entière

Mais me parlent une langue étrangère

 

On envoie des messages radio

Dans l'univers, sans un écho

Et l'espace intersidéral

Est dans nos cœurs sans qu'on en parle.
 

Au bureau on m'tient des discours

Je tape des dossiers en retour

-La seule impression qu'laisse ma langue

C'est sur les timbres qu'on m' la demande.
 

Puis il y a ces gens dangereux

Qui vous tirent entre les deux yeux

Des sourires perdus de bonheur

-De ces rafales-là on en meurt

 

Plus il y a d'âmes sur cette terre

Moins on se parle, plus on se terre

Dans ces tours surpeuplées d'errance

Nos télés hurlent notre absence
 

Mais où vont tous ces gens qui courent ?

Est-ce que l'aller est sans retour ?

Quel est donc ce but si lointain

Que jamais personne n'atteint ?
 

Car dans la masse du flot s'embrassent

Ces solitudes qui se massent

Et dans cette mer qui écume

Les vagues meurent contre l'amertume

 

L'autoradio jette son sirop

Parfois je le bois au goulot

Mais les douceurs que j'veux vivre

Jamais deux verres pour les servir

 

Quand je vois toutes ces directions

Mon volant cherche l'horizon,

Mais je tombe dans c'panneau bidon

Mon petit meublé d'abandon.                     …

 

Il y a le silence qui haletait

Et  la radio qui murmurait

Et  la télé qui marmonnait

Alors que les passants parlaient

Il y a les enfants qui criaient

...Et ma solitude qui hurlait...

… Et ma solitude qui hurlait…

Coma

Une composition sur la montée des populismes en Europe. 

Les loups blancs

Les loups blancs au fond des placards
Mangent les pieds des enfants, l’soir.
Vite, vit’ dessous la couette,
Plumes d’insouciance, qui les arrêtent,
Le duvet brisera leurs quenottes.
Se disent Maxime et Charlotte.

Ils viennent de Saxe et de Hongrie,
Certains les voudraient à Paris.
Fermez verrous, clos les volets,
Rentrez chez vous, bien calfeutrés ;
Ce n’est plus le temps de rêver,
Ils pourraient bien vous égorger.

Dou-oucement, entrent dedans les têtes,
Désirs violents, rejets, noires pensées,
Et les mois passent. Rien n’arrête,
Plus personne ne remarque
Qu’avec les loups, partent les étrangers.

J’en ai vus tout près de Saint-Cloud,
Des gris, des blancs, des bruns, des loups.
Se rassemblent, fiers, pattes en sang,
Cauch’mare d’hier, pauvres enfants,
Crocs aiguisés, croix angulées,
Crânes rasés, cris du passé.

Solo

Et plus personne,
Non, vraiment, plus personne ne remarque
Qu’avec les loups, passent nos libertés .

Ils vous diront que c’est pour vous,
Qu’ils vous protégeront des autres loups,
Ceux des quartiers qui vous menacent,
Ceux qui vous prennent votre place,
De ceux qui vous volent, qui vous déclassent,
Ceux qui n’sont pas d’votre race...
Enfants, n’en croyez rien
Réveillez vous, ‘faut pas qu’ils passent.

Les Loups Blancs

Already published in November 2011, this song of mine has been recently re-orchestrated and remixed. It says :

She was telling me/one night of war, one night of gray/when you're feeling down and out/ When even your guitar is fed up/ 'Think about happiness and about us.... Luv U, Babe ! Luv U Babe !/When your chords drive you crazy/ You laugh, you cry, but you're still standing/ You walk on your hands/You make the wheel/ To avoid the bruises/ You do it fine/ You're on the right track !....

Original lyrics of "Ch't'aime, Loup !"

Elle me disait

Un soir de guerre, de blue,

Quand le coeur est par terre, à genou,

Qu'même la guitare

En a bien marre de tout:

Pense au bonheur, à nous,

 

Ch'taime Loup, ch'taime Loup,

Quand tes accords te rendent fou

Tu ris, tu pleures, mais tu tiens d'bout,

Tu marches sur les mains, tu fais la roue,

Pour slalomer entre les coups,

Tu t'en sors bien, tiens l' bon bout.

