La Suisse comptait en 2023 un peu plus de 6 500 exploitations d'estivage.
Vaches, moutons, chèvres, chevaux et même cochons peuvent ainsi, chaque été, profiter d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs — un ailleurs le plus souvent en altitude, puisque 95 % des pâturages d’estivage du pays se situent à une altitude variant entre 1 000 et 2 500 mètres.
La bonne herbe et le bon air de l’alpage ! Et pour que tout ce petit monde passe un agréable séjour en pension complète, locaux et travailleurs saisonniers les accompagnent. Une tradition qui perdure et qui se perpétue, même si, bien évidemment, des obstacles existent.
Dans le canton du Valais, l’alpage rime le plus souvent avec fromage, et qui dit fromage dit raclette.
Porte-étendard d’un savoir-faire, de traditions, d’un folklore qui façonne tout un territoire.
Dans ce podcast, nous montons à 2 200 mètres d’altitude, au-dessus de la commune de Liddes dans le Val d’Entremont. Bienvenue à l’alpage du Cœur, un écrin perché au sommet de la montagne, qui vibre au rythme des cloches des vaches.
Là-haut, nous suivons les aventures d’un fromager saisonnier : Benoît, un Ch’ti savoyard d’adoption, qui a traversé la frontière pour vivre une expérience. 100 jours de labeur, de rires, peut-être parfois de pleurs, pour murmurer à la croûte du fromage.
Pourquoi avoir tendu le micro ? Pour rencontrer de l’humain.
Un humain qui se présente dans une première partie, un humain que nous accompagnerons le temps d’une journée de travail dans la seconde.
Que les experts de la fabrication nous pardonnent si nous survolons le processus de production du fromage, que les amoureux de la rencontre tendent l’oreille pour écouter Benoît, le saisonnier fromager au pays des Helvètes.
Une histoire humaine à se glisser dans les écoutilles !


Interview de Benoît, fromager saisonnier dans un alpage suisse (Partie 1)

Le Djal