 

Ch'taime loup, ch'taime Loup,

La musique te rend fou,

Tu chantes, tu notes, et tu r'joues tout,

Cette fois tu rejoues même nous

Et tu regagnes à chaque coup,

Tu t'en sors bien, et ch'taime Loup.

 

On se construit

Notre joie de vivre

Même si on gagne pas tous les coups,

Essaie quand même, tâche de sourire,

Pense au bonheur, à nous.

 

Ch'taime Loup, ch'taime Loup,

Nous désaccords t'mettent en joue

Tu souffres, tu meurs et tu rejoues tout

Sur ta guitare, ton doudou, comme fou

Tout ce qui a été si nous

Jusqu'à ce que moi je renoue.

 

Ch'taime loup, ch'taime Loup,

(Même) notre accord te rend fou

Quand on compose joue contre joue

Avec tout ce qui pétille en nous

Dans le rire et dans le flou

Pour que la vie joue à nous, et ch'taime Loup.

 

(solo)

 

Ch'taime loup, ch'taime loup,

Quand tes accords te rendent fou

Tu ris, tu pleures, mais tu tiens d'bout

Tu marches sur les mains,

Tu fais la roue

Pour slalomer entre les coups,

Tu t'en sors bien, tiens l'bon bout, tiens l'bon bout,

Et moi ch'Taime Loup !

Ch'T'aime Loup !

Une chanson sur la condition humaine. Alléluia !

Paroles de la chanson : 

Petite fille de Londres, toute habillée de soie,
Pousse la porte sombre, ton prof est déjà là.
Arpèges, Villa-Lobos, do sol la si mi la,
Sans grand talent, la gosse, pas sûre qu’elle y arrivera.
Mais quand on est dans la gentry,
Il faut savoir jouer de la harpe… Aussi
Pour décrocher riche mari.
Quant au talent, Dieu pourvoira.

Gamin d’ébène aux pieds
d’argile, en terre de Somalie,
Tout paraît si futile, sans avenir ici,
Couteaux, Kalash, quatre murs en torchis.
Ton quotidien ne fait pas vraiment envie.
Certains viendront te dire qu’on est tous frères,
Alors pourquoi tant de misères ?
Et Dieu, là-dedans, pense-t-il à toi ?
Mérite-t-il encore que tu y croies ?

Alléluia.....

Deux destins parmi d’autres aujourd’hui par millions,
« Égalité » qu’ils disent, on nous prend pour des cons,
Vie tout en rose, là-haut sur le balcon
Ou enfer sans pause, dites m’en la raison.
Les suppliques des opprimés, les souffrances des écorchés
Parleront-ils un jour au cœur,
Au souffle du Créateur.

Alléluia...

 Un grand merci à Minor2Go pour son jeu de guitare.

Alléluia !

A song written as a tribute to an awesome rock band, The Badmen ! Already published in May 2015, but totally remixed.

(https://www.facebook.com/pages/The-Badmen/197798693583118 )

Lyrics of "Badmen's rock".

I wanna rock, I wanna roll, I wanna dance tonight.
Let the Badmen play it until the morning light
Com'on, come on, come on, come on, come on, rock it...

I wanna jive, I wanna ska, I wanna jazz tonight
You really gonna dig it !

Badmen are awesome, they play so well, I wanna hear their songs
They're so impressive, so magic, won't be back before long.
Oh please, one more minute...

We can't go now, it's only four, Cintia and Vic are stayin'
(We) can't be the first ones leavin'

Why don't we go, dear ? We spent much time here, together, together.
It's time to leave dear, and cuddle in my arms, you and me side by side.

(No, no, no no...), I wanna rock, I wanna roll, I wanna dance tonight.
Let the guitars scream until the sound is full and right,
Com'on, come on, come on, come on, come on, rock it...

I wanna jive, I wanna ska, I wanna jazz tonight
You wanna leave, then beat it !

(Solo)

Why don't we go dear? We spent much time here, together, together.
It's time to leave dear, and cuddle in my arms, you and me side by side.

Badmen's Rock

Like many people around the world, I was struck by the fire at Notre Dame and felt the need to express my sadness at the loss. The universality of this feeling led me to write in a genre that borrows from many musical styles: half-canticle, half-pop song, but also French music with an "exotic" rhythm that introduces and merges with the very classical Widor's Toccata, Symphony No. 5, so representative, in my opinion, of the splendor and grandeur of Notre-Dame de Paris. Not to mention the use of Latin which also responds to my concern for universality.

 

Lyrics of "A Notre-Dame"

AVE.MARIA.AVE.MARIA.AVE.
SVNT.OCTOCENTI.ANNIS.VIRIS.MVLIERESQUE
IN.OMNIBVS.REBVS.SVIS.OBTVLERVNT.VT.AEDIFICANT.
ECCLESIAM.IN.HONOREM.TVAM.ET.PRAESIDIAS.IN.VITA.
SIVE.MORS.SIVE.MORBVS.BELLVM.ET.MISERIAE.

 IDEOQVE.LOCVM.MAGNIFICVM.
SVPER.ISOLA.MEDIA.SEQVANA.
ELEGERVNT.ELEGERVNT.
HIC.OBIETA.FIDEI.EI.
QVIPPE.GRATIAM.MAGNITVDINE.TVA.
TRADIDERVNT.TRADIDERVNT

VNDE.SIT.INCENDIDVM.DOMVS
SENIORAE.FILIAE.DOMVS.
VNDE.MARIA.VNDE.MATER.NOSTRA
 
On a fondu des parures en or,
Dans le son bronze de tes cloches,
Posé dans le coffre à trésors
La couronne ramenée d’Antioche.
 
Cierges brûlés aux heures graves,
Tunique blanche du roi Louis,
La paix des saints, le cœur des braves,
Sur les épaules de mon Paris.

Tout le courage de ces Français,
Qui furent ton peuple de misère. 
Qui t’a aimé, qui t’a aimé
Le glas pour le grand homme couché,
Les pèlerinages et les prières,
Kyrié, Pater, Ave Mater 

 Et pourquoi donc ce feu du diable ?
Qui tue ces instants mémorables. 
Pourquoi Maria, pourquoi, Mater Nostra ?

A Notre Dame

C'est en lisant un superbe poème de Jacques Dejean (Short Edition) que j'ai souhaité lui offrir un écrin musical. J'espère que cette chanson vous plaira.

Paroles de la chanson pour une absente :

Rien n’est plus fort que le fracas
Du dernier mot quand on s’en va
Tambour tambour ce cœur battant
Battant d’amour à contretemps
Demain brûle et il n’est plus l’heure
Tambour tambour qui cogne et pleure
Contre les murs du petit jour
Quand les allers sont sans retour

Ma Désirade fout le camp
Mes rêves d’îles sous le vent
Ont des effluves de métro
Tu es partie et tout est trop
Roule tambour mes mots à vif
D’avoir gardé ce cœur furtif
Qui se cachait de la romance
Quand tout en toi n’était qu’enfance

Mes rêves battaient la campagne
Et j’ai joué à qui perd gagne
En te jetant ma liberté
À la figure à la volée
Avais-je si peur de moi-même
Pour ne pouvoir dire je t’aime
Laisser ma main prendre ta main
M’aventurer dans tes chemins

J’ai mal j’ai froid j’ai peur je tremble
Tous les visages te ressemblent
Je te vois partout je t’entends
Je te devine je te sens
Je te retrouve et je te perds
Mon paradis et mon enfer
Tu t’effaces tout doucement
Je n’ai plus rien il n’est plus temps
Je n'ai plus rien il n'est plus temps.

Quand les allers sont sans retour.

Chanson Pour Une Absente

J'ai souhaité m'essayer à un genre peu familier pour moi, le jazz funky 'à la Barry White" (sans cette voix si caractéristique néanmoins).

I wished to try and write a song in an unfamiliar genre to me, "Barry White style funky jazz" (without his typical voice though).

Christmas In Paris

Fortement influencé par les Beatles, j’ai souhaité jouer en groupe durant mes  années de lycée.  Les liens tissés entre les membres perdurent 40 ans plus tard, bien que les occasions de jouer ensemble se soient espacées du fait des aléas familiaux et professionnels de la vie. J’ai alors décidé, il y a une dizaine d’années,  d’enregistrer mes compositions passées et à venir et m’équiper d’un home studio en conséquence. J’y effectue toutes les opérations (création, exécution, chant, enregistrement...) quasiment tout seul et publie sur divers sites  (Magix, Easyzic...) dont SoundCloud.